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Vous trouverez dans ce blog un peu de vérité, beaucoup de passions et quelques coups de gueule........ Bonne route, bonne lecture merci de votre visite...
De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule
Bonne route & merci pour votre visite
Est-ce vrai que les rhumatismes sont plus douloureux par temps humide ?
Nos aînés jouent parfois le rôle de station météo ! Grâce à leurs douleurs articulaires, ils peuvent prédire le temps qu’il fera dans la journée. Mais qu’en est-il vraiment ?
Les rhumatismes regroupent environ 200 maladies qui touchent les composantes des articulations, soit l’os et le cartilage articulaire. Ils affectent aussi leurs parties molles, comme les ligaments sur les os ou les tendons reliant les muscles aux os. Ils sont classés selon leur origine, en rhumatismes non inflammatoires et inflammatoires. Les premiers comprennent l’arthrose et l’ostéoporose, concernant surtout les personnes âgées, les troubles musculosquelettiques ou la fibromyalgie. Les rhumatismes inflammatoires englobent notamment les formes d’arthrite, telles que la spondylarthrite ankylosante et la polyarthrite rhumatoïde, deux maladies auto-immunes. Aujourd’hui, plus de 16 millions de Français souffrent de rhumatismes.
Pluie ou humidité ?
En 2019, une équipe de l’Université de Manchester a étudié les symptômes de plus de 2500 malades pendant 15 mois. Plusieurs pathologies étaient représentées, comme l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde et la fibromyalgie. Les symptômes ont été recueillis via une application sur smartphone, avec des informations incluant météo, humeur ou activité physique. C’est l’une des premières expériences de science participative à utiliser une application.
Les auteurs suggèrent que ce type de dispositif peut être proposé aux patients pour prévoir leurs douleurs. Ils ont trouvé que ce sont l’humidité relative, c’est-à-dire la saturation de l’air en vapeur d’eau, et la pression atmosphérique, qui corrèlent le plus avec les douleurs articulaires.
Cette corrélation, bien que significative, reste modeste. Par exemple, la modification simultanée des deux variables météorologiques n’entraîne qu’une faible augmentation de la douleur. Trois ans après, une équipe de la même université a décidé de réanalyser les mêmes données. Ils ont déterminé qu’il y a bel et bien un lien entre climat et douleur articulaire, mais qu’il concerne environ 4 % des volontaires. Ces chercheurs expliquent que la douleur est subjective et codée par le cerveau. La réaction varie donc selon les malades, et dépend des différences interindividuelles de l’activation nerveuse.
L’articulation est un baromètre
le lien entre douleurs articulaire et météo fait l’objet de débats houleux entre scientifiques ! En 2017, une collaboration internationale, menée par le Dr Jena, permit l’analyse des symptômes d’environ 1,5 million d’Américains de plus de 65 ans. Leur conclusion est qu’il n’y a aucune corrélation entre douleurs articulaires et jours de pluie. Quatre jours après, la réponse à cet article scientifique ne s’est pas fait attendre ! Voici comment le Dr Bamji, rhumatologue retraité, débute sa réponse : « La raison pour laquelle le Dr Jena et ses collègues n’ont pas réussi à trouver un lien entre les douleurs articulaires et la pluie est simple. Ils se sont trompés de variable – et à ma connaissance, personne n’a pris en compte la bonne. »
Comment la pluie ou l’humidité relative pourrait influer la douleur des patients… Alors que notre organisme n’a aucun moyen de détecter les fluctuations du taux d’humidité ? Le Dr Bamji précise que l’articulation est une structure permettant la proprioception ou sensibilité profonde. Il s’agit de la capacité, consciente ou inconsciente, à percevoir la position des parties du corps sans utiliser la vision. Dans les tendons sont logés des « propriocepteurs », des récepteurs sensibles à la pression induite par la contraction musculaire. Les propriocepteurs sont également sensibles aux changements de pression atmosphérique.
La pression atmosphérique suit en fait les variations de l’humidité relative. Quant aux propriocepteurs, ils transmettent leurs signaux à des nerfs sensitifs qui transitent vers le cerveau.
Les douleurs articulaires sont liées directement à la pression atmosphérique, et indirectement à l’humidité relative. Chaque patient a un ressenti dépendant de son propre système nerveux central. Le plus important est d’écouter sa douleur, par exemple en tenant un journal quotidien des symptômes !
Notez : Les informations de ce billet sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.
Pour perdre du poids de manière efficace, une alimentation saine et une activité sportive régulière sont nécessaires. La marche peut être la solution et peut vous aider à perdre du poids, à condition de suivre certaines règles.
Alors ,
" combien de temps faut-il marcher pour perdre 1 kilo ?"
Marcher à 5 kilomètres par heure
L’avantage de la marche est qu’elle ne demande aucun accessoire particulier ni d’abonnement dans une salle de sport. De plus, elle peut être pratiquée à tout âge et peu importe que l’on soit un grand sportif ou non. Marcher au moins 30 minutes peut vous aider à brûler 100 calories. Vous pouvez aussi marcher une à deux heures sans vous arrêter, deux à trois fois par semaine.
Mais attention, pour que cette marche soit efficace, vous devez marcher au moins au rythme de 5 kilomètres heure. D’après Adidas Runtastic, une femme qui pèse 60 kg et marche à 5,1 kilomètres par heure, pourrait perdre environ 4 calories par minute.
Donc, pour brûler 7 000 calories, il faut marcher 1 750 minutes, soit 29 heures. Ce qui est impossible, on vous l’accorde. La solution ? Augmenter l’intensité de la marche ainsi que sa durée.
6 000 à 7 000 pas par jour
En somme, 6 000 à 7 000 pas par jour, tous les jours, permettent au corps de puiser son énergie dans ses graisses profondes. L’idée selon laquelle il faut marcher 10 000 pas par jour, n’est pas suffisante pour perdre du poids.
D’ailleurs, les Français marchent en moyenne 7 889 pas par jour. Donc, 76 % d’entre eux n’arrivent pas à atteindre l’objectif recommandé de 10 000 pas par jour, d’après l’OMS. Ces pas peuvent être remplacés par 15 minutes de roller, 20 minutes de jogging ou encore 30 minutes de ménage.
Bougez autrement
Pour perdre du poids, d’autres sport peuvent vous aider.
La course à pied, qui brûle environ 850 Kcal par heure
La corde à sauter, qui fait perdre environ 800 Kcal par heure
La musculation: une heure de rameur fait perdre environ 750 Kcal par heure,
La natation, qui fait perdre 650 calories brûlées en une heure
Boire beaucoup d'eau aide-t-il à la perte de poids ?
On entend souvent dire que l'eau est la clef
pour brûler des calories et réduire l'appétit.
Or, selon un chercheur américain,
elle n'aide pas directement à perdre du poids.
Explications.
Vous avez envie de perdre du poids pour des raisons de santé ou pour vous sentir mieux dans votre corps ? Lors de vos recherches pour connaître les astuces les plus efficaces pour mieux manger, vous êtes peut-être déjà tombé sur le conseil suivant : "buvez le maximum d'eau".
L'eau serait l'allié idéal pour perdre une taille car elle aiderait à brûler les calories et réduire l'appétit. Sauf que ces affirmations sont en réalité des mythes, assure Duane Mellor, diététiste, enseignant et chercheur à l'Université d'Aston aux États-Unis.
Peu d'études fiables sur le sujet
Dans The Conversation, le spécialiste de la nutrition explique qu'il "existe malheureusement peu de preuves" pour valider ces deux hypothèses.
Prenons la première. Techniquement, il semble que oui, l'eau brûle des calories, mais à petite échelle et pendant un temps déterminé. L'expert cite deux études. L'une d'elles, publiée en 2003 et incluant quatorze volontaires, a révélé que boire 500 ml d'eau augmentait la dépense énergétique au repos d'environ 24%. "Même si cela peut paraître génial, cet effet n’a duré qu’une heure", écrit-il. "Et cela ne signifierait pas du tout une grande différence. Pour un adulte moyen de 70 kg, il n’utiliserait que 20 calories supplémentaires – un quart de biscuit – pour chaque 500 ml d’eau bu."
Ensuite, le diététiste explique que l'eau consommée aux repas réduit effectivement l'appétit dans le sens où "si votre estomac est au moins partiellement rempli d'eau, il y a moins de place pour la nourriture – vous finissez donc par manger moins". Il est d'ailleurs déconseillé aux personnes ayant un faible appétit de boire avant de manger.
En 2007, une expérience a été menée sur des personnes d'âge moyen ou avancé, en bonne santé et qui n'étaient pas en situation d'obésité. Celles qui ont bu de l'eau avant les repas ont perdu 2kg en douze semaines, contrairement à celles qui n'en consommaient pas à ce moment-là. Par contre, les participants jeunes de l'étude (21-35 ans) n'ont pas bénéficié de cet effet.
Les résultats sont à prendre avec des pincettes car l'expérience n'a pas été menée à l'aveugle : "les participants ont peut-être pris conscience de la raison pour laquelle ils buvaient de l'eau avant leur repas", ce qui a influencé les résultats. "Cela a peut-être amené certains participants à modifier délibérément leur quantité de nourriture dans l’espoir que cela puisse augmenter leur perte de poids", même si "cela n’explique pas pourquoi cet effet n’a pas été observé chez les jeunes adultes".
Il n'y a donc pas assez d'études sur le sujet, et celles disponibles sont limitées. "De nombreuses recherches de ce type (...) se concentrent uniquement sur la question de savoir si les participants mangent moins au cours d'un seul repas de la journée après avoir bu de l'eau. Bien que cela puisse suggérer une potentielle perte de poids, il existe très peu de preuves de bonne qualité montrant que la réduction de l'appétit en général entraîne une perte de poids au fil du temps", poursuit Duane Mellor.
Ne boudez pas les soupes ! ( c'est la saison ! )
L'eau est rapidement éliminée par le corps, elle n'est pas présente dans l'estomac suffisamment longtemps pour combler un sentiment de satiété. Pour perdre du poids, l'expert conseille d'associer de l'eau avec des fibres ou des légumes (soupe, sauce) pour retarder la vitesse à laquelle l'estomac vide son contenu, et donc être rassasié sainement sans devoir compléter le repas avec du pain. Il rappelle également que perte de poids ou non, l'eau reste un élément vital à consommer sans modération !
Pour faire baisser sa tension, voici la quantité de tomates à manger par jour
On les aime particulièrement aux beaux jours. En France, la pleine saison des tomates est en juin, mais on en trouve sur les étals de mai à septembre. Ces "légumes-fruits" (il y a débat !) regorgent de fibres, de vitamines et d'antioxydants qui protègent nos cellules, notre peau et nos organes. Elles seraient également très intéressantes pour notre coeur, d'après une étude publiée début 2024 suggèrant que la tomate a un effet notable sur l'hypertension artérielle.
Dans la revue European Journal of Preventive Cardiology, des chercheurs de Barcelone ont suivi 7 056 participants, dont 82% souffraient d'hypertension. Les participants ont été interrogés sur leur consommation quotidienne de tomates (ou d'aliments à base de tomates fraîches) et répartis en quatre groupe : ceux qui n'en mangeaient pas ou très peu chaque jour, un groupe "intermédiaire", un groupe "intermédiaire supérieur" et un groupe qui en consommaient beaucoup chaque jour. Leur tension a été mesurée tout au long du suivi. Au terme de l'analyse, les chercheurs ont conclu que :
Les personnes sans hypertension artérielle qui mangeaient le plus de tomates ou d'aliments à base de tomates avaient un risque 36 % inférieur de développer une hypertension.
► Les personnes hypertendues qui mangeaient le plus de tomates ou d'aliments à base de tomates avaient vu leur tension artérielle diastolique baisser d'un tiers par rapport aux groupes qui n'en mangeaient pas ou très peu. La pression artérielle diastolique reflète la pression dans les artères lorsque le cœur est au repos.
L'effet cardioprotecteur de la tomate est attribué à deux substances : le lycopène qui aide à maintenir la souplesse des parois des vaisseaux sanguins, ainsi que le potassium qui aide à gérer les effets du sodium et à contrôler les niveaux de liquide dans le corps. "Le lycopène - le caroténoïde le plus abondant dans la tomate - réduit non seulement l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (substance de base des médicaments utilisés pour traiter l'hypertension) mais favorise également la génération d'oxyde nitrique dans l'endothélium [cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins] – aidant à abaisser la tension artérielle et à améliorer la circulation sanguine", a expliqué Rosa María Lamuela-Raventós, co-auteure de l'étude.
Les tomates sont des aliments polyvalents qui ont l'avantage de pouvoir être consommés crus, dans des salades ou des sandwichs, ou cuits dans des sauces... La méthode de préparation n'a pas été étudiée par la présente étude. Cependant, le Dr Lamuela-Raventós a suggéré qu'il est possible qu'elles apportent plus de bénéfices lorsqu'elles sont cuites. "Je pense que les futures études cliniques devraient prendre en compte la transformation des tomates et les techniques de cuisson à la maison puisque la biodisponibilité des caroténoïdes et d'autres antioxydants (tels que les polyphénols) augmente lorsque la tomate est cuite".
Notez :Les informations de ce billet sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.
L'effet hypertenseur est visible à partir d'une consommation quotidienne de 82 g de tomates, soit un peu moins d'une tomate ronde ou l'équivalent de 8 tomates cerise par jour. Les personnes qui en consommaient 110 g avaient un meilleur effet hypotenseur. Selon les chercheurs, d'autres aliments pourraient également avoir un effet sur l'hypertension, notamment les betteraves et les artichauts, de grandes sources de potassium, ainsi que les poivrons rouges et la pastèque, très riches en lycopènes.
Par cette journée très pluvieuse de février j'ai pensé en composant ce billet que cette réflexion pouvait être utile ou de bon conseil , peu commun pour un dimanche de parler de maux , mais il savère qu'en cette période tumultueuse de nôtre société le sujet peu être interréssant .
A propos des bienfaits du vinaigre de cidre :
"Est-ce que je pense que le Vinaigre de cidre est un remède à tous les maux du monde ?
Eh bien, probablement pas. "
Cependant, le vinaigre contient une multitude d'oligo-éléments essentiels, les propriétés de beaucoup d'entre eux n'ayant pas encore été scientifiquement évaluées. Les chercheurs du monde médical découvrent sans cesse l'importance des oligo-éléments. Et on a de plus en plus de preuves que les aliments naturels sont notre meilleure source de vitamines et minéraux. Les découvertes les plus récentes montrent que, comparée au nombre d'éléments et composants d'un bon Vinaigre de Cidre, la liste des ingrédients de la plupart des multivitamines est plutôt pâlichonne.
Peut-être que l‘avenir nous dira comment le vinaigre contribue à une bonne santé. En tous cas, on sait déjà que c'est un nettoyant efficace et inoffensif. Il ne fait pas de mal à notre planète et protège l‘environnement.
Si vous voulez jouir d'une bonne santé et vous sentir bien pendant de nombreuses décennies, il vous faut faire attention à votre régime et votre mode de vie. La façon dont vous vivez peut assurer un avenir plus radieux et fructueux. La plupart des affections touchant les personnes de plus de 50 ans sont dues à des maladies de dégénérescence : arthrite, cancer, troubles cardio-vasculaires tel que crises cardiaques et attaques. Par ailleurs, la plupart des médecins sont d'accord sur le fait que ces maladies sont influencées par notre nourriture et notre mode de vie.
A travers les âges, beaucoup ont considéré que le Vinaigre de Cidre pouvait jouer un rôle dans une vie saine. Vous n'êtes pas maître de votre passé médical ou de vos gènes. Ils produisent chez vous certaines tendances et défaillances. Vous pouvez cependant être maître de votre avenir. Vous êtes maître de votre régime alimentaire et de votre forme physique. Vous n'avez qu'un seul et unique corps, autant en prendre soin.
N'oubliez pas que les remèdes d'autrefois ont du mérite, mais ils ne peuvent remplacer les conseils d'un médecin. Si vous êtes malade, vous devrez consulter votre médecin. Pour une vie saine et pour le nettoyage quotidien, vous pourrez peut-être essayer quelques-uns de ces vieux trucs à base de Vinaigre.
À mesure que l'âge augmente, il est tout à fait normal de se sentir fatigué. À condition que cette fatigue ne soit bien entendu pas excessive pour ne pas s'inquiéter.
À mesure que l’on vieillit, différentes causes peuvent expliquer la présence plus courante de la fatigue. En effet, une personne âgée peut souffrir de troubles du sommeil, comme les insomnies ou l'apnée du sommeil. De plus, elle est plus sujette aux maladies chroniques qui favorisent la fatigue, telles que le diabète ou l'hypertension artérielle. D'un point de vue physique, les muscles deviennent moins forts à mesure que l'âge augmente. La masse musculaire et la densité osseuse diminuent, tout comme les capacités cognitives. Enfin, les médicaments sont une autre source qui peut augmenter la sensation de fatigue, puisque cette dernière fait bien souvent partie des effets secondaires.
Comment reconnaître la fatigue liée à l'âge?
Les symptômes qui montrent la fatigue à mesure que l'âge augmente sont nombreux. Ils sont différents d'une personne à l'autre mais peuvent se reconnaître facilement. La diminution progressive de l'activité physique et/ou mentale peut entraîner une diminution de la force et de l'endurance, mais aussi des douleurs musculaires. Les cernes et les yeux rouges sont présents plus fréquemment. Tout comme les somnolences et les maux de tête. L'avis et la consultation d'un médecin restent primordiaux pour déterminer si la fatigue liée à l'âge est normale ou non. L'anxiété et le stress peuvent être eux aussi facteurs de fatigue. Et celle-ci peut se manifester par des troubles de la concentration ou des difficultés à suivre une conversation. D'autre part, la dépression touche souvent les personnes âgées, et la fatigue fait partie des symptômes.
Comment lutter contre la fatigue à mesure que l'âge augmente?
Il existe différentes alternatives pour tenter de lutter contre la fatigue liée à l'âge. Même si elles ne sont pas toujours des solutions radicales pour ne plus être fatigué, elles peuvent aider à se sentir plus en forme et à repousser cette sensation de fatigue. Tout d'abord, ce conseil vaut pour tous les âges mais encore plus à mesure qu'il augmente, il est important de bien dormir. Ensuite, il est intéressant de privilégier les aliments riches en vitamine B12 (comme les œufs et les produits laitiers) et en magnésium (comme le poisson, les épinards ou les bananes). La perte de force et d'endurance peut être repoussée en sortant le plus souvent possible et en privilégiant les activités bien-être et vitales.
C'est quoi la fatigue chronique ?
La fatigue chronique est une forme de fatigue extrême qui peut être physique, mentale ou les deux à la fois. Elle survient à mesure que l'âge augmente et touche majoritairement les personnes âgées. Elle est accompagnée de symptômes tels que des maux de tête, des douleurs musculaires et une perte d'appétit. La fatigue chronique est souvent associée à des changements hormonaux et à un système immunitaire affaibli. Raison pour laquelle en cas de fatigue, le sujet manifeste une chute des activités physiques.
Quelles sont les causes de la fatigue chronique ?
La fatigue chronique peut être due à un large éventail de causes, y compris les problèmes physiologiques et médicaux tels que l'anémie, l'hypothyroïdie, le diabète, l'insomnie et certaines infections. Elle peut également être causée par des facteurs psychologiques et environnementaux tels que le stress, la dépression, l'anxiété et l'exposition à des toxines. La fatigue chronique peut aussi être un symptôme du vieillissement et, à mesure que l'âge augmente, il est fréquent de constater une baisse de l'énergie, un manque d'activité physique, une mauvaise qualité de vie et une augmentation des sentiments de fatigue.
Comment se manifeste la fatigue permanente ?
La fatigue permanente se manifeste par une sensation générale d'épuisement physique et mental, qui peut s'accompagner de maux de tête, de troubles du sommeil et d'une baisse de motivation. Les personnes qui en souffrent sont souvent incapables de réaliser leurs tâches quotidiennes et peuvent se sentir davantage fatiguées à mesure que l'âge augmente. C'est pourquoi, les médecins recommandent de réaliser des bilans santés régulièrement, et de mener une vie saine, de limiter la consommation d'alcool et de pratiquer une activité sportive au quotidien.
Comment lutter contre la fatigue à mesure que l'âge augmente?
Il existe différentes alternatives pour tenter de lutter contre la fatigue liée à l'âge. Même si elles ne sont pas toujours des solutions radicales pour ne plus être fatigué, elles peuvent aider à se sentir plus en forme et à repousser cette sensation de fatigue. Tout d'abord, ce conseil vaut pour tous les âges mais encore plus à mesure qu'il augmente, il est important de bien dormir. Ensuite, il est intéressant de privilégier les aliments riches en vitamine B12 (comme les œufs et les produits laitiers) et en magnésium (comme le poisson, les épinards ou les bananes). La perte de force et d'endurance peut être repoussée en sortant le plus souvent possible et en privilégiant les activités bien-être et vitales.
Notez : Les informations de ce billet sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.
Saviez-vous que les oeufs sont un aliment très important pour rester en bonne santé !
C’est l’aliment LE PLUS IMPORTANT pour rester en bonne santé…réfléchir plus vite, et améliorer votre MÉMOIRE après 50 ans. Mais seulement si vous choisissez le BON ŒUF, et que vous le préparez de la BONNE façon.
Alors comment s’y prendre ? Réponses.
Savez-vous que les œufs sont extrêmement riches en choline, ce qui en fait un SUPER nutriment pour le cerveau des seniors ? Ils aident à transporter les informations dans les cellules du cerveau, ce qui permettrait de réfléchir plus vite, et de mieux mémoriser les dates, les noms Et pourtant, depuis plus de 50 ans, on diabolise l'œuf…Alors qu’il faudrait faire TOUT L’INVERSE !!!
En fait, si vous mangiez plus d’œufs, vous pourriez éloigner les douleurs, l’hypertension, et peut-être même… Alzheimer !! Mais attention : pas n’importe quel œuf, ni de n’importe quelle façon. Il y a un « protocole » précis à suivre. Il y a presque 30 ans, une étude menée par le Dr de Lorgeril démontrait DÉJÀ que l’œuf (contrairement à la croyance populaire) n’augmente certainement pas le cholestérol. Bien au contraire !! Dans cette étude, les chercheurs avaient montré que les patients qui mangeaient de bonnes graisses – comme l’œuf en contient - avaient 70% de risque de crise cardiaque en moins que ceux qui s’en passaient !!! Le rôle positif de l’œuf a été confirmé par des dizaines de recherches qui ont montré qu’il n’augmentait PAS le taux de cholestérol dans le sang. Mais surtout, il fait beaucoup mieux :Une étude sur 4 millions de personnes a montré que l’œuf pouvait FAIRE CHUTER le risque d'attaque cérébrale (AVC),
Mais surtout… une étude Finlandaise a montré que ceux qui mangent régulièrement des œufs obtiennent de réfléchissent plus rapidement que ceux qui n’en mangent pas[5]…
Oui, l’œuf prend soin des artères ET du cerveau des seniors !!!
Tiens, et saviez-vous à quoi l’ex-doyenne de l’humanité, l’italienne Emma Morano (décédée en 2017 à 117 ans !), attribuait son incroyable longévité ? A l’œuf, pardi !
Plus exactement aux trois œufs qu’elle a mangés tous les jours se sa vie, depuis ses 20 ans. C’est ce qu’il faut avoir en tête : consommer jusqu’à trois œufs par jour est parfaitement sain. A condition de les consommer de la bonne façon
[2]A. Soriano-Maldonado, M. Cuenca-García, L. A. Moreno, M. González-Gross, C. Leclercq, O. Androutsos, E. J. Guerra-Hernández, M. J. Castillo y J. R. Ruiz. Ingesta de huevo y factores de riesgo cardiovascular en adolescentes; papel de la actividad física. Estudio HELENA. Nutrición Hospitalaria, 2013.
[3]Rong Y , Chen L , Zhu T , Song Y , Yu M , Shan Z , et al., Egg consumption and risk of coronary heart disease and stroke: dose-response meta-analysis of prospective cohort studies. BMJ 2013;346:e8539.
[4] J. K. Virtanen, J. Mursu, H. E. Virtanen, M. Fogelholm, J. T. Salonen, T. T. Koskinen, S. Voutilainen, T.-P. Tuomainen. Associations of egg and cholesterol intakes with carotid intima-media thickness and risk of incident coronary artery disease according to apolipoprotein E phenotype in men: the Kuopio Ischaemic Heart Disease Risk Factor Study. American Journal of Clinical Nutrition, 2016.
[5] M PT Ylilauri, S Voutilainen, E Lönnroos, J Mursu, H EK Virtanen, T T Koskinen, J T Salonen, T-P Tuomainen, J K Virtanen. Association of dietary cholesterol and egg intakes with the risk of incident dementia or Alzheimer disease: the Kuopio Ischaemic Heart Disease Risk Factor Study. The American Journal of Clinical Nutrition, 2017
Notez : Les informations de ce billet sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.
Cela ne vous a pas échappé ! la saison des allergies à débuter
Ces choses sales excellentes pour la santé
" Les allergies sont provoquées par une réaction excessive du système immunitaire."
Convaincu qu'il est attaqué par de dangereux microbes, notre corps fait tout ce qu'il peut pour s'en débarrasser : il nous fait éternuer pour nettoyer nos poumons et nos fosses nasales, il produit du mucus qui s'écoule abondamment par notre nez, il nous fait pleurer pour nettoyer nos yeux, provoque une inflammation entraînant des rougeurs sur la peau et de la conjonctivite (yeux qui grattent) pour détruire les agents étrangers. Ces réactions sont provoquées par un puissant cocktail d'histamines, de leucotriènes et de prostaglandines fabriquées par les mastocytes, des cellules du système immunitaire qui se trouvent sur nos muqueuses et qui servent à détecter les agents étrangers. Mais nos mastocytes se trompent ! Nous ne sommes pas attaqués par un dangereux microbe, mais par d'innocents grains de pollen, poils de chats ou autres poussières. Pour lutter contre les allergies, notre corps doit donc apprendre à distinguer les corps étrangers dangereux de ceux qui ne le sont pas. Or, il ne peut apprendre que s'il est souvent confronté à une grande diversité de microbes.
L'hygiène excessive le prive d'occasions nécessaires de s'exercer. C'est là une raison possible de la forte augmentation des allergies dans les sociétés industrialisées. À force de vouloir tout nettoyer, désinfecter, stériliser, nous avons déboussolé notre système immunitaire. Alors qu'arrive le printemps et que s'annoncent les premières vagues de pollen, voici quelques découvertes récentes tout à fait passionnantes qui vous aideront à mieux lutter contre les allergies.
Le lave-vaisselle favorise les allergies
Des chercheurs de l'université de Gothenburg, en Suède, ont récemment découvert que les enfants élevés dans des maisons sans lave-vaisselle ont deux fois moins d'allergies que les autres. Ils avaient beaucoup moins de tendance à l'eczéma, à l'asthme et au rhume des foins.
Cela pourrait être dû au fait que le lave-vaisselle chauffe à très haute température, bien plus fort que la chaleur que nous pouvons supporter en lavant notre vaisselle à la main. Les ustensiles de cuisine sortent donc largement stérilisés du lave-vaisselle. La plupart des microbes ont été éliminés. Les personnes qui mangent avec ces ustensiles sont donc moins exposées aux bactéries et autres antigènes (corps étrangers provoquant une réaction immunitaire). Leur système immunitaire est moins sollicité, il perd de sa précision et risque plus souvent de se tromper, de réagir alors que c'est inutile (provoquant des allergies). Les aliments fermentés et les produits de la ferme diminuent le risque d'allergie Les enfants qui mangent des aliments fermentés et des produits de la ferme non pasteurisés (beurre, fromage, lait), des fruits et des légumes ramassés tels quels et non traités, ont aussi moins d'allergies que les autres . On peut là aussi faire un lien avec les bactéries et microbes avec lesquels les enfants sont en contact, et qui leur font un vaccin naturel. Les recherches montrent que les femmes qui prennent des probiotiques (bactéries bonnes pour la santé) durant leur grossesse ont des enfants plus résistants aux allergies . Les enfants qui prennent des probiotiques quotidiennement voient leur risque d'eczéma baisser de 58 % . Concernant les aliments frais de la ferme, les enfants qui grandissent dans des intérieurs aseptisés, sans être en contact ni avec les animaux, ni avec la terre, les insectes, les plantes, les fleurs, les pollens, ont plus de risques de souffrir d'asthme et de rhume des foins que ceux qui vivent dans des maisons un peu sales. Dans une étude, les enfants d'âge scolaire buvant du lait cru ont eu 41 % de risques en moins d'avoir de l'asthme, et 50 % de risques en moins d'avoir le rhume des foins que les enfants qui buvaient du lait UHT .
Notez : Les informations de ce billet d'information sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.
L’enquête ; Flatulences : 10 choses que les pets révèlent sur votre santé
Bien qu’elles soient naturelles et normales, les flatulences n’en restent pas moins gênantes. Mais vous avez tout intérêt à prêter attention à vos pets. Maladies, alimentation, hygiène de vie, les gaz intestinaux peuvent en révéler beaucoup sur votre santé.
Les flatulences, ou dans le langage courant les pets, sont des gaz accumulés dans l’intestin et l’estomac qui sont expulsés plus ou moins bruyamment (et plus ou moins volontairement) par l’anus. Ce processus est entièrement naturel. Selon des estimations, une personne en bonne santé émettrait entre 12 et 25 flatulences par jour. Toutefois, péter plus peut être le signe d’un souci de santé. Découvrez les troubles que les gaz intestinaux peuvent révéler dans notre diaporama.
Que contiennent les pets ?
Selon les estimations, une personne libère en moyenne entre 0,5 à 1,5 L de gaz intestinaux. Toutefois, la quantité dépend de plusieurs facteurs comme l’alimentation, la quantité d'air ingéré et l’activité des bactéries présentes dans l’intestin.
Si la composition varie quelque peu selon le régime alimentaire et le microbiote de l’individu, les flatulences sont composées généralement de :
azote : environ 60% ;
hydrogène : environ 20% ;
dioxyde de carbone (9%) ;
méthane (7%) ;
oxygène (3%).
Les odeurs nauséabondes peuvent avoir plusieurs origines. L’effluve d'œuf pourri apparaît en présence de sulfure d’hydrogène, celle d’excrément survient lorsqu'il y a des traces de scatol ou d’indole (des sous-produits de la digestion de la viande).
L’odeur des pets serait bonne pour la santé
Émettre un pet en présence d’autres personnes est souvent vécu comme embarrassant, surtout s’ils sentent mauvais. Pourtant, ce “fumet” serait bon pour la santé, selon une étude menée par l’Université d’Exeter en 2014. Les chercheurs assurent que le sulfate d’hydrogène présent dans les flatulences permettrait de réduire les risques de développer des maladies comme le cancer, les AVC et les crises cardiaques. En étudiant les gaz intestinaux, ils ont, en effet, découvert que l’organisme utilisait cette molécule pour protéger les mitochondries des cellules.
Le professeur Matt Whiteman de l’école de médecine de l’Université d’Exeter a expliqué dans l’article paru dans le journal scientifique Medical Chemistry Communications : “lorsque les cellules deviennent stressées par la maladie, elles activent des enzymes afin de produire d’infimes quantités de sulfure d’hydrogène. Cela permet de maintenir l’activité des mitochondries qui aident les cellules à vivre en contrôlant l’inflammation. Si cela n'arrive pas, les cellules meurent et perdent la capacité de réguler la survie et de contrôler l'inflammation".
"Nous avons exploité ce processus naturel en fabriquant un composé, appelé AP39, qui délivre lentement de très petites quantités de ce gaz spécifiquement aux mitochondries. Nos résultats indiquent que si les cellules stressées sont traitées avec AP39, les mitochondries sont protégées et les cellules restent en vie", ajoute-t-il.
ARNm : quatre lettres qui ont fait le tour de la planète et désignent ce qui ressemble de plus en plus à une avancée majeure dans le domaine de la vaccination. Mais de quoi parle-t-on exactement ?
Les ARN (pour Acides RiboNucléique) sont des molécules dont la structure est proche de celle des molécules d’ADN (acide désoxyribonucléique). Beaucoup moins stables que ces dernières, ce qui signifie qu’elles sont plus facilement détruites, les molécules d’ARN jouent toutefois de nombreux rôles dans les cellules. Ceux-ci varient selon la classe d’ARN considérée : ARN de transfert ou ARN ribosomique qui interviennent dans l’assemblage des protéines, ARN guides qui aident à positionner certaines enzymes au bon endroit… Aujourd’hui encore, de nouvelles classes d’ARN possédant diverses fonctions biologiques sont découvertes.
L’ARN utilisé pour la vaccination appartient à la classe des ARN messagers (ARNm). Ces petites molécules sont connues depuis les années 1960, époque à laquelle François Jacob et Jacques Monod, deux scientifiques français, ont joué un rôle prépondérant dans leur découverte. Les ARN messagers sont présents de manière fugace dans nos cellules. Ils constituent en quelque sorte le « plan de montage » des protéines : dans le noyau de la cellule, l’information correspondant à une protéine donnée, portée par l’ADN, est « recopiée » sous forme d’une molécule d’ARNm. Celle-ci passe ensuite dans le cytoplasme (l’espace compris entre le noyau de la cellule et sa membrane). Elle y sera lue par les ribosomes, les unités chargées de la production des protéines, puis détruite.
C’est sur cette fonction que reposent les vaccins à ARNm. Le principe est en effet d’injecter dans les cellules l’information leur permettant de produire une protéine de l’agent infectieux contre lequel on souhaite obtenir une immunité. Les cellules de l’individu vacciné fabriqueront elles-mêmes le constituant viral en question, ce qui déclenchera une réponse immunitaire.
Il a longtemps été difficile de travailler avec les molécules d’ARN, en raison de leur fragilité. Mais grâce aux progrès scientifiques, les choses ont changé, et l’on peut aujourd’hui envisager d’utiliser les ARNm comme vaccin.
Quels sont les avantages et les désavantages des vaccins à ARN ?
Tout d’abord, c’est une approche vaccinale plus sûre dans toutes ses étapes, de la conception à l’utilisation, car aucun être vivant n’est manipulé. La fabrication des vaccins à ARNm est aussi devenue plus « simple » que celles des autres types de vaccins, qu’il s’agisse de vaccins vivants atténués (basés sur l’emploi d’agents infectieux vivants modifiés afin qu’ils perdent leur pouvoir infectieux) ou de vaccins inactivés (qui contiennent des agents infectieux « tués » ou des fragments d’agents infectieux).
La production de ces deux types de vaccins contre des virus nécessite en effet le plus souvent de recourir à des cultures de cellules ou à des œufs embryonnés, dans des conditions très contrôlées. Les vaccins à ARNm s’affranchissent de ces étapes coûteuses, car ils sont produits par synthèse chimique. En outre, contrairement aux vaccins vivants atténués, le risque de retour à la virulence est nul, puisqu’ils ne contiennent pas d’agent infectieux.
Outre le fait que les vaccins à ARNm sont faciles à produire et peu onéreux, leur adaptation à l’évolution des agents pathogènes peut se faire rapidement. Si un nouveau variant viral muté contre lequel le vaccin serait moins efficace émerge, il suffit (théoriquement !) de modifier la séquence de l’ARNm pour la faire correspondre à celle du nouveau variant viral afin de retrouver l’efficacité perdue.
Enfin, une conséquence de leur présentation originale au système immunitaire est que les vaccins à ARNm génèrent des réponses immunes équilibrées, entre les composantes cellulaire (lymphocytes) et humorale (anticorps). Or, ces réponses équilibrées sont plus efficaces pour lutter contre les virus.
Les désavantages de ces molécules d’ARNm sont essentiellement liés à leur stabilité plutôt faible. En effet, ce sont des molécules fragiles et leur conservation n’est pas toujours évidente même si des progrès ont été faits ces dernières années (lyophilisation). Que ce soit hors ou dans les cellules, les ARNm disparaissent vite, en raison de leur structure moléculaire…
Un autre désavantage est que lorsque les ARNm sont étrangers à nos cellules, ils activent des réponses interférons de types 1 et 3 (les interférons sont des protéines produites notamment en réaction à des infections virales). Ces réponses aboutissent à leur dégradation et peuvent réduire l’induction de la réponse immune souhaitée lors de la vaccination.
Les vaccins à ARN peuvent-ils modifier nos génomes ?
Les ARNm des vaccins développés contre la COVID-19 ne sont pas des organismes génétiquement modifiés (OGM) et ne constituent pas une approche de thérapie génique. En effet, ce sont juste des morceaux d’acides nucléiques inspirés des génomes viraux, qui n’ont pas la capacité de modifier nos gènes.
Rappelons que les ARNm restent dans le cytoplasme des cellules et n’ont pas vocation à gagner le noyau. Pour pénétrer dans cette partie de la cellule, les molécules présentes dans le cytoplasme doivent être porteuses d’un « étiquetage » spécifique. En outre, des molécules de transport devraient intervenir pour les y emmener.
Et quand bien même ces ARNm vaccinaux rentreraient dans le noyau, l’ARN ne peut pas s’intégrer dans notre génome sans être transformé en ADN (on parle de rétrotranscription), ce qui nécessite des enzymes très particulières, appelées transcriptases inverses. Celles-ci sont le plus souvent virales : on les trouve dans les virus de la famille des Rétrovirus (comme le VIH, responsable du SIDA) et des Hépadnavirus (comme le virus de l’hépatite B). Des protéines un peu particulières avec une activité transcriptase inverse, comme l’ADN polymérase eta, ont également été identifiéesdans noscellules. Cependant ces protéines ne sont pas localisées dans le cytoplasme cellulaire et n’ont pas vocation à interagir avec des ARNm. Une modification de nos génomes par un ARNm relève donc plutôt de la (science)-fiction…
Par ailleurs, il ne suffit pas que la rétrotranscription ait lieu : l’intégration de l’ADN obtenu dans le génome demanderait la présence d’autres enzymes appelées intégrases. Et si nous poussons la fiction jusqu’à envisager malgré tout une intégration, celle-ci n’aboutirait pas pour autant à des effets délétères pour la cellule hôte. Il faudrait pour cela que ce fragment s’insère dans une région contenant un gène, or les gènes ne représentent pas la majeure partie de notre génome. Enfin, une telle modification ne serait de toute façon pas transmise à la descendance.
Pour toutes ces raisons, les « risques » de modification de nos génomes par les ARNm sont pour ainsi dire statistiquement nuls. Nous courrons des risques infiniment plus élevés dès lors que nous prenons notre voiture ou que nous montons dans un avion…
Les vaccins à ARNm ont-ils été développés trop rapidement ?
Cette remarque revient fréquemment dans les débats récents. Là aussi, il convient de rappeler que la vaccination au moyen d’acides nucléiques, dont les ARNm, est une histoire déjà ancienne (les premières tentatives d’utiliser l’ARNm pour la vaccination remontent au début des années 1990).
Signalons au passage que même dans les groupes placebos (c’est-à-dire dans lesquels aucun principe actif n’a été injecté), des effets secondaires sont rapportés. Cela signifie que lesdits effets secondaires sont en partie liés à l’injection en elle-même.
Enfin, en médecine vétérinaire, des vaccins à ADN existent depuis quelques années (West-Nile Innovator® contre la maladie de West-Nile chez le cheval, Oncept Canine Melanoma® contre le mélanome buccal de chien et Clynav® contre la maladie pancréatique du saumon) et aucun effet indésirable majeur n’a été rapporté.
Quid des phénomènes allergiques observés chez certains patients aux États-Unis et au Royaume-Uni ?
Des réactions allergiques ont été rapportées chez certains patients suite à la vaccination. Les réactions allergiques post-vaccinales, même si elles sont rares, sont bien connues. Elles sont liées à certains composants des vaccins pour lesquels les patients vaccinés auraient été sensibilisés précédemment (dans leur vie de tous les jours où lors de vaccinations antérieures incluant le même composé).
Face au risque allergique, nous ne sommes en effet pas tous égaux, et notre patrimoine génétique joue pour beaucoup. Toute réaction allergique (hypersensibilité de type 1) passe par une phase de sensibilisation à l’antigène (la substance reconnue comme étrangère par le système immunitaire, qui déclenche la réaction) - la première fois qu’il est rencontré - puis par une phase de latence. Plus tard, confronté à nouveau au même antigène, l’organisme développe la réaction allergique.
Généralement les personnes à risque se connaissent et pour celle-ci il est convient d’être vigilant avec les vaccins à ARNm, tout comme les vaccins plus conventionnels, mais également avec de simples antibiotiques ou même des aliments des plus classiques (arachides, fruits de mer…).
Rapport bénéfice/risque
Un traitement médical n’est jamais un acte anodin et la vaccination ne déroge pas à la règle. Elle doit faire l’objet d’une analyse bénéfice/risque rigoureuse, pour nous-mêmes et pour la collectivité, nationalement et internationalement. Dans le cas de la pandémie actuelle de COVID-19, il est clair que le risque associé à l’emploi des vaccins à ARNm est très faible alors que les risques sanitaires, économiques et sociaux de la crise COVID-19 sont de premier plan.
L’emploi de ces nouvelles armes - suivi de près par les acteurs en charge de la pharmacovigilance - pourrait constituer une avancée importante dans la lutte contre les maladies infectieuses. Et la révolution pourrait ne pas s’arrêter là : en effet, l’ARN pourrait également être utilisé pour lutter contre le cancer, des maladies orphelines, et même contre les allergies !
Source : https://theconversation.com/fr
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