Confidences d’un père à un fils A propos de Douleurs de dos .
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J'étais en train de me plaindre de mes douleurs de dos à 55 ans quand j'ai vu mon père perché sur son cerisier, en train de cueillir les fruits les plus hauts. Pas par bravade. mais par gourmandise. "Papa, tu vas te casser quelque chose !" Il m'a regardé avec ce sourire en coin que je lui connais depuis l'enfance : "Mon petit, le jour où j'arrêterai de grimper, c'est le jour où j'arrêterai de vivre." Cette phrase ne m’a pas laissé indifférent pendant des semaines.
La vérité que personne ne vous dit
Nous vivons dans une société qui nous met à la retraite de la vie à 65 ans. Comme si nos corps recevaient soudain un mémo : "Stop, c'est fini, direction le fauteuil." Mon père n'a jamais reçu ce mémo. À 73 ans, il se lève tous les matins à 6h30. Pas parce qu'il doit. Parce qu'il veut voir le soleil se lever. Il boit son café debout dans la cuisine, regarde par la fenêtre, et planifie sa journée comme un général prépare sa bataille. Son secret n'est pas dans ses gènes
Il a eu sa part de galères. Opération de hanche à 68 ans, puis de l’épaule à 70 ans et pour finir le genoux à 74 ans le tout du même côté ( droit). Sans parler de sa rupture d’anévrisme à l’estomac ( Aorte ) 3 années de galère avant de revoir le jour convenablement ce fut une Période où il ne sortait plus du tout de chez lui……Mais il m'a dit quelque chose qui a tout changé dans ma façon de voir le vieillissement :"Fiston, j'ai réalisé que personne ne viendrait me sauver. Alors j'ai décidé de me sauver moi-même."
Comment il s'y prend …
Il ne fait plus beaucoup de sport.donc Il essais de vivre , à son thytme ! Il va chercher son pain à pied tous les matins. Trente minutes minimum ou parfois plus aller-retour, car Il discute avec la boulangère, qui a dix ans de moins que lui et qui se plaint déjà de ses articulations, parfois refonds le monde entre retraitès , ensuite , Il jardine, mais pas comme un jardinier du dimanche. Il jardine comme quelqu'un qui a rendez-vous avec ses tomates. Il leur parle. Je vous jure. Je l'ai surpris plusieurs fois. Il mange ce qu'il a toujours mangé, mais en plus petit. "J'ai apprivoisé ma gourmandise", dit-il en croquant dans sa pomme de 16h. Ce qui l'a sauvé… Un mercredi matin, il s'est regardé dans la glace et s'est dit : "Tu as le choix. Tu peux attendre que ça se passe, ou tu peux décider que ça commence."
Il a choisi que ça commence.Après avoir arréter la chasse suite à la perte ce son dernier compagnon son chien d'arrêt ( Palombe , Bécasse ) Il s'est inscrit au club de belote de la commune. Pas parce qu'il adorait les cartes, mais parce qu'il avait besoin de rire avec d'autres humains. Il a appelé son vieux copain Françis qu'il n'avait pas vu depuis des années. Ils se voient maintenant tous les jeudis pour refaire le monde autour d'un verre........
La leçon que moi j'ai appris
Rester actif après 65 ans, ce n'est pas une question de performance. C'est une question de choix. Le choix de se lever chaque matin avec une raison. Le choix de garder sa curiosité vivante. Le choix de ne pas s'excuser d'exister.
Mon père vat avoir 78 ans et il grimpe encore aux arbres. Pas parce qu'il est exceptionnel. Parce qu'il a décidé que ses cerises valaient le coup, que son jardin lui permettait de passer de bons moments et surtout se nourrir sainement …………en contemplants les allées et venues des oiseaux , Merles, pies, Palombes, étouneaux, rouge-gorge, mésanges ect.........toujours aussi passionné , mais pas de la même manière ! Une autre façon de vivre .