De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule
Bonne route & merci pour votre visite
Partout dans le monde, le passage à la nouvelle année est célébré, parfois de manière étonnante. En effet, de nombreuses coutumes différentes existent selon les pays.
Petit tour du monde des plus originales.
Sauter d’une chaise, se baigner dans de l’eau glaciale, porter un sous-vêtement rose, faire le ménage... les traditions étonnantes ne manquent pas pour fêter la nouvelle année. Des coutumes les plus insolites aux plus ancestrales,
Je vous emmène à travers le globe célébrer 2023 !
Au Brésil,
Pour que tes vœuxsoient exaucés.La coutume veutqu'on se rende àla plage et qu'onsaute par-dessusune vague à septreprises, tout en pensant à sessouhaits. Pour ceuxqui vivent dans lesterres, il existe unealternative sautertrois fois sur le pieddroit ou monter surun tabouret avec le pied droit.
En Équateur,
La tradition estde faire brûler une figurine enpapier mâché àminuit pile. Cettemarionnettereprésente quelquechose de l’annéequi se termine etqu'on voudraitlaisser derrière soi, ou une personne qu’on voudrait ne plus voir.
En Argentine,
Pour une année riche en amour ousimplement pleinede bonheur, les femmes doivent
Porter une culotte rose. Labombacha rosa, le soir de la Saint-Sylvestre. Mais pour que cela fonctionne, elle doit être toute neuve et offerte au réveillon de Noël par une femme plus âgée.
Voilà notre petit tour du monde des traditions pour fêter le nouvel " An " se termine ici
Savez-vous Pourquoi les chats aiment-ils tant les boîtes ?
On a beau investir dans le plus confortable panier, le félin n’hésite pas à le délaisser pour s’installer dans une vulgaire boîte
Les chats sont des animaux qui se démarquent par leur comportement et leur caractère atypique. En effet, il y a de nombreux aspects de la psychologie des chats qui paraissent étranges, mais qui, au final, ne sont pas complètement dénués de sens. Dans ce domaine, nous pouvons notamment citer leur amour pour les boîtes.
Une boite est un endroit où le chat se sent en sécurité
Si vous avez la chance d’avoir un chat dans votre foyer, vous l’avez probablement déjà vu en train de jouer avec des boîtes. En effet, les chats ont tendance à être étrangement attirés par les boîtes en carton, que cela soit pour les utiliser comme cachettes ou comme des lits de fortune. Mais qu’est-ce qui explique que les chats aiment autant les boîtes ? Il existe de nombreuses raisons, mais la principale est que les boîtes sont des espaces confinés et clos.
Plus précisément, il faut comprendre que les chats sont des prédateurs et, pour cette raison, trouver des endroits confinés où ils peuvent se cacher, chasser des proies et se sentir en sécurité est un comportement instinctif ; et les boîtes en carton font parfaitement l’affaire à cet effet. Même si la sécurité et le confort offerts par une boîte sont dérisoires, les chats le perçoivent autrement ; et une étude a même montré que les chats dans les refuges montraient des niveaux de stress moins importants lorsqu’on les mettait dans des boîtes en carton.
Ce sentiment de sécurité et de confort que les chats éprouvent quand ils sont dans une boîte s’explique notamment par le fait que les boîtes peuvent aider les chats à rester au chaud. En effet, une boîte en carton peut fournir une isolation qui leur permet de conserver leur chaleur corporelle. Cette isolation est vraiment nécessaire lorsque les chats sont à l’extérieur, exposés au vent, au soleil, à la pluie ou la neige. La délimitation et le confinement offerts par une boîte sont également un paramètre important, car les chats sont des animaux très territoriaux. C’est pour cette même raison que les chats aiment les petits espaces délimités, comme les éviers, les bols et les placards.
L'amour commun des félins pour les boîtes
Et même lorsqu’un chat est à l’abri à l’intérieur d’une maison, il ressent toujours un besoin instinctif d’être à l’abri. Quant à savoir pourquoi les chats adorent les boîtes en carton mais détestent leur cage de transport, la réponse est simple : les chats sont des créatures plus intelligentes qu’on ne le croit. Comme expliqué par Hillspet, les chats sont dotés d’une très bonne mémoire. Ainsi, ils peuvent faire des associations entre leur cage de transport et de mauvais souvenirs, comme une visite chez le vétérinaire ou le toiletteur, par exemple.
Il est également intéressant de savoir que les chats ne sont pas les seuls félins à apprécier les boîtes. En fait, il a été observé à plusieurs reprises – notamment dans des vidéos prises par Big Cat Rescue – que les grands félins comme les lions, les léopards et les tigres aiment aussi les boîtes. Même s’il leur faut très certainement de très grandes boîtes pour se sentir à l’aise, cela reste de simples boîtes en carton. Cela démontre une fois de plus que malgré leur nature sauvage et leur taille imposante, les grands félins sont fortement apparentés aux chats.
En 1662, Christopher Merret explique à la Société royale des sciences de Londres comment l’ajout de sucre et de mélasse dans du vin français le rend pétillant. En 1668, en Champagne, le moine dom Pérignon mélange des cépages: chardonnay, meunier et pinot noir. La recette du champagne est née!
Mais sa commercialisation est française
Aux XVIIIe et XIXe siècles, des négociants de Champagne tels Bollinger ou Moët développent la vente de pétillant. Pour Talleyrand, ministre des Relations extérieures de Napoléon, « le champagne est le vin de la civilisation ». Le sparkling wine, anglais lui, reste cantonné au marché national.
Contrairement à ce que vous pensez, les oiseaux ne dorment pas dans leurs nids
Non, les oiseaux ne dorment pas dans leurs nids. Ils trouvent bien d’autres cachettes pour faire leur somme à l’abri des prédateurs.
Si on vous demandait à quoi servent les nids des oiseaux, vous parieriez sans aucun doute votre PEL que ces petits cocons de brindilles sont l’équivalent du lit des humains : un lieu où l’on passe la nuit bien au chaud. « FAUX ! » explique Nicolas Lund, un spécialiste américain des oiseaux, dans un article qu’il signe pour le site d’information en ligne Slate. Retour sur cette idée fausse largement partagée par le commun des mortels.
Non, les oiseaux ne passent pas leurs nuits dans leurs nids. « Jamais », assène sans détour Nicolas Lund. Pourtant, le spécialiste l’admet, « c’est un tableau plutôt mignon qu’on aime imaginer : un petit oiseau, blotti dans son nid après une matinée passée à chercher des vers de terre, en train de remonter un peu sa couverture de feuilles pour rester bien au chaud. »
En réalité, pour commencer, tous les oiseaux ne nichent pas. Ce qui aurait dû nous mettre la puce à l’oreille puisqu’en revanche, tous les oiseaux ont besoin de repos… Deux questions se posent donc : à quoi servent alors ces nids, et où les oiseaux se reposent-ils ?
Un berceau plutôt qu’un lit
Si l’on devait faire une analogie entre le nid et le mobilier humain, le nid correspondrait donc davantage à un berceau qu’à un nid. En effet, c’est ici que les oiseaux qui nichent pondent leurs œufs et installent leurs petits pour les nourrir et les maintenir à l’abri des prédateurs. Cependant, une fois la saison de la nidification terminée, les nids se retrouvent en piteux état, explique le spécialiste : « ils sont couverts de fiente d’oisillons et abritent parfois un bébé mort. Ces «restes» attirent les parasites et les prédateurs, et les oiseaux n’en ont de toute façon plus besoin. »
Garder l’œil ouvert
Pour dormir, les oiseaux optent en réalité pour des lieux très variés. Les plus gros comme les canards ou les mouettes peuvent ainsi faire un petit somme sur l’eau, sur une branche ou même sur le sol. Les plus petits spécimens en revanche, comme les passereaux, sont plus vigilants. Pour se reposer, il leur faut un lieu sécurisé, sur une branche dans un arbre bien touffu, à l’abri des chats et des prédateurs venus du ciel comme les chouettes.
Trouver un lieu sécurisé pour dormir est si complexe que certaines espèces ont développé l’aptitude de dormir avec un œil ouvert révèle enfin l’expert. Une prouesse rendue possible grâce à une étonnante spécificité anatomique : « les yeux de la plupart des volatiles (contrairement aux humains) ne communiquent qu’avec une seule moitié de leur cerveau. Le sommeil hémisphérique unilatéral permet aux oiseaux d’endormir un hémisphère de leur cerveau tout en gardant le deuxième alerté et éveillé. »
Dans la catégorie: "Expressions & proverbes anciens "
Faire des gorges chaudes
Cette locution proverbiale signifie au figuré plaisanter ou rire
en compagnie à propos d’une personne désignée
Voici quelle en serait l’origine : en terme de vénerie, gorge chaude est la façon de désigner la viande du gibier, vivant ou récemment tué, que l’on donne aux oiseaux de proie, comme au faucon, par exemple, et c’est parce que cet oiseau se montre très friand d’un pareil festin que l’on dit des personnes qui se réjouissent d’une chose qu’elles en font une gorge chaude ou plus souvent des gorges chaudes.
La Fontaine, dans l’une de ses fables intitulée La Grenouille et le Rat (livre IV, fable XI), s’est servi de cette expression. Voici les derniers vers :
Notre bonne commère
S’efforce de tirer son hôte au fond de l’eau,
Contre le droit des gens, contre la foi jurée,
Prétend qu’elle en fera gorge chaude et curée
On s’est tout naturellement servi de cette expression, au figuré, pour indiquer le plaisir de ceux qui avaient dissipé certaine fortune provenant de succession. Ensuite, comme on aime beaucoup à se moquer des autres et à les plaisanter, on a, par induction, comparé cette joie à celle du faucon ou de tout autre oiseau de proie qui manifeste d’une façon bien visible sa satisfaction de manger des chaires toutes pantelantes.
Voici deux exemples tirés de Saint-Simon, auteur de Mémoires curieux sur la fin du règne de Louis XIV et le commencement de celui de Louis XV, de l’emploi au figuré de cette locution : « Le duc de Saint-Aignan trouva l’aventure si plaisante qu’il en fit une gorge chaude au lever du roi. Le soir le duc de Maine fit chez lui une gorge chaude fort plaisante de Fagon avec Le Brun. » Les gorges chaudes sont ironiques, mais toujours méchantes.
Voyons aujourd'hui :" Pourquoi dit-on ''à plein badin'' ?"
L'expression '' à plein badin'' signifie qu'une personne va très vite qu'elle soit à pieds ou dans une automobile ou encore en vélo ou mobylette. L'origine remonte à 1914 où Raoul-2douard Badin qui avait fait Sup Aero.
Cet homme, cette année là, invente un anémomètre pour avion qui permet de déterminer la vitesse de ces derniers. Cet objet se nomme un badin. Il ne possède pas de taquet bloquant l'aiguille ainsi la vitesse peut être excessive et il va alors à plein badin, d'où l'expression passée dans le langage courant.
Pourquoi dit-on d'une personne stupide qu'elle est ''mongole'' ?
Il arrive que l'on entende de certaines bouches le mot ''mongol'' pour désigner une personne un peu simple d'esprit. Cette expression péjorative est utilisée à mauvais escient car être mongol est appartenir à un peuple nomade vivant en Mongolie entre la Chine et la Russie.
Dire d'une personne qu'elle est ''mongole'' est certainement en rapport avec une maladie se nommant le mongolisme ou la trisomie 21 qui fait que les personnes atteintes de cette maladie, souffre d'une déficience mentale et possèdent des traits physiques semblables aux mongols.
"Les boules de Noël ont été inventées à cause d’une grande sécheresse"
La tradition du sapin remonte au temps des Celtes. A l’époque, les branchages à feuilles persistantes comme ceux que présentent les sapins, mais aussi le gui et le houx, étaient utilisés pour célébrer l’entrée dans le solstice d’hiver, à l’heure où les autres végétaux perdent leur verdure. Les siècles ont passé sur ces branchages pour faire fleurir des fruits et puis des boules…
Au Moyen Âge, le sapin a été réapproprié par les chrétiens pour représenter l’arbre de la tentation. On le décorait alors avec des pommes, en référence au mythe d’Adam et Eve.
Mais, au milieu du XIXe siècle, une brutale sécheresse a touché l’Est de la France, qui a fortement impacté la récolte des pommes. C’est un verrier mosellan qui a alors eu l’idée de souffler des boules de verre, et qui peut aujourd’hui être reconnu comme le père de nos boules de Noël.
Au cœur de la réponse hospitalière à l’épidémie de Covid-19, les services de réanimation ont une organisation spécifique, qui en font des unités très spéciales.
Depuis le mois de mars, qui a vu émerger l’épidémie meurtrière de Covid-19 en France, pas un jour ne passe sans que l’on ne parle de la « réa », ces services où beaucoup de malades du Covid-19 sont morts et où bien plus encore ont été sauvés.
C’est dans ces unités très spécialisées que les malades les plus durement touchés par le Covid-19 sont soignés par des médecins-réanimateurs, qui doivent tenter d’enrayer l’hyper-inflammation due au virus et les dégâts sévères sur les poumons et le cœur.
Comme en témoigne quelques millions de vidéos sur internet, les chats ne sont pas les animaux les plus adeptes du milieu aquatique. Souvent fascinés par les baignoires et les robinets, ils affichent tout de même une certaine méfiance, voire une angoisse face au liquide transparent. Ce désamour de l'eau peut bien souvent les conduire à perdre leurs moyens dans des situations triviales, telles que le classique bain. Evènement tragique dans la vie d'un chat, le bain devient rapidement un chemin de croix pour tous ceux qui en ont un à la maison. Voici donc quelques pistes pour comprendre pourquoi votre matou fait une tête de 6 pieds de long lorsque vous essayez, pour son propre bien, de lui faire une toilette.
Le chat vient d'une zone aride
Les ancêtres du chat européen viennent effectivement d'une zone aride, le moyen Orient. L'eau étant rare dans cette zone géographique, cette famille de félins a évolué pour survivre dans des circonstances où elle est peu présente. Ce n'est que bien plus tard dans la vie du petit félin qu'il est entré en contact avec les sources et les rivières. Cela correspond en fait avec le moment où ce dernier est entré dans des milieux forestiers, moins secs et arides.
Ainsi, contrairement à d'autres félins et prédateurs, ils n'associent pas l'eau à la pêche, à des proies et donc à de la nourriture. Ils n'ont pas le réflexe de s'en approcher. Certains autres félins partagent cette méfiance : c'est le cas du lion par exemple, que l'on voit souvent grogner lorsqu'il traverse une rivière. C'est peut-être également du à la menace de prédateurs aquatiques comme le crocodile, face auquel il ne peut lutter, en tout cas pas avant d'être revenu sur la terre ferme.
Une histoire d'habitude
Pourtant, comme certains autres de ses cousins comme le tigre, le chat est un excellent nageur. Certaines races de chat, telles que le norvégien, le sibérien ou le Maine Coon apprécient tout particulièrement de se baigner. Cela est facilement compréhensible puisqu'il s'agit de chats forestiers, habitués à la présence d'eau, en tout cas plus que les premiers chats.
Si vous venez d'accueillir un nouveau chaton chez vous et que vous souhaitez l'habituer à l'eau, sachez que ce n'est pas compliqué. Il faut juste procéder avec douceur. Commencer à l'immerger sous le robinet avec de l'eau tiède, faites très attention à ne pas le brûler. Répétez cela à période fixe. Lorsque vous sentirez qu'il s'y habitue, vous pourrez commencer à l'immerger dans un récipient de type bassine. Il est impératif que le chat ait la possibilité d'en sortir (éviter les baignoires glissantes donc). Vous verrez votre petit félin s'adapter progressivement à cet élément nouveau, voir en venir à l'apprécier.
L’urine est aujourd’hui l’objet de nombreuses études scientifiques, qui révèlent sa riche composition et ses super pouvoirs inattendus.
Votre urine vaut de l’or ! Ce déchet liquide, filtré par nos reins à partir de la circulation sanguine, se compose à 95 % d’eau et à 5 % de… près de 3 000 autres composés chimiques : molécules, enzymes, vitamines et de nombreuses précieuses ressources. Certains vont jusqu’à parler d’« or jaune ». Une aubaine quand on sait que chacun d’entre nous en produit individuellement 38 000 litres en moyenne au cours de sa vie – l’équivalent d’un gros camion-citerne. Pionnière, la Rome antique collectait cette ressource naturelle et inépuisable dans des jarres en terre cuite. Elle servait ensuite aux tanneurs, pour assouplir le cuir. À l’époque, déjà, le dégoût entourait cette pratique. Lorsque l’empereur Vespasien (69-79) imposa une taxe sur cette collecte un peu spéciale, son fils Titus lui fit part de son écœurement. Et son père de lui rétorquer cet axiome célèbre : « Pecunia non olet ! L’argent n’a pas d’odeur ! » Bonne nouvelle : le progrès scientifique non plus. Les chercheurs tirent profit de l’urée, de l’azote et des autres molécules composant ce liquide organique. Et elles n’ont rien d’anecdotique. Explications.
Un liquide hautement nutritif pour le sol
Azote, phosphore, magnésium, calcium… L’urine possède naturellement une concentration de nutriments nécessaires aux plantes. « C’est le fertilisant le plus complet », garantit Florent Levavasseur, chercheur à l’Institut national de recherche en agriculture, alimentation et environnement (Inrae). Depuis 2017, dans le cadre du programme Agrocapi, il épand en serres sur du gazon et dans les champs céréaliers de cinq agriculteurs d’Île-de-France de l’urine, brute ou déshydratée sous forme de poudre, après l’avoir collectée dans les toilettes de l’école des Ponts à Paris. Résultat : qu’il s’agisse de pelouse, de maïs, de blé ou de colza, les rendements des cultures sont équivalents, ou presque, à ceux des champs fertilisés aux engrais habituels.
Si elle a démontré son intérêt agronomique, l’urine brute pose quand même un problème logistique : pour obtenir 100 kilos d’azote, il faut plus de 20 tonnes d’urine liquide contre 300 kilos d’engrais classiques. La Suisse et la Suède commercialisent donc de l’urine sous forme concentrée en poudre pour les particuliers et le maraîchage. En France, les chercheurs d’Agrocapi veulent d’abord démontrer l’innocuité des urines sur le sol avant d’envisager une commercialisation à grande échelle. Certains agriculteurs craignent l’accumulation des résidus médicamenteux. Mais l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) a confirmé en novembre 2019 que celle-ci est très faible. Quant au risque de contamination bactérienne, un stockage de l’urine pendant trois mois permet d’éliminer la majorité des germes, assure l’OMS.
Reste une importante barrière symbolique : consommer des produits issus de cultures fertilisées à l’urine. L’équipe d’Agrocapi travaille sur l’acceptabilité de cette pratique avec des opérations de dégustation publique. La dernière en date a eu lieu le 28 novembre dernier, à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne) avec un pain élaboré avec une farine de céréales fertilisées à l’urine. « Les consommateurs n’ont trouvé aucune différence gustative », confirme la directrice de recherche Sabine Houot. Cependant les entretiens réalisés auprès d’agriculteurs pour déterminer l’acceptabilité de l’épandage de l’urine étaient plus nuancés : « Son pouvoir fertilisant est encore assez méconnu, y compris des acteurs du monde agricole qui soulignent que son emploi serait mieux accepté sous forme solide, avec un vrai statut de produit et un coût inférieur aux autres engrais », résume Florent Levavasseur. Cette technique intéresse d’ores et déjà l’Agence spatiale allemande, qui prévoit de fertiliser des légumes sur Mars grâce aux mictions des astronautes, pour ne pas avoir à transporter d’engrais.
Le pipi sauve déjà des vies
Ce n’est pas une blague. L’urokinase, l’un des trois produits les plus utilisés en cas d’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire cérébral ou d’embolie pulmonaire, a été isolée dans l’urine humaine. Ce fluidifiant sanguin est aujourd’hui synthétisé en laboratoire et c’est un médicament d’urgence commercialisé depuis 1985. Lorsqu’un caillot se forme dans un vaisseau et obstrue la circulation du sang, le corps, plus spécifiquement le foie, libère une enzyme, la plasmine, qui permet de dissoudre le caillot. « Ce processus s’appelle la fibrinolyse et survient naturellement. Mais dans les cas plus graves, lorsque les caillots sont gros, nombreux ou qu’ils obstruent un vaisseau majeur, il faut passer à la vitesse supérieure. Pour y parvenir, on a longtemps utilisé comme catalyseur un streptocoque (une bactérie). Maintenant c’est l’urokinase, dérivée de l’urine, qui a démontré son efficacité dans plus de 80 % des cas », détaille le cardiologue Jean-François Thébaut. Pour autant, ce médicament n’est pas anodin. Son usage est strictement encadré compte tenu du risque de complication hémorragique.
Peut-on considérer l’urine comme un nectar d’immortalité ?
Boire le fruit de sa miction à des fins thérapeutiques est une pratique orientale vieille de cinq mille ans. Ce rituel nommé shivambu kalpa ou amaroli s’inspire des conversations du dieu Shiva avec son épouse Parvati, à laquelle il affirme que « seulement les ignorants se laissent tromper à l’idée que l’urine est impure et contaminée ». Et d’expliquer qu’en buvant ce nectar chaque jour on peut guérir de tous les maux et atteindre l’éveil spirituel. À travers les siècles, l’urinothérapie a fait des millions d’adeptes, surtout en Inde et en Chine, et plus récemment en Occident. La chanteuse Madonna ou l’ex-président bolivien Evo Morales ont ainsi confié avoir pratiqué ce rituel. Parmi les arguments avancés pour étayer les dires de Shiva figure le fait que le sac amniotique nourrissant l’embryon est rempli d’urine et que celle-ci contient des sels minéraux et des vitamines. Même si aucune étude scientifique rigoureuse ne permet de confirmer ou de nier l’intérêt de ce breuvage. En 2010, un biologiste anglais a publié l’hypothèse polémique selon laquelle c’est le manque d’accès aux médicaments qui pousse les populations pauvres à boire leur urine comme traitement par défaut.
La tradition du salut militaire remonte au Moyen Age : pour un chevalier, c'était l'action de relever la visière de son casque d’armure afin de s'identifier.
La lune s'éloigne de la terre d'environ 5 cm chaque année, et la terre s'alourdit de 100 tonnes par jour à cause des retombées de poussières spatiales.
Le fruit qui possède le plus de calories est l'avocat (167 calories par 100 grammes).
Les aéroports situés en haute altitude nécessitent des pistes d'envol plus longues car la densité de l'air y est moindre.
La banane ne peut se reproduire par elle-même. La manipulation humaine est la seule manière de la propager.
Pourquoi le médecin indique-t-il la tension en deux nombres ?
La tension artérielle est une mesure de la pression exercée par le sang circulant sur les parois des vaisseaux. Elle s’exprime en millimètres de mercure, en deux chiffres, par exemple 132 et 94, souvent résumé en 13/9. Le 13 correspond à la pression systolique, quand le cœur se contracte pour expulser le sang vers l’organisme. Le 9 exprime la pression diastolique, lorsqu’il se relâche pour se remplir à nouveau. On estime la tension idéale autour de 12/7, mais elle varie selon la corpulence, l’activité physique, la consommation de sel, d’alcool… Elle est normale entre 10/5 et 14/9. En dessous, c’est l’hypotension, au-dessus l’hypertension.
Le saviez-vous ?
La caféine renforce le pouvoir de l'aspirine contre les douleurs, c'est pour cela qu'on en trouve dans plusieurs médicaments.
Attention à l'overdose !
Notez : Les informations de ce billet sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.
Du mot anglais qui signifie “insecte”. La légende date au 9 septembre 1947 – à 15h45 précisément – le premier bug de l’histoire informatique : un papillon de nuit se serait bloqué dans le calculateur Mark II de l’université Harvard aux Etats-Unis. L’informaticienne Grace Hopper, quand elle l’a retrouvé, l’a scotché dans son carnet de bord.
L’histoire a retenu cette anecdote mais l’on trouve déjà mention de “bug” dans les notes de l’inventeur Thomas Edison et le terme était vraisemblablement déjà utilisé depuis plusieurs années, comme l’indique le Carnet scientifique de Mathieu Vidard. L’animateur de La tête au carréa publié en octobre 2016 un recueil de brèves astronomiques, zoologiques, psychologiques, linguistique, etc, qui ravira les curieux avides d’infos essentielles ou anecdotiques, prosaïques et poétiques. Où l’on apprend, en vrac, que la maladie d’Alzheimer n’efface pas les souvenirs mais les rend inaccessibles, que l’un des anagrammes de la vitesse de la lumière est “limite les rêves au-delà” (Léonard de Vinci : « le don divin créa », l’accélérateur de particules : « éclipsera l’éclat du créateur, etc, on ne s’en lasse pas). Qu’une araignée porte le nom de David Bowie, une abeille celui de Noam Chomsky et une mite celui du Dalaï Lama ? Qu’en 2 secondes, 3,3 kg de dentifrice sont gaspillés dans le monde car il en reste en moyenne 4% lorsque l’on en jette un tube ?
Dans le livre des records des insectes, l’on apprend que l’éphémère Dolania Americana se reproduit en 5 minutes, le temps qui sépare la fécondation de la femelle et la ponte des oeufs. Entre l’incroyable histoire de la méduse immortelle, les raids de pillage des fourmis esclavagistes, l’on découvre que 116 tablettes de chocolat peuvent représenter une dose létale pour un homme de 70 kilos et que toute l’humanité réunie pèse… 287 millions de tonnes, soit 5400 Titanic.
Vous découvrirez également l’angle idéal pour s’affaler dans votre canapé, le poids record du scarabée goliath, le plus lourd des insectes, le calendrier des futures éclipses et l’alphabet dactylologique en langue des signes français. Savoureux !
L'expression ''c'est du nanan'' signifie qu'une chose à manger est très bonne ou qu'une situation est très agréable. Son origine vient du mot nanan apparut en 1640 et dont la racine ''nann'' qui est la syllabe de plusieurs mots enfantins.
Au départ, ''nanan'' désignait la viande, puis les friandises et par extension, quelque chose d'exquis. Maintenant, ''c'est du nanan' est synonyme de ''c'est du gâteau''. Elle est aussi utilisée pour indiquer qu'une situation est facile et que le résultat est garanti.
Nous avons tous déjà mangé un plat un peu (trop) pimenté. On prend une grosse bouchée, et là, c'est le drame ! Tout l'intérieur de notre bouche nous semble être en feu. Dans ces moments-là, il est bien difficile de finir son repas, tant notre langue parait brûler. On a beau boire de multiples verres d'eau, rien n'y fait. Et c'est dans ces instants que l'on se pose tous la même question : Mais pourquoi le piment pique-t-il ?!?! Grâce à cet article, vous le saurez. À retenir pour votre prochain repas mexicain !
En fait, si le piment pique, c'est surtout à cause d'une molécule : la capsaïcine. À cause d'elle, mais aussi à ses congénères de la famille des capsaïcinoïdes, on ressent cette sensation si particulière. Ce n'est ni plus ni moins qu'une impression de brûlure puisque ces molécules ont la particularité d'activer les récepteurs de chaleur de la peau. C'est une molécule organique, donc peu soluble dans l'eau, c'est pour cela que ça ne sert à rien de boire des litres au robinet ! Mieux vaut un bon verre de lait ou même de la crème glacée. Alors, retenez le pour la prochaine fois !
Mais pourquoi le piment s'est-il doté d'une telle molécule ? Non, il ne vous veut pas particulièrement de mal. C'est tout simplement une sorte de sécurité. En effet, les plantes ont développé cet aspect afin de se protéger de la prédation des mammifères. Ces derniers y sont très sensibles (comme nous) et vont donc éviter de le manger pour ne pas ressentir cette sensation de brûlure (pas comme nous.).
Cela se retrouve également pour le wasabi, cette célèbre moutarde japonaise. Le menthol, lui, active les récepteurs sensibles au froid, c'est pour cela que l'on a l'impression que la menthe nous rafraîchit.
A propos du piment « Le pourquoi du pourquoi «
Le piment pique par ce qu'il nous fait monter la tension artérielle d'un coup en 1/2 seconde et peut aller jusqu'à 235. Mais rassurez-vous c'est sans danger pour nous !
Ce phénomène nous donne la sensation de ce picotement désagréable qui va s'atténuer gentiment si on ne boit rien après. Notre corps nous envoie une alerte à travers ces picotements pour nous dire qu'il faut éviter de la manger car il pourrait détruire notre foie d'où une dégénération forte de celui-ci. Et heureusement on peut annuler cet effet immédiatement après cet alerte en buvant 1/2 L de jus d'orange (30%) mélangé avec de l'eau (70%) à une température de 13 degrés ( cela serait le mieux). Ceci neutraliserait les picotements et son effet néfaste pour notre corps.
Tout ce qui provoque ces picotements devrait être neutralisé. Trop de poivre, de sel, de piments bref tout ce qui est trop assaisonné !
Pour neutraliser le poivre ( peut provoquer des trous dans le foie) il faut manger une pêche.
Pour le sel (peut bloquer la fabrication de l'acidité dans le pancréas) boire de l'eau gazeuse oranger.
Il y a des animaux qui le mange. Il s'agit de certain chevaux, certain chats, certaine souris et ils n'ont pas cette alerte par ce que leur corps les digère ou les utilise. Donc il les accepte !
Tout ce que notre corps ou celui des animaux accepte, il n'y aura jamais d'alerte envoyé par celui-ci.
Le piment s'est doté de certaine molécules pour éloigner tout particulièrement plusieurs insectes (ses prédateurs) de par son odeur et son goût.
A, B, C, D… L’ordre abécédaire a plus de trente siècles. Il suit, au moins partiellement, celui du grec ancien, lui-même hérité du phénicien, lequel prend ses racines dans un alphabet sémitique antérieur.
Le mot alphabet provient des deux premières lettres grecques : alpha, bêta. Si les symboles ont changé, l’ordre des sons est resté presque constant, à quelques exceptions près. Ainsi, le dzêta grec (notre z) était en sixième position. Cette lettre fut chassée de l’abécédaire par les Latins, qui n’utilisaient pas de son z… avant d’être finalement ajoutée derrière les autres lettres.
LMN, une triade indissociable
L’alphabet phénicien commençait également par les lettres A, comme aleph, le bœuf, symbolisé par une tête de bovin à l’envers, puis beth, la maison. Par ailleurs, les trois sons «LMN» se suivent dans l’alphabet hébreu, lui aussi inspiré du phénicien ; cette triade a donné le mot élément.
D’où vient la forme des lettres de notre alphabet ?
Elle est multiple : les lettres majuscules sont d’origine romaine, les minuscules, elles, sont issues de langues germaniques. Le mélange a été réalisé sous Charlemagne, pour unifier les différentes écritures de l’empire. C’est Albinus Flaccus, un savant anglais, conseiller de Charlemagne qui, vers 785, s’est attelé à la tâche. Cette écriture fut baptisée « caroline ». Entre le IXè et le XIè siècle, ces lettres deviennent plus anguleuses, c’est l’apparition du gothique, prisé pour les manuscrits car, resserré, il prenait moins de place. Au XIIIè siècle c’est la référence pour l’Europe occidentale. Au XVè siècle, des lettrés italiens de Florence reviennent à la forme initiale de caroline, qui sera adoptée par l’Europe, sauf en Allemagne où la Fraktur, une variante du gothique, restera en usage jusqu’en 1941.
Un être humain est doté de cinq sens naturels que sont le toucher, l’ouïe, l’odorat, le goût et la vue. Chaque sens à des moyens spécifiques pour nous faire ressentir. Pour ce qui est de la vue par exemple, quand il y a de la lumière, nous voyons très bien, quand nos yeux sont en bonne santé bien évidemment.
Seulement, quand il fait nuit, nous ne voyons plus. Pourquoi donc ?
L’œil est composé différentes cellules dont les cellules bâtonnets et les cellules cônes. Chaque type de cellules a un rôle spécifique. Les cellules en bâtonnets par exemple nous permettent de voir la lumière ou tout ce qui se trouve éclairé. Quant aux cellules en cônes, elles nous permettent de distinguer les couleurs. Ces cellules se trouvent dans la zone de la fovéa située derrière l’œil.
Par contre, les cellules en bâtonnets prennent toute la place restante.
Quand nous sommes face à une très grande luminosité, la pupille se resserre pour que la lumière ne frappe pas notre œil. Par contre, si nous sommes dans l’obscurité, la pupille se dilate pour laisser passer le peu de lumière qu’il y a dans l’œil.
Cette petite quantité active les cellules en bâtonnets et nous arrivons à voir dans l’obscurité. Seulement, la dilatation des pupilles à ses limites. S’il n’y a donc pas assez de lumière à faire passer pour activer les cellules bâtonnets, alors on ne peut pas voir dans le noir.
A la découverte de ces expressions parfois méconnues , il est bon quelquefois d'en savoir la signification ou leurs origines.....
Aujourd'hui découvrons pourquoi ?
Pourquoi dit-on ''des roberts'' pour désigner les seins ?
On parle ''des roberts'' pour désigner les seins de femmes en référence à la première fabrique industrielle de biberons.
En effet, à la fin des années 1860, un industriel et ingénieur dijonnais, Edouard Robert, commercialise un biberon révolutionnaire dont la tétine agrémentée d'une soupape régulatrice du débit de lait obtient un tel succès que l'on va très rapidement assimiler le dispositif aux seins des nourrices.
L'argot populaire s'en empare rapidement pour désigner plus généralement les seins de femmes. Le phénomène fut tel, qu'une rue parisienne porte le nom d'Edouard-Robert après s'être d'abord appelée ''rue du biberon-Robert''.
Grave ou haut perchée, chaude ou rocailleuse, la voix est propre à chaque individu. elle évolue cependant tout au long de la vie.
Il y a environ cinq millions d’années, l’homme a commencé à se redresser, permettant à son cerveau de se développer et à son larynx de descendre plus bas dans le cou. Cela a conduit à la naissance d’un instrument exceptionnel, à cordes et à vent, qui reste l’apanage du genre humain : la voix !
Dès la naissance, le tout-petit module ses cris ou ses pleurs pour se faire comprendre de ses parents, leur signaler ses besoins primaires (faim, soif…). Puis très vite débute l’apprentissage du langage, essentiellement par mimétisme et imitation. Des recherches menées au Laboratoire de sciences cognitives et pycholinguistiques du CNRS montrent ainsi que, vers 4 à 6mois, les bébés deviennent indifférents aux sons ou aux accents qui ne présentent pas d’intérêt pour eux. À cet âge, par exemple, un petit Japonais ne distingue plus le « ra » du « la », car dans sa langue les sons « r » et « l » forment un même phonème. Autre trait culturel de la voix : sa fréquence (aiguë ou grave). « En France, on rit dans l’aigu et on pleure dans le grave. Mais, en Inde, c’est le contraire », souligne Elizabeth Fresnel, phoniatre (médecin spécialisée dans les troubles de la voix et de la parole).
La voix est déterminée par l’environnement culturel et l’anatomie des individus
Au-delà de cette composante culturelle, la voix évolue tout au long de la vie, à mesure que l’anatomie change. Pendant l’enfance, le larynx descend progressivement dans la gorge. Les cordes vocales, qui mesuraient à peine 5millimètres à la naissance, s’allongent, atteignant 11 à 12millimètres à l’orée de la puberté : la voix devient plus grave. Puis, c’est la mue, liée aux bouleversements hormonaux et à la croissance spectaculaire de l’adolescence. Particulièrement marquée chez le garçon, elle s’explique par une augmentation de la taille du larynx et par un allongement des cordes vocales. À l’âge adulte, elles atteignent, chez l’homme, 22 à 27millimètres, et 17 à 20millimètres chez la femme.
Toutes les voix ne vieillissent pas de la même manière
S’ensuit une longue période de relative stabilité mais, après 50ans, la presbyphonie (altération de la voix due à l’âge) guette. Chez les femmes, elle se traduit par une voix plus grave, plus masculine, avec des sortes de « trous d’air » lors de l’élocution, en lien avec la chute du taux d’œstrogènes au moment de la ménopause. Chez les hommes, la diminution de la puissance pulmonaire, la perte de souplesse des cavités de résonance et le ramollissement du larynx, entraînant une perte de volume des cordes vocales, peut la faire devenir plus aiguë, avec un timbre voilé et une perte d’intensité. Bien sûr, toutes les voix ne vieillissent pas de la même manière. Un bon souffle, des résonateurs en bon état (ce qui passe notamment par une bonne dentition) et une utilisation régulière des cordes vocales ralentissent ce processus.
Notre voix est également influencée par notre histoire, par la fatigue qui affaiblit le souffle, par nos émotions, par notre environnement et par nos (mauvaises) habitudes, notamment le tabac. En effet, outre la perte de capacité respiratoire, la fumée de cigarette irrite le larynx, ce qui peut provoquer sur le long terme un œdème des cordes vocales. Alourdies, elles vibrent moins vite, d’où ce timbre grave et rauque, reconnaissable chez les fumeurs.
Un processus complexe
Ce qui va lui donner ses principales caractéristiques, c’est avant tout l’anatomie de notre système phonatoire, variable d’un individu à un autre, et les interactions de ses différentes composantes. Trois groupes d’organes assument en effet les fonctions essentielles de la phonation : l’appareil respiratoire, le larynx avec les cordes vocales, et le conduit vocal. Sans oublier le cerveau, aux commandes, capable de moduler en permanence le son émis. Tout ceci fait de la voix un outil éminemment flexible, au gré des circonstances et des émotions.
Le cerveau. C’est notre cortex cérébral qui prend la décision d’émettre un son. Le cerveau transmet cette information aux noyaux moteurs du tronc cérébral et de la moelle épinière, chargés de coordonner les activités des organes articulateurs, du larynx et de la musculature thoracique et abdominale. Une fois le son sorti de notre bouche, le cerveau joue encore un rôle, réajustant si nécessaire la fréquence et l’intensité de l’émission vocale. Ce processus de rétrocontrôle de la voix est appelé « boucle audio-phonatoire ».
L’appareil respiratoire. Sans air, aucun son ne peut sortir ! Pour parler, inutile de forcer la voix au risque d’abîmer ses cordes vocales : il faut commencer par bien respirer, donc par se détendre. À l’inspiration, les poumons se remplissent d’air, entraînant vers le bas le diaphragme, membrane qui sépare l’appareil respiratoire des organes digestifs. À l’expiration, ils se vident et le diaphragme remonte : l’air est expulsé par la trachée et remonte vers les cordes vocales pour les faire vibrer. Plus la pression d’air est forte, plus l’intensité est élevée (on parle fort), sachant qu’une voix conversationnelle se situe entre 50et 60 décibels.
Le larynx. Cet organe vibrant, formé de muscles, de ligaments et de cartilages, et qui abrite les cordes vocales, est placé dans le cou, entre la soufflerie qui commande l’expiration et les cavités de résonance qui modulent le son. Le son produit par les cordes vocales est modifié par la position du larynx : il remonte pour produire un son aigu, et s’abaisse pour les sons graves. Cependant, les consonnes dites « non voisées » n’impliquent pas l’intervention des cordes vocales : faites le test en émettant le son « z », puis le son « s » tout en plaçant une main sur votre pomme d’Adam : on sent les cordes vocales vibrer dans le premier cas, pas dans le second.
Les cordes vocales. Perpendiculaires à la trachée, les cordes vocales sont deux replis de la muqueuse du larynx. Elles dessinent, à l’horizontale, un V. Ouvertes lors des respirations profondes, fermées en apnée, elles s’écartent légèrement lors de la phonation. Elles vibrent alors au passage du souffle. Ce qui produit un son laryngé, comme un bourdonnement, dont la fréquence dépend de l’anatomie des individus –100Hz pour un homme et 200Hz pour une femme.
Le conduit vocal. Une fois produit, le son laryngé emprunte le conduit vocal où il est sculpté par les résonateurs (pharynx, bouche et fosses nasales). Selon la taille et la forme de ces cavités, différentes d’une personne à l’autre, certaines ondes sonores seront amplifiées, et d’autres atténuées. Concrètement, plus les caisses de résonance sont amples, plus les sons émis sont graves et riches en harmoniques. Ainsi se fabrique le timbre de la voix, véritable signature de la personne. La position de la langue, des lèvres, de la mâchoire inférieure et du voile du palais infflue aussi sur la forme de ces résonateurs, et leurs mouvements permettent l’articulation de la voix en parole.
Les ennemis de la voix
L’insuffisance d’hydratation. Moins on est hydraté, plus on sécrète des mucosités qui embarrassent nos cordes vocales, nous poussant à nous racler la gorge. Le bon réflexe ? Boire 6 à 8verres d’eau par jour.
Les reflux gastro-œsophagiens. Les remontées acides imprègnent les cordes vocales, générant une inflammation qui peut casser la voix. Pour les éviter, Elizabeth Fresnel, phoniatre, conseille de manger en mastiquant lentement, de dormir la tête 5centimètres plus haut que les pieds, d’éviter les aliments acides, les épices, le chocolat, la menthe, la théine et la caféine juste avant de dormir, ainsi que l’alcool et le tabac.
Le téléphone. « Au téléphone, on a tendance à parler trop fort, alerte la phoniatre. À la longue, des lésions sur les cordes vocales peuvent apparaître. » Elizabeth Fresnel recommande donc l’utilisation d’un casque. « Il faut aussi faire attention à sa posture et à sa respiration. »
Si la voix s’altère pour de bon. Rien ne sert de vider un pot de miel ! Cela adoucit la gorge, mais n’atteint pas les cordes vocales. Selon la phoniatre, le meilleur remède pour récupérer sa voix, c’est de se taire ! Et de ne surtout pas chuchoter. Car en chuchotant, on force la voix.
Pourquoi ne reconnaît-on pas sa voix sur un enregistrement ?
Parce que nous n’entendons pas notre voix telle qu’elle est. Lorsque nous parlons, les ondes sonores issues de nos cordes vocales arrivent à notre oreille interne via deux chemins : le pavillon de l’oreille externe, qui capte tous les sons entendus ; les os de la mâchoire et du crâne, qui conduisent les sons. Ces deux modes de réception se combinent pour donner à notre voix un timbre que nous seuls percevons. Les vibrations de la gorge peuvent aussi être captées avec un micro de gorge, qui confère un autre timbre à notre voix. Ce système, le laryngophone, est utilisé pour communiquer dans des ambiances bruyantes. Quant au casque du chanteur lors des enregistrements, il lui sert à entendre la musique. Si elle était diffusée dans le studio, elle serait captée par le micro. Avec le casque, on n’enregistre que la voix. Elle sera mixée dans un second temps.
Quelquefois il semble bon de satisfaire notre curiosité ou simplement résoudre quelques énigmes de notre quotidien .Découvrons ensemble les pourquoi ou les comment ?
Pourquoi dit-on ''vendanger une occasion de but'' ?
Vendanger une occasion de but, c'est, dans le jargon footballistique, rater lamentablement un but immanquable. Le ballon est bien parti, mais pas vers la cage de but. Lors des vendanges, le raisin était autrefois placé dans un récipient en bois ajouré.
Un homme, le fouleur, piétinait sans relâche les fruits semblant dépenser son énergie inutilement puisqu'il n'avançait pas et que le baril était incessamment rempli de la vendange. Les commentateurs sportifs ont semble-t-il voulu comparer ce geste aux gesticulations incertaines du joueur qui va finalement rater son occasion.
Pourquoi dit-on ''mettre de l'eau dans son vin'' ?
L'expression ''mettre de l'eau dans son vin'' signifie qu'une personne diminue ses ambitions et devient plus modérée. La locution est ancienne puisqu'elle date du XVIème siècle et à l'époque, on fait la comparaison entre la modération des passions et la chaleur excessive du vin tempéré par le mélange de l'eau.
Oudin l'utilise pour exprimer la modération et passer sa colère. En fait, le vin mélangé à l'eau est moins alcoolisé et même s'il perd son goût, il existe mais ce dernier est ressenti de façon modérée d'où la comparaison avec la modération d'une passion.
Vous venez de voter dimanche dernier pour élire les représentants français au parlement Européen,
mais savez-vous qui à dessiné le drapeau Européen ?
À Strasbourg, en 1949, dix pays (dont la France) fondent le Conseil de l’Europe afin de défendre la démocratie et les droits de l’homme. Reste à trouver un drapeau. Pendant plusieurs années, tous les étendards proposés sont retoqués. C’est qu’il faut contenter tout le monde, aussi bien les traditionnalistes que les laïcards. Un cercle jaune à croix rouge sur fond bleu ? Trop chrétien. Un grand E vert sur fond blanc ? « Un caleçon qui sèche dans un pré », estime le ministre Paul Reynaud.
Un drapeau puisé dans la religion chrétienne
En 1952, le Strasbourgeois Arsène Heitz, chargé du courrier au Conseil et artiste à ses heures, propose un cercle de douze étoiles d’or sur un fond bleu ciel. Le Conseil y voit un symbole de perfection et de plénitude (les 12 mois de l’année, les 12 travaux d’Hercule…). En 1955, le drapeau est – enfin – adopté ! Mais au fait, où Heitz a-t-il puisé son inspiration ? Dans l’Apocalypse de saint Jean, où l’apôtre évoque l’apparition de la Vierge Marie (symbolisée dans le drapeau par la couleur bleue) portant une couronne de douze étoiles. Fervent catholique, Heitz s’est bien gardé d’évoquer en public cette source !
Mais Pourquoi 12 étoiles
Les 12 étoiles en rond sur fond bleu ont été adoptées en 1955 par le Conseil de l’Europe. Il comptait alors 47 pays. Ce choix de 12 étoiles, et non pas 47 comme les pays membres, a été l’objet d’un débat en 1952, la France estimant que la Sarre, occupée par elle après la guerre, était un pays indépendant. Ce que refusait l’Allemagne.
Pour couper court à ce casse-tête, le chiffre 12 fut choisi pour son symbolisme : les 12 mois de l’année,............
Une hirondelle ne fait pas le printemps : cette expression nous vient du grec, et signifie qu'il ne faut pas tirer de conclusions hâtives, ou qu'il ne faut pas faire une généralité d'un fait isolé.
En effet, s'il nous arrive parfois de voir une hirondelle, ce n'est pas que le beau temps va arriver tout de
suite ! Certaines hirondelles, après la migration, viennent en ''éclaireur'', ou sont simplement en avance !
Et donc, ce n'est pas parce qu'on voit une hirondelle que c'est le printemps !
Par extension, il ne faut pas se réjouir trop vite d'un signe certes favorable, mais non vérifié !
Pourquoi ? Le sud de la France s'appelle le "midi"
Le terme « midi » vient du mot latin « meridies » qui signifie « midi » et qui est à l’origine du mot « méridien ».
Le méridien est un cercle imaginaire passant par deux pôles terrestres. Un plan méridien (que le soleil coupe à midi) est défini par l’axe de rotation de la Terre et la verticale du lieu.
De « méridien » vient « méridional » : qui est au Sud. Ce terme s’oppose à « septentrional » (qui signifie : du Nord ou situé au Nord) qui vient lui, de « la Grande Ourse » qui, en latin, portait le nom de « les sept bœufs de labour » et qui indique le Nord.
Alors on peut dire le Sud ou le midi de la France, c’est en fait la même chose.
Pourquoi ? "Dit-on Santé "lorsque l'on trinque ?
Lorsque l'on trinque lors d'un apéritif, on a l'habitude de dire "santé". C'est une coutume que nous connaissons tous, et que nous sommes sans doute très nombreux à faire. On le fait d'ailleurs sans y penser ! Mais sans forcément savoir pour quelles raisons on le fait. je vous propose donc de découvrir pourquoi l'on dit "Santé" en trinquant. Grâce à ce billet , vous aurez une histoire surprenante à raconter lors de votre prochain apéro !
Tout de même, boire de l'alcool tout en se souhaitant une bonne santé peut sembler contradictoire. Surtout si l'on abuse de la boisson et que l'on se retrouve mal le lendemain. Cela ne semble pas idéal. De plus, on le sait, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, il est à consommer avec modération. Alors pourquoi dire "Santé" quand on trinque ? Et bien, c'est une coutume qui remonte au Moyen-âge ! Tout comme l'habitude de cogner les verres entre eux d'ailleurs.
À cette époque, on pensait l'ivresse était bénéfique. En effet, si l'on boit beaucoup d'alcool, on vomit (nombreux sont ceux à l'avoir déjà remarqué.). Nos ancêtres croyaient que cela servait donc à purifier son corps ! Grâce à ces boissons, on se débarrassait de toutes nos impuretés. De plus, après avoir bien bu le sommeil est souvent très lourd. Ils considéraient que c'était le plus réparateur qui soit. C'était donc très bon pour l'organisme ! Cette tradition perdura, et c'est pour cela que nous la retrouvons encore aujourd'hui. Néanmoins désormais, on sait qu'il est préférable de consommer l'alcool sans excès. Santé donc ! Si cet article vous a plu, n'hésitez pas à le partager. Et à en parler lors de votre prochain apéritif !