Aujourd’hui 1ier janvier de l’an neuf .
Eh bien oui contrairement au traditionnel bonne année bonne santé , j’ai opté cette année pour ne pas participer à cette euphorie habituelle de fin d’année , devant la galère 2020 et dans l’incertitude pour 2021 l’horizon n’étant pas très clair je préfère attendre que les masques obligatoire disparaissent , que l’on n’entende plus parler de ce mot si agressif couvre -feu ! que la culture dans son ensemble , les bars , restaurants , les salles de spectacle , les théâtres, les cinémas , enfin tout ce qui nous manque en ce moment revienne en mode ouvert , afin de vivre libre mais responsable quand même ! de ce fait dans l’attente de jours meilleurs , protégeons nous du mieux possible , souhaitons que cette vaccination tant souhaitée devienne généralisée en prouvant son efficacité afin d’en finir avec ces mauvais moments vécu lors de 2020…
En vous souhaitant tout ce que vous souhaitiez qu'on vous souhaite, mais en mieux." ...
A demain surement
A propos du Débarquement du 6 juin 1944
"Tout à été dit ou presque à nos jours
Mais connaissez-vous ces histoires secrètes du D-Day ……….."
Côté américain, on aurait choisi Utah, l'un des 48 Etats du pays, et Omaha, une ville du Nebraska, car des officiers de l'état-major en étaient originaires. Côté britannique, le général Montgomery propose Goldfish et Swordfish (« poisson rouge » et « espadon »). Raccourcis, ils deviennent Gold Beach et Sword Beach. En revanche, pour la troisième plage, il suggère Jellyfish (« méduse »), qui est rejeté : Jelly Beach, littéralement « la plage de la confiture », serait embarrassant en cas de bataille sanglante. L'officier canadien Dawnay lance alors le prénom de sa femme, Juno, qui donne donc Juno Beach.
Opération Pluto : le salut vient des profondeurs
Après le Débarquement, plusieurs milliers de tonnes de carburant seront nécessaires chaque jour pour assurer la progression de l'armée alliée à travers la France. Or, l'approvisionnement par les pétroliers est lent et périlleux. Dès 1942, des ingénieurs britanniques élaborent, sur le modèle des câbles télégraphiques, des pipelines souples, suffisamment lourds pour être largués au fond de la Manche et résister aux courants. Une fois les Alliés arrivés en Normandie, ils sont enroulés autour d'immenses tambours (photo) convoyés par bateau, et déroulés entre les côtes de l'Angleterre et celles de la France - c'est l'opération Pluto. Et dès septembre 1944, un pipeline est opérationnel entre l'île de Wight, près de la côte anglaise, et Cherbourg, dans la Manche - soit 130 kilomètres de tuyaux sous-marins.
Et pendant ce temps-là, le Führer dormait...
Hitler n'est pas du matin. Comme son pire ennemi Staline, il se couche et se lève tard. Et le 6 juin, malgré les nouvelles venues de Normandie, personne n'ose le réveiller dans sa résidence montagnarde de Bavière. Le bruit court, en plus, que ce débarquement n'est qu'une manœuvre de diversion, donc inutile de déranger le Führer... Quand il sort enfin de sa chambre, vers 10 heures, près de 100 000 soldats alliés ont déjà pris pied sur le sol français. Cependant, il ne montre guère d'inquiétude, plutôt même du soulagement: les choses sérieuses ont enfin commencé! Hitler est persuadé que l'armée allemande va rejeter les alliés à la mer. Il n'aura plus alors qu'à écraser l'URSS. On connaît la suite.
Comment l'espion Garbo a mené Hitler en bateau
Les Allemands l'appellent Arabel. Cet Espagnol est entré à leur service en 1941 et c'est un de leurs espions les plus efficaces. Dans la nuit du 5 au 6 juin, il prévient ses correspondants, par message codé, qu'un assaut allié va avoir lieu en Normandie. Même si l'information est trop tardive, les Allemands sont épatés par le talent d'Arabel: ce diable d'homme a réussi à découvrir la date du Débarquement! Or Arabel est en train de rouler les Allemands. C'est sciemment qu'il leur a envoyé ce message un peu trop tard. Cet agent double travaille en fait sous le nom de Garbo pour le MI5, les services secrets britanniques. Il applique à partir du 6 juin la suite de leur plan. L'opération qui se déroule en Normandie n'est qu'un leurre, explique-t-il aux hommes du Reich: la véritable bataille sera livrée par les Anglo-Américains dans le Pasde-Calais, quelques semaines plus tard. Sur les conseils d'Arabel, Hitler garde donc sept divisions en réserve dans le nord de la France, laissant le champ libre aux forces alliées. Arabel-Garbo le berne si bien qu'il recevra en juillet la Croix de fer, distinguant les plus fidèles serviteurs du Reich. Il sera également décoré par les Britanniques.
Les paras résistent aux tentatrices
À la veille du Débarquement, les canons allemands installés à Merville, dans le Calvados, tiennent tête aux bombardements alliés. Or ces pièces d'artillerie menacent la plage de Sword, où doivent aborder les Britanniques. L'état-major anglais met alors au point une opération périlleuse : des avions vont larguer sur Merville les parachutistes du 9e bataillon, dans la nuit du 5 au 6 juin. Ils devront neutraliser la batterie allemande avant le D-Day. D'ici là, ces soldats ont pour consigne de taire leur mission, car les espions allemands pullulent en Angleterre. Afin de tester leur discrétion, l'officier qui commande l'unité mobilise trente jolies filles des forces auxiliaires de la Royal Air Force. Elles abordent les parachutistes pendant leur temps libre, dans les pubs des alentours, et tentent de leur délier la langue. Mais aucun d'entre eux ne tombera dans ce piège charmant! C'est d'autant plus méritoire qu'ils sont tous célibataires...
Quand le général Eisenhower envisageait le pire
« Les forces que nous avons débarquées en Normandie n'ont pas réussi à établir une tête de pont suffisante. J'ai donné l'ordre de les retirer. [...]. » La veille du Débarquement, le 5 juin, le général Eisenhower prépare la lettre qu'il lira en cas de défaite. De fait, les premières heures sur Omaha Beach s'avèrent catastrophiques : de nombreux soldats se noient. Et ceux qui arrivent sur la plage se font massacrer. À midi, la situation bascule. Eisenhower peut alors jeter sa lettre pessimiste à la corbeille. Mais heureusement pour l'Histoire, un assistant la ramassera derrière lui.
Les Comanches parlent aux Comanches
« Le débarquement s'est bien passé » : voilà les premiers mots prononcés par un des opérateurs radio américains, rejoignant la plage d'Utah Beach au milieu des 23 000 combattants alliés. Ces 14 opérateurs amérindiens parlent en comanche, ce qui constitue la plus sûre des protections contre les écoutes allemandes. Voilà comment les code talkers, comme on les appelle, vont délivrer toute la journée des messages inviolables à leur état-major, où ils sont traduits en anglais par un autre opérateur amérindien. Les messages sont agrémentés de métaphores remplaçant les termes n'existant pas dans leur langue: ainsi la « tortue » désigne le char, et le bombardier devient « l'oiseau enceint » !
Gustav, messager héroïque des plages normandes
Infatigable Gustav ! Le 6 juin, vers 8 heures du matin, ce pigeon voyageur s'échappe des mains de Montague Taylor, un journaliste de l'agence Reuters. Montague vogue alors à bord d'une barge lancée vers les plages normandes. Sitôt lâché dans les airs, Gustav s'envole pour une base de l'armée située sur Thorney Island, dans le Sussex, en Angleterre. Malgré un vent de face de 48 km/h, le volatile franchit 240 km en cinq heures et délivre au sergent Halsey les premières nouvelles du Débarquement ?- par crainte d'espionnage, toute communication radio a été coupée. Après-guerre, Gustav sera décoré de la médaille Dickin, équivalent de la Victoria Cross pour les animaux.
Qui a inspiré ces étranges grilles de mots croisés ?
En mai 1944, les mots croisés d'un quotidien britannique, The Daily Telegraph, affolent les services secrets. Le mot « Utah » apparaît dans une grille le 2 mai, puis « Omaha » le 22, et « Overlord » le 27. Autant de noms de code liés au Débarquement. Une taupe utilise-t-elle ces jeux pour informer l'ennemi ? Non : il est vite établi que leur auteur n'a rien d'un espion. Aurait-il entendu des soldats employer ces noms secrets ? Aujourd'hui encore, l'origine de ces mots croisés demeure mystérieuse.
Les mariés du jour J
Elle s'appelle Juliette Le Cambaye et a 16 ans. Lui, c'est Georges Brault, 24 ans. Ils ont prévu de se marier à Sainte-Mère-Eglise, le 6 juin 1944. Mais la veille de la cérémonie, les premiers parachutages ont lieu. Les familles des deux jeunes gens fuient leur maison. Juliette erre de fossé en abri, tremblant pour Georges, qui a disparu. Puis elle le retrouve, indemne. Ils se marieront dans une grange, le 23 juin, avec pour repas de noces des rations de guerre et des conserves offertes par les soldats américains.
157 000 hommes... et une femme
La journaliste américaine Martha Gellhorn n'a pas froid aux yeux. Le 6 juin, se faisant passer pour une infirmière, elle embarque sur un navire-hôpital chargé d'assurer les soins lors du Débarquement. Puis elle se change dans les toilettes, enfilant une tenue masculine de brancardier. Et le 8 au matin, elle débarque sur Omaha Beach en compagnie de la seconde vague alliée. Ainsi sera-t-elle la seule femme ayant participé au jour J.
La sanglante répétition de Slapton Sands
Si ces soldats ont l'air tranquille, c'est que ce débarquement n'est qu'une simulation... À quelques semaines du jour J, les Alliés organisent une répétition générale, nommée opération Tigre, avec 30 000 soldats. L'état-major britannique a réquisitionné la plage de Slapton Sands, dans le sud de l'Angleterre, car elle ressemble à Utah Beach, en Normandie. Comme prévu, le 21 avril 1944, un convoi maritime approche du rivage. Nul ne remarque les vedettes allemandes venues de Cherbourg qui foncent sur l'arrière-garde du convoi et tirent soudain des torpilles. Trois bateaux sont touchés, 749 militaires anglais et américains tués. Mais ce désastre permettra de corriger des erreurs pour le jour J, notamment la mauvaise conception des gilets de sauvetage.
Pourquoi le 6 ?
Les Américains ont installé des stations météo en Atlantique Nord dès 1941 . Leurs experts savent qu'après une perturbation le temps sera calme le 6 juin. Les Allemands, eux, croient tout débarquement impossible ce jour-là. Leur chef, Rommel, est même parti en permission !
Le premier village libéré
Dans la nuit du 5 au 6 juin, une trentaine de parachutistes américains s'emparent de Sainte-Mère-Eglise. Vers 4 heures du matin, ils hissent le drapeau étoilé sur le toit de la mairie. Sainte-Mère est le premier village libéré de France.
Et les Français ?
177 hommes composent le seul bataillon français participant au D-Day, sur Sword Beach. Il est dirigé par le capitaine Philippe Kieffer. Cependant, environ 3 000 autres Français - parachutistes, marins, aviateurs - sont impliqués dans l'opération.
Les Allemands n'en ont pas cru leurs yeux
«Désolé, je suis en retard », s'exclame fort poliment lord Lovat le 6 juin 1944, en retrouvant, à la tête de son 1er détachement du service spécial, les parachutistes de la 6e division aéroportée au Pegasus Bridge à Bénouville - entre Caen et le littoral. Lovat exagère: il est 13 h 32, la jonction était prévue deux minutes avant. Il faut dire que ce noble écossais est un original. Quelques heures plus tôt, il a débarqué sur la plage à la tête de son unité, accompagné d'un joueur de cornemuse, Bill Millin. Les Alliés ont été sidérés par le spectacle de ce grand type en pull à col roulé blanc et pantalon de velours kaki, habillé comme pour une partie de chasse et avançant au son de la musique écossaise. L'excentricité de Lovat et Millin leur a d'ailleurs sans doute sauvé la vie. Des Allemands faits prisonniers confieront avoir renoncé à leur tirer dessus, les croyant dérangés.
Robert Capa, un photographe dans la tempête
« La mer houleuse nous trempe [...]. Les vomissements commencent. Mais cette invasion est si raffinée [ ... ] que de petits sacs en papier ont été prévus. » Même dans sa barge, en route vers l'enfer d'Omaha Beach, Robert Capa garde le sens de l'humour. Ce génial photographe ne porte ni fusil ni munitions, mais un appareil Zeiss Ikon. Malgré sa peur, il le déclenche dès la plage atteinte et prend plusieurs clichés, quasiment les seuls du Débarquement. Ils sont publiés dans le magazine Life le 19 juin 1944, notamment le célèbre Visage dans les vagues Selon une version (contestée depuis), Capa aurait même pris une centaine d'autres photos, détruites par une erreur de développement.
Opération Neptune ou Overlord ?
Neptune, Overlord, D-Day. Trois noms souvent entendus à l’occasion des commémorations du débarquement en Normandie et qui ont tendance à être interchangeables. Pourtant, chacun désigne bien un événement particulier.
L’opération Neptune est le nom de code donné au débarquement en Normandie des troupes alliées en juin 1944 lors de la Seconde Guerre mondiale. Cette opération incluait de nombreux mouvements : la traversée de la Manche par plusieurs milliers de navires ; les opérations aéroportées la nuit précédente ; les bombardements préparatoires aériens et navals des défenses côtières allemandes ; le parachutage de milliers d'Américains au matin du 6 juin ; le débarquement des troupes sur les plages d'Utah Beach et Omaha Beach pour les Américains, Gold Beach, Juno Beach pour les Canadiens et Sword Beach pour les Anglo-Canadiens et Français libres des commandos Kieffer.
L'opération Neptune est la partie débarquement et établissement d'une tête de pont côtière au sein de la plus vaste opération Overlord qui visait quant à elle à l'établissement d'une tête de pont de plus grande échelle dans le Nord-Ouest de l'Europe.
Le D-Day, ou jour J en français, désigne quant à lui le 6 juin 1944, date à laquelle a débuté le débarquement allié en Normandie et qui a été l’objet de nombreux films parmi lesquels « Le jour le plus long » (1962) et « Il faut sauver le soldat Ryan » (1998) notamment au travers de sa séquence très réaliste du débarquement sur la plage d’Omaha Beach.
6 juin 1944, 6h30, sur la plage d'Omaha Beach
6 juin 1944. A 6h30, la première vague d'assaut américaine va se heurter aux défenses allemandes d' Omaha Beach. Ernest Hemingway accompagne les soldats américains. Il écrit : " Alors que nous...
https://www.lumni.fr/video/6-juin-1944-6h30-sur-la-plage-d-omaha-beach
Un an déjà…………
Décédé à Marnes-la- coquette dans le 92 en ce 5 décembre 2017 La rock-star Française Jean philippe Smet devenu Johnny Hallyday par la scène s’en est allé à l’âge de 74 ans. Avec cinquante-sept ans de carrière, un millier de chansons et 29 millions de spectateurs, le rockeur français laisse un grand vide dans le cœur de les fans que nous sommes , l’idole des jeunes des années 60 restera pour nous une légende, pour de ce qui est l’origine de son nom de scène en entrant dans la musique, il choisit celui de son père de cœur qui le surnommait Johnny. D’où par la suite il choisit naturellement le pseudonyme de Johnny Halliday, lorsqu’à 17 ans, il a enregistré son premier album. Mais, à la suite d’une erreur typographique sur la pochette de son premier 45 tours en 1960, Halliday se retrouve écrit en Hallyday. La légende est née. il a longtemps fait croire qu’il était Américain !
Le 18 avril 1960, Johnny Hallyday a 17 ans lorsqu’il fait sa première apparition à la télévision dans « L’École des Vedettes ». Line Renaud le présente alors comme un chanteur d’origine américaine. « Le père est américain, la maman est française. C’est un produit moitié français, moitié américain », assure-t-elle. Il laissera ce mensonge se propager, jusqu’à ce que son ami Charles Aznavour lui conseille de rétablir la vérité.
Ce fut par la suite de l’Alhambra en 1960 à aujourd’hui 181 tournées et 27 rentrées parisiennes, il a attiré plus de 28 millions de spectateurs, enregistré plus de 1 000 titres, composé une centaine de chansons et vendu plus de 100 millions de disques. Sa carrière est déjà récompensée par 40 disques d’or, 22 de platine, 3 de diamant et 8 Victoires de la musique, pour une discographie officielle qui compte 48 albums studio et 27 albums live. C’était sa pour nous Johnny, vous comprendrez qu’il nous est difficile aujourd’hui d’oublier ce monument de la chanson française, celui qui a commencé par être l’idole de nous les jeunes égarés par les années 68 ou chacun du chercher sa route et c’est là que le mythe Hallyday est entré en action et depuis ne nous a jamais quitté, heureusement il nous reste sa musique qui nous permet en tant que fan invertébré de continuer sans lui …j’espère qu’après avoir lu ce billet cela vous permettra peut-être de mieux comprendre ce qu’a été pour nous la disparition de notre idole …….
Il était né dans la rue un soir de juin 1943 et n’était le fils de personne, il aurait pu connaître le pénitencier mais fut probablement sauvé par la musique qui l’aimait et le lui rendait bien. Il y mettait ses joies, il y mettait ses peines et tout ça devenait le blues et il rendait hommage aux mains noires qui lui avaient donné le jour. Il devint pourtant l’idole des jeunes
"Quand on vit et que tout va bien,
on ne se rend pas compte de ce qu’on peut perdre"
Johnny Hallyday
Nous avons tous quelque chose de Johnny...
Né d’un père belge, il portait un pseudonyme américain, il vivait entre la Suisse et la Californie, et pourtant il était le plus français des artistes français. Cet homme-là a tout été : rocker, crooner, hippie, chanteur à paillettes, cow-boy et troubadour, dandy et clodo. On l’a vu en clone d’Elvis Presley, en Christ psychédélique, en Hamlet halluciné, en Mad Max bardé de cuir et de clous. Et pourtant, même dans ses avatars les plus improbables, Johnny n’a jamais cessé d’être Johnny. Chat maigre du twist ou vieil asiate barbichu, c’était la même élégance élastique, la même aura chamanique. Sous les masques du Fregoli du rock perçait une vérité humaine mille fois plus forte que tous les clichés.
Cet homme-là a tout vu, tout connu. Le meilleur et le pire. La gloire et la déglingue. La « destroyance », comme il disait. Sex and drugs and rock’n’roll…Et pourtant rien, ni les excès, ni les accusations infamantes, ni les désastres intimes ou financiers n’ont altéré sa grâce instinctive. Enfant abandonné, blouson noir, star du show-biz, patriarche parmi les siens : dans ses yeux bleus délavés, la pureté de l’enfance était restée inscrite comme une nostalgie.
Il n’était pas un musicien extraordinaire. Un prosateur, moins encore. Il n’était pas un beau parleur ni un phare de la pensée. Et pourtant, jamais ses « idées courtes » n’ont paru ridicules : même les « Guignols » ont renoncé à le brocarder. Son génie fut d’inspirer aux plus grands « l’envie d’avoir envie »… de lui. De Duras à Godard, de Sagan à Rondeau, pourquoi a-t-il autant fasciné les intellectuels ? Sans doute parce qu’il avait ce qu’ils n’ont jamais eu : cette faculté quasi surnaturelle d’instaurer avec son public une communication qui se passe de mots.
On embarquait pour ses shows comme pour la foire du Trône. Décors babyloniens, fumigènes, lasers et hélicos. Et pourtant, dans sa démesure, il n’a jamais donné le sentiment d’en faire trop. Quand le titan déchaînait son ouragan électrique, la foule, derrière le crissement des guitares et le vrombissement des amplis, entendait l’écho d’une générosité folle, cet amour du public dont il a tant reçu parce qu’il lui a tout donné et notamment ce qu’il lui restait de vie. Américain, lui ? Quelle blague ! Prophète en son pays, mais seulement en son pays, Johnny était français jusqu’au bout des santiags. Même son Amérique était un rêve bien de chez nous : son Far West, c’était la Camargue ; c’est à Brétigny-sur-Orge-sur-Orge qu’il a tourné son plus beau clip : On a tous en nous quelque chose de Tennessee. Johnny, c’était son public. Son public, c’était la France. La France des mauvais garçons et des jeunes filles de bonne famille, des enfants et des grands parents, des cocos et des libéraux, des Parisiens et des provinciaux, des bobos et des prolos… La France des bars-tabacs et des cybercafés, des bals populaires et des temples de la techno. La France d’hier et d'aujourd’hui…Dans le miroir brisé que lui tendait la star, toute une nation reconnaissait son histoire. En Johnny, la France se retrouvait, avec ses bons et ses mauvais côtés, ses enthousiasmes et ses déprimes, ses chutes et ses rédemptions. C’est cette France querelleuse et généreuse, folle et raisonnable, désespérée et magnifique, qui fredonne tristement aujourd’hui
Tu nous manque Johnny
Ce soir 21 Heures sur W9 « Johnny »
Ce mardi 16 octobre à 21 heures. W9 rend hommage à l’idole des jeunes à travers un classement inédit qui reprend ses plus grandes chansons qui pendant 60 ans ont composé la bande originale de la vie des français... 🎵
Grâce à un sondage IFOP, vous découvrirez les 20 titres inoubliables que les français ont eux- mêmes choisis ! Des morceaux puisés dans les plus beaux albums de Johnny Hallyday avec des évidences bien sûr, mais aussi quelques surprises...
20 titres de légende qui résument parfaitement l’immense carrière de ce monument de la chanson ! 🎸
Hier c'était le dernier jour de d'été, avec l'arrivée de l'automne du moins sur le calendrier
Dans la nuit de samedi à dimanche, à 3 h 54, nous basculerons officiellement dans l’automne. Du moins sur le calendrier. Mais pourquoi le 23 et non le 21 ? Voici l’explication.
Si la journée de vendredi 21 septembre avait des airs d’automne, nous étions en fait toujours en été puisque cette année, l’automne tombe le 23 septembre (à 3h 54 exactement). Mais pourquoi le 23 alors que dans l’imaginaire collectif l’automne arrive le 21 septembre ? Voici l’explication.
Le jour et la nuit
Si d’un point de vue météorologique l’automne (dans l’hémisphère nord) débute le 1er septembre et se termine le 30 novembre, d’un point de vue calendaire il démarre le jour de l’équinoxe d’automne, soit la date à laquelle le Soleil se trouve exactement à la verticale de l’Équateur et que le jour et la nuit ont exactement la même durée.
Dès le lendemain, les nuits vont commencer à durer plus longtemps que les jours, et ce jusqu’à l’équinoxe de printemps, à partir de laquelle le phénomène inverse va commencer. Le phénomène semble à première vue mécanique et bien rodé. Mais…
Des imperfections
Il y a deux imperfections dans le système. La première : l’axe de rotation de la Terre n’est pas parfaitement circulaire et décrit un cône tous les 26 000 ans (voir la vidéo ci-dessous), ce qui influe sur la durée des saisons.
La deuxième imperfection est humaine et concerne notre calendrier. La Terre fait sa révolution autour du Soleil non pas en 365 mais en 365,2422 jours (soit 365 jours 5h48min et 45s). Pour que l’automne tombe toujours à la même date, il faudrait que notre calendrier colle parfaitement. Or, pour se caler sur l’année astronomique, notre calendrier prévoit des années de 365 jours et certaines de 366 jours (bissextiles, comme 2016).
21, 22, 23 ou 24
Cela explique pourquoi l’équinoxe d’automne ne tombe pas toujours à la même date. En réalité, l’équinoxe de septembre peut avoir lieu le 21, le 22, le 23 ou même le 24 septembre. D’ailleurs, depuis le début du 21e siècle, il ne s’est jamais produit un 21 septembre. Et cela n’arrivera pas avant 2092…
Il en va de même pour le printemps, qui peut tomber le 19, le 20 ou le 21 mars. Cela fait d’ailleurs 10 ans que l’équinoxe de printemps se produit un 20 mars. Et il en sera ainsi jusqu’en 2102 (sauf en 2044).
A l'occasion de son arrivée.....pour fêter l'événement ." Un petit poème de ma coupine....." Danièle Labranche "
Senteurs d'Automne,
Automne qui venez repeindre la nature
Une nouvelle fois, vos teintes sublimées
Tendront à égayer, semblables à des peintures
Ors et verts mélangés à quelques mordorés,
Myriade de couleurs qui nous font oublier,
Nudité effarante des arbres squelettiques,
Effeuillés par le vent qui les fait balancer.
Bien vite est capturé le soleil rougissant,
Emporté promptement par un flot de nuages,
Annonciateurs de pluie, d'orages rugissants,
Un point final donné à l'été et ses plages,
Tandis que la douceur revient un bref instant,
Et qu'un été indien fait vibrer les corps sages.
Les matins rougeoyants au sortir du sommeil,
Auront par habitude d'être un nouveau décor,
Invitant les témoins de la beauté du ciel,
D'encore plus admirer ces couleurs en accord.
Et il n'est de regard qui soit émerveillé,
Une telle splendeur autorise à rêver,
Rayonnante clarté d'un automne installé.
Mais il faudra hélas songer à ces jours proches
Y laisser feuilles mortes s'écraser sous nos pas,
Sentir que peu à peu un long hiver approche,
Terrant dans les foyers, l'homme transi de froid,
Et dans la cheminée le feu qui étincelle,
Rougira les sarments, réchauffera nos doigts,
Endormant nos esprits qui déjà s'ensommeillent.
Poète installé au plus près des chenets,
Ouvrira son cahier où repose sa Muse,
Emporté par les mots qu'elle vient lui dicter,
Sous sa plume dansante qui sous ses doigts s'amuse,
Il nous emportera dans un monde éthéré,
Et comme il sait le faire, il nous fera rêver !
© Danièle Labranche