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Le Blog De Papy-Bougnat

  • Papy-bougnat
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule 
Bonne route & merci pour votre visite
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour ! Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule Bonne route & merci pour votre visite

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Il est très ... Exactement

 

 

 

             

 

 

 

 

A L'affiche..

La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

[André Malraux]

********** 

 

Actu du jour...

 

 Passion Palombe

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A chacun sa toile

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Urgent!

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Pour

  Restaurer Cabane ..

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Attention ! Passion Palombe...

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C'est ici que ça se passe ............

Au mois d'octobre de chaque Année

 

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Tient ! 

IL y a une Palombière par ici .........?

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privilège

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20 septembre 2022 2 20 /09 /septembre /2022 06:19

Des bulbes à toutes les sauces

Cette dernière semaine avant l'arrivée de l'automne va marquer un tournant au jardin : celui du début de la période de plantation et notamment de celle des bulbes qui, dès la fin de l'hiver, pointeront le bout de leurs fleurs.

Mais avant, il est nécessaire de déterrer puis d'hiverner les bulbes frileux d'été comme ceux des grands dahlias, des crocosmias, des bégonias tubéreux, des cannas, de la très graphique Ismène ou de l'exubérant lis de Malabar car ces plantes sont peu rustiques et risqueraient de geler.

Au potager, il est temps de récolter les derniers oignons et d'en profiter pour faire peu de divination ; les anciens racontaient que si les peaux des oignons étaient épaisses et nombreuses, l'hiver serait très froid !

Dans les régions du Sud, il est également possible de semer les oignons blancs qui feront votre joie au printemps. Justement, parlons-en du printemps ! Pour le préparer en douceur, les bulbes sont encore à l'honneur !

Au balcon, plantez des bulbes dans vos bacs aux pieds de vos arbustes pour créer la surprise. Petits muscaris bleutés, perce-neiges, narcisses ou jacinthes pour un parfum enivrant, égayeront ainsi votre printemps.

Au jardin d'ornement, préparez vos bordures d'allées, massifs et mixed-border en plantant plusieurs variétés de tulipes, en masse et en jouant sur les contrastes de formes et de couleurs, afin d'obtenir des tableaux divinement colorés.

Avant de les planter, vérifiez bien que leurs périodes de floraison concordent ou au contraire, s’échelonnent selon l'effet souhaité. Tulipes des jardins ou botaniques, hâtives ou tardives, simples ou très sophistiquées... À vous de choisir 

Avec

 

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8 septembre 2022 4 08 /09 /septembre /2022 10:30

Bonjour les jardiniers et les jardinières,

 


Dès le mois d'août, vous avez commencé les boutures pour multiplier à moindre coût vos plantes préférées. Continuez tout le mois de septembre ! Prélevez des pousses de rosiers pour créer de nouveaux pieds à offir. Bouturer les oeillets de poète en vue de planter une bordure dans le potager. Coupez quelques branches de laurier-rose pour les multiplier et ainsi fleurir des pots ou le jardin dès le printemps prochain. Faites des petits pieds de lavande en partant de tiges pour créer des bordures ou des potées odorantes.. Voici la liste des végétaux à boututer en ce moment.

Fleurs

- Arabette- Aubriète- Bignone - Bruyère- Chèvrefeuille- Cinéraire maritime- Ciste
- Corbeille d'argent- Fuchsia- Jasmin d'hiver- Pélargonium- Plumbago

 

Arbustes

- Abélia- Abutilon- Buddléia - Buis- Camelia- Caryopteris- Céanothe
- Cognassier du Japon- Cornouiller- Cotoneaster- Cytise- Fusain- Groseillier à fleurs

- Hortensia- Houx- Laurier-cerise- Laurier-rose- Lilas des Indes- Mahonia- Millepertuis
- Potentille- Rhododendron- Romarin- Rosier- Santoline- Skimmia- Troène- Weigelia

A vos sécateurs !

 

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24 mai 2022 2 24 /05 /mai /2022 06:27
Au potager....

Bonjour les jardiniers et les jardinières,

Vous avez sûrement entendu que les températures de ce mois de mai battent des records partout en France. En prévision d'un mois d'été très chaud, prenez quelques précautions pour conserver l'humidité au jardin :

une fois les fleurs et légumes plantés, posez un lit de paillis végétal en surface pour conserver la fraîcheur et éviter l'évaporation de l'eau ;

placez des oyats ( Diffuseur d'eau en argile microporeuse ) , à planter ou à enterrer ou un arrosage goutte à goutte pour économiser l'eau et limiter les corvées d'arrosage ;

récupérez au maximum l'eau de pluie lors de chaque orage , récupérez également l’eau de  lavage des fruits et légumes pour arroser les végétaux du jardin, du balcon et de la terrasse ;

pour l'ombrage de légumes fragiles, utilisez des légumes grimpants comme les haricots, concombres ou chayottes qui peuvent coloniser des treillages, grillages ou tipis afin de casser le trajet des rayons du soleil ;

installez des canisses sur des tasseaux pour éviter la sécheresse de gagner le sol ;

pour les légumes de taille moyenne, recyclez les cageots du marché car ils ont l'avantage de laisser passer l'air et la lumière filtrée ;

binez régulièrement le sol pour que l'eau ne stagne pas mais atteigne les racines des végétaux. 

Rappelez-vous le dicton : " un binage vaut deux arrosage ! !"

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15 mars 2022 2 15 /03 /mars /2022 09:20
Du côté nature

 

Mars : " ses pluies, ses mauvaises herbes..."

 

Au mois de mars, les journées sont plus longues et plus chaudes mais les pluies sont souvent très présentes. La situation est donc idéale pour faire croître les herbes folles dans le jardin !

Nous ne parlerons pas ici de 'mauvaises herbes' car ces plantes poussant spontanément ont une grande utilité ; Certaines comme l'ortie ou les plantes de la famille des Apiacées comme la carotte sauvage abritent la ponte d'insectes auxiliaires dont de nombreux papillons qui sans elles ne seraient pas présents au jardin. Vous pouvez aussi opter dans vos cultures pour des plantes relais qui les attireront à coup-sûr !

Les herbes sauvages vous aident aussi à connaître la nature de votre sol, simplement en les observant, car certaines plantes ne poussent que dans un écosystème particulier, comme un sol acide, calcaire, pollué, ou riche en azote on les nomme 'Plante bio-indicatrices'.

Certes, il est impossible de laisser pousser toutes ces herbes au potager ou au jardin d'ornement, où il est judicieux de les ôter pour faire place à vos cultures. Vous pouvez alors désherber naturellement, biner souvent, installer un paillage épais et utiliser quelques astuces pour ne plus être envahis et empêcher leur apparition là où elle sont indésirables.

Contrairement à une idée reçue, il est tout à fait possible de les composter après arrachage, ainsi elle seront recyclées !

Vous pouvez aussi confectionner du purin pour soigner vos plantes. L'ortie, riche en azote, est idéale pour stimuler le départ de végétation, alors que la consoude est bien dosée en potasse qui favorise la production de fleurs, le purin de prêle traite quant à lui les maladies cryptogamiques comme la cloque, la tavelure, le mildiou ou la rouille.

De quoi adopter un nouveau regard sur les 'mauvaises herbes' !

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15 février 2022 2 15 /02 /février /2022 09:48

Des chercheurs ont trouvé comment l'éradiquer

Le frelon asiatique pourrait bientôt être éradiquée grâce aux travaux de chercheurs tourangeaux. Un espoir pour les apiculteurs très touchés par ce fléau.

Éric Darrouzet, enseignant-chercheur à l'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte (IRBI) de l'Université de Tours pourrait bien avoir trouvé comment éradiquer le frelon asiatique. Avec son équipe, il a découvert le Conops vesicularis, une espèce parasitoïde, sorte de petite mouche qui pond son œuf au printemps sur des reines frelons. « L'œuf éclôt, et la larve, comme l'Alien du film, va se développer dans l'abdomen de son hôte, ce qui va entraîner au bout de dix ou quinze jours la mort de la reine ».

Lutte biologique

Cette découverte est essentielle car si ce parasite tue la reine, la colonie entière ne lui survit pas. Les chercheurs peuvent désormais imaginer mettre au point un système de lutte biologique contre le frelon asiatique. 

« Il faudra des années pour démontrer que ce parasitoïde a une préférence pour le frelon asiatique et qu'il n'entraînera pas de dégâts collatéraux sur les abeilles, les bourdons et les guêpes », tempère néanmoins Éric Darrouzet qui travaille aussi sur plusieurs types de pièges. « Un des buts de notre projet est la fabrication d'un piège sélectif. Il pourrait être mis à la disposition des professionnels de l'apiculture et des amateurs pour protéger leurs ruchers », explique-t-il.

Piège sélectif pour ne pas toucher les abeilles

Éric Darrouzet reste discret sur les avancées de ses recherches. Avec son équipe, il travaille sur l'architecture d'un piège pour qu'il soit plus sélectif, malgré l'utilisation d'un appât non sélectif. « Un prototype est déjà à 99% sélectif. Fin 2015, nous devrions avoir un piège sélectif disponible », prédit-il. Un appât lui-aussi sélectif pourrait également voir le jour. « On veut remplacer les appâts alimentaires à base de sucre et de protéines par un appât phéromonal (N.D.L.R.: issu d'une sécrétion externe produite par un organisme) à base de molécules volatiles émises par les frelons. On teste actuellement ces molécules isolées en laboratoire. On le fera dès l'année prochaine sur le terrain. L'objectif est de labelliser et de faire breveter ces pièges. Mais il nous faudra pour ça des finances », prévient le chercheur.

Piqûre mortelle

La vespa velutina, communément appelée frelon asiatique, est arrivée en France il y a une dizaine d'années. « Cette espèce pose de gros soucis car elle se nourrit de nombreux insectes, dont les abeilles. C'est une catastrophe pour les apiculteurs. Mais aussi pour la biodiversité, car ce prédateur généraliste chasse divers insectes. De plus, sa piqûre peut être mortelle », expose le scientifique.

70% du territoire français 

Selon lui, cette espèce invasive se répand de plus en plus en Europe, et même en Europe de l'Est, épargnée jusqu'ici. 

Plus de 70% du territoire français est colonisé: c'est dire si les apiculteurs français seront intéressés par l'exposé que fera Éric Darrouzet à leur 20e congrès à Colmar. Sur le seul département d'Indre-et-Loire, l'augmentation du nombre des colonies de frelons est exponentielle. L'espèce est arrivée près de Tours en 2009. Les chercheurs avaient relevé trois colonies. En 2011, il y en avait quarante et le recensement de 2013 fait état de 400 à 600 colonies.

Et les surprises ne manquent pas, car le frelon asiatique construit son nid un peu partout. On peut en trouver dans des cavités souterraines, sous des toits, dans des greniers, dans des buissons à hauteur d'homme, sur des façades de maisons, ou encore dans des arbres jusqu'à plus de vingt mètres de hauteur.

 

 

Voilà le type de nid auquel vous pouvez vous trouver confronter ! ©CPB chêne perso

Voilà le type de nid auquel vous pouvez vous trouver confronter ! ©CPB chêne perso

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1 février 2022 2 01 /02 /février /2022 15:44
Du côté de la nature

Les beautés de l’hiver

L'hiver est rude mais beau aussi aux Jardins : beauté des arbres nus et dépouillés, comme calcinés, échevelés, beauté des ramures qui dessinent des arabesques, beauté froide et sans artifice...Dans le parc, l'eau frissonne sous les vents de l'hiver, elle révèle des moires dorées si douces, si apaisantes pour le regard...L'eau reflète les balustres, de grandes vasques lumineuses aux teintes d'albâtre...Quelle mélancolie dans les allées où les arbres s'étiolent et dévoilent leurs branches ténébreuses ! Le soleil de l'hiver traverse les allées de ses rayons obliques et magnifie les ramures...Sur les hauteurs, des pins, des cèdres immuables se dressent dans toute leur majesté... des panaches verdoyants en plein coeur de l'hiver...La présence de l'eau, ses bruissements, ses murmures accompagnent le promeneur...Sur le plan d'eau, deux cygnes souverains traversent les ondes mordorées...Des pigeons s'attardent sur les murets, au bord de l'eau : douces silhouettes familières ébouriffées par le vent de l'hiver...Le vent bouscule les branches des grands arbres qui dessinent des dentelles mouvantes sur le ciel...Murmures du vent dans les arbres, voix célestes qui emplissent l'espace..

Les oiseaux du jardin ; " Le pinson des arbres "

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21 décembre 2021 2 21 /12 /décembre /2021 17:26

Au verger: Pourquoi choisir le colza pour traiter les arbres fruitiers

 

Du gras oui, mais pas n'importe lequel sur nos fruitiers, pulvérisez le bon traitement dès maintenant.

Les pulvérisations d'huile comme insecticide

Les traitements d’hiver dans les vergers sont parfois incontournables, pour peu que la saison fût pluvieuse et c’est l’explosion des ravageurs. Mais rassurez-vous même par temps sec les bestioles sont présentes, bien cachées sous les écorces. Pour pallier à ce problème, des traitements à base d’huile de paraffine sont proposés. Bien qu’efficaces il faut comprendre qu’ils sont à base de pétrole donc nocifs pour le jardin et destructeurs à long terme des ressources naturelles.
Préférez l’utilisation d’une simple huile de colza qui sera plus écologique et économique. Son action insecticide viendra à bout, sous forme de larve hivernantes ou adultes, des cochenilles, des acariens et des pucerons.
Non miscible dans l’eau, il est impératif de lui ajouter un émulsifiant comme le savon noir. Ce dernier attaque la carapace des cochenilles tandis que l’huile les étouffe., un vrai duo de choc. Vous pouvez aussi échanger le savon contre un liquide vaisselle bio ou optez pour un savon noir liquide.
Il sera inutile de chauffer mais battez alors au fouet vigoureusement pour bien mélanger les ingrédients. Réalisez la recette  ci-dessous, et traitez un jour sans vent, sans pluie et hors gel. 
Cet insecticide peut être utilisé en hiver sur les arbres fruitiers mais aussi en saison sur les arbres d’ornements selon le type de ravageurs.

Pourquoi du gras ?

Les cuticules des insectes sont des sécrétions qui recouvrent tout leur corps. Leur composition, constituée de lipides, leurs permet de résister aux réactifs chimiques. Les acides gras du savon noir pénètrent cette enveloppe externe ce qui engendre la mort de l’insecte.

Le bon dosage pour le colza

Réalisez un mélange avec 300 ml d’huile de colza et 200 ml de savon noir. Diluez avec 5 l. d’eau. Faire chauffer, si le savon est solide, pour mélanger et obtenir une émulsion mais sans porter à ébullition. Pulvérisez sur vos fruitiers après refroidissement complet. Renouvelez si nécessaire.

 

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30 novembre 2021 2 30 /11 /novembre /2021 07:47

On sort les voiles d'hivernage !

 

Cette semaine le froid arrive dans de nombreuses régions, la mise en place de protections pour les plantes les plus frileuses s'impose au jardin tout comme sur la terrasse ou un simple balcon !

Les plantes non rustiques installées en pleine terre seront protégées tant bien que mal avec un épais paillage au niveau de la souche. Si vous cultivez des plantes tropicales frileuses, vous pouvez en plus, entourer les parties aériennes d'un voile d'hivernage. Entourez également le tronc des petits arbres avec un grillage à poule sur toute sa hauteur et remplissez-le de paille.

L'idéal, dans les régions où le gel sévit étant bien sûr de planter des végétaux adaptés à ces conditions ; il existe par exemple des espèces de palmiers qui résistent très bien au froid, et même certains bananiers !

Sur une terrasse ou un balcon les plantes sont cultivées en pot ce qui simplifie leur éventuel hivernage si vous possédez un local. Pélargoniums, fuchsias, hibiscus, osteospermums seront taillés drastiquement puis placés dans une pièce hors gel durant la froide saison.

S'il est impossible de les rentrer, on sort la panoplie hivernale sans tarder ! Du papier à bulles sera fixé autour des contenants qui seront placés sans leurs coupelles sur des caillebotis pour les isoler du sol et favoriser l'écoulement des eaux de pluie. Une plante dont le substrat demeure détrempé est bien plus sensible au gel.

Le voile d'hivernage viendra là-encore couvrir les parties aériennes en prenant garde de ne pas trop le coller au feuillage ou aux tiges. Il n'est pas question de momifier la plante mais surtout de la laisser respirer ! N'oubliez pas d'ouvrir les protections par beau temps et hors gel pour la même raison.

Courage, l'hiver approche !

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26 octobre 2021 2 26 /10 /octobre /2021 07:30

Pourquoi pas une semaine automnale active ?

L'automne est bien là, mais il n'est pas question pour autant de rester cloîtrer chez soi !

Entre deux averses et trois coups de vents, les belles journées peuvent être optimisées au jardin.

La chute des feuilles mortes est maintenant effective dans la majorité des régions. Les brûler serait vraiment dommage, pensez à les recycler ! Ramassage des feuilles en vue de réaliser un épais paillage dans les massifs ou au potager, de les ajouter au compost ou de les broyer avec votre tondeuse afin de les réduire en matière organique qui sera laissée en couverture du sol : les choix sont multiples ! En se décomposant grâce aux organismes présents dans le sol ou le tas de compost, elles vont se transformer en un amendement naturel et fertile.

L'heure est également aux opérations de taille, voire d’élagage. N'hésitez pas à récupérer le bois coupé pour votre cheminée ou votre poêle et à laisser quelques tas de petites branches dans un coin caché du jardin, vous créerez ainsi de nombreux écosystèmes qui abriteront des animaux comme le hérisson et de multiples insectes durant l'hiver. Au printemps, si ce visuel vous dérange vraiment, il sera toujours temps de broyer ces branches pour en faire du BRF qui servira à pailler les massifs.

L'automne est également l'époque idéale pour créer un bassin qui pourra plus tard constituer une réserve de biodiversité grâce aux plantes qu'il accueillera. Reptiles, batraciens, insectes en tous genres, mais aussi petits mammifères et oiseaux apprécieront à coup-sûr ce point d'eau même s'il n'est pas immense !

Les activités ne manquent pas lorsque l'on a la chance de posséder un jardin, profitez-en pour vous aérer, le jardinage est bon pour la santé et pour le moral !

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31 août 2021 2 31 /08 /août /2021 18:20

Vous aimez la nature , donc les fleurs  alors voici quelques plantes grimpantes colorées et parfumées pour habiller les murs de votre jardin

Les murs de votre jardin manquent d’éclat et vous cherchez comment les rendre plus esthétiques ? Les plantes grimpantes sont un excellent moyen de les habiller. C’est le cas notamment de ces sept végétaux colorés et parfumés qui apporteront charme et originalité à votre extérieur.

L’hortensia grimpant

Savez-vous que l’hortensia est aussi une plante grimpante ? Également connue sous le nom Hydrangea petiolaris, elle offre de jolies fleurs en période estivale. Vous avez le choix entre deux variétés : la Silver Lining et son feuillage blanchâtre (voir la photo ci-dessous) ou bien la Winter Surprise qui donne de belles fleurs persistantes à la couleur pourpre.

L’hortensia grimpant se plaît dans un environnement ombragé avec des températures modérées (ce qui est assez rare pour une plante grimpante).

Le rosier grimpant

Pour un jardin à la fois bucolique et romantique, vous pouvez habiller vos murs avec un rosier grimpant. En plus de produire de jolies fleurs en grande quantité, le rosier dégage un agréable parfum estival. Et pour encore plus de charme, vous pouvez varier les couleurs. Cette plante s’adapte parfaitement aux façades des maisons, portiques ou pergolas, par exemple.

Et la bonne nouvelle, c’est qu’elle est très simple à entretenir (à condition d’être exposée au soleil) et donc accessible aux jardiniers débutants.

La glycine

Autre plante romantique qui apporte beaucoup de charme à un jardin : la glycine. Cette plante grimpante est réputée pour sa floraison en grappes et son délicieux parfum printanier. Ses fleurs très imposantes sont souvent mauves, mais peuvent aussi être blanches, roses ou bleues.

Seule condition pour que la glycine pousse convenablement : qu’elle soit exposée en plein soleil. Les régions du sud de la France peuvent donc l’adopter les yeux fermés.

Le chèvrefeuille

Pour habiller les murs de votre jardin, vous pouvez opter pour le chèvrefeuille (ou Lonicera). Cette plante grimpante fleurit de juin à septembre et offre de jolies fleurs très parfumées. Toutefois, pour la faire pousser, vous devrez lui apporter un support afin que ses lianes puissent s’y enrouler tout autour.

Mais attention, si le chèvrefeuille s’adapte facilement à tous types de climat, ses racines doivent quant à elles rester au frais (c’est-à-dire dans l’humidité), tandis que ses fleurs ont besoin de soleil pour s’épanouir.

 

En espérant que ces plantes grimpantes ( il en existe d'autres )vous donneront quelques bonnes idées et épouseront  parfaitement les murs de votre jardin.

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20 juillet 2021 2 20 /07 /juillet /2021 14:14
Du Côté de la nature..............

Au jardin :        " Les secrets de l'été "

L'été a eu un peu de mal à s'installer dans de nombreuses régions cette année, le jardin à donc pu profiter  des abondantes précipitations cependant, nombreux sont les jardiniers a ne pas obtenir les résultats escomptés aussi bien au jardin d'ornement qu'au potager.

Souvent, les erreurs d'arrosage sont en cause ; croyant que la pluie est suffisante, le jardinier se consacre à d'autres tâches, et pourtant !

Les plantes récemment installées présentent un système racinaire en formation et ne sont pas encore capables de puiser l'humidité dans le sol en profondeur, elles restent donc fragiles les deux premières années suivant leur plantation, même si elles sont réputées pour être résistantes à la sécheresse.

Une astuce consiste à griffer la partie superficielle du sol, si elle n'est humide que sur un ou deux centimètres, il est nécessaire d'arroser efficacement.

N'hésitez pas à laisser couler un fin filet d'eau aux pieds des fruitiers et des arbustes récemment plantés pour que la terre s'imprègne vraiment. Il est préférable d'arroser en profondeur deux fois par semaine plutôt que superficiellement tous les jours. Un système d'arrosage automatique constitue une solution idéale pour vous soulager de cette corvée et sera fort utile en cas de départ en vacances !

Pensez aussi aux plantes en pots dont le substrat s'assèche bien plus vite qu'en pleine terre ! Par temps venteux et très ensoleillé dans le Sud du pays, certaines plantes peuvent réclamer jusqu'à deux arrosages par jour, pensez-y ou ombrez-les aux heures les plus chaudes !

Au potager, paillez le pied de vos plantes avec une belle épaisseur après un binage superficiel. La terre demeurera humide préservant ainsi les micro-organismes et les vers de terre indispensables à sa fertilité, cerise sur le gâteau, les gestes d'arrosage seront également diminués grâce à ce paillage !

Vous avez toutes les clés en main pour réussir un beau jardin !

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4 mai 2021 2 04 /05 /mai /2021 06:41

Vous êtes -vous posé la question combien votre cerveau peut contenir de " Gigaoctets " ?

Et bien figurez-vous  que  plusieurs équipes de recherches se sont prêtées au jeu de la comparaison entre la capacité de stockage du cerveau humain et celle d’un ordinateur.

La dernière estimation en date (2016), de neurologues du Salk Institute for Biological Studies, en Californie, avance le chiffre de 1 million de gigaoctets, l’équivalent du web mondial à l’époque. Pour arriver à ce calcul, les chercheurs sont partis de l’estimation de la capacité d’une petite zone du cerveau qu’ils ont extrapolée. Ils se sont plus particulièrement intéressés aux synapses, c’est-à-dire les points de contact entre deux neurones dans lesquels sont stockées les informations.

4,7 bits pour chaque synapse

Chaque neurone peut avoir des milliers de synapses, dont la puissance varie selon leur taille. Jusqu’ici, on estimait qu’il existait trois tailles de synapse, contenant chacune 1 ou 2 bits d’information (le bit étant l’unité de mesure du stockage en informatique, qui correspond à 8 octets).

Mais, en réalité, il en existerait 26 catégories différentes, l’équivalent selon les chercheurs de 4,7 bits pour chaque synapse. Multiplié par le nombre de synapses (plusieurs trillions), cela donne le nombre faramineux de 1 pétaoctet, soit 1015 octets, un minimum selon les chercheurs. Ce qui complique le calcul, c’est que la taille des synapses change toutes les deux à vingt minutes, en fonction du signal qu’elles reçoivent.

La comparaison avec l’ordinateur a donc bien des limites, sachant, par exemple, que mémoriser 5 mots ne demande pas plus de travail que de mémoriser 5 lettres, alors que dans l’ordinateur 5 mots occupent plus de place que 5 lettres. Et que le cerveau n’a pas besoin de libérer de l’espace pour engranger de nouvelles données.

 

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23 mars 2021 2 23 /03 /mars /2021 07:10

Avec le printemps au jardin ; 

Il y a un légume succulent qui débute en ce moment c'est: " L'asperge "

Voici revenu le temps des asperges ! Temps si court, si rapide, où nous sont offertes ces pousses délicieuses, qu'on aime savourer à la vinaigrette. L’asperge annonce le printemps, les beaux jours, elle se cache sous la terre, et il faut la cueillir dans les profondeurs du sol. Le mot lui-même révèle des sonorités pleines de douceur, sifflante "s", labiale "p", chuintante "g". Seule la gutturale "r" lui apporte une pointe d'amertume...Blanche, verte, ou violette, l'asperge est un mets délicat et précieux. Sa saveur pleine de finesse, de fraîcheur, de simplicité nous donne un avant-goût du printemps. Délices d'asperges ! Pousses sauvages qu'on peut découvrir en pleine nature ! Le mot "asperge", venu du latin "asparagus" et plus anciennement du grec "asparagos", comporte des origines lointaines. Le terme "asparagos", avec sa voyelle "a" réitérée, nous fait entendre des sonorités emplies de poésie : ce mot redondant déroule ses syllabes dans une belle harmonie...L'asperge a des racines gecques, elle renvoie à un passé mythique, celui de la Grèce antique, "l'asparagos", avec sa finale grecque, nous fait entendre cette langue d'autrefois qui est si présente dans de nombreux mots français ! Le nom "asparagos" nous fait goûter à des sonorités lointaines, exotiques et étranges..."L'asparagos" nous montre que notre langue est constituée de latin, de grec et que ces langues vivent, encore, dans des mots très simples du quotidien, que tout le monde connaît. L’asperge, plante grecque et latine était très appréciée par les anciens : elle entrait dans des recettes raffinées qui nous sont parvenues, grâce à Apicius, un célèbre gastronome du premier siècle, par exemple, la Patina de asparagis frigida ou Patina froide d'asperges...

 PATINA DE ASPARAGIS FRIGIDA
 

 Accipies asparagos purgatos, in mortario fricabis, aqua suffundes, perfricabis, per colum colabis. Et mittes <in caccabum> ficedulas curatas. Teres in mortario piperis scripulos VI, adicies liquamen, fricabis, <postea adicies> vini cyathum unum, passi cyathum unum, mittes in caccabum olei uncias III. Illic ferveant. Perunges patinam, in ea ova VI cum oenogaro misces, cum suco asparagi impones cineri calido, mittes impensam supra scriptam. Tunc ficedulas compones. Coques, piper asperges et inferes.
Apicius, Art Culinaire, livre IV, 132

Traduction :
Patina froide d'asperges
Prenez des asperges bien nettoyées, écrasez-les dans un mortier, arrosez-les d'eau, écrasez-les complètement, et passez au tamis. Mettez <dans un plat> des becfigues vidés. Pilez dans un mortier six scrupules de poivre, ajoutez du garum et triturez, puis un cyathe de vin et un de vin paillé. Mettez trois onces d'huile dans une cocotte où vous ferez bouillir le tout. Graissez une casserole, mélangez-y six oeufs avec du garum au vin et placez-la avec la purée d'asperges dans la cendre chaude. Versez-y la préparation indiquée ci-dessus et disposez alors les becfigues. Faites cuire, saupoudrez de poivre et servez. L’asperge, appréciée des romains reste un mets de choix : la blanche, la plus délicate, la plus fine est, sans nul doute, la meilleure... L'asperge violette au goût fruité est aussi délicieuse. Voici revenu le temps des asperges ! Profitons-en pour goûter ce légume de choix, au parfum savoureux ! Source de vitamines, l'asperge contribue à une bonne santé, et à un parfait équilibre nutritionnel.

Côté santé :

Riche en fibres et en vitamines, l'asperge est connue pour son action diurétique. Elle pourrait aussi diminuer l'inflammation et protéger de certaines maladies chroniques.

Une haute densité nutritionnelle

L’asperge bénéficie à la fois d’un faible apport énergétique, et d’une haute densité nutritionnelle pour de nombreux nutriments :

vitamine C (34.95 pour 100 kcal),

provitamine A (227 µg pour 100 kcal),

vitamine E (3,2 mg pour 100 kcal), 

magnésium (63,5 mg pour 100 kcal),

fer (4,1 mg pour 100 kcal),

acide folique (149 µg/ 100 kcal),

fibres (6 g pour 100 kcal).

100 kcal d’asperges correspondent à environ deux bottes : 455 g.

Une action diurétique marquée

Différents composés capables de stimuler l’élimination rénale sont présents dans l’asperge en proportions relativement importantes : des fructosanes (glucides spécifiques à certains végétaux), et l’asparagine bêta (un monoamide dérivé d’un acide aminé, l’acide aspartique).
Par ailleurs, le rapport potassium /sodium élevé (270/3) contribue aussi à favoriser la diurèse. L’asperge possède donc une action diurétique certaine, sensible même lors d’une consommation modérée.
A noter : l’odeur caractéristique que prend parfois l’urine après consommation d’asperges est due à la présence de méthylmercaptan, une substance soufrée issue de la dégradation et de l’élimination de certains composés azotés présents dans les asperges.

Des fibres utiles

Les fibres de l’asperge favorisent le bon fonctionnement des intestins : elles régularisent le transit intestinal (grâce aux pectines et mucilages, qui retiennent l’eau, et sont très bien tolérés), tout en le stimulant (les celluloses de la tige sont particulièrement efficaces pour lutter contre la paresse intestinale.). 
La consommation d’asperges permet ainsi de remédier en douceur à une tendance à la constipation, sans risque d’irritation pour les muqueuses intestinales.
Une teneur clé en acide folique
Par sa richesse en vitamine B9, l’asperge peut aider à prévenir certaines malformations congénitales (chez la femme enceinte), et à protéger le système cardiovasculaire (en maintenant un taux d’homocystéine correct).

Une source de quercétine

L'asperge est une source importante de quercétine, un flavonoïde aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. L'asperge en renferme en moyenne 12 mg pour 100 g (autres sources intéressantes : les oignons : 33 mg/100 g, le sarrasin : 23 mg/100 g, les câpres : 200 mg/100 g). Selon des études expérimentales et d'observation, il est possible que les aliments riches en quercétine, comme l'asperge, jouent un rôle dans la prévention du cancer et des maladies cardiovasculaires. La quercétine pourrait aussi avoir un effet anti-histaminique (être utile donc en cas d’allergies).
Bonne contre l'inflammation
L'asperge renferme des saponines, des substances qui donnent une saveur amère aux plantes. Dans l'asperge, la principale saponine est l'asparanine A. Expérimentalement, ces saponines ont des effets anti-inflammatoires en inhibant par exemple l'interleukine-6 et le TNF (des molécules inflammatoires). A l'inverse, elles semblent activer une autre cytokine (l’interleukine-12) qui soutient l'immunité via certains globules blancs. 

Un aphrodisiaque peu connu ?

L’asperge est connue en Inde pour ses propriétés phytoestrogéniques et a longtemps été considérée comme un aphrodisiaque dans de nombreuses cultures. Cette réputation lui vient de sa forme mais aussi des glycosides stéroïdes qu’elle renferme qui peuvent stimuler la production de la testostérone, l’hormone du désir. 
Sa richesse en vitamine E lui permet aussi d’aider à fluidifier le sang, ce qui facilite l’érection chez l’homme et l’afflux sanguin au niveau des parties génitales chez la femme. 

Références

J. S. Negi, P. Singh, G. P. Joshi, M. S. Rawat, and V. K. Bisht. Chemical constituents of Asparagus. Pharmacogn Rev. 2010 Jul-Dec; 4(8): 215–220.

 

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9 mars 2021 2 09 /03 /mars /2021 19:14
Du Côté de la nature..............

Quoi de neuf au jardin ?

Après le froid, la vie reprend ses droits "

 

Une semaine de douceur nous attend après l'épisode de froid subi avec plus ou moins de casse au jardin. Le retour du soleil et des températures douces agite forcément le jardinier ravi de sortir de sa torpeur hivernale !

Si vous avez la chance de posséder une serre chauffée, un jardin d'hiver ou un appartement bien lumineux, des semis précoces peuvent être envisagés pour obtenir des plants déjà bien avancés au printemps.

Réveillez votre curiosité et votre esprit aventurier en semant des légumes oubliés, différents, ou originaux. Couleurs, textures, formes et saveurs viendront vous surprendre et satisfaire votre besoin de nouvelles expériences ! Les catalogues des grainetiers en regorgent ; De quoi largement s'amuser !

Il est temps aussi de semer les tomates, melons et autres pantes réclamant beaucoup de chaleur en mini-serre chauffante à une température constante de 20°C. Rien ne vous empêche de semer des tomates tout en apprenant comment cultiver le persil !

Si vous ne possédez pas de serre chauffante, vous pouvez la créer vous-même ! Procurez-vous une caissette en polystyrène chez votre poissonnier et garnissez le fond avec une résistance spécifique (qui supporte l'eau) ou un cordon chauffant pour terrarium. Couvrez le système chauffant avec du sable avant de remplir la caissette de 'Terreau spécial semis'. Il vous suffira ensuite de semer, d’arroser et de couvrir le tout d'une vitre récupérée. Le tour est joué !

 

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21 décembre 2020 1 21 /12 /décembre /2020 17:30

Il est bien là tout près de nous arrivé ce jour de 21 décembre 2020, soleil plus rare , journées plus courtes , temps gris, froid , pluvieux c’est ça l’hiver mais “S’il n’y avait pas d’hiver, le printemps ne serait pas si agréable : si nous ne goûtions pas à l’adversité, la réussite ne serait pas tant appréciée.”

Les hivers d'autrefois

A l'heure actuelle notre mode vie s'efforce de gommer l'aspect sombre et assoupi de l'hiver. De ce fait, nos horaires de travail sont les mêmes en hiver et en été et nous ne ralentissons pas nos activités, qu'il s'agisse de loisir ou de travail, durant la mauvaise saison. Il n'en allait pas de même autrefois, à l'époque où l'agriculture dominait. L'hiver était pour les paysans une période de repos, par contraste avec l'été où le travail était harassant.

C'est en hiver que les hommes prenaient le temps de réparer les outils, d'améliorer leur habitat, de profiter de la vie domestique. Les femmes savaient occuper les longues soirées près du feu à repriser les vêtements mais aussi à réaliser de beaux ouvrages, broderies et autres travaux d'aiguille. L'attrait de cette saison était pour tous le plaisir de la veillée au coin du feu, où l'on recevait voisins et amis et où de longues et belles histoires circulaient. On profitait également de l'hiver pour dormir plus longtemps, en suivant l'exemple du soleil qui allait se coucher tôt et se lever tard...

Difficile aujourd'hui d'imaginer un retour en arrière, mais il y a quelques enseignements à tirer du passé. Ainsi, il ne faut pas culpabiliser de se sentir fatigué en hiver, car c'est parfaitement naturel. Si le mode de vie moderne ne nous permet pas d'ajuster nos horaires de travail sur le temps d'ensoleillement, en revanche il nous reste le week-end et les jours de congés pour tenter de se reposer davantage.
Certains plaisirs d'autrefois savent séduire encore aujourd'hui. Il n'y a qu'à voir le succès du feu de cheminée, qui sait faire le spectacle à lui seul et réunir petits et grands à la tombée de la nuit. Alors prenez le temps de savourer le temps de l'hiver. Car si cette période n'est pas favorable à une intense activité, en revanche elle est propice aux retrouvailles familiales et permet de profiter de la vie différemment.

En hiver la terre pleure

En hiver la terre pleure ;
Le soleil froid, pâle et doux,
Vient tard, et part de bonne heure,
Ennuyé du rendez-vous.

Leurs idylles sont moroses.
- Soleil ! aimons ! - Essayons.
O terre, où donc sont tes roses ?
- Astre, où donc sont tes rayons ?

Il prend un prétexte, grêle,
Vent, nuage noir ou blanc,
Et dit : - C'est la nuit, ma belle ! -
Et la fait en s'en allant ;

Comme un amant qui retire
Chaque jour son coeur du noeud,
Et, ne sachant plus que dire,
S'en va le plus tôt qu'il peut.

 

 

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6 octobre 2020 2 06 /10 /octobre /2020 07:03

Ils sont les rois de nos tablées…………

Voici revenue la saison des potirons et des potimarrons... Tout un programme avec ces noms de légumes aux sonorités variées de labiale, dentale, gutturale...

Ces mots qui s'arrondissent de leurs voyelles "o", ces mots qui évoquent des rondeurs de fruits épanouis. Les potirons nous émerveillent de leurs couleurs dorées, de leurs éclats d'orange vif...Des couleurs de rouille, de xanthe surgissent, cerclées de blanc...

Des formes généreuses s'épanouissent.

A l'intérieur, la chair dorée révèle des teintes éclatantes encore, des senteurs douces et sereines, des graines d'un jaune pâle, dans des ravines et des effondrements. De la famille des cucurbitacées, comme la citrouille et la courge, le potimarron éclaire les journées d'automne de ses éclats de couleurs vives. Et quel goût raffiné ! Un suc délicat de châtaignes...La surface du fruit fait briller des miroirs, de légères aspérités apparaissent, de petits cratères. Potirons, potimarrons, citrouilles, cucurbitacées... tous ces noms remplis d'expressivité semblent mimer les formes mêmes de ces fruits de l'automne : on entrevoit des rondeurs, des épanouissements, des épanchements de couleurs. Redondances dans les sonorités, éclats solaires de palatales, mots qui rebondissent et s'étirent dans des tourbillons de consonnes variées. Quelle bonhomie dans ces termes ! Ils nous amusent, nous font sourire, nous annoncent toutes les couleurs bigarrées de l'automne. On en perçoit toute la poésie, tant ils éveillent en nous des images : couleurs réitérées, formes apaisantes, cercles de lumières...

Pour mémoire :

"Les potirons aident à garder la ligne, ils sont peu caloriques, et peu sucrés... leur principale fibre, la pectine, est rassasiante et permet d’épaissir des potages en remplacement de la pomme de terre, plus calorique. Ils sont doux pour les intestins :
La pectine n’est pas irritante et aide à réguler le transit en douceur. Les courges conviennent aux intestins irritables. La pectine permet aussi de nourrir certaines bactéries de la flore intestinale ("microbiote"), considérées comme bénéfiques pour la santé.

Les potirons sont remplis de minéraux :
Riches en potassium, qui contribue au bon fonctionnement du cœur et à la régulation de la tension artérielle, ils fournissent aussi du calcium et du magnésium, essentiels à la santé osseuse, et des oligo-éléments, fer, zinc, cuivre et manganèse, ces deux derniers étant des antioxydants luttant contre le vieillissement cellulaire. Les potirons sont bénéfiques pour la vue :Ils contiennent de bonnes proportions de lutéine et de zooxanthine, qui s’accumulent dans la rétine et participent à la protection des yeux contre les effets nocifs de la lumière bleue des écrans et à la prévention de la dégénérescence maculaire liée à l’âge."

 

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11 août 2020 2 11 /08 /août /2020 07:01
Du Côté de la nature..............

A propos de sécheresse au jardin

Accablé par une chaleur caniculaire, le jardin semble en bien piteux état, les plantes en terre ou en pot sur le balcon font triste mine ! Il est temps d'opérer un sauvetage !

Au jardin, stoppez les tontes de gazon afin de laisser pousser les graminées ; la longueur des brins d'herbe procurera une ombre bienfaitrice au sol. Autre solution : optez pour une tondeuse mulcheuse qui laissera sur son passage l’herbe broyée. Celle-ci servira à la fois de couche protectrice contre le soleil mais aussi de fertilisant lorsqu'elle se décomposera. Si le gazon jaunit malgré tout, inutile de s'inquiéter, dès les premières pluies, il reverdira !

Faites un tour dans les massifs et taillez les tiges jaunies. Certaines vivaces peuvent être rabattues sur quelques centimètres afin de leur redonner un port plus esthétique et de supprimer les fleurs fanées. Si des végétaux semblent totalement morts, taillez-les plus drastiquement mais laissez-leur une chance de reprendre grâce à de copieux arrosages nocturnes, il sera toujours temps de les arracher si aucun signe de reprise ne se manifeste après l'épisode caniculaire. Vous pourrez alors les remplacer par des vivaces résistantes à la sécheresse.

Le temps que dure la canicule, ombrez l'espace au maximum en privilégiant les plantes les plus fragiles. Canisses ou palmes placées sur une structure en bois pour un aspect naturel, voiles d'ombrage très tendances, simple parasol... Peu importe pourvu que les plantes aient un peu de répit face aux rayons solaires écrasants.

Profitez-en pour déplacer les plantes en pots sous les ombrages, elles sont encore plus sensibles à la chaleur ! Si une d'entre-elles semble vraiment atteinte, placez-la dans une bassine remplie d'eau pendant 2 heures. Si elle ne reprend pas son aspect originel, taillez-la puis, installez-la au frais et à l'ombre pour essayer de la sauver !

Au potager, vérifiez l'épaisseur du paillage et rajoutez-en une couche si nécessaire pour conservez la fraîcheur du sol. Le jardinier avisé aura employé la technique des 3 sœurs permettant l'association judicieuse du maïs, des courges et des haricots assurant un ombrage et une lutte naturelle contre les parasites. La plantation des laitues ou des radis sous des tipis portant des grimpantes est une autre solution pour créer une ombre bienfaisante, pensez-y pour l'année prochaine !

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5 août 2020 3 05 /08 /août /2020 15:33

Peut-on faire cohabiter un chat et un chien ?

De nombreux exemples et histoires prouvent que c’est tout à fait possible. Même si on ne peut pas forcer 2 êtres à s’aimer, il existe des solutions pour une cohabitation pacifique entre eux.

Dans l’inconscient populaire, les chiens et les chats ne sont pas faits pour s’entendre. La nature même de chacun de ces animaux fait d’ailleurs qu’ils sont incompatibles à plus d’un égard. Pourtant, il y a des exceptions, des familles au sein desquelles canidés et félins cohabitent le plus normalement du monde, ou encore de touchantes histoires de chiens et de chats des rues qui se sont liés d’amitié. Il en existe d’ailleurs tellement que c’est à se demander si on peut vraiment parler d’exception.

Quoi qu’il en soit, il n’est pas toujours évident de faire en sorte que son chien et son chat vivent sous le même toit de manière pacifique. Il n’existe aucune méthode permettant de garantir une cohabitation à 100%, tout simplement parce que chaque être possède sa propre personnalité, qui peut ne pas « coller » avec d’autres, exactement comme chez les humains. Néanmoins, il est possible d’augmenter les chances d’une cohabitation réussie grâce à ces quelques conseils.

 

Deux êtres aux fonctionnements différents

Même s’ils sont nos animaux de compagnie préférés (les plus courants), les chiens et les chats ont des personnalités et des modes de vie très différents. Quand le chien se sent bien au sein d’une meute (sa famille humaine en l’occurrence) et privilégie les interactions sociales, le chat est un animal beaucoup plus indépendant.

Leurs caractères diffèrent, tout comme leurs attitudes et postures de communication. Le chien relève et remue la queue pour signifier son enthousiasme, tandis que le chat la lève quand il est incommodé. Ce dernier lève la patte pour menacer son vis-à-vis, alors que le chien l’interprète comme un encouragement au jeu. Ce ne sont là que quelques exemples de ce qui distingue ces 2 animaux.

Ils fonctionnent différemment et leurs rapports sont donc difficilement conciliables, a priori.

La socialisation, clé de la réussite

Pour que le chien se comporte convenablement (sans agressivité) vis-à-vis de son entourage, qu’il s’agisse de congénères, de chats ou d’autres, il est essentiel de le socialiser dès son plus jeune âge. Un constat valable aussi pour le chat. Un chien correctement socialisé aura moins tendance à vouloir s’attaquer à un chat.

Socialiser un chiot, c’est le mettre au contact avec d’autres chiens et représentants d’espèces différentes. Cela commence dès sa naissance, puisqu’il côtoie sa mère et ses frères et sœurs. D’où la nécessité de ne pas le séparer trop tôt de sa génitrice. Ensuite, quand il est un peu plus âgé, la socialisation se fait à l’extérieur, dans la rue, dans les parcs, au sein des clubs et associations.

Le but est de lui faire découvrir des bruits, des odeurs, des êtres différents afin d’améliorer ses capacités d’adaptation et de cohabitation.

Plus facile quand ils grandissent ensemble

Il est évidemment beaucoup plus facile pour un chien et un chat de s’entendre s’ils ont grandi côte à côte. Habitués l’un à l’autre, ils se considèrent, en plus, comme les membres d’une même famille et peuvent même devenir très proches.

Dans ce cas de figure, il n’y aura pas grand-chose à faire du côté du maître.

Présenter un chien et un chat adulte

En revanche, les choses sont bien plus délicates lorsqu’il s’agit de faire se rencontrer un chien et un chat adultes, qui n’ont pas grandi ensemble. Il faut alors beaucoup de temps et de patience pour espérer les faire cohabiter.

Si le chien est du genre énergique, hyperactif, il y a quelques précautions à prendre avant le premier contact avec le chat. Si celui-ci n’a jamais connu de chien auparavant, l’idéal serait que ce premier contact canin soit organisé avec un chien plus calme, celui d’un proche ou d’un voisin par exemple. Si ce n’est pas possible, il est recommandé de promener longuement son chien avant la rencontre afin de tempérer sa fougue.

Dans tous les cas, le maître doit être présent durant le premier face-à-face, mais il doit se garder de trop intervenir (sauf en cas de bagarre, bien entendu). Les choses doivent se faire naturellement.

On peut, pour mieux les préparer, leur laisser d’abord le temps de s’habituer à leurs odeurs respectives, en leur laissant par exemple la possibilité de se renifler sous la porte. Parallèlement, lors de la présentation, vous pouvez également mettre en place un diffuseur d'huiles essentielles apaisantes Petscool pour apaiser le climat et leurs ardeurs. Il faut également veiller à ce que le chat puisse avoir une issue pour prendre la fuite s’il se sent agressé. S’il se retrouve dans un coin, sans aucune possibilité de fuite, il risque de devenir lui-même très agressif.

 

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28 avril 2020 2 28 /04 /avril /2020 06:12

Des bulbes pour préparer l'été.....

La morosité actuelle ne doit pas non faire oublier l'essentiel car dans chacun de nos actes positifs se cache une petite part de bonheur ! Profitons que bon nombre de bulbes d'été soient disponibles en supermarchés  pour préparer un bel été !

Très colorés, ils font vibrer tous nos sens, qu'ils soient plantés dans les massifs au jardin ou en pots sur un simple balcon !

Soyez particulièrement vigilants lors de l'achat et préférez les bulbes en sachets translucides que vous pourrez observer et tâter. Ils devront être bien fermes et ne pas présenter de tâches suspectes ou de traces de pourriture. Le calibre est une notion importante : plus il sera élevé, plus les bulbes seront florifères !

Certains bulbes comme ceux des dahlias, des cannas ou des bégonias devront être mis en culture dès à présent pour hâter leur végétation et ainsi profiter plus rapidement de leurs fleurs. Placez-les dans un mélange léger à la pleine lumière pour forcer leur démarrage !

Les bégonias tubéreux sont idéaux pour égayer une zone ombragée avec leurs grosses fleurs souvent très doubles, il en existe une multitude de cultivars ! En suspensions, ils sont les rois des balcons ! Toujours à l'ombre, pensez aux arums, dont les teintes se déclinent à présent en de multiples coloris.

Les dahlias, quant à eux, apprécient le plein soleil et la chaleur, tout comme les splendides lys qui ne cesseront de vous émerveiller même dans un grand pot sur le balcon et que dire des élégants glaïeuls qui d'ailleurs se marient si bien en bouquets avec les lys ! Les glaïeuls trouvent leur place au jardin le long d'un mur bien abrité du vent.

Pensez aux crocosmias, magnifiques en rocailles ou en massifs mais aussi aux ixias plus précoces mais non moins colorés !

Enfin, puisqu’officiellement les jardineries ne peuvent vendre que des végétaux comestibles, pensez aux légumes aux feuillages ornementaux qui apporteront une note d'originalité à vos compostions estivales ! De tout temps, la privation des libertés booste la créativité, c'est le moment d'être inspirés !

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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 08:38
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31 mars 2020 2 31 /03 /mars /2020 06:09

Ballet rose; "Une formidable technique de drague"

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24 mars 2020 2 24 /03 /mars /2020 09:20

Nous constatons en ce moment le démarrage de la végétation normal ! c'est la saison notamment, la montée de la sève dans les arbres , mais savez-vous comment elle monte ?

La montée de sève est un phénomène qui touche les arbres et les arbustes à la fin de l'hiver et qui marque la fin de leur état de dormance.

Trois phénomènes permettent à la sève de monter dans les arbres : l’évaporation, la capillarité et la pression racinaire. L’évaporation se produit au niveau des feuilles des arbres. Sous l’effet de la chaleur du soleil, une partie de l’eau contenue dans la sève se transforme en vapeur, ce qui crée une légère dépression dans les vaisseaux de l’écorce. Cette dépression agit comme une pompe et aspire la sève vers le haut.

À cela s’ajoute la capillarité, c’est-à-dire la propension des liquides à progresser spontanément dans les milieux poreux (les tissus) ainsi que dans les tubes de moins de 1 millimètre de diamètre, comme c’est le cas des vaisseaux de l’écorce conduisant la sève.

Enfin, la pression racinaire résulte du phénomène d’osmose. Ce dernier pousse l’eau à se déplacer du milieu le moins concentré en sels vers le milieu le plus concentré en sels. Les racines étant très concentrées en sels minéraux, elles attirent l’eau du sol environnant, créant une pression interne qui pousse la sève vers le haut de l’arbre.

Dans la même logique...

Pourquoi les platanes perdent-ils leur écorce ?

L’écorce des platanes a la particularité́ de se régénérer. Lorsque les tissus morts (quon appelle le rhytidome) se détachent du tronc en larges plaques, la couche externe, mince et dun gris verdâtre, laisse alors apparaître une nouvelle couche couleur crème. Cest ce qui procure au tronc des platanes cet aspect boursouflé caractéristique, constitué de taches blanches et marron alternées. Grace à ce phénomène, les platanes, souvent plantes le long des routes, supportent mieux la pollution que les autres arbres qui, eux, noircissent.

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10 mars 2020 2 10 /03 /mars /2020 09:00

Le mois des "Turbulences...." (climatiques)

Nous entrons dans le mois de Mars, le mois des turbulences et des tempêtes, le mois des vents qui se déchaînent, le mois du Dieu Mars, dieu de la guerre et de la rébellion...

Un mois de transition entre l'hiver et le printemps, un mois qui hésite entre la rigueur du froid, et la douceur des journées qui grandissent...Dès lors, on attend des jours meilleurs, des soleils plus lumineux, des matinées moins rudes, on attend le renouveau, le regain, l'harmonie et le calme de ce qui suit la tempête...On espère des couleurs éclatantes, on voit s'épanouir les primevères, les jonquilles, narcisses, tulipes, fleurs nouvelles aux teintes d'or et d’Amarante...Le mois de Mars nous bouscule, nous malmène encore de ses orages, de ses virulences, de sa rudesse, mais il nous laisse entrevoir des lumières, des éclats nouveaux Les vents s'exaspèrent, font rage, battent les vitres, soufflettent les arbres, mais on sait le bonheur qui va suivre, on perçoit des harmonies à venir, des envolées d'oiseaux, des pies dans les arbres, des moineaux qui s’éveillent...Mars, le belliqueux, nous enveloppe de ses embruns de froid, il nous tourmente, nous fouette, mais nous savons, nous goûtons déjà le renouveau...Les jours s'élargissent, enfin et s'épanouissent, les soleils s'attardent et nous offrent des rougeoiements somptueux, des redoux, des frissons de douceur, de légèreté ! Les soleils nous font admirer des rubis, des grenats, des escarboucles, des teintes de cinabre, des couleurs de rouge et d'or....

La nature hésite entre la saison des frimas et celle du renouveau. La nature balance entre les éclats du froid et ceux de la douceur. Le froid intense est là encore, au petit matin, mais les journées nous offrent un avant-goût du printemps...Bientôt, des senteurs, des épanouissements de fleurs, bientôt, des éclosions nouvelles, des redoux, une nature prête à revivre, à s'affranchir du froid et des frimas. Bientôt, des soirs qui s'attardent, des matins qui se parent de l'éveil des oiseaux...Bientôt, des journées apaisées, des soleils bienveillants...Bientôt l'union du ciel et de la terre, pour voir s'épanouir tous les bonheurs du printemps...

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