De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule
Bonne route & merci pour votre visite
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Dans la vie, il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir.de (Jean Jaurès)
Le pessimiste dit : « je croirai quand je le verrai. »
L’optimiste dit : « Je le verrai quand je le croirai. »
Le but de la vie, ce n’est pas l’espoir de devenir parfait, c’est la volonté d’être toujours meilleur, en sachant que la connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information. La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi (d’Albert Einstein).
Je dirai que ma volonté de vouloir persévérer dans cette voie qu’est le blogueur assidu à souvent était encouragée par ces grands hommes et leurs citations la preuve …
3285 jours après toujours présent fort de ces 341336 visites sur les 7859 billets publiés au cours de ces 11 années ce n’est pas si mal que ça pour un vieux retraité "Novice de l’informatique qui n’avait jamais touché un clavier avant cette aventure…et habitant au vert dans sa campagne "
Aujourd'hui le portrait du jour se présentera sous forme de devinette:
Elle à toujours vécu avec le sourire , nous la connaissons tous ! qui suis-je
Vous avez trouvé non ?
Il s'agit de :
La vache qui rit est une marque commerciale désignant un mélange de fromages fondus de fabrication industrielle (autrefois dénommé « crème de gruyère », de la société Fromageries Bel.
Le premier nom de La vache qui rit était « Fromage moderne ». Déposée à Office national de la propriété industrielle le 16 avril 1921, cette marque de fromage de type tartinette est connue pour sa boîte ronde illustrée qui représente une vache hilare portant des boucles d’oreille constituées de boîtes de Vache qui rit mises en abyme par effet Droste. Connue dans le monde entier, La vache qui rit a également inspiré de nombreux médias, notamment chez les dessinateurs et affichistes.
Publicité par Benjamin Rabier (1926).
Historiquement, La vache qui rit est l'une des premières marques de fromages industriels ; elle a été créée à une époque où ce domaine d’activité était encore largement artisanal ou de production fermière. Très longtemps associée à un seul produit, la marque La vache qui rit est devenue une marque « ombrelle » qui se décline sur plusieurs produits différents [citation nécessaire]. En France, les restaurants indiens proposent souvent des cheese nan — spécialité de pain au fromage — qui, à défaut de fromages locaux, sont en fait basés sur de La vache qui rit.
Origines du nom et du dessin
Lors de la Première Guerre mondiale, Léon Bel, affineur du fromage Comté, est âgé de 36 ans lorsqu'il est affecté au « Train », plus précisément au régiment de « Ravitaillement en Viande Fraîche » (RVF). L’état-major décide de doter chaque unité d’un emblème spécifique qui sera apposé sur tous les véhicules, en particulier sur les camions. Pour obtenir le meilleur résultat possible, un concours est lancé, concours auquel participe Benjamin Rabier. Le dessin qui orne les camions de « Ravitaillement en Viande Fraîche » est celui d’une vache hilare. Le dessin fut surnommé la « Wachkyrie », allusion aux Valkyries, rendues célèbres par Richard Wagner et emblèmes des transports de troupes allemandes. Le titre et l'illustration furent repris pour un de Clapson en 1920 (voir illustration ci-contre).
Couverture de la partition du foxtrot La Wachkyrie (1919).
En 1921, Léon Bel, à la recherche d'un nom pour son fromage fondu, se souvient de ce nom d'emblème et dépose la marque La vache qui rit. Il décide de faire de cette tête de vache hilare l'emblème de son produit. Il dessine alors une vache en pied en s'inspirant du dessin de Rabier, mais la piètre qualité de l'illustration l'oblige à faire appel à Rabier qui reprend son dessin original et l'affuble de boucles d'oreilles, a priori sur les conseils de sa femme, afin de « féminiser » l'animal. Léon Bel en achète les droits pour 1 000 francs. L'imprimeur Vercasson est chargé de faire des retouches et donne à la vache sa couleur rouge. Il fait déposer le dessin à son nom, sous le titre de Vache rouge. Par la suite, Léon Bel et sa société devront négocier les droits exclusifs du logo en rachetant les droits de la Vache rouge aux successeurs de l'imprimeur en 1952, ainsi que les droits de l'illustration du Camembert St-Hubert (établissements Couillard à Nancy) dessinée par Rabier en 1921 et que le motif de la Vache qui rit reprenait presque à l'identique (la vache hilare du Camembert St-Hubert était déjà rouge, mais elle ne portait pas de boucles d'oreilles - elle était en outre « inversée », c'est-à-dire qu'elle présentait son profil gauche) .
À l'origine, les portions triangulaires sont vendues dans des boîtes en fonte, lesquelles sont pourtant rapidement
remplacées par un réceptacle en carton. L’emballage de La vache qui rit (avec la petite tirette rouge) a été inventé par Yves Pin. À l’origine, son idée était de faciliter l’ouverture des enveloppes postales de sorte que lorsqu'il avait écrit ses lettres, il les faisait piquer à la machine à coudre par sa femme[réf. nécessaire]. Les destinataires, pour ouvrir ce courrier avaient juste à tirer sur la cordelette pour ouvrir l'enveloppe. Il a présenté son projet au concours Lépine où une personne (inconnue) a acheté le brevet approximativement 50 000 anciens francs .
Léon Bel est l'un des premiers à utiliser ce qu'on n'appelle pas encore le « marketing », notamment en apposant l'image de sa marque sur des objets pour les enfants, en particulier à l'école (buvards, protège-cahiers ou portemines) et pour les adultes (la mascotte fait partie de la caravane publicitaire du Tour de France entre 1933 et 2009). Dans les années 1950, elle apparaît dans des films publicitaires au cinéma, et en 1968 à la télévision ; en 2010, on la dote même d'un corps, ce qui permet de multiplier les possibilités publicitaires. Au fil du temps, le dessin change peu malgré les cornes qui sont raccourcies et arrondies alors que le personnage s'humanise. Julie Régis, responsable de la marque chez l’agence Young & Rubicam analyse son succès : « Elle est à la fois rouge comme un diablotin, femme avec boucles d'oreille et mère nourricière. Peu de marques sont restées aussi longtemps sur de tels fondamentaux et ont traversé ainsi les générations ».
En 1929 est ouvert un premier comptoir au Royaume-Uni, mais c'est après la Seconde Guerre mondiale que l'expansion de la marque devient mondiale, avec la Tchécoslovaquie, le Maghreb, le Moyen-Orient, l'Amérique du Nord, le Japon ou encore le Vietnam. Elle s'adapte aux particularités culinaires de chaque pays, par exemple en devenant de la crème de fromage rouge au Maroc, en blocs en Algérie et même déclinée à la fraise en Chine et en Corée.
De nos jours, l'entreprise est présente dans 120 pays et possède 15 usines de production (dont deux sur des sites historiques en France). La marque se diversifie dès 1960 avec La vache qui rit cocktail, un cube de fromage pour l'apéritif (rebaptisé ensuite Apéricube) et en 1995 avec Pik & Croq', du fromage fondu avec du gressin.
En 1937, Robert Fievet, gendre de Léon Bel, prend la tête de l'entreprise, qu'il quitte en 1996. Son petit-fils Antoine Fiévet lui succède.
Souvenons-nous.il y a 3 ans C’était le Mercredi 6 décembre 2017 vers 3h 30 du matin. Nous apprenions officiellement son décès ! nous savions qu’à ce moment-là çà allait être redoutable pour nous fans ce fut le choc, mais pas que. La France se mis tout d’un coup à se rendre compte de ce qu’elle venait de perdre… Un monument de la chanson Française toute générations confondues unanimement se mis en berne jusqu’à ce 9 Décembre 2017 ou là ce fut Grandiose mais populaire, depuis ce jour-là, il est difficile de rester indifférent à Johnny Hallyday. Pas parce qu’il faudrait admirer ou détester la star rockeuse, mais parce qu’il y a trop de citoyens français qui ont été touchés pour que l’indifférence puisse perdurer. Il y a un fait sociologique qui sera probablement étudié dans l’avenir. Près d’un million de personnes (selon la préfecture de police) sont venues aux Champs-Élysées (avec 700 motards), à la place de la Concorde et à la Madeleine, parfois de très loin, l’un des rares week-ends de préparation de Noël, au froid et au risque de giboulées neigeuses (avec la chance insolente du soleil froid d’hiver). Plus de onze millions de personnes ont regardé la cérémonie à la télévision (et encore, on ne parle que des téléspectateurs de TF1 et France 2, sans compter les quatre chaînes d’information continue). Bref, tout ce monde montre à l’évidence que la mort d’une idole ne peut pas passer "inaperçue ». D’ailleurs , Dans son hommage devant la Madeleine, le président de la république a exprimé simplement cette "communion" dans l’émotion dans l’expression de ton portrait , je cite : « Il ne savait pas vraiment exprimer ce qu’il vivait, il préférait les silences. Alors il chantait les mots des autres, les chansons des autres. Il n’osait pas avouer ce qu’il ressentait, il aimait la pudeur. Alors il se brûlait au contact du public, dans la ferveur de la scène et il s’offrait entièrement, terriblement, furieusement à vous. Il aurait dû tomber cent fois, mais ce qui l’a tenu, ce qui souvent l’a relevé, c’est votre ferveur, c’est l’amour que vous lui portez. Et l’émotion qui nous réunit ici aujourd’hui lui ressemble. Elle ne triche pas. Elle ne pose pas. Elle emporte tout sur son passage. Elle est de ces énergies qui font un peuple parce que pour nous, il était invincible, parce qu’il était une part de notre pays, parce qu’il était une part de ce que l’on aime aimer. ».
A toi Johnny 3 ans après nous sommes toujours là bien présent et toujours à t’écouter c’est pour nous aussi notre rêve ………… (Français)
Il est parti se reposer définitivement dans un monde où il n’y a plus de souffrance, en même tant c’est treize ans de ta vie qui s’envole avec, des moments de joies, de franchise & de complicité une fidélité exemplaire ! bien plus que certain humain Dur Dur ! Mais c’est la vie comme l’on dit il faudra s’y faire, palier les absences, ce n’est qu’une épreuve de plus à intégrer dans cette putain d’année merdique à tous les égards, Merci pour tous ces bons moments passés en ta compagnie Mon chien repose toi tu l’as bien mérité
Ton Maître qui ce soir est dans une grosse peine ….
L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15, met provisoirement fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918) (de arma, arme et statio, état d’immobilité), reconnaissant de facto la victoire des Alliés et la défaite de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre, cet armistice étant prévu pour durer 33 jours, puis il a ensuite été renouvelé.
Le cessez-le-feu est effectif à 11 heures, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons, et annonçant la fin d'une guerre qui a fait pour l'ensemble des belligérants plus de 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils.
(suite) Les représentants allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'état-major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.
La guerre est terminée officiellement le 28 juin 1919 avec le traité de Versailles.
LA LETTRE D’UN POILU À SA FEMME, QUI VA ÊTRE FUSILLÉ LE 30 MAI 1917
" LA SENTENCE EST TOMBÉE : JE VAIS ÊTRE FUSILLÉ POUR L'EXEMPLE, DEMAIN, AVEC SIX DE MES CAMARADES, POUR REFUS D'OBTEMPÉRER. "
Le 30 mai 1917
Léonie chérie,
J'ai confié cette dernière lettre à des mains amies en espérant qu'elle t'arrive un jour afin que tu saches la vérité et parce que je veux aujourd'hui témoigner de l'horreur de cette guerre.
Quand nous sommes arrivés ici, la plaine était magnifique. Aujourd'hui, les rives de l'Aisne ressemblent au pays de la mort. La terre est bouleversée, brûlée. Le paysage n'est plus que champ de ruines. Nous sommes dans les tranchées de première ligne. En plus des balles, des bombes, des barbelés, c'est la guerre des mines avec la perspective de sauter à tout moment. Nous sommes sales, nos frusques sont en lambeaux. Nous pataugeons dans la boue, une boue de glaise, épaisse, collante dont il est impossible de se débarrasser. Les tranchées s'écroulent sous les obus et mettent à jour des corps, des ossements et des crânes, l'odeur est pestilentielle.
Tout manque : l'eau, les latrines, la soupe. Nous sommes mal ravitaillés, la galetouse est bien vide ! Un seul repas de nuit et qui arrive froid à cause de la longueur des boyaux à parcourir. Nous n'avons même plus de sèches pour nous réconforter parfois encore un peu de jus et une rasade de casse-pattes pour nous réchauffer.
Nous partons au combat l'épingle à chapeau au fusil. Il est difficile de se mouvoir, coiffés d'un casque en tôle d'acier lourd et incommode mais qui protège des ricochets et encombrés de tout l'attirail contre les gaz asphyxiants. Nous avons participé à des offensives à outrance qui ont toutes échoué sur des montagnes de cadavres. Ces incessants combats nous ont laissé exténués et désespérés. Les malheureux estropiés que le monde va regarder d'un air dédaigneux à leur retour, auront-ils seulement droit à la petite croix de guerre pour les dédommager d'un bras, d'une jambe en moins ? Cette guerre nous apparaît à tous comme une infâme et inutile boucherie.
Le 16 avril, le général Nivelle a lancé une nouvelle attaque au Chemin des Dames. Ce fut un échec, un désastre ! Partout des morts ! Lorsque j'avançais les sentiments n'existaient plus, la peur, l'amour, plus rien n'avait de sens. Il importait juste d'aller de l'avant, de courir, de tirer et partout les soldats tombaient en hurlant de douleur. Les pentes d'accès boisées, étaient rudes .Perdu dans le brouillard, le fusil à l'épaule j'errais, la sueur dégoulinant dans mon dos. Le champ de bataille me donnait la nausée. Un vrai charnier s'étendait à mes pieds. J'ai descendu la butte en enjambant les corps désarticulés, une haine terrible s'emparant de moi.
Cet assaut a semé le trouble chez tous les poilus et forcé notre désillusion. Depuis, on ne supporte plus les sacrifices inutiles, les mensonges de l'état major. Tous les combattants désespèrent de l'existence, beaucoup ont déserté et personne ne veut plus marcher. Des tracts circulent pour nous inciter à déposer les armes. La semaine dernière, le régiment entier n'a pas voulu sortir une nouvelle fois de la tranchée, nous avons refusé de continuer à attaquer mais pas de défendre.
Alors, nos officiers ont été chargés de nous juger. J'ai été condamné à passer en conseil de guerre exceptionnel, sans aucun recours possible. La sentence est tombée : je vais être fusillé pour l'exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d'obtempérer. En nous exécutant, nos supérieurs ont pour objectif d'aider les combattants à retrouver le goût de l'obéissance, je ne crois pas qu'ils y parviendront.
Comprendras-tu Léonie chérie que je ne suis pas coupable mais victime d'une justice expéditive ? Je vais finir dans la fosse commune des morts honteux, oubliés de l'histoire. Je ne mourrai pas au front mais les yeux bandés, à l'aube, agenouillé devant le peloton d'exécution. Je regrette tant ma Léonie la douleur et la honte que ma triste fin va t'infliger.
C'est si difficile de savoir que je ne te reverrai plus et que ma fille grandira sans moi. Concevoir cette enfant avant mon départ au combat était une si douce et si jolie folie mais aujourd'hui, vous laisser seules toutes les deux me brise le cœur. Je vous demande pardon mes anges de vous abandonner.
Promets-moi mon amour de taire à ma petite Jeanne les circonstances exactes de ma disparition. Dis-lui que son père est tombé en héros sur le champ de bataille, parle-lui de la bravoure et la vaillance des soldats et si un jour, la mémoire des poilus fusillés pour l'exemple est réhabilitée, mais je n'y crois guère, alors seulement, et si tu le juges nécessaire, montre-lui cette lettre.
Ne doutez jamais toutes les deux de mon honneur et de mon courage car la France nous a trahi et la France va nous sacrifier.
Promets-moi aussi ma douce Léonie, lorsque le temps aura lissé ta douleur, de ne pas renoncer à être heureuse, de continuer à sourire à la vie, ma mort sera ainsi moins cruelle. Je vous souhaite à toutes les deux, mes petites femmes, tout le bonheur que vous méritez et que je ne pourrai pas vous donner. Je vous embrasse, le cœur au bord des larmes. Vos merveilleux visages, gravés dans ma mémoire, seront mon dernier réconfort avant la fin.
Ce lundi 9 novembre 1970 est une journée ordinaire à La Boisserie, la propriété que le couple de Gaulle a achetée en 1934 à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne).
Il pleut, c’est l’automne. Charles de Gaulle travaille à ses « Mémoires d’espoir », déjeune avec sa femme Yvonne, se promène, entre deux averses, dans le jardin, écrit à quelques « Compagnons » et à son fils Philippe.
Une journée ordinaire comme le premier président de la Ve République, bientôt 80 ans, en connaît depuis qu’il a démissionné, dix-huit mois plus tôt, au lendemain de l’échec du référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat, après onze années passées à l’Élysée.
Le récit de ces derniers instants
18 h 5O. Le général sort de son bureau et pénètre dans la bibliothèque. A cemoment-là, Francis Maroux, le chauffeur, rentre dans les communs, dans la salle à manger du personnel. Petite pièce qui s'adosse aux cuisines. Il pend sa gabardine bleue au portemanteau de bois. Il attend les ordres.
18 h 55. Le général, assis, aligne les cartes retournées sur la feutrine verte qui recouvre la table de jeu. En face de lui, assez loin, de l'autre côté de la pièce, le poste TV est allumé, le son coupé, muet. A sa gauche, Mme de Gaulle tricote. Des petits carrés de laine multicolore qu'ensuite elle assemblera pour confectionner un petit dessus de lit : un patchwork. Le silence pèse. Seule la pendulette Directoire qui se trouve derrière le général égrène faiblement ses sept coups.
19 h 2. Le général se dresse de son fauteuil. Sa bouche s'ouvre comme s'il avait des difficultés pour respirer :
— J'ai mal... J'ai mal... J'ai terriblement mal.
Mme de Gaulle laisse son ouvrage et se précipite vers son époux. Elle n'aura pas le temps d'arriver jusqu'à lui. Le général s'affaisse sur le fauteuil, un genou à terre, le bras gauche étendu sur l'accoudoir. Ses lunettes gisent sur le tapis.
Mme de Gaulle appelle à l'aide. Francis Maroux, Honorine et Charlotte arrivent en courant. Le chauffeur prend son maître dans ses bras et l'allonge. Charlotte repousse la table de jeu ; quelques cartes tombent.
19 h 5. « Appelez vite un médecin », dit Mme de Gaulle dans un souffle. Charlotte se précipite et demande le 323 à Bar-sur-Aube, le docteur Lacheny.
- Venez vite, c'est grave, c'est pour le général.
19 h 8.Il faut le mettre sur un matelas. dit Mme de Gaulle.
Charlotte va en prendre un au premier étage. Un petit matelas d'une personne prélevé sur le lit d'un petit-fils. Pendant ce temps-là, Maroux dégrafe le col, la cravate du général. Difficilement on installe le général sur le matelas.
A Bar-sur-Aube, le médecin prend à peine le temps de s'excuser auprès des trois clientes qui restent plantées dans la salle d'attente de son cabinet. Il bondit dans sa 304, sa serviette de secours d'urgence auprès de lui. Il a dix-huit kilomètres à parcourir avant d'arriver à La Boisserie. La route est mauvaise et, ce soir, il pleuvotte.
19 h 15. Mme de Gaulle réclame le curé. Maroux saute dans sa voiture et va chez le curé. Il fait déjà très nuit. Il sonne deux coups à la porte de la cure. Dix secondes après une maigre ampoule électrique s'éclaire dans la cuisine. Traversant son jardinet, un petit curé frileux, l'abbé Claude Jaugey, cinquante ans, découvre dans le noir le chauffeur essoufflé.
Le général de Gaulle a un malaise ; on vous appelle à La Boisserie.
Le prêtre sent que c'est grave. Muni de sa trousse, il file, à côté du chauffeur, vers La Boisserie.
19 h 23. A trois minutes près, le médecin et le prêtre, convergeant de directions différentes, arrivent à La Boisserie.
Le médecin pénètre dans la bibliothèque. Le général ne râle plus, déjà il est mort. Le curé, qui saisit toute l'importance historique des minutes qu'il s'apprête à vivre, est resté près de la porte de communication dans le premier salon. Déjà il a enfilé son étole violette. Il prie.
Charlotte ouvre la porte de la bibliothèque. Le curé entre.
A genoux près du général, le médecin, son stéthoscope qui pend de son cou, palpe le ventre du corps. Un ventre dur. Gestes, actes désespérés et dérisoires. De l'autre côté du matelas le prêtre s'agenouille lentement. De sa trousse à tirette Eclair, il sort son manuel de Rituel et débouche son petit flacon d'huile.
Il y a urgence. Le curé utilise la formule courte des derniers sacrements.
Mon fils Charles, par cette onction sainte, que le Seigneur vous pardonne tous les péchés que vous avez commis. Amen.
Il appuie son pouce droit sur le front du mort.
Face à lui, le docteur, impuissant, relève la tête. Son regard croise celui de Mme de Gaulle qui s'est adossée au montant de la grande cheminée. La femme est digne. Charlotte ramasse les lunettes et les pose directement sur le petit meuble à cigares. Honorine serre son mouchoir contre sa poitrine. Elle écrase de courts et silencieux sanglots.
Le jeune médecin s'approchera de l'épouse du général de Gaulle. Sa voix couvre celle du prêtre qui psalmodie à genoux.
Madame, tout est fini...
Le regard de Mme de Gaulle est ailleurs, ses lèvres murmurent une prière.
Elle sait depuis quelques instants que l'irrémédiable est arrivé. Maroux pousse vers elle un siège. Elle le refuse, elle veut rester droite.
Toute la famille se regroupe auprès du corps du patriarche. Dans l'échoppe du menuisier Merger, deux cercueils se confectionnent dans la journée : celui de Plique et celui du général. Tous les deux identiques et aussi simples. Le montant de la facture s'élèvera à 445 F.
20 h. La bière est finie. Du chêne, quatre poignées simples et, sur le couvercle, un crucifix en aluminium poli... C'est tout.
20 h 30. Le fils Merger se rend à La Boisserie. Le cercueil est placé dans leur vieille camionnette. La mise en bière durera une demi-heure.
Dans le salon, autour de la famille réunie, le cercueil sera mis par terre. Un à un, défileront devant le corps, le général de Boissieu, les deux plus grands petits-enfants, Elisabeth de Boissieu, Philippe de Gaulle, sa femme et Mme de Gaulle. Chacun, l'un après l'autre, dans cet ordre, baisera le front froid de l'homme allongé. Sur ce front luit encore la trace de l'huile sainte.
La famille ensuite se replace à la tête du corps. Les deux ouvriers, aidés des deux chauffeurs (Paul Fontenil est rentré dans la journée de Paris) placeront le corps dans la bière. Mme de Gaulle refuse le capitonnage que Merger se propose de mettre. C'est à peine si l'on accepte d'étendre un papier blanc sur le fond de la caisse pour masquer les copeaux de bois. Un petit oreiller blanc est posé sous la tête du général.
« Ni président ni ministres, aucun discours »
Mais les dernières volontés du général de Gaulle, rédigées dès janvier 1952, sont très claires : ses funérailles auront lieu à Colombey, au cours d’une cérémonie « extrêmement simple ». Et surtout, « je ne veux pas d’obsèques nationales… Ni président ni ministres. Aucun discours », a-t-il exigé.
Contraste entre Paris et Colombey. Le jeudi 12, le monde entier est réuni sous les voûtes de Notre-Dame en l’absence – fait unique de l’histoire – de la dépouille du défunt : quatre-vingt-six nations représentées, trente-trois souverains et chefs d’État, dont le président américain Richard Nixon, et 6 000 fidèles.
À 250 km de là, à Colombey, il y a aussi la foule mais c’est la sobriété qui domine. La seule participation officielle est celle de l’armée.
Le cercueil en chêne recouvert d’un simple drap tricolore frangé d’or rejoint le cimetière sur un engin blindé de reconnaissance.
Juliette Gréco a été élevée à Bordeaux avec sa sœur, Charlotte, par ses grands-parents maternels, avant que sa mère ne les ramène avec elle à Paris, d'où elle est devenue " la muse de st germain des près"
Ce mercredi 23 septembre, la chanteuse Juliette Gréco est décédée à l'âge de 93 ans. Retour sur ses plus de 70 ans de carrière. En 1939, elle entre à l’Opéra de Paris, avant de partir avec sa famille à Montauban, à cause de la guerre qui éclate en France. Sa mère est arrêtée en 1943, après avoir participé à une filière d’évasion à destination de Gibraltar, en Espagne. Juliette Gréco et sa sœur s’enfuient et sont arrêtées à Paris, devant le café Pampam et sont emmenées au siège de la Gestapo où Charlotte sera torturée. Sa mère et sa sœur sont déportées à Ravensbrück, tandis que Juliette est finalement libérée, en raison de son jeune âge.
Juliette Gréco débutera sa carrière en 1949 grâce à son riche répertoire, et participera à la réouverture du cabaret "Le Bœuf sur le toit". En 1951, elle obtient le prix Édith-Piaf d'interprétation de Deauville pour la chanson Je hais les dimanches. Après avoir participé à différents films, notamment Elena et les hommes de Jean-Renoir en 1956, ou encore Drame dans un miroir de Richard Fleischer en 1960, l’artiste reprendra le chemin de la musique en 1960. Et c’est la consécration. Serge Gainsbourg, Jacques Brel ou encore Léo Ferré, elle interprètera leurs plus grands tubes.
Victime d'un AVC en 2016
En 1968, elle interprète sa célèbre chanson “Déshabillez-moi” au théâtre de la Ville de Paris. Sa carrière s’étend à l’international. En 1970, elle part chanter au Japon, En Italie, en Allemagne ou encore au Canada. Au total, entre 1950 et 2010, Juliette Gréco aura sorti 29 albums studios et 11 albums issus de ses concerts. Philips, Barclay, Meys, RCA Victor … Les maisons de disques les plus prestigieuses ont produit les chansons de Juliette Greco. En 2007, Juliette Gréco est récompensée d’une victoire d'honneur pour sa carrière aux Victoires de la musique.
Côté cœur et santé, Juliette Gréco a été en couple avec le comédien Philippe Lemaire. Ensemble ils ont eu une fille, Laurence, à qui l’artiste aura consacré deux chansons en 1970 pour ses 16 ans. De 1966 à 1977, elle sera l’épouse de Michel Piccoli. Elle épouse ensuite Gérard Jouannest, qui décèdera le 16 mai 2018 après trente ans de mariage. Au mois de mars 2016, la chanteuse a été victime d’un AVC. Elle avait 89 ans et avait dû interrompre sa tournée d’adieu.
Elle était l'une des chanteuses les plus appréciées du public grâce à ses titres enjoués...
À 92 ans, c'est à son domicile Vendredi 4 septembre 2020,, à Vallauris, dans les Alpes-Maritimes qu'Annie Cordy a poussé son dernier souffle après avoir fait un malaise. Nous n’oublierons pas les incontournables car avec plus de 700 chansons, toutes plus joyeuses les unes que les autres, et qui resteront à jamais ancrées dans un coin de nos têtes.
Charmant, subtil, et d’une galanterie naturelle, Joe Dassin est une figure incontournable de la scène musicale des années 70’ avec de nombreux titres qui sont devenus cultes avec le temps. Il nous quitta brusquement il y a tout juste 40 ans jour pour jour le 20 Août 1980 à l’âge de 41 ans il aurai eu 81 ans aujourd’hui………….