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Le Blog De Papy-Bougnat

  • Papy-bougnat
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule 
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Traducteur

A L'affiche..

La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

 

[André Malraux]

********** 

 

Actu du jour...


       

6 juin 2025 5 06 /06 /juin /2025 17:51
6 juin " souvenons-nous "

L'événement du 6 juin 1944, le "D Day", représente l'une des phases clés de la Seconde Guerre mondiale.

 

Décidé lors des rencontres de Casablanca (janvier 1943) et de Québec (août 1943), sa mise au point a demandé une longue concertation entre les puissances alliées dont les visées stratégiques n'étaient pas les mêmes et des préparatifs techniques méticuleux.

Les réserves ont porté non sur la nécessité même d'un débarquement mais sur sa localisation (Méditerranée ou façade atlantique de la France ...), sur la date (1943 ou 1944...) et sur les modalités de l'attaque (tout le monde a présent à l'esprit le lourd échec de l'opération Jubilee du 19 août 1942).

Seuls les Etats-Unis disposent du potentiel industriel susceptible de préparer et d'alimenter une telle opération. Il en découle une suprématie dans l'organisation militaire proprement dite. Le général Eisenhower qui a réussi en novembre 1942 l'opération Torch (débarquement des troupes alliées en Afrique du Nord française) est nommé chef de l'opération Overlord (décembre 1943).

Le site finalement retenu est la baie de Seine : ces plages sont moins fortifiées que le reste de la côte et sont facilement isolables si les ponts sur la Seine et la Loire sont détruits par les moyens aériens.

Bombardements navals sur les plages du débarquement ; Source : Gouvernement du Royaume Uni, libre de droit.

L'entraînement des troupes est intense, les moyens mobilisés considérables, la préparation de l'opération également. Le sud de l'Angleterre devient un gigantesque camp militaire où les matériels sont entreposés par dizaine de milliers d'exemplaires (chars, canons, véhicules : l'exemple le plus emblématique étant la jeep Willys, produite à plus de 600 000 exemplaires, utilisée à toutes fins en raison de sa robustesse, sa maniabilité et sa rapidité . 17 millions de jerricans permirent l'acheminement du carburant). Pendant les 6 semaines qui précèdent le débarquement, l'aviation alliée bombarde systématiquement le quart nord-ouest de la France pour détourner l'attention ennemie (opération Fortitude). L'ingéniosité technique des Alliés est édifiante : deux ports artificiels sont construits afin de faciliter le transfert des approvisionnements (ils seront installés à Omaha Beach, devant Saint-Laurent-sur-mer et à Gold Beach devant Arromanches).

De leur côté les Allemands activent la construction du Mur de l'Atlantique, ligne de fortifications gigantesque destinée à résister à des assauts de vive force.

Pendant 2 ans de travaux intenses menés par l'Organisation Todt (entreprises réquisitionnées et utilisation de prisonniers) près de 15 000 ouvrages fortifiés sont construits et se répartissent sur les côtes ouest de l'Europe. Le dispositif est complété par le système de défense imaginé par le maréchal Rommel et installé à partir de novembre 1943 : il s'agit d'obstacles de toute nature (pieux, rails, troncs d'arbres, pièces en acier et en béton, hérissons ) généralement munis de charges explosives. Dans les dunes, des réseaux de barbelés et de mines sont placés ainsi que les "asperges de Rommel", pieux de 2 à 3 mètres de haut, entourés de mines et d'explosifs et reliés entre eux par des fils qui actionnent les charges dès que l'un d'entre eux est percuté.

Les opérations

Quoi qu'il en soit, des 2 côtés des belligérants, l'idée prévaut que la bataille des plages sera décisive. Les conditions météorologiques défavorables obligent à différer de 24 heures l'opération initialement prévue de 5 juin.

Dans la nuit du 5 au 6 juin, des unités parachutistes sont larguées derrière les lignes de défense allemandes pour neutraliser certains points névralgiques, baliser des zones particulières et bloquer l'arrivée de renforts allemands vers les plages du débarquement.

Le 6 juin 1944, 5 divisions convoyées dans près de 4 300 péniches et protégées par près de 500 bâtiments de guerre débarquent au lever du jour sur les 5 plages appelées Utah, Omaha, Gold, Juno et Sword. Malgré l'effet de surprise et la puissance de feu mise en oeuvre la détermination de la riposte allemande inflige de lourdes pertes aux Alliés durant les premières heures de la matinée . en particulier la conquête de la plage d'Omaha est très difficile.

Omaha Beach, après-midi du 6 juin. Débarquement des troupes alliées sur la plage. Source : SHD

La France est représentée dans cette opération terrestre par le légendaire 1er bataillon de fusiliers marins (1er BFM) du lieutenant de vaisseau Kieffer (plus connu sous le nom de "commando Kieffer") débarqué à Sword avec les Britanniques. Composé d'une majorité de Bretons et de Normands qui avaient rejoint le général de Gaulle dès 1940, le 1er BFM s'illustre par un fait d'armes héroïque en s'emparant du casino de Ouistreham farouchement défendu par les Allemands.

Durant toute la journée du 6 juin, les Alliés vont établir des têtes de pont pour faire arriver continuellement des renforts et du matériel. Les Allemands, dubitatifs au début de l'offensive, prennent tardivement conscience de son importance mais réagissent avec pugnacité une fois retrouvés leurs esprits. Les combats terrestres sont dès lors acharnés tandis que les villes sont les cibles systématiques des bombardements de l'aviation alliée (en particulier Saint-Lo, Falaise et Caen).

 

À la nuit tombée la situation est stabilisée mais incertaine. Tandis que des renforts allemands convergent de partout vers les lieux des combats, les Alliés, profitant de l'inexistence de riposte navale et aérienne allemande, sont parvenus à débarquer 156 000 hommes et près de 20 000 véhicules de tous types. Les pertes humaines alliées s'élèvent à près de 10 500 hommes dont un tiers tués en combattant. Globalement le débarquement est réussi (les défenses côtières allemandes ont été détruites et à aucun endroit les assaillants n'ont été rejetés à la mer) mais le bilan est mitigé car tous les objectifs n'ont pas été atteints et la position reste très indécise à Omaha Beach. Ce succès du " jour le plus long " commence en réalité la bataille de Normandie, second palier de la libération de la France.

Ce texte est inspiré pour l'essentiel de l'ouvrage de Jean-Bernard Moreau, le débarquement et la bataille de Normandie, le Mémorial de Caen, 2002.

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19 mai 2025 1 19 /05 /mai /2025 05:21

Nous le savons, la langue française est en perpétuelle mutation. Entre le français du Moyen Âge et le français du XXIe siècle, que de chemin parcouru ! Tant de mots sont restés au bord de la route, remplacés par d’autres. Mais quelle joie de les ressusciter afin de mieux en saisir l’origine et le sens ! Et pourquoi ne pas les employer de nouveau, juste pour le plaisir ? Aujourd’hui place aux anciens noms de métiers !

Aujourd'hui  " le DINANDIER "

Aujourd'hui " le DINANDIER "

A la découverte D’un métier très ancien, toujours existant de nos jours, mais très peu connu, ou plutôt ignoré ! a part par les collectionneurs.

Le métier de dinandier oscille aujourd'hui entre la chaudronnerie traditionnelle, le travail du métal et la sculpture. Le dinandier est un acteur incontournable de la restauration de sculptures en feuille de métal. Il allie techniques traditionnelles et procédés modernes pour rendre aux œuvres leur aspect d'origine. Dans un atelier paisible du Tarn, entre Toulouse et Albi, Wilfrid façonne le métal comme d'autres modèlent l'argile. À 44 ans, il est l'un des derniers gardiens d'un savoir-faire ancestral qui, selon l'Institut pour les Savoir-faire Français, ne compte plus qu'une cinquantaine de représentants en France. "J'ai un parcours en arts appliqués", explique ce natif de la région bordelaise, passé par l'École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art (ENSAAMA) à Paris. Paradoxalement, ses études l'éloignent de ce qu'il cherche : "J'avais le sentiment de me détacher de plus en plus de la matière pour aller vers le concept. Je suis rentré chez mes parents en me disant : 'Je veux travailler avec mes mains'", se souvient-il.

Le hasard le met alors sur la route du maître d'art Roland Daraspe, un orfèvre aux pratiques proches de la dinanderie, qui le prend comme élève en 2003. "Je suis parti avec un bagage surtout théorique et un peu de pratique. J'étais bricoleur, mais je n'imaginais pas tout ce qu'on pouvait faire avec une simple feuille de métal", raconte Wilfrid. Après trois ans d'apprentissage, il ouvre son propre atelier. "Il m'a fallu au moins cinq ou six ans, voire plus, pour vraiment commencer à en vivre", reconnaît-il.

Mais que fait exactement un dinandier ? Le terme, issu de Dinant – ville belge jadis célèbre pour ses mines de cuivre – désigne les artisans qui travaillent des feuilles de métaux non ferreux, principalement le cuivre et ses alliages, par déformation, au marteau. "On part d'une feuille de métal, pas très épaisse, entre 0,5 et 2 millimètres. On la découpe, puis on commence à la déformer au marteau, selon différentes techniques de martelage", explique-t-il.

Aujourd'hui, Wilfrid conçoit des pièces très variées, allant du luminaire à l'art de la table, en passant par l'art liturgique. Il répond aussi à des demandes plus singulières, comme des pièces réalisées pour des artistes contemporains ou, plus récemment, un compas pour bateau. "Je travaille souvent sur des objets haut de gamme car ce sont des créations très longues à réaliser", souligne-t-il. Le temps consacré à chaque objet dépend de sa complexité : "Pour une vasque de type évier, que j'ai l'habitude de faire, il me faut environ deux jours. Mais cela varie selon la forme et le format", détaille-t-il.

Financièrement, vivre uniquement de la dinanderie est compliqué pour Wilfrid, qui est à son compte depuis l'ouverture de son atelier en 2006. "Mon revenu moyen se situe entre 1 500 et 1 800 euros par mois – parfois plus, rarement moins", confie-t-il. Cette activité représente environ un tiers de son chiffre d'affaires, soit 500 à 600 euros par mois. "La dinanderie seule ne me suffirait pas pour vivre. Je fais aussi du mobilier, un peu de restauration d'objets anciens", précise-t-il.

Sa clientèle est majoritairement composée de retraités. "Ce sont souvent des collectionneurs qui connaissent encore le métier et le respectent." Pourtant, l'artisan en est convaincu, la dinanderie est présente partout autour de nous : "Beaucoup de gens possèdent des objets issus de la dinanderie sans même le savoir. Quand je leur dis, ils sont surpris. Ils ne savent même pas que ça porte ce nom".

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12 mai 2025 1 12 /05 /mai /2025 09:13

Nous le savons, la langue française est en perpétuelle mutation. Entre le français du Moyen Âge et le français du XXIe siècle, que de chemin parcouru ! Tant de mots sont restés au bord de la route, remplacés par d’autres. Mais quelle joie de les ressusciter afin de mieux en saisir l’origine et le sens ! Et pourquoi ne pas les employer de nouveau, juste pour le plaisir ? Aujourd’hui place aux anciens noms de métiers !

Aujourd'hui ..." le maceclier ? "

Aujourd'hui ..." le maceclier ? "

Au Moyen Âge, le boucher se nommait maceclier ou macecrier. Le nom est formé sur macecle (ou macecre) qui désignait la boucherie.

Variantes : macellier, mazelier et maiselier, plus faciles à prononcer, mais aussi maisel, maisiel, macel.

Mais d’où viennent ces mots dont la forme n’évoque en rien la viande ? Il faut remonter au latin macellarius (« boucher »), à macellum (« marché aux viandes », « abattoir »), et enfin au verbe macello, macellare (« abattre un animal »).

Macecre a également donné le nom « massacre ». Rien d’étonnant : déjà, à cette époque, le nom maisel et ses variantes désignaient la boucherie au sens figuré de « carnage ». Et le boucher, rappelons-le, était nommé macecrier, autrement dit  massacrier !

Une  boucherie d'aujourd'hui..

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8 mai 2025 4 08 /05 /mai /2025 10:19
A propos de commémoration

En ce 8 Mai 2025, " Vous avez le bonjour des anciens ! "

Nous sommes nés dans les années 40, 50 et 60. Nous y avons grandi, Nous y avons étudié Nous sommes sortis, avons aimé, exploré, Nous nous sommes mariés, nous avons découvert le monde dans ces mêmes décennies. Nous avons pris des risques, bâti nos vies dans les années 60 à 90, nous nous sommes installés, Puis la sagesse a lentement fleuri en nous à partir de ces années-là.

Et nous sommes encore là, debout, en 2025 

 Nous avons traversé huit décennies, ………

Deux siècles…deux millénaires…….

Nous sommes passés du téléphone fixe aux appels longue distance, Puis aux visioconférences à l’autre bout du monde. Des diapositives à YouTube, Du vinyle à la musique en streaming, Des lettres manuscrites aux e-mails et à WhatsApp.

Nous avons écouté les matchs à la radio, Vu naître la télévision noir et blanc, Puis la couleur, la HD, la 3D. Nous sommes allés au vidéoclub, Et maintenant, nous regardons Netflix. Nous avons connu les premières machines à cartes perforées, Les disquettes, les CD, Et aujourd’hui, nous avons des gigaoctets dans nos poches.

Nous avons porté des culottes courtes, puis des pantalons longs, Des pantalons pattes d’éléphant, des costumes trois pièces et des jeans délavés. Nous avons survécu à la poliomyélite, à la méningite, à la tuberculose, à la grippe porcine, et aujourd’hui, au COVID-19.

Nous avons roulé en patins à roulettes, tricycles, vélos, motos, voitures à essence, Et désormais, nous conduisons des hybrides et des électriques.

Oui, nous avons traversé bien des tempêtes, mais quelle incroyable aventure que cette vie ! On pourrait nous appeler les anciens combattants du quotidien, nés dans un monde analogique, et devenus adultes dans un monde numérique. Nous avons tout vu, tout vécu. Notre génération a été témoin de plus de bouleversements que nulle autre auparavant. Nous sommes la génération du changement, celle qui s’est adaptée, encore et encore, sans jamais cesser d’avancer. Car oui, elle restera unique.

 

Par respect et en hommage à nos prédécesseurs sans qui nous ne serions pas là 

 

La génération des anciens vous salut bien! . PB..

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28 avril 2025 1 28 /04 /avril /2025 07:36

Aujourd’hui le Carambar  "

l’histoire secrète du célèbre bonbon français aux 5000 blagues

Un regard vers le passé ..........

L’incontournable friandise à la forme allongée caractéristique a fêté ses 70 ans en 2024. Parmi les ingrédients de son succès, les plaisanteries qui doivent, elles aussi, s’adapter à l’époque.

À la fraise, au citron ou au caramel originel, les Carambar fêtent cette année leurs 70 ans et traversent les générations, sans l’ombre d’une ride. Plus de 9 Français sur 10 connaissent cette marque emblématique et l’apprécient, selon Toluna, une entreprise spécialisée en études de marché. Parmi les vecteurs qui ont participé à la renommée de Carambar, les blagues courtes inscrites à l’intérieur des emballages sont désormais devenues incontournables.

Ces plaisanteries sont apparues en 1969, quinze ans après un heureux accident dans une confiserie du nord de la France. Du caramel et du cacao sont mélangés et assemblés dans un bonbon allongé, qui séduit ses créateurs, Georges Fauchille et Augustin Gallois. Les deux hommes s’empressent alors de le commercialiser sous le nom de « Caram’bar ». Pour établir « une proximité avec les consommateurs », les créateurs créent « d’abord des points, à récupérer dans l’emballage », raconte Hélène Riboulleau, directrice marketing des marques Carambar & Co. Viennent ensuite les blagues, qui s’ajoutent aux points. « Des concours ont été organisés avec des écoles pour écrire des devinettes, des rébus et des charades », détaille la représentante.

Depuis, les plaisanteries ont évolué, il y a celles « qu’on ne se permettrait plus de faire » ou d’autres qui ne collent plus avec l’époque. « L’une d’elles portait sur le magnétophone, je ne suis pas sûre que les jeunes sachent ce que c’est », s’amuse Hélène Riboulleau. Parmi les 5000 blagues publiées depuis 1969, les thèmes les plus représentés portent sur les fruits et légumes, la nature ou les astres. Certains métiers sont également moqués (gentiment) comme le comble d’un facteur qui est « de perdre sa lettre de motivation ». « En 2024, quand on interroge nos consommateurs, les blagues sont indissociables de nos bonbons », relève la directrice marketing.

Si le secret de leur rédaction n’est pas révélé, il s’écoule neuf mois « entre le moment où la décision est prise de retravailler les blagues et celui où le consommateur va les voir apparaître dans les emballages ». Un travail d’autant plus minutieux que les papillotes n’excède pas sept centimètres de longueur. Pour Hélène Riboulleau, cette stratégie a permis de créer « un attachement émotionnel » auprès des consommateurs avec un « enjeu de transmission très fort chez Carambar qui crée un moment de complicité entre les générations ». Pour renforcer cette idée de « famille », les personnages Carambar ont également été créés en 2014.

 

Cette « love brand » est un succès à la française, qui appartient aujourd’hui au groupe Carambar & Co, lancé en 2017 et regroupe des dizaines de marques de confiseries et de chocolat comme Lutti, Vichy, la Pie qui Chante ou encore Poulain. L’entreprise, aux 400 millions d’euros de chiffre d’affaires, détient quatre sites de production en France, dont un à Bondues, dans les Hauts-de-France, un autre à Saint-Genest d’Ambière dans la Vienne, un atelier à Vichy et un autre à Strasbourg.

À l’intérieur de celui de Bondues, qui produit les Carambar, plus de 82 000 kilomètres de bonbons sont confectionnés chaque année, « soit l’équivalent de deux fois le tour de la Terre ». Chaque minute, 2000 Carambar sont ainsi dégustés dans le monde mais ils sont à consommer avec modération pour éviter des apports en sucre trop importants, notamment chez les plus jeunes.

Son histoire…………..

Carambar est créé le 2 janvier 1954 à Marcq-en-Barœul par monsieur Fauchille dans l’usine de Chocolat Delespaul-Havez. Après une étude auprès d'enfants, il estime que ceux-ci aimeront les bonbons au caramel de forme allongée Contrairement à certaines affirmations, il n'y a pas eu d'accident de mélange de caramel et de cacao tombés dans une machine déréglée. Cette machine fabrique une barre de caramel débitée à la longueur, d'où l'origine du nom Caram’Bar.

Au lancement, l'idée marketing est de faire un papier d'emballage rouge, fuchsia et jaune reconnaissable sur les comptoirs des épiceries avec un prix de 5 centimes, accessible à tous. Le bonbon fait à l'origine 12 mm de large et 62 mm de long. Vinrent ensuite les points DH ; ceux-ci pouvait être échangés pour obtenir un lot en échange. En 1960, 300 millions de barres étaient vendues.

En 1965, la Générale Alimentaire achète l'entreprise Delespaul-Havez et la marque Carambar. En 1969, des blagues remplacent les points DH.

En 1972, Caram’Bar s’allonge. Sa taille passe de 6,2 à 10 cm pour 12 g[réf. souhaitée], rebaptisé Super Caram'bar et un prix en conséquence (dix centimes au lieu de cinq centimes de franc)[réf. souhaitée]. En 1973, l'entreprise crée une version fruitée, avec des arômes artificiels : fraise, orange et citron. En 1977, l'apostrophe disparaît pour devenir Super Carambar et passe de 12 à 10,5 g toujours pour 10 cm. Une saveur réglisse est lancée mais c'est un échec commercial.[réf. souhaitée]

En 1980, la marque passe sous le giron de l'entreprise française Danone qui absorbe l'entreprise Générale alimentaire. En 1984, Super Carambar est rebaptisé « Carambar et ne mesure plus que 8,5 cm[réf. souhaitée] pour 9,4 g. Lancement du Carambar goût cola en boulangeries[réf. souhaitée]. En 1990, sa taille est ramenée à 8 cm pour 8 g, taille qu'elle conserve jusqu'à présent.

En 1993, un Carambar de 405 cm pour 212 kg établit un record.

En 1998, Carambar passe sous le giron de l'entreprise britannique Cadbury[6].

Le 20 janvier 2010, l'entreprise américaine Kraft Foods rachète pour treize milliards d'euros la société Cadbury. Du fait de ce rachat, Carambar est détenu par Kraft Foods. Puis le 1er octobre 2012, Carambar appartient au groupe américain Mondelēz International (issu d'une scission de l'américain Kraft Foods).

Le 23 octobre 2015, la société Mondelez International annonce qu'elle met en vente une partie de sa division confiserie et se sépare de la marque Carambar. En mai 2017, Carambar, Kréma, La Pie qui Chante, Vichy, Poulain et Suchard) sont cédées au fonds d'investissement français Eurazeo pour une valeur d'environ 250 millions d'euros. Ces marques sont regroupées au sein du groupe Carambar & Co.

La production annuelle de Carambar est de 900 millions de barres.

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7 avril 2025 1 07 /04 /avril /2025 07:24
Culture ( générale) : Origine des mots

Nous le savons, la langue française est en perpétuelle mutation. Entre le français du Moyen Âge et le français du XXIe siècle, que de chemin parcouru ! Tant de mots sont restés au bord de la route, remplacés par d’autres. Mais quelle joie de les ressusciter afin de mieux en saisir l’origine et le sens ! Et pourquoi ne pas les employer de nouveau, juste pour le plaisir ? Aujourd’hui place aux anciens noms de métiers !

Apothicaire, maceclier, savetier… Qui se cache derrière ces anciens noms de métiers ?

 

Le cortillier –> le jardinier

En ancien français, c’est ainsi que l’on nommait le jardinier.

Le nom cortillier (ou courtillier) vient du mot ancien cortil, désignant le jardin, l’enclos, de la même famille que « cour ».

Autres mots : hortillonneur, verdier.

Étaient également employés à cette époque les verbes cortillier, « jardiner », et acortillier, « cultiver » (dans l’agriculture).

( Cliché d'illustration Emile Georges, la jeune jardinière

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31 mars 2025 1 31 /03 /mars /2025 07:55
Un peu de culture ( générale )

Nous le savons, la langue française est en perpétuelle mutation. Entre le français du Moyen Âge et le français du XXIe siècle, que de chemin parcouru ! Tant de mots sont restés au bord de la route, remplacés par d’autres. Mais quelle joie de les ressusciter afin de mieux en saisir l’origine et le sens ! Et pourquoi ne pas les employer de nouveau, juste pour le plaisir ? Aujourd’hui place aux anciens noms de métiers !

Apothicaire, maceclier, savetier… Qui se cache derrière ces anciens noms de métiers ?

 

L’apothicaire –> le pharmacien

Anciennement, l’apothicaire était celui qui préparait et vendait des médicaments, l’équivalent, donc, de notre pharmacien.

L’origine du mot est fort intéressante. Le nom « apothicaire » n’a pas de lien avec le domaine médical. Il vient du latin apothecarius, lui-même issu du grec ancien apothêkê, qui signifie « magasin », « boutique ».

Littéralement donc, l’apothicaire est celui qui tient une boutique, ce qui fait de lui un commerçant ayant pignon sur rue, à la différence du charlatan de passage, qui n’est établi nulle part, et peut donc « disparaître » comme bon lui semble, après avoir vendu ses potions.

Cette étymologie explique aussi pourquoi, dans la langue savante, on nomme « apothiconyme » un nom de boutique, de commerce, de raison sociale.

Bien que délicieusement désuet, le mot « apothicaire » n’est plus guère employé aujourd’hui. Il a presque totalement disparu au profit du nom « pharmacien ». On le retrouve, négativement, dans l’expression « compte d’apothicaire » pour désigner un compte très long et compliqué.

Notons que l’orthographe du mot a évolué. En ancien français, on écrivait apotecaire ou apotecour. Comme souvent, le français moderne a réintroduit des lettres étymologiques, comme le « h » issu du grec.

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24 mars 2025 1 24 /03 /mars /2025 09:33
Un regard vers le passé ; Expressions & proverbes D'autrefois

Dans la catégorie ; " Expressions & Proverbes d'autrefois " voyons aujourd'hui "

" Après lui, il faut tirer l’échelle" 

Ces mots signifient que, si quelqu’un a très bien fait une chose, il ne faut pas chercher à l’égaler.

Cette locution proverbiale s’emploie pour désigner un homme très habile ou très fort, qui fait si bien que personne ne saurait entreprendre de faire la même chose après lui et de la faire mieux que lui.

On s’en sert aussi en parlant d’une personne qui vient de raconter sérieusement un fait exagéré et incroyable.

On a employé ici le mot échelle, parce que cet objet servait aux condamnés pour monter au gibet. Lorsqu’il y avait plusieurs condamnés que l’on exécutait successivement, c’était le plus coupable qui passait le dernier, on disait tout naturellement qu’après lui on pouvait tirer l’échelle.

Cette locution, employée actuellement, ne l’est plus qu’au figuré.

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17 mars 2025 1 17 /03 /mars /2025 12:25
Un regard vers le passé ; Expressions & proverbes D'autrefois

Dans la catégorie ; Expressions & Proverbes d'autrefois " voyons aujourd'hui "

Faire d’un diable deux

(Ajouter une seconde faute à une première qu’on cherche à corriger. Produire un nouveau mal par le remède)

Cette signification est très bien établie dans le passage suivant de Rabelais : « Pantagruel feit d’ung ange deux, qui est accident opposite au conseil de Charlemaigne, lequel feit d’ung diable deux, quand il transporta les Saxons en Flandres et les Flamens en Saxe. Car, non pouvant en subjection contenir les Saxons, par luy adjoinctz à l’empire, qu’à tous momens n’entrassent en rebellion, si par cas estoyt distraict en Hespaigne ou aultres terres loingtaines, les transporta en pays sien et obéissant naturellement, sçavoir est

Flandres : et les Hannuiers [habitants du Hainaut] et Flamens, ses naturelz subjectz, transporta en Saxe, non doubtant de leur féaulté, encores qu’ilz transmigrassent en régions estranges. Mais advint que les Saxons continuarent en leur rebellion et obstination première ; et les Flamens, habitans en Saxe, embeurent les meurs et conditions des Saxons. » (Liv. III, ch. I)« En remontant le fleuve, nous avions pour compagnon de voyage un vieillard de Memphis, interprète sacré, d’un savoir admirable, et qui avait approfondi toute la doctrine égyptienne. On disait même qu’il était resté vingt-trois ans dans les sanctuaires souterrains, où Isis l’avait initié dans la magie. Je fus quelque temps sans deviner ce qu’il était ; mais quand je le vis, toutes les fois que nous entrions dans un port, nous étonner par mille prodiges, monter des crocodiles et nager au milieu des monstres qui le respectaient et le flattaient de la queue, je ne doutai plus que cet homme n’eût quelque chose de sacré, et, par des égards et des prévenances, je devins insensiblement son ami, son confident. Nul de ses secrets ne me fut caché.

« Un jour, enfin, il m’engagea à laisser tous mes esclaves à Memphis et à le suivre seul. Nous ne manquerons pas, me disait-il, de gens pour nous servir. Nous ne restâmes plus que nous deux. Seulement, quand nous arrivions dans une hôtellerie, il prenait la barre de la porte, le balai ou le pilon, lui mettait un habit, et, en prononçant quelques paroles, il en faisait un être qui marchait et que tout le monde prenait pour un homme. C’était là ce qui allait nous puiser de l’eau, nous préparait à manger, rangeait les meubles et nous servait en tout avec une singulière adresse. Le service fini, l’Égyptien disait d’autres paroles, et le balai n’était plus qu’un balai, le pilon qu’un pilon. Malgré mes instances, je ne pus jamais savoir de lui cet enchantement ; il s’en réservait le mystère, quoiqu’il me dît volontiers tout le reste.

« Mais un jour, caché près de lui dans l’obscurité, j’entendis, à son insu, la formule magique ; elle avait trois syllabes. Il ordonna ensuite au pilon ce qu’il fallait faire et sortit. Le lendemain, comme il était encore occupé dans la ville, je prends le pilon, je l’habille, je lui adresse de la même manière les trois syllabes et lui commande de m’apporter de l’eau. Il obéit, remplit l’amphore et me l’apporte. Il suffit, lui dis-je, ne va plus chercher d’eau et redeviens pilon. J’ai beau parler, il ne m’écoute pas, et à force de puiser et d’apporter de l’eau, il menace de me noyer.

« Que faire alors ? Je tremblais que Panocratès, à son retour, ne se mît en colère, comme il n’y manqua pas. Je saisis donc une hache et je coupe en deux le pilon ; mais chacun des deux morceaux prend une amphore et continue. Au lieu d’un porteur d’eau, j’en avais deux. En ce moment, Panocratès arrive ; il devine la chose, et rend au pilon sa première forme. Mais depuis il me quitta sans me rien dire, et je ne le vis plus. Ainsi je n’ai que la moitié de son secret, et, supposez que je fasse un porteur d’eau, je ne saurais jamais le faire revenir ce qu’il était. Il ira puiser toujours, et j’inonderai la maison. »

On voit très bien l’origine du dicton, faire d’un diable deux, dans l’opération malencontreuse du pilon coupé en deux, qui fait deux porteurs d’eau ou deux diables. Mais quel est le sens moral de ce conte ? Madame de Staël, qui fait honneur à l’imagination de Gœthe du récit de Lucien, qu’elle ne connaissait pas sans doute, trouve que l’imitation maladroite des grands secrets de l’art y est très bien peinte.

On peut penser aussi que l’élève sorcier est l’emblème des agitateurs politiques. Après avoir déchaîné les passions du peuple dans la vue de leur ambition particulière, ils cherchent en vain à les retenir. La révolution qu’ils ont provoquée éclate par des effets contraires à leurs espérances, et fait couler le sang comme l’eau. Les moyens qu’ils emploient pour y remédier ne font qu’accroître le mal, et tout va périr s’il ne se présente un homme puissant et habile qui fasse tout rentrer dans l’ordre.

 

 

 

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10 mars 2025 1 10 /03 /mars /2025 08:53
Un regard vers le passé: " Expressions & proverbes d'autrefois  "

Dans la catégorie Expressions& Proverbes d’autrefois :

Ajoud'hui voyons ce que veut dire

 

Siffler la linotte

(D’après « Parémiographe français-allemand ou Dictionnaire des métaphores
et de tous proverbes français adaptés et sanctionnés
par l’Académie française » (par Jacques Lendroy), paru en 1820)

Lexpression| Siffler la linotte veut dire Boire beaucoup, (plus que de raison.) Une expression datant du XVIIe siècle qui tire son origine du penchant immodéré pour la boisson d'un domestique du médecin ordinaire du roi auquel son maître avait promis de doubler les gages s'il parvenait à siffler une linotte Née en 1594, Marin Cureau de La Chambre, exerçait comme médecin dans la ville du Mans, lorsqu’en 1632 il fut nommé médecin par quartier du roi Louis XIII — il était au service du roi durant un trimestre par année. Mais il fit de tels progrès dans la médecine et se rendit si célèbre par ses cures étonnantes, que le cardinal de Richelieu le fit le médecin ordinaire du roi en 1641 — le médecin ordinaire remplaçait le premier médecin lorsque ce dernier était indisponible.

L’histoire :

Marin Cureau, qui remplit également cette fonction sous Louis XIV, avait pour domestique un jeune homme que l’on nommait le beau siffleur. En effet, il sifflait avec tant d’agréments, de douceur et d’art, que chaque jour l’on priait son maître de lui accorder la permission de se rendre tantôt dans une société, tantôt dans une autre, pour y étaler son art et contribuer à leur amusement.

Des invitations si souvent réitérées, et surtout les différents toasts que l’on portait sans cesse à son habileté, en firent un si grand ami de la bouteille, qu’il ne rentrait presque jamais chez lui sans être pris de vin. Son maître, pour couper court à un vice qui empirait de jour en jour, lui défendit de sortir dorénavant, et lui promit de doubler ses gages si dans le cours de trois mois, il apprenait parfaitement à siffler une linotte qu’il lui remit en main.

Quelque dur que fût ce sacrifice, le domestique s’y résolut, et promit de faire l’impossible pour s’acquitter de la tâche qui lui était imposée. Malheureusement, dans la chambre où il exerçait son élève, se trouvait une porte qui conduisait au cellier, où son maître tenait ses vins les plus fins et les plus délicats. Le démon du vin lui insinua de se procurer un passe-partout, pour se dédommager des bonnes rasades dont on venait de le sevrer ; et aussitôt sa leçon donnée, il allait au tonneau, contentait son appétit et revenait à son ouvrage qu’il continuait avec la plus grande ardeur.

Un jour, son maître le prit sur le fait, et le trouva si enivré qu’il le rossa d’importance, lui ordonna de faire son paquet et de déguerpir au plus vite. Notre beau siffleur eut beau prier et conjurer, il fallut obéir, et ce qui lui tenait le plus à cœur, fut de perdre ses gages qui lui revenaient, depuis deux ans, et que son maître lui retint, pour s’indemniser du vin qu’il lui avait bu.

Tout le monde, instruit du sort du beau siffleur, qui depuis son équipée, avait déserté Paris, de peur d’y être montré au doigt, en demanda la raison à Marin Cureau de La Chambre, qui n’en fit pas mystère et raconta la chose comme elle s’était passée. Cette histoire vola bientôt de bouche en bouche et donna lieu à l’expression siffler la linotte, dont on se servit depuis pour indiquer une personne qui boit plus que de raison.

 

 

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