Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Blog De Papy-Bougnat

  • Papy-bougnat
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule 
Bonne route & merci pour votre visite
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour ! Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule Bonne route & merci pour votre visite
">

Traducteur

Je poste mon message ICI

 

       

Mes " BILLETS "

  

 Mes " PAGES "

 

A L'affiche..

La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

 

[André Malraux]

********** 

 

Actu du jour...

A chacun sa toile

P7316215

 

     

 

 

Articles Récents

  • Reflexion " Le billet du dimanche "
    : En France, nous avons la chance de vivre dans une démocratie, un pays où la liberté est réelle. Mais, qui dit liberté dit également obligations, il n’est pas question de faire n’importe quoi à n’importe quel moment. Nous sommes libres, mais comme l’a...
  • A votre santé :
    Aujourd’hui voyons : L’œuf et ses bienfaits pour la santé " Mollets, mimosa, à la coque, pochés, brouillés, cocottes, sur le plat… Les œufs sont l'un des aliments les plus polyvalents et nutritifs que l'on puisse trouver. Ils sont une excellente source...
  • (02) La rétro du lundi...
    Utilisez la rubrique commentaire sous le billet publié pour vous exprimer . ou par ce lien https://www.lespassionsdepapybougnat.net/contact 2012 Article: " Jour " j " Des Enfoirés " L'article de 2012... 2012 Page : " L'anniversaire de la bicyclette "...
  • A propos des températures ( Le billet du dimanche..)
    Quelle est la température idéale minimale à la maison pour être à l'aise et en même temps pour éviter de gaspiller du chauffage en hiver..... On ne sait jamais à combien chauffer la maison pour à la fois ne pas trop dépenser mais aussi bénéficier d'un...
  • La rétro du lundi.........(01)
    Utiliser la rubrique commentaire sous le billet concerné pour vous exprimer ou par ce lien https://www.lespassionsdepapybougnat.net/contact 2011 Article : "reportage de l'année" L'article de 2011 2011 Page : " Balade dominicale en Dordogne " La page de...
  • Quoi de neuf dans ce monde de brutes
    Tiens une bonne nouvelle (ne nous en privons pas !) Selon une étude du ministère de la Santé (Drees) parue aujourd’hui, le nombre de personnes âgées en perte d’autonomie recule en France. Par rapport à 2015, la part des seniors (> 60 ans) vivant à leur...
  • Même le jeudi tout n'est pas permis !
    Il n’y en a pas de quoi en être fier ! "Difficile de donner spectacle plus pitoyable." « Toi, on va t’attendre à la sortie ! ». ( images d'illustration de débats à l'assemblée nationale source interne) Ce ne sont pas les propos d’une quelconque petite...


       

30 juin 2024 7 30 /06 /juin /2024 08:16

Balade culinaire :     A table !  

Aujourd'hui parlons de ce légume  démodé .........." L"artichaud "

"Légume démodé, trop long à cuire et à manger", pourquoi l'artichaut breton pourrait disparaître de nos assiettes

L'artichaut, une culture bretonne emblématique. Mais malgré ses vertus pour la santé, les Français n'en consomment que 450 grammes par an. Les agriculteurs cherchent donc un nouveau souffle pour relancer sa consommation.

L'artichaut, longtemps le fleuron de l'agriculture bretonne, est en perte de vitesse. Après de multiples crises, il souffre de la concurrence étrangère et de sa faible rentabilité. En 10 ans, la région a perdu plus de la moitié de sa production. Il semble aussi depuis quelques années boudées par les consommateurs. Alors comment sauver l'artichaut breton ? 

Pour aller au cœur du sujet, il faut d'abord sonder le cœur (d'artichaut ou pas d'ailleurs) des consommateurs. Certains l'adorent ou le détestent, d'autres aimeraient qu'on le leur prépare car c'est trop long à cuire ou à effeuiller. Enfin, certains fleuristes, le mettent dans des bouquets, si, si. Et c'est très joli !

"Le légume des courageux"

Bref, l'artichaut ne fait pas l'unanimité. Et pourtant, c'est tout un art ,  près de Saint-Méloir des Ondes.Il s'en produit 2 à 3.000 chaque année, vendus entre 1 et 1,50 euro pièce. chez un producteur local .

C'est en ce moment la pleine saison de la récolte qui a pris 15 jours de retard à cause de l'abondance des pluies. Une culture exigeante qui nécessite beaucoup de travail manuel, 200 heures par an sur une  parcelle d'un demi-hectare, à comparer aux 8 heures annuelles pour un champ de céréales. L'artichaut est d'ailleurs surnommé le "légume des courageux". Malheureusement, au fil des ans, il a vu la demande nettement chuter : "Heureusement qu'on a des personnes comme les restaurateurs qui nous en prennent toujours parce que sinon, c'est supplanté par la courgette ou la patate douce qui sont plus à la mode. Il faut essayer de trouver des recettes pour le remettre au goût du jour" 

Il faut réinventer l'artichaut

Justement, en balade du côté du chef cancalais Hervé Mousset qui cherche à réinventer l'artichaut. Dans son restaurant Côté Mer, il attend avec impatience les artichauts du jour livrés par son producteur local puis il s'empresse de préparer un plat qui a de quoi faire saliver : maquereaux fumés, cœur d'artichaut cuit sous vide à basse température avec un sirop de rhubarbe et d'hibiscus et une farce à base d'échalotes, ciboulette, citron vert et huile d'ail. Le tout surmonté d'un sabayon de gingembre. Un régal !

Mais le chef l'avoue : l'artichaut c'est un peu sa madeleine de Proust. Il le préfère au naturel, souvenir de l'avoir mangé petit devant la cheminée, feuille après feuille, en famille. 

Aujourd'hui, près de 70% des consommateurs d'artichauts ont plus de 60 ans. Comme le Mont Saint-Michel, l'artichaut breton fait un peu partie du patrimoine. Pour le faire durer, il faut lui redonner un peu de visibilité et une petite touche de modernité. 

Les petits plus :

En plus de l’eau, l’artichaut est composé d’une grande quantité de fibres et d’un peu de glucides. Ce légume est particulièrement riche en vitamine B9 et il contient aussi du potassium. Les calories contenues dans le légume sont équivalentes à 47 kcal pour 100 g. Pour le consommer, l’artichaut doit être cuit dans un autocuiseur ou dans un four à micro-ondes. La cuisson à la vapeur est recommandée pour conserver les vertus nutritionnelles de l’aliment.

La saison des artichauts en France est très étalée dans l’année. Cela permet de faire plaisir régulièrement à toute la famille, puisque petits et grands sont toujours ravis de découvrir un artichaut dans leur assiette. Accompagné d’une vinaigrette, il fait partie des légumes qui s’accommodent de peu. Saviez-vous pour la petite histoire qu’avant de prendre un sens figuré, le cœur d’artichaut est le réceptacle des fleurs de la plante qui n’ont pas poussé ? Non épanouies, elles forment le foin, prenant l’aspect de poils posés sur le fond de cette amusante fleur comestible et succulente.

Le billet du dimanche
Repost0
8 décembre 2022 4 08 /12 /décembre /2022 12:18

A la découverte de:

 L'osier tout un Art!

De magnifiques œuvres en osier tressé volent dans l’exposition « Jeux de courbes » de Karen Gossart et Corentin Laval, au centre culturel des Carmes à Langon (Gironde).

Karen Gossart et Corentin Laval travaillent l’osier depuis 10 ans à L’Oseraie de L’île à Barie (Gironde), de sa culture à son tressage. Le duo présente ses créations jusqu’au 24 décembre 2022 à la salle George-Sand du centre culturel des Carmes à Langon.

On aime travailler la forme, jouer avec l’osier, comme le nom de l’exposition l’indique : "Jeux de courbes". On peut créer des formes graphiques, féminines ou organiques inspirées par la nature.

Karen GossartL'Oseraie de L'île à Barie

Dans ces œuvres naturelles, les artistes glissent du bois, des cailloux. « Il est rare de voir son travail si bien exposé, on a un éclairage par pièce exposée », saluent les deux artistes, ravis de la mise en scène lumineuse de la salle George-Sand.

« On est artistes, artisans d’art et agriculteurs »

« Nous jouons avec la technique. On se l’approprie et l’amène vers la recherche. On est des artistes, des artisans d’art et des agriculteurs avec une assise dans la technique », résume Karen Gossart.

Dans leurs créations, à quatre mains souvent, Karen Gossart et Corentin Laval utilisent la technique en spirale périgourdine, le « bouyricou », un panier en osier local.

 

Expos " collection créateurs locaux "
Expos " collection créateurs locaux "
Expos " collection créateurs locaux "
Expos " collection créateurs locaux "
Expos " collection créateurs locaux "
Repost0
4 décembre 2019 3 04 /12 /décembre /2019 10:58

Petite incursion au coeur du

" Pays des Basques"

Une région haute en couleur

&

" En savoir vivre..."

 

La vallée des Aldudes, territoire enclavé des Pyrénées-Atlantiques, résiste à la désertification et au chômage, grâce à ses produits du terroir d’exception. Là-bas, ils ont un secret : prendre le temps.

Un superbe reportage D'envoyé spécial ....

Repost0
2 octobre 2019 3 02 /10 /octobre /2019 05:58

Aujourd'hui partons à la découverte du  "Pays basque "

plus particulièrement  celle de la route  du col d'Ibardin 

 

Le Col d'Ibardin est connu pour ses ventas et pour son point de vue exceptionnel facilement accessible. Majestueusement dominé par la Rhune, le col d’Ibardin bien connu pour son centre commercial en pleine nature. Mais aussi pour ces panoramas variés qui sont très facilement accessibles. Pour Les plus timorés l’on peut profiter d’une vue remarquable sur la baie de Saint-Jean-de-Luz…Mais au fait connaissez-vous son Histoire ?...........

 

Voici L'histoire de la route du col d'Ibardin entre la France (Labourd) et l'Espagne (Navarre).

 

Repost0
23 août 2019 5 23 /08 /août /2019 17:39
Un certain art de vivre.............
Un certain art de vivre.............
Un certain art de vivre.............
Un certain art de vivre.............
Un certain art de vivre.............

 

Repost0
22 août 2019 4 22 /08 /août /2019 21:37
Un certain art de vivre.............
Un certain art de vivre.............
Un certain art de vivre.............
Un certain art de vivre.............

 

Repost0
21 août 2019 3 21 /08 /août /2019 21:47

 

 

Repost0
19 août 2019 1 19 /08 /août /2019 22:02

 

Repost0
12 août 2019 1 12 /08 /août /2019 06:44

Balade bretonne; " Île de Bréhat (Bretagne)"

Accessible par bateau toute l’année et située au large de Paimpol, dans les Côtes-d’Armor, Bréhat fut le premier site naturel classé de France, en 1907. Surnommée « l’île aux fleurs », elle fait partie des bijoux bretons qui méritent absolument une visite.

À quelques encablures du port de pêche de Paimpol, dans les Côtes-d’Armor, la belle Bréhat se dévoile. Un chapelet de 86 éclats rocheux, îlots et récifs y forme l’un des plus beaux archipels de France, entourant le joyau principal, surnommé « l’île aux fleurs ».

Dans les senteurs mêlées d’hortensias, mimosas, eucalyptus, agapanthes et autres géraniums, l’île se parcourt exclusivement à pied ou en vélo, dans un calme reposant, sur des sentiers parfaitement accessibles. Longue de 3,5 km et large d’1,5 km, elle se visite aisément lors d’une escapade d’une journée, ou plus si affinités. Des navettes y débarquent les visiteurs toute l’année, par bateau, depuis la pointe de l’Arcouest, à Ploubazlanec.

 

Le 13 juillet 1907, elle fut officiellement le premier site naturel classé de France. Aujourd’hui encore, plus de la moitié du territoire de l’archipel est classé en espace remarquable, et zone protégée pour son intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le moulin à marée du Birlot
Situé dans la partie la plus à l’ouest de l’île, il fut construit par le Duc de Penthièvre dans les années 1630. Fonctionnant grâce aux marées, il a produit de la farine jusque dans les années 1920. Sa porte haute permettait aux bateaux d’effecteur directement le transbordement du blé et de la farine.

La vie sans voitures
C’est l’une des spécificités de l’île, hormis quelques rares exceptions (comme les véhicules des pompiers), les voitures ne circulent pas à Bréhat. Résultat, on profite à plein des chants des oiseaux et de la mer, dans une atmosphère de douceur et de nature. Ici, le vélo devient roi, à tel point que certaines voies étroites de l’île sont réservées aux piétons, et d’autres aux vélos, pour éviter les collisions...

La chapelle Saint-Michel
Sur un tertre, au centre de l’île, à 33 mètres au-dessus du niveau de la mer, culmine la chapelle construite en 1852. Au-delà de l’intérêt religieux du site, son promontoire offre un lieu de choix pour profiter de quelques-unes des plus beaux panoramas de l’île. L’occasion de s’asseoir, et d’admirer le paysage.

La plage de Guerzido


Impossible de la manquer, il s’agit de la seule véritable page de l’île, située à l’extrême sud. Très fréquentée l’été, elle offre aux baigneurs son magnifique arc de cercle de sable rosé, tapissé de rochers en granit, s’enfonçant dans une eau limpide.

L’iconique phare du Paon


De la forme en 8 de l’île, se dégagent des ambiances contrastées, entre son nord et son sud. Au sud, la douceur fleurie des résidences secondaires, au nord, les ballades oniriques sur une côte de granit rose. C’est à la pointe nord que se dresse le phare du Paon. Construit en 1853, il fut détruit par les Allemands en 1944, puis reconstruit de 1947 à 1949. Depuis, la vigie septentrionale de Bréhat s’élève sur une faille, d’où il domine deux gros rochers à la sublime teinte rosée.

Repost0
14 août 2017 1 14 /08 /août /2017 06:55

Je reviens du Ballenberg. C’est un lieu caché au plus profond de la Suisse centrale.
Sur 600 000 mètres carrés de nature intouchée, les Suisses ont reconstitué les fermes, chalets et maisons traditionnelles typiques de leurs différents cantons.


 

Rien n’est en carton-pâte dans ce « parc d’attractions » conservateur, pas de Mickey en peluche, de néon, ni de McDonald’s.

Les centaines de constructions sont authentiques jusqu’à la moindre latte de plancher. Ce sont des maisons réelles qui ont été démontées et reconstruites pierre par pierre. La vie campagnarde d’il y a un siècle se poursuit inchangée.

Vous voyez les chaussettes du paysan qui sèchent sur le poêle en céramique. Le chaudron de soupe qui mijote dans l’âtre. Les saucisses qui sèchent au plafond, dans l’atmosphère chargée de feu de bois. Le moulin à aube tourne, broyant le grain qui tombe en pluie blanche de la meule massive.

Vous pouvez, si personne ne vous regarde, vous glisser sous l’édredon en plume d’oie, car les lits sont faits, avec la literie d’autrefois ! Mes enfants, d’ailleurs, n’ont pas résisté à la tentation de coucher notre petit dernier, malgré ses cris perçants, dans un joli berceau de bois couvert de draps de lin brut. Pour le repas, j’ai pu me servir des couverts en étain que j’ai trouvé dans le tiroir d’une cuisine, ayant oublié mon opinel.

Et il y a tout l’environnement extérieur :

La soue à cochon où les porcelets se goinfrent bruyamment du petit lait sortant de la fromagerie ; le jardin potager cultivé avec les outils anciens ; les plantes médicinales qui embaument l’atmosphère et ravissent les yeux ; le taureau aux cornes immenses qui arpente fièrement les pâturages.

On y circule, bien sûr, en voiture à cheval :

https://d3ejtx1n3mt032.cloudfront.net/external/img/LDeclerck/20170811_image2.jpg


Les beaux échinacées roses du jardin des plantes médicinales bordent le sentier bien tenu où circulent les voitures à cheval.

Cette plongée dans le passé m’a revigoré comme une fontaine de jouvence. J’ai senti tous mes gènes qui se mettaient à frétiller : ils se reconnectaient avec la vraie vie d’autrefois, celle qu’ils ont connue pendant des milliers d’années, chez tous mes ancêtres.

Quel bonheur ! Partis pour deux heures, nous y sommes restés deux jours. Nous devons y retourner, car nous n’avons vu qu’une trentaine de maisons, tout au plus. Le parc immense en compte des centaines, que l’on découvre derrière chaque butte ou détour de chemin, chaque fois comme dans un écrin, et chacune a ses particularités dues à une région, des matériaux, un climat et un usage différent.

La nourriture

Au Ballenberg, on se nourrit de soupe d’orge, de potées, de lard fumé, de noix, pommes et poires anciennes.

Mais au-delà du choix des aliments, on redécouvre le rythme de la journée et des repas des fermiers d’antan.

Or, la science montre aujourd’hui qu’il y avait là une sagesse ancestrale, qui permettait d’éviter de prendre du poids, ainsi que les maladies les plus graves.

Les paysans se levaient tôt. On parle du « chant du coq ». Comme vous le savez, le coq chante bien avant le lever du soleil ! Vers quatre heures, parfois même trois heures du matin.

Ils se mettaient tout de suite au travail. Ils ne s’arrêtaient pour déjeuner que vers neuf ou dix heures. On ne parlait pas alors de « petit » déjeuner car, effectivement, c’était copieux.

Ensuite, ils avaient le « souper » vers 5 ou 6 heures du soir.

Ce qui veut dire qu’ils ne mangeaient que sur une période de 8 heures environ, contrairement aux citadins qui mangent sur une période de 14 à 16 heures (de 7h jusqu’à 22 h, lors des derniers grignotages devant la télé).

Ils avaient donc chaque jour une période de jeûne qui durait 16 heures. L’estomac était en paix. Le pancréas au repos. Le niveau d’insuline au plus bas.

Ce régime permet de brûler des graisses, qui est la manière la plus saine de fonctionner, et d’éviter d’accumuler des réserves malsaines.

 

Repost0