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Le Blog De Papy-Bougnat

  • Papy-bougnat
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule 
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Traducteur

A L'affiche..

La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

 

[André Malraux]

********** 

 

Actu du jour...


       

27 mars 2025 4 27 /03 /mars /2025 17:46
L'enquête de la semaine

J’ai lu cette semaine

" La dissuasion par les chiffres "

 

" Une compagnie d'assurance belge établit le coût d'un enfant. De sa naissance jusqu'à ses 25 ans, les parents auront déboursé une petite fortune."

 

« Si j'avais su ce que coûtait un enfant ! » Après avoir pris connaissance du bilan comptable de la compagnie d'assurance belge "AG", des parents se mordent les doigts. A la lecture du prévisionnel, de jeunes couples renoncent. La somme est astronomique. 264.000 euros ! Voilà ce que leur progéniture aura coûté au terme de 25 années passées à l'entourer de paille et de plumes. Celle qui se voyait maman poule veillant sur sa descendance lorgne désormais sur son plan épargne. Elle lui prodiguera tous les soins dus à un nouveau-né. La nouvelle maman se berce de rêves de maison qu'elle pourra s'offrir à la place d'un encombrant rejeton. Petit placement deviendra grand.

La compagnie belge a calculé le montant des mensualités : « En moyenne, un premier enfant coûte au moins 807,43 euros par mois » De quoi regretter le temps béni où l'enfant partait travailler à la mine dès huit ans. Un salaire à ces âges vous allège les charges de fonctionnement de la famille. Dans quelle usine faire travailler bébé ? Toutes les réponses sont à trouver auprès du planning familial.

Les parents qui ne souhaitent pas en arriver à de pareilles extrémités veilleront à pratiquer « une bonne planification financière ». De sinistre mémoire, cette approche nous rappelle Xavier Dupond de Ligonnès tenant un relevé très précis des dépenses occasionnées par ses quatre enfants. Nul n'étant tenu de s'en inspirer, le couple est néanmoins invité à gérer ses enfants telle une entreprise. A la naissance, l'entretien d'embauche avec le papa est de rigueur. Neuf mois d'expérience, bon C.V. Le petit être signe un CDD de 18 ans. Le bonheur de la parentalité fera l'objet de colonnes, un tableau Excel en guise de mobile au-dessus du berceau. La chambrette se fait open space. Biberons sur rendez-vous.

A la menace climatique vient s'ajouter le verdict de la calculette. Une seconde raison de s'abstenir d'une descendance vient conforter l'écolo dans sa posture. La compagnie d'assurance, que nous ne soupçonnerons pas de pratiquer une propagande anti-natalité, brandit néanmoins un chiffre en mesure d'épouvanter les plus enclins à pouponner. Un réchauffement des couches, des inondations catastrophiques... Manquerait plus que Sandrine Rousseau dénonce les intempéries.

La question que je me pose

Cette compagnie belge composée d’hommes et de femmes se posent-ils la question : combien ont-ils coûté à leurs propres parents !

Ma réflexion «  Perso « 

Je ne pense pas que les gens calculent le coût d’un enfant lorsqu’ils choisissent de fonder une famille, Je pense qu’aujourd’hui les personnes en âge d’enfanter réfléchissent plutôt au devenir de l’enfant dans ce monde incertain, dans ce pays (la France) où tout se dégrade, ou l’éducation nationale ne crée plus que des ignares, des fainéants, où la censure est partout, où l’insécurité galopante fait peur. Où sortir dans un parc ou dans la rue en pleine journée peut vous faire violer, tuer, où un regard peut faire de vous une cible, où les métiers disparaissent, où la population de remplacement ne rend pas optimiste.

 

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13 mars 2025 4 13 /03 /mars /2025 11:36

Voici l’âge à partir duquel notre cerveau commencerait réellement à vieillir

" On a longtemps cru que notre cerveau déclinait progressivement une fois la vingtaine passée, mais deux études scientifiques récentes viennent balayer cette idée reçue et ouvrent de nouveaux horizons à la sphère médicale."

Plus on vieillit, plus notre cerveau décline… Du moins, c’est ce que l’on a longtemps cru. Mais des études récentes envoient valser cette idée reçue. La première a été menée par des chercheurs de l’université de Heidelberg, en Allemagne, auprès de 1 185 882 volontaires, âgés de 10 à 80 ans. Les résultats, publiés dans la revue Nature Human Behaviour, ont pointé que notre capacité à réfléchir plus ou moins vite ne diminuerait en réalité pas avant l’âge de… 60 ans, et non à partir de 20 ans comme de nombreuses études l’ont avancé précédemment.

 

Les scientifiques allemands ont établi sur base des réponses obtenues, que le ralentissement du cerveau observé après l’âge de 20 ans serait en réalité davantage lié à une plus grande prudence dans les prises de décision et à des processus non décisionnels plus lents, plutôt qu’à une diminution des capacités cognitives. Toujours selon cette étude, on observerait une réelle détérioration cognitive, marquée par un déclin à la fois des réflexes et des performances mentales, seulement après 60 ans donc.

Trois vagues de vieillissement

De l’autre côté de la planète, à l’université de Zhengzhou en Chine, une autre étude, parue dans la revue Nature Aging, menée sur 5000 sujets âgés entre 45 et 82 ans, apporte d’autres éléments nouveaux. Les chercheurs ont analysé les concentrations de 3000 protéines plasmatiques et en ont identifié 13 associées au vieillissement du cerveau. Ce faisant, ils ont mis en évidence trois vagues distinctes de changements au niveau de la santé du cerveau : à 57, 70 et 78 ans.

Parmi ces protéines, la Brevican (BCAN) s’est distinguée par son lien étroit avec des maladies graves comme la démence, les accidents vasculaires cérébraux et les troubles moteurs. La protéine GDF15, a, elle, été associée aux pathologies liées à l’âge. Ces découvertes démontrent que ces pics ne sont pas de simples fluctuations, mais bien des périodes charnières susceptibles d’entraîner des changements majeurs dans la santé cérébrale.

Qu’est-ce que cela implique ?

Ces études scientifiques remettent en question nos croyances bien ancrées sur le déclin cognitif. Il en ressort que notre cerveau commencerait donc à décliner non pas de manière continue après 20 ans, mais plutôt par vagues à partir de la fin de la cinquantaine, voire le début de la soixantaine. Des résultats positifs et encourageants, puisqu’ils ouvrent également de nouvelles perspectives pour prévenir et combattre les maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer, la démence et, potentiellement, Parkinson.

Maintenir son cerveau en bonne santé

Ces résultats positifs boostent notre moral, mais ils nous incitent aussi à continuer à maintenir notre cerveau en bonne santé et à le stimuler en veillant, entre autres, à respecter une alimentation saine et équilibrée (en favorisant les éléments riches en antioxydants et oméga 3 notamment), en pratiquant une activité physique régulière, en dormant suffisamment, en évitant le stress, en entretenant nos relations sociales, en l’exerçant de façons multiples (jeux cognitifs, apprentissage de nouvelles compétences, etc.)

 

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27 février 2025 4 27 /02 /février /2025 08:10

A en crever …………..

Toute honte bue, la SACEM taxe désormais les funérailles

Des taxes, des taxes et encore des taxes ! La SACEM, la Fédération nationale du funéraire (FNF), la Fédération française des pompes funèbres (FFPF) et l’Union du pôle funéraire public (UPFP) viennent de trouver un accord pour que la diffusion de musique lors des obsèques soit payante. Officiellement, « grâce à cette collaboration, les familles pourront bénéficier d’une diffusion musicale respectueuse et adaptée à leurs souhaits, contribuant ainsi à la personnalisation et à l’humanisation des cérémonies d’adieu ». Évidemment, ce n’est que pour votre bien !

La SACEM voudrait nous faire croire que dans un moment pareil, il n’y a pas de plus grand réconfort que de se délester de quelques euros supplémentaires. Au cours des dernières années, il y a sans doute eu des plaintes de familles ayant diffusé de la musique gratuitement ne parvenant pas à faire leur deuil.

L'obole de Charon

Pour pallier ce problème, l’organisme et les fédérations des pompes funèbres ont trouvé une solution. Désormais, si un proche, récemment décédé, avait comme dernière volonté de s’en aller sur une chanson de son idole, Patrick Fiori ou n’importe qui d’autre, il vous en coûtera cinq euros. Avouez que vous vous sentez déjà mieux !

La société des pompes funèbres choisie par la famille du défunt se chargera de collecter la somme pour la reverser à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. Après en avoir gardé une partie, la SACEM reversera à son tour des droits d’auteur à l’artiste diffusé. Une bonne nouvelle pour l’organisme comme pour les auteurs et compositeurs. Surtout pour certains.

Selon un classement établi par Le Choix funéraire et France Bleu, sans grande surprise, les chansons Les Sardines de Patrick Sébastien ou Happy de Pharell Williams ne sont pas les plus diffusées à l’occasion des enterrements. Céline Dion et Jean-Jacques Goldman sont, en revanche, les deux artistes susceptibles de gagner le plus d’argent grâce à cette nouvelle taxe. Les titres Puisque tu pars et Vole sont des incontournables des funérailles. Viennent, ensuite, Le Paradis blanc de Michel Berger et Mon vieux de Daniel Guichard.

Abus de faiblesse

D’aucuns diront qu’il est normal de payer les artistes. La SACEM use d’ailleurs de cet argument : « Cet accord assure une reconnaissance équitable du travail des auteurs, compositeurs et interprètes en veillant à leur juste rémunération. » Que dire, alors, de l’option à un euro qui pourrait être facturée à toutes les familles, même celles qui ne diffusent pas de musique, également comprise dans l’accord ?

Vol ou abus de faiblesse ? Peut-être les deux. D’une part parce qu’un enterrement n’est pas, à proprement dit, une manifestation publique et, donc, soumis au paiement de droits d’auteur, d’autre part car il y a fort à parier que dans un tel moment, les familles des défunts auront d’autres préoccupations que de se battre pour faire rayer la ligne SACEM de la facture des obsèques. En cet instant de tristesse et par conséquent de faiblesse, tout laisse à penser que beaucoup se laisseront taxer.

Une aubaine pour la SACEM qui prévoit ainsi de récolter entre 700.000 et 800.000 euros par an sur le dos des familles endeuillées. Pour ponctionner les Français, toutes les occasions sont bonnes, même la mort. La grande classe !

 

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29 janvier 2025 3 29 /01 /janvier /2025 07:44

Est-ce vrai que les rhumatismes sont plus douloureux par temps humide ?

Nos aînés jouent parfois le rôle de station météo ! Grâce à leurs douleurs articulaires, ils peuvent prédire le temps qu’il fera dans la journée. Mais qu’en est-il vraiment ?

Les rhumatismes regroupent environ 200 maladies qui touchent les composantes des articulations, soit l’os et le cartilage articulaire. Ils affectent aussi leurs parties molles, comme les ligaments sur les os ou les tendons reliant les muscles aux os. Ils sont classés selon leur origine, en rhumatismes non inflammatoires et inflammatoires. Les premiers comprennent l’arthrose et l’ostéoporose, concernant surtout les personnes âgées, les troubles musculosquelettiques ou la fibromyalgie. Les rhumatismes inflammatoires englobent notamment les formes d’arthrite, telles que la spondylarthrite ankylosante et la polyarthrite rhumatoïde, deux maladies auto-immunes. Aujourd’hui, plus de 16 millions de Français souffrent de rhumatismes.

Pluie ou humidité ?

En 2019, une équipe de l’Université de Manchester a étudié les symptômes de plus de 2500 malades pendant 15 mois. Plusieurs pathologies étaient représentées, comme l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde et la fibromyalgie. Les symptômes ont été recueillis via une application sur smartphone, avec des informations incluant météo, humeur ou activité physique. C’est l’une des premières expériences de science participative à utiliser une application.

Les auteurs suggèrent que ce type de dispositif peut être proposé aux patients pour prévoir leurs douleurs. Ils ont trouvé que ce sont l’humidité relative, c’est-à-dire la saturation de l’air en vapeur d’eau, et la pression atmosphérique, qui corrèlent le plus avec les douleurs articulaires.

Cette corrélation, bien que significative, reste modeste. Par exemple, la modification simultanée des deux variables météorologiques n’entraîne qu’une faible augmentation de la douleur. Trois ans après, une équipe de la même université a décidé de réanalyser les mêmes données. Ils ont déterminé qu’il y a bel et bien un lien entre climat et douleur articulaire, mais qu’il concerne environ 4 % des volontaires. Ces chercheurs expliquent que la douleur est subjective et codée par le cerveau. La réaction varie donc selon les malades, et dépend des différences interindividuelles de l’activation nerveuse.

L’articulation est un baromètre

le lien entre douleurs articulaire et météo fait l’objet de débats houleux entre scientifiques ! En 2017, une collaboration internationale, menée par le Dr Jena, permit l’analyse des symptômes d’environ 1,5 million d’Américains de plus de 65 ans. Leur conclusion est qu’il n’y a aucune corrélation entre douleurs articulaires et jours de pluie. Quatre jours après, la réponse à cet article scientifique ne s’est pas fait attendre ! Voici comment le Dr Bamji, rhumatologue retraité, débute sa réponse : « La raison pour laquelle le Dr Jena et ses collègues n’ont pas réussi à trouver un lien entre les douleurs articulaires et la pluie est simple. Ils se sont trompés de variable – et à ma connaissance, personne n’a pris en compte la bonne. »

Comment la pluie ou l’humidité relative pourrait influer la douleur des patients… Alors que notre organisme n’a aucun moyen de détecter les fluctuations du taux d’humidité ? Le Dr Bamji précise que l’articulation est une structure permettant la proprioception ou sensibilité profonde. Il s’agit de la capacité, consciente ou inconsciente, à percevoir la position des parties du corps sans utiliser la vision. Dans les tendons sont logés des « propriocepteurs », des récepteurs sensibles à la pression induite par la contraction musculaire. Les propriocepteurs sont également sensibles aux changements de pression atmosphérique.

La pression atmosphérique suit en fait les variations de l’humidité relative. Quant aux propriocepteurs, ils transmettent leurs signaux à des nerfs sensitifs qui transitent vers le cerveau.

Les douleurs articulaires sont liées directement à la pression atmosphérique, et indirectement à l’humidité relative. Chaque patient a un ressenti dépendant de son propre système nerveux central. Le plus important est d’écouter sa douleur, par exemple en tenant un journal quotidien des symptômes !

 

Notez : Les informations de ce billet sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.

L'enquête santé de la semaine
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22 janvier 2025 3 22 /01 /janvier /2025 08:34

Le sujet qui fâche ...........

Oui, les femmes ronflent

autant et aussi fort que les hommes "

Non seulement les femmes ronflaient autant que les hommes, mais aussi fort : environ 50 décibels, soit le bruit d’un lave-linge ! Mais les femmes sous-estiment leurs ronflements, en fréquence comme en volume. 28 % se sont en effet déclarées comme « ne ronflant pas », contre seulement 6,9 % des hommes. Sur ces 28 %, plus d’une sur trois manifestait un ronflement sévère, voire très sévère (les autres ne ronflant que plus légèrement). Or ignorer ou refuser d’accepter que l’on ronfle peut avoir des conséquences néfastes, comme passer à côté d’un syndrome d’apnée du sommeil. Pour les auteurs de l’étude, le tabou du ronflement féminin pourrait expliquer pourquoi les femmes sont sous-représentées pour cette pathologie et pour les troubles du sommeil en général.

En vérité soyons honnetes ?

" Les hommes ronflent-ils plus que les femmes ? "

 

On estime le nombre de ronfleurs en France à environ 10 millions. Si les femmes sont accusées d’avoir les pieds froids, dans le lit, les hommes, eux, sont perçus comme les plus gros ronfleurs. Une réputation fondée ?

Le phénomène du ronflement – ou ronchopathie chronique – s’explique par la vibration de certains tissus mous situés au fond de la gorge. Concrètement, ils (palais, langue, luette) obstruent le passage de l’air, qui, en “forçant” pour passer fait vibrer ces tissus mous. D’où le bruit d’avion au décollage, généralement à l’inspiration.

Interviewé par l’Internaute, le docteur Bernard Fleury explique plus en détails : “les muscles qui contrôlent la langue et le palais se relâchent. Au passage de l’air, à l’inspiration, ces muscles devenus flasques et mobiles se mettent à vibrer et donc à faire du bruit”.

 Des facteurs aggravants … surtout chez les hommes

Evidemment, les plus gros ronfleurs sont ceux qui ont les voies respiratoires les plus encombrées. Outre le rhume et autres maladies touchant le système respiratoire ou encore les problèmes d’amygdales, d’autres facteurs aggravants renforcent le risque de bruits nocturnes. Le premier étant la position : en dormant sur le dos, l’espace disponible pour l’air dans la gorge est limité. Mieux vaut préférer le ventre ou se tourner sur le côté.

Un surpoids peut lui aussi gêner la respiration en réduisant aussi l’espace dans le pharynx et entraîner les ronflements. Seuls 30% des ronfleurs ont un poids situé dans la moyenne. Et les femmes enceintes ne sont pas épargnées, notamment en fin de grossesse, là encore, en raison de la prise de poids.

Enfin, consommation d’alcool, de somnifères ou de cigarettes participent aussi aux facteurs aggravants en détendant davantage les tissus et les muscles situés dans la gorge. Tout comme l’âge qui lui aussi accroît le risque de ronfler.

Mais les médecins ont également noté qu’un homme sur cinq ronflait. Soit 64% environ des ronfleurs, selon une enquête. Ce n’est pas du sexisme : hommes et femmes ne sont pas égaux face aux ronflements.

Notamment car ces messieurs ont une pomme d’Adam mais aussi semble-t-il un pharynx plus étroit. Cette différence anatomique réduit donc l’espace disponible pour le passage de l’air et augmente le risque de ronfler – surtout si d’autres facteurs s’ajoutent.

 Après la ménopause, les compteurs sont remis à zéro

Sans compter que les femmes produisent des hormones, comme la progestérone, qui protègent les tissus – ils ont plus de tonus – et limitent les risques de ronflements.

Sauf que… après 60 ans, la donne change. Avec la ménopause, les femmes produisent moins de progestérone et ne disposent plus de ce protecteur pour leurs tissus. A partir de cet âge, les hommes prennent donc leur revanche, ou du moins, rétablissent un équilibre et une harmonie dans les ronflements.

 

Notez : Les informations de ce billet sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.

L'enquête santé : " A propos de ronflement "
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2 janvier 2025 4 02 /01 /janvier /2025 09:38
L'enquête santé : " Marcher ou courir ? "

Marcher ou courir :

 Pour une même distance, qu’est-ce qui consomme le plus d'énergie.

C’est lundi matin, le réveil sonne et il est déjà 7h30, vous avez 30 minutes de retard. Normalement il vous faut 45 minutes de marche pour parcourir les 3 kilomètres vous séparant de votre lieu de travail, mais ce matin ce sera 20 minutes en courant. Oui, mais voilà, à la pause de midi vous vous sentez plus fatigué et vous avez l’impression d’avoir dépensé plus d’énergie que d’habitude sur le trajet. Pourtant vous avez parcouru la même distance que les autres jours, comment cela est-il possible ?

La dépense calorique associée à une activité est appelée « coût métabolique », et correspond à l’énergie consommée par nos organes pour parcourir une distance donnée. Il est possible de déterminer ce coût métabolique en analysant les échanges gazeux. En fonction de l’oxygène consommé et du dioxyde de carbone produit, on estime la quantité d’énergie dépensée par notre organisme, et ainsi le coût métabolique. C’est grâce à cette méthode que, dès les années 70, les chercheurs avaient déjà répondu à notre question.Ainsi, et ça ne vous surprendra peut-être pas tant que ça, la course consomme plus d’énergie que la marche pour une même distance parcourue. Comment l’expliquer ?

De l’énergie perdue en courant

Imaginez que vous êtes en train de regarder quelqu’un courir. Maintenant, regardez attentivement le déplacement vertical (de haut en bas) de son bassin et de sa tête. Comme on peut le voir sur la figure, lors de la course, notre corps oscille davantage verticalement que lorsque l’on marche. Cela implique que les muscles des membres inférieurs doivent générer plus de force pour produire ce déplacement vertical, ce qui consomme plus d’énergie sans nous rapprocher de notre destination. Ainsi, lors de la course, une partie de l’énergie dépensée sert à se déplacer vers le haut plutôt que vers l’avant. L’énergie nécessaire pour parcourir ces 3 km est donc plus élevée pour la course à pied que pour la marche.

La course à pied implique une oscillation verticale du centre de masse beaucoup plus importante que celle de la marche. C’est la raison principale qui explique que la course à pied est plus énergivore que la marche pour une même distance parcourue. François Dernoncourt, Fourni par l'auteur

Cette différence entre marche et course ne se cantonne pas à ce qu’il se passe pendant la réalisation de l’activité elle-même. En effet, chaque exercice physique provoque une dépense énergétique différée dans le temps, qui s’ajoute à la dépense au cours de l’activité.

En prenant en compte ce paramètre, c’est encore une fois la course qui est plus énergivore que la marche. Juste après avoir couru vos 3 km, la consommation énergétique accrue (par rapport au repos) perdure pendant plusieurs minutes en raison notamment de l’élévation de la température corporelle et de la reconstitution des réserves d’énergie. Cette dépense supplémentaire après la course serait plus de deux fois supérieure à celle observée après la marche, en raison de la différence d’intensité entre les deux exercices.

Tout dépend de la vitesse

La course implique donc une dépense calorique supérieure à celle de la marche pour une même distance parcourue. Mais c’est à condition que la vitesse de marche considérée soit « normale », c’est-à-dire environ 5 km/h. Ainsi, si l’on marche très lentement, nous allons mettre tellement de temps à parcourir ces 3 km que la dépense calorique sera plus importante au final. Cela s’explique par le fait que le corps dépense de toute façon une certaine quantité d’énergie par unité de temps, indépendamment de l’activité réalisée (c’est ce qu’on appelle le « métabolisme de base »).

Même constat si la vitesse de marche est très rapide (plus de 8 km/h) : courir est plus efficace énergétiquement. Dans ce cas de figure, la coordination requise pour marcher à une telle vitesse implique une activation accrue de nos muscles sans pour autant pouvoir profiter de l’élasticité de nos tendons comme c’est le cas en course à pied.

D’ailleurs, nous avons une perception intuitive très précise de l’efficacité énergétique d’un style de locomotion en particulier. Si l’on se déplace sur un tapis roulant dont la vitesse augmente graduellement, la vitesse du tapis à laquelle on passe spontanément de la marche à la course coïncide avec la vitesse à partir de laquelle il devient plus énergivore de marcher que de courir !

Modélisation du coût métabolique (kilocalories dépensées par kilogramme par kilomètre parcouru) en fonction de la vitesse (kilomètres par heure) pour la marche et pour la course à pied. Les courbes se croisent à une certaine vitesse (ligne violette ; aux alentours de 8 km/h) : cela signifie qu’au-delà de cette vitesse, marcher devient plus énergivore que courir. C’est à peu près à cette vitesse seuil que les individus passent spontanément de la marche à la course. François Dernoncourt, Adapté de Summerside et al, Fourni par l'auteur

En conclusion;

 En raison d’une plus grande oscillation du centre de masse ainsi que d’une dépense énergétique accrue après l’exercice, se rendre au travail en courant est plus coûteux sur le plan énergétique que de parcourir la même distance en marchant. Mais n’oubliez pas, que vous choisissiez d’aller au travail en marchant ou courant, le plus important c’est que vous faites déjà des économies d’énergie !

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17 novembre 2024 7 17 /11 /novembre /2024 07:25
Quoi de neuf dans ce monde de brutes

Tiens une bonne nouvelle (ne nous en privons pas !)

Selon une étude du ministère de la Santé (Drees) parue aujourd’hui, le nombre de personnes âgées en perte d’autonomie recule en France. Par rapport à 2015, la part des seniors (> 60 ans) vivant à leur domicile avec une perte d’autonomie a diminué de 2 points (8% aujourd’hui vs 10 en 2015), chez les personnes âgées de 75 ans et plus on passe de 20 à 15%. Nice non ?

Les raisons évoquées par la Drees : "la génération qui arrive à 75-80 ans a connu des conditions de vie meilleures que la génération qui a précédé (…). Les pensions sont meilleures ainsi que le niveau de vie (et) la santé des seniors a été mieux prise en charge en particulier leurs maladies chroniques, les affections de longue durée".

Ajoutons à cela que -- selon l’étude de l’Inserm sur la sexualité des Français -- 57% des femmes et 74% des hommes sont sexuellement actifs entre 50 et 89 ans, une tendance en progression constante… et, à tous égards, un motif de satisfaction. Ne nous en privons pas (bis) !

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2 octobre 2024 3 02 /10 /octobre /2024 06:42

L'enquête:  Réchauffement climatique :

l’impact des traînées de condensation des avions pire que celui de leurs émissions de CO2?

Les traînées de condensation des avions piègent une partie de la chaleur qui remonte de la Terre, l’empêchant d’être renvoyée hors de l’atmosphère. Elles agissent donc comme un gaz à effet de serre en provoquant un réchauffement net "

Les effets des traînées de condensation des avions sur le réchauffement climatique, jusqu’ici peu connus, pourraient être plus importants que ceux de leurs émissions de CO2, alertent des experts qui travaillent avec l’industrie à des solutions pour les éviter.

Classées parmi les émissions non-CO2 des avions, avec notamment les oxydes d’azote (NOx), ces traînées sont de plus en plus étudiées et ont fait l’objet en septembre d’un symposium à Montréal, organisé par l’Organisation de l’aviation civile internationale.

Qu’est-ce qu’une traînée de condensation ?

Ces traînées se forment à haute altitude dans des zones froides et humides appelées régions sursaturées en glace (ISSR) lors de la combustion du kérosène. Les particules de suie s’encapsulent dans des cristaux de glace qui forment des traînées se transformant en cirrus, des nuages d’altitude en forme de filaments blancs.

Ces voiles nuageux piègent une partie de la chaleur qui remonte de la Terre, l’empêchant d’être renvoyée hors de l’atmosphère, et agissent donc comme un gaz à effet de serre en provoquant un réchauffement net, explique Donald Wuebbles, professeur à l’université de l’Illinois.

Les traînées de condensation qui restent dans le ciel quelques minutes « ne sont pas très inquiétantes », poursuit-il. « Mais si elles se forment la nuit, elles peuvent durer plus longtemps et elles provoquent alors un effet de réchauffement. »

Quel est l’impact de ces traînées ?

Les émissions non-CO2 pourraient représenter jusqu’aux deux tiers de l’impact de l’aviation sur le réchauffement climatique, ce qui « donne une idée de l’importance de leur prise en compte », souligne Donald Wuebbles. Et le principal effet non-CO2 de l’aviation est causé par les traînées de condensation.

Les voiles nuageux créés par les avions pourraient ainsi représenter jusqu’à 57 % de l’impact du secteur sur le réchauffement, soit bien plus que les émissions de CO2 dues à la combustion du carburant, selon une étude sur la contribution de l’aviation au changement climatique dirigée par le professeur britannique David Simon Lee et publiée en 2021 dans la revue scientifique Atmospheric Environment.

Ces émissions non-CO2 ont une toutefois une durée de vie très courte par rapport au dioxyde de carbone et leur effet sur le réchauffement climatique pourrait disparaître rapidement si des solutions étaient trouvées pour les éviter, expliquent des experts.

Est-il possible d’atténuer leurs effets ?

Tous les vols ne créent pas de traînées : par exemple chez Air France, 4 % des vols sont responsables de 80 % de l’impact des traînées de la compagnie sur le réchauffement, souligne Irène Boyer-Souchet, responsable du développement durable chargée des effets non-CO2.

La stratégie à terme est donc de modifier la trajectoire d’une fraction des vols. Plus de 3 000 observations ont été faites par des pilotes d’Air France sur un an et demi, dans le but d’aider Météo-France à améliorer ses prévisions des zones à risque pour que les pilotes puissent éventuellement les éviter.

« Le risque principal, c’est qu’en pensant éviter une zone, on pourrait au final y voler parce qu’elle est légèrement à côté par rapport à ce que la météo avait prévu », souligne Irène Boyer-Souchet chez Air France, ce qui illustre l’importance de peaufiner la recherche.

Des pilotes de la compagnie American Airlines ont quant à eux effectué 70 vols d’essai au-dessus ou en dessous des zones à risque à partir d’images satellites, de données météorologiques, de modèles logiciels et d’outils de prédiction à l’aide de l’intelligence artificielle.

Une réduction de 54 % des traînées de condensation a été constatée, avec comme conséquence une hausse de 2 % de la consommation de carburant.

Accélérer le déploiement d’un système mondial d’évitement des traînées de condensation pourrait réduire de 40 % l’impact de l’aviation sur le climat, selon un rapport de l’Université Cambridge publié en septembre. Mais la saturation de l’espace aérien, qui risque d’empirer dans les années à venir, rend selon Irène Boyer-Souchet plus compliquée la mise en place d’un système coordonné pour éviter les zones à risque. Elle espère toutefois que cela sera possible d’ici 2030.

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5 septembre 2024 4 05 /09 /septembre /2024 06:16

A propos des jeux paralympiques et plus particulièrement des fauteuils employés par certains athlètes. Pourquoi sont-ils si différents ?

Depuis les premiers Jeux paralympiques en 1960 à Rome, les performances des sportifs n’ont cessé de croître. D’une part les méthodes d’entraînement ont évolué et se sont améliorées, quittant définitivement le champ de la rééducation pour aller vers l’optimisation des capacités physiques du parasportif dans sa discipline, mais aussi et surtout grâce à l’évolution des équipements mis à disposition.

Par exemple, l’optimisation du fauteuil roulant a permis d’augmenter de manière fulgurante les performances au 800 mètres. En 1984, à New York, le français double amputé fémoral Mustapha Badid établissait un nouveau record du 800 m fauteuil en 2 min 17 s 27. Aux Jeux paralympiques de Tokyo en 2021, le Suisse Marcel Hug remportait la médaille d’or 1 min 33 s 68 soit une baisse de plus de 30 % ! À titre de comparaison, le record mondial sur cette distance chez les valides est détenu par le Kényan David Rudisha avec le temps de 1 min 40 s 91.

Actuellement, la configuration des fauteuils roulants de sports s’est spécialisée pour répondre aux contraintes des disciplines sportives.

Paramètres des réglages possibles sur un fauteuil roulant de sport. Source, Fourni par l'auteur

 

De nombreuses études biomécaniques et/ou physiologiques sur la propulsion en fauteuil roulant ont montré l’aspect multifactoriel de la performance dans les parasports. Par exemple, dans les sports collectifs et de raquettes, où l’on retrouve un espace de jeu restreint, les capacités d’accélération, de sprint, de changements de directions ou encore de freinage ont été identifiées comme des critères de performance. Ces derniers se confrontent dès lors à la réalité du terrain et de la discipline, pouvant exiger du sportif stabilité ou agilité dans les gestes spécifiques. Lors du choix des réglages de son fauteuil, le sportif ainsi que le staff technique devront donc être vigilants aux critères de l’activité mais également aux contraintes physiques qu’elle va imposer au sportif.

En effet, il a été montré que les réglages du fauteuil roulant dépendent des critères de performances étroitement liés avec les capacités physiques du sportif. Ces réglages ont un impact direct sur la capacité de propulsion, la performance et le risque de blessure.

Des fauteuils roulants de sport à la stabilité variable

La stabilité d’un fauteuil roulant de sport dépend principalement de ses points de contact avec le sol. Cette stabilité découle notamment de la longueur du fauteuil et du carrossage des roues.

Un châssis plus long améliore la stabilité antéropostérieure (de l’avant vers l’arrière) et la trajectoire du fauteuil roulant. Dans des activités comme le rugby fauteuil, par exemple, les fauteuils roulants défensifs avec un châssis plus long offrent une plus grande stabilité. En effet, dans ce sport, il y a des fauteuils différents selon les postes de jeux et les attaquants ont un fauteuil avec un châssis plus court donc plus maniable mais moins stable. Ces fauteuils roulants, utilisés par des sportifs dont le maintien du tronc est limité, sont adaptés aux exigences de la discipline et aux nombreux chocs.

Le fauteuil roulant de course est un exemple d’autant plus évocateur. En athlétisme, des longueurs de châssis allant jusqu’à 2 mètres sont utilisées pour maintenir la stabilité dans les virages. Le carrossage quant à lui augmente la distance entre les points de contact des deux grandes roues, ce qui contribue à améliorer la stabilité latérale du fauteuil de sport.

 

En athlétisme, les fauteuils peuvent mesurer jusqu’à 2 mètres. Pierre-Yves BeaudouinCC BY

Il semble que les sportifs dont la capacité fonctionnelle est plus atteinte, avec un handicap plus important – notamment au niveau des muscles abdominaux et dorsaux – utilisent des angles de carrossage plus élevés, jusqu’à 24°, en particulier dans des sports tels que le tennis et le rugby.

Dans certains sports, la stabilité est d’une telle importance qu’elle requiert une fixation au sol du fauteuil roulant. C’est le cas de l’escrime, du tir, ainsi que des fauteuils de lancer de poids ou de disque. Il est difficile de classer ce dernier type de fauteuil dans la catégorie des fauteuils roulants de sport dynamique, car ces fauteuils roulants n’ont pas de roues et le « fauteuil » est ancré au sol.

Certaines disciplines requièrent une grande manœuvrabilité

La maniabilité est également un critère pertinent pour les performances sportives. Contrairement à la stabilité, la maniabilité devient plus importante pour les sportifs ayant une classification plus élevée (c’est-à-dire une capacité fonctionnelle plus importante, le handicap étant moins important).

En particulier au tennis fauteuil, la recherche de la maniabilité et la capacité à pivoter rapidement sont importantes. À l’inverse, au badminton fauteuil, les changements de direction sont moins cruciaux, car les sportifs pivotent rarement et se déplacent principalement vers l’avant et vers l’arrière rapidement.

Pour étudier cette manœuvrabilité, deux facteurs sont particulièrement importants : le carrossage, qui apparaît non seulement comme un facteur de stabilité mais aussi, comme un facteur de manœuvrabilité ; et la longueur du châssis, élément particulièrement remarquable dans les disciplines d’endurances, dont l’effet se confronte la plupart du temps à celui du carrossage.

Les études biomécaniques et la perception des sportifs démontrent une corrélation entre l’angle de carrossage et la capacité à pivoter rapidement. L’évolution du matériel tend à favoriser des angles de carrossage de plus en plus importants. Par exemple, il y a une trentaine d’années, l’angle de carrossage utilisé par les basketteurs ne dépassait pas 12°. Aujourd’hui, la quasi-totalité des sportifs choisit des angles de carrossage compris entre 15° et 24°. La conséquence de ce réglage est une augmentation directe de la largeur du fauteuil.

Au basket fauteuil, l’angle de carrossage est très élevé pour assurer une manœuvrabilité optimale. Vivienboy18/WikipediaCC BY

Par conséquent, pour certaines activités dont l’aire de jeu est restreinte et interpénétrée – c’est-à-dire que dans la même surface s’oppose les deux équipes – les parasportifs peuvent limiter l’angle de carrossage des fauteuils afin d’éviter une taille excessive qui pourrait entraîner plus de contacts avec les adversaires. Ce n’est pas le cas au tennis fauteuil, où les sportifs n’ont pas la contrainte de naviguer entre plusieurs adversaires.

Si un châssis long améliore la stabilité, il réduit en même temps la maniabilité. Les sportifs sont confrontés à un compromis basé sur les contraintes de l’activité. Pour des activités comme le basket-ball, le tennis et le rugby fauteuil, où il est important de pouvoir pivoter rapidement, les châssis sont courts. À l’inverse, pour des activités comme l’athlétisme ou le cyclisme des châssis plus longs sont utilisés. De même, pour le rugby, la longueur de châssis varie au sein d’une même activité en fonction des capacités physiques des parasportifs et de leur rôle sur le terrain.

La recherche du fauteuil idéal alliant stabilité, maniabilité, accélération et vitesse est un rêve que chaque sportif tend à réaliser en fonction des contraintes de l’activité et de ses capacités physiques.

L’objectif général de mon travail de recherche consiste à proposer une approche pluridisciplinaire permettant d’optimiser l’adéquation du couple athlète-équipement par une évaluation biomécanique et physiologique individualisée et de déterminer les facteurs de risques de blessures et environnementaux liés aux contraintes de la discipline et l’ergonomie du matériel.

Mes activités de recherche m’ont permis de développer un réseau et des compétences me permettant de développer et piloter un axe de recherche portant sur des populations de jeunes sportifs en situation de handicap.

 

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11 juin 2024 2 11 /06 /juin /2024 16:06

Elles pourraient baisser la tension d'un tiers.

Pour faire baisser sa tension, voici la quantité de tomates à manger par jour

 

On les aime particulièrement aux beaux jours. En France, la pleine saison des tomates est en juin, mais on en trouve sur les étals de mai à septembre. Ces "légumes-fruits" (il y a débat !) regorgent de fibres, de vitamines et d'antioxydants qui protègent nos cellules, notre peau et nos organes. Elles seraient également très intéressantes pour notre coeur, d'après une étude publiée début 2024 suggèrant que la tomate a un effet notable sur l'hypertension artérielle.

Dans la revue European Journal of Preventive Cardiology, des chercheurs de Barcelone ont suivi 7 056 participants, dont 82% souffraient d'hypertension. Les participants ont été interrogés sur leur consommation quotidienne de tomates (ou d'aliments à base de tomates fraîches) et répartis en quatre groupe : ceux qui n'en mangeaient pas ou très peu chaque jour, un groupe "intermédiaire", un groupe "intermédiaire supérieur" et un groupe qui en consommaient beaucoup chaque jour. Leur tension a été mesurée tout au long du suivi. Au terme de l'analyse, les chercheurs ont conclu que :

Les personnes sans hypertension artérielle qui mangeaient le plus de tomates ou d'aliments à base de tomates avaient un risque 36 % inférieur de développer une hypertension.

Les personnes hypertendues qui mangeaient le plus de tomates ou d'aliments à base de tomates avaient vu leur tension artérielle diastolique baisser d'un tiers par rapport aux groupes qui n'en mangeaient pas ou très peu. La pression artérielle diastolique reflète la pression dans les artères lorsque le cœur est au repos.

L'effet cardioprotecteur de la tomate est attribué à deux substances : le lycopène qui aide à maintenir la souplesse des parois des vaisseaux sanguins, ainsi que le potassium qui aide à gérer les effets du sodium et à contrôler les niveaux de liquide dans le corps. "Le lycopène - le caroténoïde le plus abondant dans la tomate - réduit non seulement l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (substance de base des médicaments utilisés pour traiter l'hypertension) mais favorise également la génération d'oxyde nitrique dans l'endothélium [cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins] – aidant à abaisser la tension artérielle et à améliorer la circulation sanguine", a expliqué Rosa María Lamuela-Raventós, co-auteure de l'étude.

Les tomates sont des aliments polyvalents qui ont l'avantage de pouvoir être consommés crus, dans des salades ou des sandwichs, ou cuits dans des sauces... La méthode de préparation n'a pas été étudiée par la présente étude. Cependant, le Dr Lamuela-Raventós a suggéré qu'il est possible qu'elles apportent plus de bénéfices lorsqu'elles sont cuites. "Je pense que les futures études cliniques devraient prendre en compte la transformation des tomates et les techniques de cuisson à la maison puisque la biodisponibilité des caroténoïdes et d'autres antioxydants (tels que les polyphénols) augmente lorsque la tomate est cuite". 

Notez : Les informations de ce billet sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.

L'effet hypertenseur est visible à partir d'une consommation quotidienne de 82 g de tomates, soit un peu moins d'une tomate ronde ou l'équivalent de 8 tomates cerise par jour. Les personnes qui en consommaient 110 g avaient un meilleur effet hypotenseur. Selon les chercheurs, d'autres aliments pourraient également avoir un effet sur l'hypertension, notamment les betteraves et les artichauts, de grandes sources de potassium, ainsi que les poivrons rouges et la pastèque, très riches en lycopènes.

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