De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule
Bonne route & merci pour votre visite
Une enquête de personnalité réalisée sur plus de 300 personnes a mis en évidence que les hommes petits étaient plus conflictuels et sombres que les autres. Un diagnostic que l'Histoire de France ne saurait nier.
Psychologie : les hommes de petite taille seraient plus psychopathes que les autres, selon cette étude
La taille d'un homme ou d'une femme s'avère parfois être un critère de sélection déterminant dans les rencontres amoureuses. Longtemps un sujet tabou, les hommes de petite taille semblent aujourd'hui avoir la cote, en témoigne notamment l'emballement du public à chaque apparition de l'acteur américain Tom Cruise (1,70m) ou Tom Holland (1,73m), alias Peter Parker dans Spider-Man. Mais avant de vous lancer à corps perdu dans la recherche de l'homme idéal, sachez que la taille serait en réalité bien plus qu'une simple caractéristique physique. Des scientifiques polonais ont découvert que les hommes de petite taille développeraient des traits de caractère plus conflictuels que les autres, à savoir le narcissisme, la manipulation ou encore la psychopathie.
Psychologie :" les hommes bien plus sombres que les femmes "
Pour parvenir à cette étonnante corrélation, 233 hommes et 134 femmes se sont prêtés au test psychologique dit de la "triade noire". Ce dernier, mis au point par des psychologues au début des années 2000, permet de mettre au jour trois traits caractéristiques d'une personnalité potentiellement malfaisante, à savoir le narcissisme (égocentrisme), la psychopathie (manque d'empathie et comportements impulsifs) et le machiavélisme (manipulation et absence de scrupules). Les scientifiques, qui publient leur conclusion dans la revue Elsevier Personality and Individual Differences, ont remarqué que les hommes présentant certaines des dispositions de de la triade sombre étaient moins satisfaits de leur taille, mais surtout, qu'être conflictuel pouvait être dû à leur petitesse. "Nous pensons que ces syndromes comportementaux sont conçus par la sélection naturelle pour permettre aux individus moins imposants de continuer à relever les défis de la vie", vont même plus loin les auteurs de l'étude. Contrairement aux hommes, aucun signe de psychopathie n'est apparu chez la gent féminine. "Les personnes de sexe féminin de petite taille ont tendance à recourir à la tromperie pour paraître plus désirables ou pour obtenir une certaine forme de protection", écrivent les chercheurs.
" Surement Un lien avec le "complexe de Napoléon"
Pour tenter de comprendre l'origine de ces "troubles" de la personnalité, les chercheurs ont également établi un parallèle entre leur présente théorie et "le complexe de Napoléon". Fin tacticien et stratège, Napoléon Bonaparte était aussi l'incarnation suprême du Prince machiavélique. Souvent raillé pour sa petite taille (1,68 m), même si la moyenne de l'époque était bien plus basse qu'aujourd'hui, le premier Empereur des Français aurait développé un complexe d'infériorité, ce qui expliquerait pourquoi il n'aura eu de cesse que d'imposer son autorité et son pouvoir par la force. "Lorsque quelqu'un n'est pas redoutable physiquement et n'a pas une présence intimidante, il doit s'imposer par d'autres moyens, et notamment par la psychologie", explique Monika Kozlowska, autrice principale de l'étude. Et d'ajouter cette analyse, qui sonne comme une mise en garde : "Les hommes petits qui présentent des traits de caractère tels que la psychopathie peuvent s'en servir pour exiger le respect ou impressionner leur partenaire". Attention, cependant, à ne pas en faire généralité.
Cela ne vous a pas échappé ! la saison des allergies à débuter
Ces choses sales excellentes pour la santé
" Les allergies sont provoquées par une réaction excessive du système immunitaire."
Convaincu qu'il est attaqué par de dangereux microbes, notre corps fait tout ce qu'il peut pour s'en débarrasser : il nous fait éternuer pour nettoyer nos poumons et nos fosses nasales, il produit du mucus qui s'écoule abondamment par notre nez, il nous fait pleurer pour nettoyer nos yeux, provoque une inflammation entraînant des rougeurs sur la peau et de la conjonctivite (yeux qui grattent) pour détruire les agents étrangers. Ces réactions sont provoquées par un puissant cocktail d'histamines, de leucotriènes et de prostaglandines fabriquées par les mastocytes, des cellules du système immunitaire qui se trouvent sur nos muqueuses et qui servent à détecter les agents étrangers. Mais nos mastocytes se trompent ! Nous ne sommes pas attaqués par un dangereux microbe, mais par d'innocents grains de pollen, poils de chats ou autres poussières. Pour lutter contre les allergies, notre corps doit donc apprendre à distinguer les corps étrangers dangereux de ceux qui ne le sont pas. Or, il ne peut apprendre que s'il est souvent confronté à une grande diversité de microbes.
L'hygiène excessive le prive d'occasions nécessaires de s'exercer. C'est là une raison possible de la forte augmentation des allergies dans les sociétés industrialisées. À force de vouloir tout nettoyer, désinfecter, stériliser, nous avons déboussolé notre système immunitaire. Alors qu'arrive le printemps et que s'annoncent les premières vagues de pollen, voici quelques découvertes récentes tout à fait passionnantes qui vous aideront à mieux lutter contre les allergies.
Le lave-vaisselle favorise les allergies
Des chercheurs de l'université de Gothenburg, en Suède, ont récemment découvert que les enfants élevés dans des maisons sans lave-vaisselle ont deux fois moins d'allergies que les autres. Ils avaient beaucoup moins de tendance à l'eczéma, à l'asthme et au rhume des foins.
Cela pourrait être dû au fait que le lave-vaisselle chauffe à très haute température, bien plus fort que la chaleur que nous pouvons supporter en lavant notre vaisselle à la main. Les ustensiles de cuisine sortent donc largement stérilisés du lave-vaisselle. La plupart des microbes ont été éliminés. Les personnes qui mangent avec ces ustensiles sont donc moins exposées aux bactéries et autres antigènes (corps étrangers provoquant une réaction immunitaire). Leur système immunitaire est moins sollicité, il perd de sa précision et risque plus souvent de se tromper, de réagir alors que c'est inutile (provoquant des allergies). Les aliments fermentés et les produits de la ferme diminuent le risque d'allergie Les enfants qui mangent des aliments fermentés et des produits de la ferme non pasteurisés (beurre, fromage, lait), des fruits et des légumes ramassés tels quels et non traités, ont aussi moins d'allergies que les autres . On peut là aussi faire un lien avec les bactéries et microbes avec lesquels les enfants sont en contact, et qui leur font un vaccin naturel. Les recherches montrent que les femmes qui prennent des probiotiques (bactéries bonnes pour la santé) durant leur grossesse ont des enfants plus résistants aux allergies . Les enfants qui prennent des probiotiques quotidiennement voient leur risque d'eczéma baisser de 58 % . Concernant les aliments frais de la ferme, les enfants qui grandissent dans des intérieurs aseptisés, sans être en contact ni avec les animaux, ni avec la terre, les insectes, les plantes, les fleurs, les pollens, ont plus de risques de souffrir d'asthme et de rhume des foins que ceux qui vivent dans des maisons un peu sales. Dans une étude, les enfants d'âge scolaire buvant du lait cru ont eu 41 % de risques en moins d'avoir de l'asthme, et 50 % de risques en moins d'avoir le rhume des foins que les enfants qui buvaient du lait UHT .
Notez : Les informations de ce billet d'information sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.
L'hiver est là c'est très , très important ! Ne négligez pas cette recommandation .
Certaines marques de pneu sont célèbres pour la qualité de leurs produits. D’autres sont moins connues et considérées comme moins fiables, donc à éviter. Focus sur ces dernières.
Les pneus sont considérés comme de mauvaise qualité lorsqu’il ne répondent pas aux normes établies. Souvent, ils sont classés par les testeurs dans la catégorie recommandés avec réserve. Dans certains cas, leur utilisation n’est pas conseillée. Plusieurs raisons expliquent cela :
La conception du pneu n’a pas respecté les diverses recommandations. Il a été fabriqué avec des matériaux bas de gamme afin de pouvoir générer plus de bénéfices.
Les dernières technologies en matière de fabrication de pneu n’ont pas été prises en compte, ce qui explique qu’il ne répond pas aux critères recherchés.
Un pneu de mauvaise qualité est peu adhérent et augmente les risques de dérapage sur sol mouillé. En outre, il dispose d’une longévité plus courte tout en émettant des bruits trop forts.
Tous ces paramètres font que ces pneus non-recommandés sont vendus à un prix anormalement bas. Attention, leurs marques et apparences sont plutôt attirantes. Il convient ainsi de prendre des précautions lorsqu’une offre se trouve trop en dessous de la normale.
Qu’en est-il est des marques chinoises ?
Les fameuses marques chinoises font partie de celles à absolument éviter. Il ne faut pas se méprendre sur cette connotation. Elle désigne la plupart des marques asiatiques privilégiant le bas prix plutôt que la qualité. Elles veulent attirer plus de clients grâce à des offres alléchantes. Généralement, les pneus conçus par ces marques dites chinoises ont du mal à passer les tests en Europe. La distance de freinage est souvent trop longue. De plus, ils sont beaucoup moins résistants que les pneus des grandes marques comme Michelin ou Goodyear. Pour reconnaître ces marques, il suffit de regarder leur nom. Leurs appellations ne sont pas courantes. Tel est le cas des marques comme Antares, Rockstone, Minerva ou Wanli.
Les marques méconnues
Les marques méconnues représentent des manufacturiers provenant d’autres pays non asiatiques. Leurs pneus envahissent le marché sans que les provenances soient claires. Ils sont classés dans les rayons des marques budget. Face à cette inscription, il convient de chercher d’autres options. Ces produits sont absolument à éviter. En effet, les testeurs indépendants émettent souvent des avis objectifs sur ces pneus. La plupart du temps, ils finissent derniers aux évaluations. Parfois, certains d’entre eux ne marquent même pas de points. À titre d’exemple, l’organisme allemand Güt a choisi d’inclure parmi les pneus à tester le Sport SA-37 de Westlake. Ce dernier a obtenu un score de 0/40 sur le freinage sur sol mouillé. Toujours dans le cadre de cet essai, le pneu Linglong GreenMax a été classé avant dernier en matière d’aquaplaning. Pour éviter des problèmes, il est recommandé de se tourner vers les meilleures marques de pneus comme Bridgestone, BF Goodrich, etc.
Alors avez-vous remarqué qu’à certains moments ils deviennent agressifs à l’approche de certaines personnes ?
Si les comportements de certains chiens sont parfois inexplicables vis-à-vis des humains, des études scientifiques viennent apporter quelques éléments de réponse très intéressants.
Vous avez sans doute déjà eu affaire à un chien qui montrait un comportement violent ou agressif vis-à-vis d'une autre personne, et parfois sans raison. L'instinct animal est parfois inexplicable, et même leurs propriétaires ne savent pas définir de tels comportements. Le cas d'une famille américaine, raconté par Discover, est assez interpellant. Un homme raconte que, lorsqu'il avait 12 ans, son chien s'était mis dans tous ses états quand le voisin s'était approché d'eux devant leur maison. L'homme était pourtant souriant, mais avait dû se réfugier derrière la porte et quitter la propriété.
Un odorat beaucoup plus développé
La famille a finalement appris, quelques semaines plus tard, que le voisin en question avait été arrêté pour dix chefs d'accusation pour des agressions sur enfants. Le chien de la famille avait donc senti quelque chose d'étrange chez lui. Grâce à des études, des scientifiques commencent à comprendre le comportement de certains chiens. Car c'est bien connu, l'odorat d'un chien est bien plus développé que celui des humains. Si ces derniers ont environ 5 à 6 millions de récepteurs olfactifs, les chiens en possèdent 220 millions, soit 36 fois plus. Sans compter que certaines races en ont même 300 millions.
Selon Discover, les chiens peuvent détecter des odeurs qui sont 50 fois moins concentrées. Or, grâce à des IRM, des chercheurs ont montré que les chiens n'avaient pas de grand lobe frontal comme les humains, mais un genre d'ampoule olfactive qui occupe 10% de leur cerveau. Les chiens peuvent ainsi sentir des choses que les humains ne peuvent pas, mais également les enregistrer. Cela leur permet de donner du sens aux odeurs reniflées. Ils recueillent et stockent les informations.
Associer des odeurs à des comportements
Un comportementaliste animalier a étudié le comportement d'un chien en présence de visiteurs, et parmi eux, ceux qui étaient le plus mordus. A l'origine, aucune élément ne permettait de les différencier. Seules certaines odeurs permettaient de les rapprocher. Ils avaient, par exemple, tous mangé de la pizza quelques heures auparavant. Or un livreur de pizzas avait donné un coup de pied à un chiot, ce qui a créé une réaction sur le chien de défense et d'attaque.
Si les odeurs peuvent jouer dans le comportement du chien, certaines émotions et signaux chimiques peuvent aussi entrer en jeu. On pense à l'adrénaline, la sueur ou l'odeur corporelle. Les chiens peuvent d'ailleurs déterminer si la peur peut provoquer de la sueur. Une étude de 2018 menée avec des labradors ou golden retrievers a montré que les chiens exposés à l'odeur de la peur de certains humains affichaient un certain stress. Enfin, d'autres études ont aussi prouvé que des chiens pouvaient aider des anciens combattants atteints de troubles de stress post-traumatique.
Ce que cachent les formules de politesse de nos messages.
Très largement employées pour conclure nos messages, ces expressions toutes faites semblent perdre de leur valeur à mesure de leur utilisation. Elles témoignent néanmoins d’une certaine « uniformisation » des relations sociales.
« Bien à vous », « cordialement », « bien cordialement », « sincèrement », « salutations » ... Les expressions sont légion. Alors comment bien conclure nos mails professionnels sans passer pour un odieux goujat ? « Il y a trois critères principaux à prendre en compte lorsque l'on rédige nos formules de politesse », nous indique Jean-Renaud Plas, consultant en entreprise sur l'amélioration des écrits professionnels. « La personne à qui l'on s'adresse, la nature du propos et l'objet du mail.»
L'ère de l'efficacité
« Si certains considèrent que l'on est dans l'ère de l'efficacité et que ce qui importe, c'est le contenu du mail, je pense toutefois qu'à partir du moment où l'on écrit à quelqu'un, il est nécessaire de conclure nos phrases par une formule de politesse. » De là à les multiplier ? « C’est inutile et cela surcharge votre message. »
Pour éviter les fautes de goût et les erreurs de style, Jean-Renaud Plas analyse les formules de politesse qui ponctuent nos mails.
● « Cordialement ». C'est une formule passe-partout mais polie qui peut à la fois s'adresser à l'extérieur et en interne, dans une entreprise. Elle remplace les « salutations » que l'on retrouverait dans un courrier, et s'emploie pour un premier contact dans un mail. « Bien cordialement » est une variante possible qui n'apporte pas grand-chose, hormis de renforcer la cordialité par un autre adverbe à connotation positive.
La variante « Bien à vous » est de plus en plus utilisée. Elle est le pendant moins neutre de ce bon vieux « cordialement ». Interprétée comme «à votre service», elle peut être utilisée dans des échanges de prestataire ou de fournisseur à client, ou entre personnes qui s'échangent des services ou des informations.
● « Salutations ». Je pense que l'on peut l'employer dans le cadre d'un premier contact. C'est plus formel que « cordialement ». On évitera à mon sens, pour éviter d'être obséquieux, le «je vous prie d'agréer madame, monsieur » dans un mail. « Recevez mes plus cordiales salutations », pour sa part, me semble quasiment l'équivalent des formules de politesse très ampoulées que l'on peut retrouver dans un courrier classique. Ce n'est donc pas approprié pour un mail.
Le « Salutations » seul est une formule un peu sèche. On l'accompagnera d'une épithète comme « sincères » ou « cordiales ».
● « Bonne journée », « Belle journée ». En écrivant « belle », on voudra sûrement faire preuve d'un peu plus d'originalité, voire de bienveillance, mais je ne ferais pas trop de différence. On peut les employer pour quelqu'un hiérarchiquement de au-dessus de nous, à condition que ça ne soit pas le grand patron, pour lequel il faudra privilégier a minima le « cordialement », voire un « cordiales ou sincères salutations ».
Ponctuer son mail par une « bonne journée » est recevable à l'adresse d'un interlocuteur relativement familier (collègue ou relation professionnelle de longue date). Il me semble de meilleur goût de conclure un mail par une phrase dans laquelle on souhaite une bonne journée, puis un « cordialement » et enfin, notre signature.
● « À bientôt ». L'usage de cette expression dépend du contexte et du contenu du mail. Si le mail s'inscrit dans le cadre d'un début d'échanges, d'une affaire ou qui appelle d'autres échanges à venir, cela ne me choque pas. Mais encore une fois, s'il n'y a pas de « cordialement » ou de « bien à vous » derrière, cette expression employée seule peut paraître un peu fatiguée, familière et lapidaire. On pourra facilement l'utiliser en interne, si le niveau hiérarchique du destinataire l'autorise.
En voilà un sujet qui au moins ne fâche personne..
Les fesses –
Qu’elles soient féminines ou masculines – ont servi de support à bien des messages à travers les siècles, selon notre partenaire The Conversation.
Une fascination millénaire pour les grosses fesses trouve toujours ses disciples aujourd’hui, comme en témoignent les clips de la rappeuse Nicki Minaj ou les photos de Kim Kardashian.
Cette analyse a été menée par Christian-Georges Schwentzel, professeur d’histoire ancienne à l’Université de Lorraine.
Que nous disent les fesses magnifiées dans l’art, depuis la sculpture antique jusqu’aux clips des starsd’aujourd’hui ? Entre fascination érotique, selon le regard masculin, féminité idéale, revendication anti-maigreur, promotion commerciale ou même message théologique, les fesses, qu’elles soient féminines ou masculines, ont servi de support à bien des messages à travers les siècles.
La femme préhistorique au postérieur imposant
Parmi les plus anciennes sculptures de l’histoire de l’humanité, on compte des figures féminines, produites au Paléolithique supérieur, il y a plus de 20.000 ans. Un certain nombre d’entre elles présentent des formes arrondies et des fesses imposantes, à l’image de la statuette dite « Vénus » de Lespugue.
Ces œuvres correspondaient-elles à un idéal féminin de nos ancêtres préhistoriques ? Leurs auteurs étaient-ils des hommes ou des femmes, ou bien les deux ?
Il est malheureusement difficile de répondre à ces questions, car les artistes de la Préhistoire n’ont évidemment laissé aucun texte ni commentaire au sujet de leurs créations.
De Néfertiti à Nicki Minaj
En Egypte, au XIVe siècle av. J.-C., ce sont les représentations de la reine Néfertiti qui témoignent, à leur tour, de l’importance accordée dans l’art aux fessiers féminins imposants. Une statue, aujourd’hui au Louvre, nous montre la pulpeuse souveraine, dotée d’une taille très svelte qui contraste fortement avec la largeur de ses hanches. L’œuvre traduit le rôle érotique officiel de Néfertiti qui doit plaire à son époux, le pharaon Akhenaton, afin qu’il ait l’envie de faire l’amour avec elle et soit ainsi en mesure de jouer son rôle procréateur.
Selon les canons du moment, la reine est l’incarnation de la femme attirante, dont le ventre, bien installé sur un puissant fessier, va être capable de mener à terme de nombreuses grossesses.
On retrouve cet idéal féminin au nord de l’Iran, entre le IXe et le VIIe av. J.-C., comme en témoignent les vases en forme de femmes aux hanches très marquées, découverts à Kaluraz, dont un bel exemplaire est exposé au Louvre.
Cette fascination millénaire pour les grosses fesses trouve toujours ses disciples aujourd’hui, comme en témoignent les clips de la rappeuse Nicki Minaj, adepte du twerk, par exemple avec le clip de la chanson « Anaconda », réalisé en 2014.
Les photos de Kim Kardashian illustrent, elles aussi, cet idéal dont la recherche pousse certaines femmes à utiliser des produits réputés « grossifesses », disponibles notamment sur les marchés en Afrique. https://youtu.be/LDZX4ooRsWs
Le postérieur imposant y est vu comme un signe d’opulence et de santé, garant de désirabilité sexuelle et de maternités réussies.
Ailleurs dans le monde, les influenceuses poussent de plus en plus de jeunes filles et de jeunes femmes à recourir au « BBL » pour Brazilian Butt Lift, opération de chirurgie esthétique particulièrement dangereuse, dans l'espoir d'obtenir une silhouette « instagrammable » en forme de sablier.
Une guerre des fesses ?
La taille des fesses féminines serait même au cœur d’un conflit idéologique opposant les pays du Sud aux pays du Nord, selon le sociologue Jean-Claude Kaufmann, auteur d’un essai intitulé La guerre des fesses : minceur, rondeurs et beauté.
On assisterait, selon lui, à un « choc des civilisations par fesses interposées ». L’Occident a, de manière générale, voulu imposer un idéal de minceur comme norme de la beauté féminine dans la seconde moitié du XXe siècle. En témoignent les premières poupées Barbie au physique longiligne, commercialisées à partir de 1959.
Les pays du Sud protesteraient à leur manière contre cette domination du Nord et les grosses fesses seraient un emblème de cette contestation. D’où aussi la reprise, cette fois dans les pays du Nord, de cette même tendance par un nombre croissant de stars.
Mais cette revendication est ambiguë, car elle paraît aller à l’encontre de l’idéal d’émancipation des femmes. Le corps sexualisé à l’extrême de Nicki Minaj en fait un objet du désir masculin hétérosexuel, d’ailleurs explicitement évoqué dans « Anaconda ».
La chanteuse satisfait le regard masculin, répondant ainsi à un fantasme classique, voire banal, que partagent un grand nombre d’hommes, souvent depuis leur enfance. La vue de grosses fesses féminines serait même rassurante pour bien des garçons, selon le psychologue Gérard Bonnet.
De même que Néfertiti affichait ses formes pulpeuses dans un but propagandiste, Nicki Minaj, Kim Kardashian, Jennifer Lopez, Iggy Azalea, Doja Cat et d’autres encore, exploitent leurs fesses à des fins promotionnelles et commerciales. Usant de cet appât vieux comme le monde, elles remportent un succès prévisible et évident.
La callipyge et le regard masculin
C’est le regard masculin qui tient généralement lieu de référence dans la définition des « belles fesses » féminines, comme le montre une ancienne fable grecque, rapportée par Athénée de Naucratis (Deipnosophistes XII, 80).
Plus tard, Jean de La Fontaine s'en inspira pour Le conte tiré d'Athénée, publié en 1665 : il y avait à la campagne, non loin de Syracuse, cité grecque de Sicile, deux jeunes sœurs qui possédaient des postérieurs d’une exceptionnelle perfection. Un jour, elles se mettent à les comparer et chacune proclame qu’elle en possède un plus beau que sa sœur. Le débat s’envenime. Elles se rendent alors en ville, y croisent un jeune citoyen et lui demandent de les départager en évaluant leurs fessiers. Puis elles relèvent leurs tuniques sous les yeux du juge improvisé qui, après les avoir bien observées, finit par rendre son verdict : les deux sœurs possèdent un extraordinaire postérieur, mais celui de l’aînée l’emporte à ses yeux.
Les filles acceptent ce jugement et s’en retournent dans leur ferme. De son côté, le jeune homme, profondément bouleversé, ne parvient plus à oublier la grande sœur et en tombe malade. Son père envoie alors son second fils à la campagne pour chercher la callipyge, seul remède aux souffrances de l’aîné. Il y est séduit par la petite sœur et ce seront finalement deux mariages qui seront célébrés.
C’est ainsi, nous dit cette édifiante histoire, que les deux modestes fermières devinrent les épouses de riches citoyens. Une promotion due à leurs fesses ! Devenues célèbres, elles n’oublièrent pas de remercier Aphrodite, déesse de l’amour, en faisant construire un temple en son honneur, où elles placèrent une représentation de la déesse dite callipyge, c’est-à-dire « aux belles fesses ».
De « belles » fesses arrondies, comme le montre la statue d’Aphrodite, aujourd’hui au musée archéologique de Naples. Inspirée de la fable, à moins que ce soit la fable qui ait été inspirée par une statue de ce type, l’œuvre a été conçue comme l’image de la femme la plus excitante qui soit, c’est-à-dire la plus capable par son physique d’éveiller le désir sexuel chez le plus grand nombre de Grecs de l’Antiquité.
Cul viril et bronzé
Les Grecs de l’Antiquité ont aussi imaginé un modèle masculin de fesses idéales : Héraclès, ou Hercule pour les Romains. Fils de Zeus, il est par excellence le héros viril de la mythologie.
La statue dite « Hercule Farnèse », découverte à Rome, aujourd’hui exposée au Musée archéologique de Naples, le montre totalement nu. Lorsqu’on fait le tour de l’œuvre, on découvre les fesses du héros que le sculpteur a voulu mettre en valeur. Elles sautent aux yeux du spectateur. Et ce n’est pas un hasard, car Héraclès était surnommé Mélampygos : « Cul noir ». La peau sombre était une caractéristique des athlètes qui passaient leur temps à s’entraîner nus au soleil, les fesses toujours à l’air. Héraclès « Cul noir » est le modèle même de cette virilité qui s’expose.
On racontait que son cul avait été noirci par l’haleine brûlante des monstres contre lesquels il avait combattu. Des fesses tannées par l’endurance, devenues dures comme du cuir, incarnant une force à laquelle nul sur terre ne peut résister. Le postérieur du héros nous délivre un message de virilité suprême. Héraclès a vraiment « du cul » !
Les fesses de Dieu
Au début du XVIe siècle, sur la voûte de la chapelle Sixtine, à Rome, Michel-Ange a peint Dieu, volant dans le Ciel, lors de la création du monde. Une fresque inspirée de la Genèse.
Le spectateur, posté quelque 20 mètres plus bas, distingue clairement le postérieur divin dans sa version chrétienne. Les fesses de Dieu symbolisent ici la puissance, comme pour Héraclès. Elles délivrent aussi un message théologique : elles rappellent que Dieu a créé l’homme à son image, c’est-à-dire doté de fesses.
A propos des incendies dus aux batteries au lithium
Les batteries au lithium des véhicules électriques soulèvent de plus en plus de questions sur les normes de sécurité. Cette technologie représente-t-elle un danger ?
L’histoire des techniques nous enseigne que la réussite du développement de chaque technologie est caractérisée par ses propriétés propres qui déterminent les conditions d’usage, et l’ampleur de son adoption, mais aussi par la maîtrise du risque qu’elle représente et l’adoption de normes et règlements de sécurité d’emploi. A chaque étape dans l’histoire de l’innovation à grande échelle, comme ce fut le cas avec le chemin de fer à vapeur, le métro, l’électricité, l’automobile, l’aviation, les risques paraissent, initialement, démesurés par rapport aux gains et suscitent beaucoup d’inquiétudes, amplifiées par chaque accident. Mais au fil du temps, se crée une maitrise des conditions de mise en œuvre des technologies qui tend vers un équilibre accepté entre bénéfices et risques.
Le large développement des batteries Lithium-ion, depuis trois décennies et dans tous les secteurs qui ont besoin d’énergie stockable, suit cette même tendance. Les performances de cette technologie ont permis, depuis la fin des années 90, un développement rapide de l’adoption par les utilisateurs de téléphones mobiles, d’équipements électroniques et d’outillages électroportatifs. Les qualités intrinsèques de ces batteries et la maturité de l’industrie, dominée par quelques firmes mondiales qui ont massivement investi en recherche développement et en outils industriels, ont conduit à l’adoption par l’industrie automobile des batteries lithium-ion. C’est la généralisation dans l’automobile des batteries Lithium-ion qui a permis un décollage spectaculaire de l’électromobilité, passée du statut de curiosité marginale - on parlait ironiquement de solution pour voiturette de golf - à tendance de fond de l’industrie automobile en moins de quinze ans. Le lithium s’est imposé comme la meilleure solution actuelle grâce à sa densité énergétique, qui a permis à l’automobile électrique de devenir une solution viable en termes de performance, d’agrément et d’autonomie. Bien évidemment, la gestion des risques liés à cette technologie a pris, simultanément, une importance croissante et la sensibilité du public aux incidents a été exacerbée. Comment l’industrie qui mise sur cette technologie Lithium-ion entend-elle en maîtriser les risques pour généraliser l’usage du véhicule électrique ?
Le 4 et 29 avril derniers, deux bus électriques ont pris feu à Paris, sans faire de victime. Observons-nous une multiplication des incendies liés aux batteries au lithium ? Comment l’expliquer ? Peuvent-elles représenter un danger ?
Plusieurs incendies ont déjà marqué la courte histoire contemporaine des véhicules électriques.A chaque fois ils ont été largement commentés pour leur caractère impressionnant et apparemment spontané. Les Tesla ont connu à l’origine de leur commercialisation une série d’incendies qui ont été exploités par les détracteurs de la marque. Mais compte tenu du faible nombre mondial de véhicules électriques face au 1,4 milliard de voitures thermiques en circulation, les statistiques sont difficiles à comparer. Les chiffres, dont on dispose aux Etats-Unis, issus de la National Transportation Safety Board, montrent que les véhicules hybrides sont plus exposés que les véhicules thermiques, et largement plus que les véhicules purement électriques, soit 25 incendies de voitures électriques pour 100 000 véhicules contre 1530 incendies de véhicules thermiques. Techniquement, toutes les batteries peuvent s’embraser par emballement thermique, quelle que soit la combinaison technique, lithium métal polymère ou lithium ion manganèse. Car c’est l’électrolyte liquide qui contient des carbonates inflammables. La conception et l’usage des batteries Lithium-ion intègre les risques liés aux propriétés du lithium. La gestion thermique de la batterie est un facteur essentiel de la sécurité. La ventilation, les systèmes d’alarme sont essentiels dans la conception des unités de batteries et dans leur insertion dans le véhicule. Les batteries de véhicules électriques sont des équipementsqui délivrent la puissance nécessaire à l’avancement du véhicule et constituent un système technique complexe régulé par un système électronique, le BMS, battery management system. Les batteries étant sensibles aux variations de température, il faut en effet monitorer leur température de fonctionnement et bien entendu le niveau de charge résiduel pour gérer l’autonomie.
c’est un incident rare, les incendies de véhicules électriques sont plus difficiles à éteindre pour les services de lutte contre l’incendie que les incendies de véhicules thermiques. Les constructeurs ont développé des programmes de formation destinés à leurs réseaux comme aux services de lutte contre l’incendie pour faire connaître les risques et les procédures d’intervention. Au moment où le marché croit de façon spectaculaire, la maitrise de l’image écologique et de l’innocuité environnementale du véhicule électrique est un axe essentiel pour les constructeurs, comme pour les pouvoirs publics qui en soutiennent fortement le développement.
Alors que les batteries au lithium sont souvent critiquées pour leur impact environnemental, cette problématique met-elle également en lumière des problèmes liés au recyclage ?
L’incendie du Shoreway Environmental Center de San Carlos, en Californie (centre de recyclage) en septembre 2016, entrainant 6,8 millions de dollars de dommages, avait attiré l’attention sur les difficultés potentielles du recyclage des batteries au lithium. L’incendie, causé par une batterie au lithium d’un objet électronique, a créée des dommages matériels importants. Cet accident a entrainé un durcissement de la réglementation californienne en matière de gestion des déchets électroniques contenant des batteries au lithium. Il est clair que la nature inflammable des piles au lithium impose un mode de traitement spécifique, d’autant plus que ces produits se généralisent dans tous les objets électroniques consommables ; néanmoins la réglementation en matière automobile est spécifique car ces batteries ne peuvent se jeter simplement, car elles sont part intégrante du véhicule et ne peuvent être traités que par des centres spécialisés dotés de compétences pointues et suivant des processus industriels certifiés.
Disposons-nous actuellement des filières et méthodes adaptées pour recycler les batteries
au lithium ?
Une batterie de véhicule électrique n’est pas un composant banal, mais un ensemble complexe piloté par un système informatique.
Les batteries d’un véhicule électrique sont bien différentes des batteries automobiles que nous avons l’habitude de manipuler. Elles sont composées d’ensembles de cellules connectées dans un boitier métallique, le module. Les ensembles de modules, regroupés en packs, sont insérés dans le plancher du véhicule, et sont inaccessibles et invisibles. Leur forme est variable et s’adapte à la structure du véhicule.
Un véhicule électrique embarque de 100 à 600 kg de batteries, donc de matériaux comme l’aluminium, le nickel, le cobalt, le cuivre qui constituent, avec le lithium, les éléments majeurs de leur structure. Le recyclage est une activité industrielle pointue opérée par des sociétés spécialisées qui vont valoriser tous les composants de la batterie. Plusieurs entreprises se sont développées sur ce marché technique comme la SNAM, qui a signé des partenariats avec la plupart des constructeurs, ou Euro Dieuze Industries, partenaire de Renault, ou TES Recupyl. Ces entreprises font l’objet d’aides à la recherche et au développement pour améliorer le taux de récupération des composants des batteries automobiles, jouant un rôle précurseur dans une filière qui va connaitre un développement important. L’objectif est d’obtenir des taux de valorisation de l’ordre de 95% permettant de résoudre à terme les problèmes de tension sur les minerais et composants des batteries.
Les batteries actuelles sont conçues pour 1000 à 1500 cycles de recharge, soit entre 200 000 et 500 000 kilomètres, ce qui représente entre dix et quinze années d’usage normal. Il faut noter que les moteurs électriques sont encore plus robustes et peuvent fonctionner pendant plusieurs millions de kilomètres. Il faut noter que compte tenu de la longévité des batteries, les volumes de batteries de voitures recyclées sont encore très faibles.
D’autres types de batteries, plus sûres, pourraient-ils arriver prochainement sur le marché ?
Compte tenu des enjeux qui pèsent sur l’industrie des véhicules électriques dans la lutte contre le réchauffement climatique, tous les constructeurs comme leurs partenaires producteurs de batteries travaillent à rendre la batterie lithium-ion plus performante, moins coûteuse et plus sûre. Il n’y a pas en effet d’alternative industriellement viable pour la prochaine décennie à la filière batterie lithium-ion. Mais des évolutions incrémentales sont d’ores et déjà programmées.
Les batteries actuelles sont conçues pour 1000 à 1500 cycles de recharge, soit entre 200 000 et 500 000 kilomètres, ce qui représente entre dix et quinze années d’usage normal. Il faut noter que les moteurs électriques sont encore plus robustes et peuvent fonctionner pendant plusieurs millions de kilomètres. Il faut noter que compte tenu de la longévité des batteries, les volumes de batteries de voitures recyclées sont encore très faibles.
La Chine, qui s’est imposée en vingt ans comme premier producteur mondial de voitures, a fait des véhicules à nouvelles énergies (NEV) sa priorité industrielle dans les marchés de la mobilité, voulant en prendre le leadership face aux constructeurs des pays historiquement leaders de l’automobile, Etats-Unis, Europe et Japon. Elle dispose de tous les atouts notamment avec des producteurs de batteries leaders comme CATL et BYD, mais aussi une maîtrise de l’aval minier. Les constructeurs historiques réagissent en développant dans leurs pays de nouvelles capacités de production et en invertissant directement dans la production de batteries comme Stellantis avec ACC et Volkswagen avec Northvolt.
Le développement des batteries de nouvelle génération, dites de quatrième génération,est un enjeu majeur, mais dans l’immédiat il s‘agit surtout pour les industriels de sécuriser les filières actuelles indispensables au succès des centaines de nouveaux modèles de véhicules électriques promis par les constructeurs dans les cinq prochaines années. L’objectif actuel est d’abord un objectif de volumes qui passe par la construction de dizaines de gigafactories dans le monde. Le second objectif est la densité énergétique, qui se mesure en Wh/kg, qui ne doit pas se traduire par une augmentation des temps de charge. On est donc actuellement dans une phase d’optimisation incrémentale des performances des batteries, mais qui, associée à une industrialisation de masse, a permis une baisse spectaculaire des coûts : 1200 $/kWh en 2010, 300 $/kWh en 2015, 140 $/kWh en 2020. Les meilleures batteries atteignent aujourd’hui 300 Wh/kg. On vise 400 Wh/kg à la fin de la décennie avec les batteries à électrolyte solide et on imagine 500 Wh/kg en 2040.
Ces usines produiront des batteries lithium-ion désormais classiques, avec un électrolyte liquide et des cathodes NCM (nickel, cobalt, manganèse) et LFP (lithium, phosphate de fer). La forme des batteries évoluera, les solutions cell-to-pack (CTP) permettant à la fois une augmentation de la densité énergétique de l’ordre de 15 à 20% et une baisse des coûts de l’ordre de 30%. L’évolution suivante pourra être d’intégrer les cellules dans le châssis, selon la formule CTC(cell-to-chassis) augmentant encore la capacité et donc l’autonomie pour dépasser les 700 km.
Dans l’immédiat, il n’est pas envisagé de migrer vers un électrolyte solide, oxyde solide, sulfures ou polymères, pour lesquels les recherches sont intenses mais n’ont pas encore atteint la performance souhaitée. On estime que la technologie, prometteuse en termes de sécurité incendie, de durabilité et de densité énergétique, devrait être opérationnelle à la fin de la décennie.
" les 8 applications qui contiennent des logiciels malveillants "
Attention ! Huit applications populaires sur le Google Store seraient concernées par un dangereux malware, susceptible de vous dépouiller. La liste.
Décidément, il y a mille façons de voler de l’argent. Les arnaques dans la vraie vie sont courantes. Arnaque au faux plombier, au faux policier, à la fuite d’eau… Désormais, il faut ajouter les logiciels malveillants sur internet qui s’introduisent dans les applications que vous téléchargez. Ces “malwares” piratent alors votre téléphone. Forçant à l’achat ou volant vos identifiants.
Le site BleepingComputer.com a révélé qu’une nouvelle “famille de malware” avait envahi secrètement le Google Play Store. Selon le site, ce serait un chercheur dans la cybersécurité de la société Evina qui serait à l’origine de la découverte : Maxime Ingrao. Surnommé Autolycos, il s'agirait d’un logiciel qui abonnerait automatiquement ses victimes à la version premium du service piraté. Le malware a pu se répandre dans plus de 74 publications promotionnelles mises en avant par Facebook, d’après Capital.
Il est estimé que les applications corrompues ont été téléchargé à plus de 3 millions de fois. Les victimes ne peuvent se rendre compte que trop tard des transactions effectuées sur leur compte bancaire. En outre, Google a tardé à répondre à la menace : le chercheur aurait averti Google dès juin 2021, mais le géant d’internet a attendu jusqu’à janvier 2022 pour supprimer six des huit applications.
Les applications concernées par le virus
Coco Camera v1.1
L’application a été téléchargée plus de 1 000 fois avant que le logiciel ne soit repéré.
2.Freeglow Camera 1.0.0
Le nombre de téléchargement de cette application est de 5 000, avant que l’application ne soit bloquée.
3.Razer Keyboard & Theme
Razer Keyboard & Theme : a été téléchargé 50 000 fois avant que le logiciel malveillant ne soit trouvé.
4.GIF Emoji Keyboard
GIF Emoji Keyboard a été téléchargé plus de 100 000 fois avant que le logiciel malveillant ne soit repéré.
5.Wow Beauty Camera
L’application a été téléchargée plus de 100 000 fois avant qu’on ne remarque le logiciel malveillant.
6.Funny Camera
Le nombre de téléchargement de cette application est de 500 000, avant que l’application ne soit bloquée.
7.Creative 3D Launcher
Creative 3D Launcher est une application qui a été téléchargé 1 million de fois avant que le logiciel ne soit repéré.
8.Vlog Star Video Editor
Cette application a été téléchargée 1 million de fois avant que l’on remarque le logiciel.
Alors, faites-vous partie des victimes de ce logiciel ? Pour le savoir, et selon le site BleepingComputer.com,. Si c’est le cas, il est conseillé par Capital de supprimer l’application immédiatement et de faire un audit des services dont vous êtes abonné.
"Selon comment vous dormez votre position peut en dire long sur vous ! "
Une étude britannique s’est intéressée aux caractères des individus en fonction de la position qu’ils adoptaient pour dormir. Le professeur Chris Idzikowski, directeur du Sleep Assessment and Advisory Service, a ainsi analysé six positions de sommeil courantes chez 1 000 participants à l’enquête. Chacune d’elles serait liée à un type de personnalité particulier :
La position du fœtus (41 %) : les personnes qui se recroquevillent dans la position du fœtus pour dormir sont décrites comme “durs à l'extérieur mais sensibles dans l'âme”. Elles peuvent être timides lorsqu'elles rencontrent quelqu'un pour la première fois, mais se détendent rapidement. Les femmes ont plus tendance que les hommes à adopter cette position.
La position de la bûche (15 %) : c’est une position allongée sur le côté avec les deux bras à vos côtés. Ces dormeurs seraient faciles à vivre, sociables et feraient facilement confiance aux étrangers. Cependant, ils pourraient être crédules également.
La position du “désireux” (13 %) : les personnes qui dorment sur le côté avec les deux bras vers l’avant seraient ouvertes, mais pourraient aussi être méfiantes et cyniques. Elles seraient plus lentes à se décider, mais une fois la décision prise, il est peu probable qu’elles la changent.
La position du soldat (8 %) : allongé sur le dos avec les deux bras épinglés sur les côtés, les personnes qui dorment dans cette position seraient généralement calmes et réservées. Elles n'aimeraient pas faire d'histoires, et seraient exigeantes avec elles-mêmes et leur entourage.
La position de la chute libre (7 %) : allongé sur le ventre, les mains autour de l'oreiller et la tête tournée d'un côté. Ces individus seraient grégaires et impétueux et n’aimeraient pas les critiques ou les situations extrêmes.
La position de l’étoile de mer (5 %) : les personnes qui dorment allongées sur le dos, les deux bras autour de l’oreiller, feraient de bons amis car ils sont toujours prêts à écouter les autres et à offrir leur aide en cas de besoin. Elles n’aimeraient généralement pas être au centre de l'attention.
Plus sérieux
Certaines personnes aiment dormir sur le ventre, la tête sur le côté. Pourtant, cette position peut engendrer différents problèmes musculaires et respiratoires. Focus avec deux ostéopathes.
1)Des troubles de la respiration
Dormir sur le ventre provoque "une compression de l’abdomen défavorable à une bonne digestion", mais surtout une "pression plus importante au niveau du thorax, ce qui provoque une perte d’amplitude respiratoire", explique Delphine Maury, ostéopathe à Toulouse. "L’effort à fournir pour inspirer est plus important. Pour la respiration, certaines personnes peuvent être gênées par cette position, mais elles modifieront leur position au cours de la nuit, car le corps évite naturellement les positions inconfortables", complète Dominique Blanc, ostéopathe à Lyon et président de l’association Ostéopathes de France.
2)Des torticolis à gogo
Lorsqu’une personne dort sur le ventre, elle est obligée de positionner sa tête à droite ou à gauche pour respirer. Elle impose ainsi une rotation non naturelle et prolongée à son cou… renforcée par l’utilisation d’un oreiller qui surélève la tête et force le cou à demeurer en outre arqué vers l’arrière. Cette position peut engendrer un torticolis, soit une contracture musculaire du cou. Le réveil peut alors s’avérer compliqué pour cause de muscles douloureux, voire de tête bloquée d’un côté. Un passage chez un ostéopathe vous aidera alors à récupérer votre mobilité rapidement.
3)Attention à la lordose
Dormir dans cette position peut être mauvais pour la colonne vertébrale, "parce que la personne se retrouve alors en lordose, soit une accentuation de la courbure lombaire", avance Dominique Blanc. Cette mauvaise posture peut alors engendrer des douleurs le long de la colonne vertébrale, mais aussi dans les bras et les jambes. Des séances d’ostéopathie sont alors recommandées pour réduire ces symptômes. "Une personne qui souffre des lombaires augmentera ses douleurs si elle maintient trop longtemps cette position", continue-t-il.
4)L’arthrose à long terme
A plus long terme, cette position peut aussi favoriser l’apparition de problèmes articulaires, comme l’arthrose. "Chez les personnes âgées, la mobilité constitue une entrave à l’évolution de l’arthrose. Bloquer les cervicale en rotation et les lombaires en extension toute une nuit favorise donc la progression de la dégénérescence arthrosique", explique Delphine Maury. Quant aux enfants, qui dorment plus longtemps que les adultes et sont ainsi amenés à rester plus longtemps dans une mauvaise position, "il n’est vraiment pas préconisé de les laisser dormir sur le ventre car cela va influencer leur futur squelette", poursuit-elle.
Quelques conseils pour mieux dormir sur le ventre
Pour ceux qui ne peuvent s’empêcher de dormir sur le ventre, Delphine Maury conseille "d’éviter d’utiliser un oreiller qui a tendance à placer en hyper-extension les cervicales. Afin de diminuer la cambrure des lombaires, il est préférable de placer un petit coussin plat sous le ventre". L’idéal étant tout de même d’essayer de dormir sur le côté "avec un oreiller permettant l’alignement des cervicales avec les dorsale et les jambes légèrement repliées avec un petit coussin entre les deux genoux pour éviter la mise en tension du bassin", conclut-elle.
Pourquoi les femmes crient-elles pendant l’amour ?
Bien des pans de la sexualité féminine échappent encore - et peut-être pour longtemps - aux scientifiques. Dans Au commencement était le sexe (Alisio), une psychiatre et un docteur en psychologie tentent de remonter aux origines (préhistoriques !) de la sexualité humaine pour comprendre et repenser nos comportements modernes, de la monogamie au mariage en passant par les raisons qui peuvent rendre si bruyant le plaisir féminin. Insuffisant, pour le psychiatre et sexologue Philippe Brenot, qui y voit pour sa part un signal précieux et utile... à la jouissance.
Christopher Ryan et Cacilda Jetha, auteurs de Au commencement était le sexe (Alisio) voient dans la “vocalisation copulatoire féminine” une énigme majeure : “Pourquoi la femelle de notre espèce prend-elle le risque d’attirer toute cette attention ?”. Dans leur ouvrage qui explore très largement monogamie, patriarcat, guerre des sexes, ils racontent notamment que le kama sutra contenait déjà des conseils en la matière, les cris étant envisagés comme une technique érotique : “Pour la majeure partie des gémissements, elle peut utiliser, selon son imagination, les cris de la colombe, du coucou, du pigeon vert, du perroquet, de l’abeille, du rossignol, de l’oie, du canard et de la perdrix.” Bienvenue au zoo.
Une théorie de « l’appel à la copulation »
Les femmes ne sont pas les seules primates femelles à faire du bruit. Selon un primatologue britannique, “les preuves s’accumulent qu’en poussant ces cris, une femelle appelle les mâles de son groupe et les incite à la couvrir à leur tour.” Soit. Les auteurs du livre valident cette théorie de “l’appel à la copulation”, source d’une compétition spermatique tournée le plus souvent vers des mâles extérieurs à leur propre troupe, “apportant ainsi du sang neuf dans le pool génétique”. L’anthropologue Meredith Small souligne que les femelles émettent des bruits que l’on n’entend dans aucun autre contexte que l’accouplement. Le chercheur Alan Dixson observe pour sa part que les cris des femelles d’espèces à la sexualité plus libre sont plus complexes que les monogames.
Les scientifiques, lit-on, se sont interrogés sur la valeur adaptative de telles manifestations sonores chez les primates malgré le risque d’exposition aux prédateurs. Ils ont imaginé que cela pouvait être un stratagème pour aider à activer le réflexe éjaculatoire du mâle. Bien entendu, cette hypothèse ne vaut pas pour les mâles humains, comme le soulignent Hamilton et Arrowood, qui ont analysé et comparé les vocalisations copulatoires de divers couples de primates et d’humains, car ceux-ci n’ont guère besoin d’aide en la matière. “Il semble plus probable, écrivent-ils dans Au commencement était le sexe, que chez les humains, elle serve à attirer les mâles vers la femelle ovulante et sexuellement réceptive, favorisant ainsi la compétition entre spermes, avec tous les avantages qui en découlent, reproductifs et sociaux.
Des vocalises qui font monter l’excitation et augmentent la jouissance
Il est peut-être temps d’en finir avec cette idée de sélection utilitariste première, estime pour sa part le psychiatre, anthropologue et sexologue Philippe Brenot, directeur des enseignements de sexologie à l’université de Paris, co-auteur de Pourquoi c‘est si compliqué l’amour ? (Pocket) et de L’incroyable histoire du sexe en bande dessinée (deux tomes, aux Arènes BD), avec l’illustratrice Laetitia Coryn : “Chez les humains, il n’y a plus de sélection, de compétition de tous les mâles envers toutes les femelles !” Il souligne le caractère toujours complexe de la rencontre humaine et amoureuse, et la tradition “silencieuse” de la sexualité : “En résumé, dans la tradition, on ne parle pas l’amour, on le fait”. Pourtant, “les vocalises pendant l’amour sont des signaux utiles notamment à la montée de l’excitation, à sa poursuite, et même, entretiennent le sentiment amoureux” juge-t-il. On pourrait, on devrait donc apprendre à s’exprimer, propose encore notre expert, par ces cris qui sont “libérateurs de l’énergie orgasmique”, aussi bien pour les femmes que pour les hommes, peu éduqués à l’expression de leurs émotions alors qu’ils reconnaissent volontiers que les bruits de leur partenaire augmentent le plaisir. Une idée que deux chercheuses en psychologie britanniques Gayle Brewer et Colin Hendrie, ont vérifiée il y a une dizaine d’années auprès de 71 femmes âgées de 18 à 48 ans : 66% disaient “vocaliser” pour accélérer la montée vers l’orgasme de leur partenaire, 87% pour améliorer sa confiance en lui ; autrement dit pour «manipuler le comportement du mâle à leur avantage», traduisent-elles. Si les femmes crient davantage, avance enfin Philippe Brenot, c’est peut-être tout simplement aussi qu’elles ont d’abord été “surprises” par une jouissance qui est longtemps restée un tabou, voire un secret.
Les effets sur le cerveau se confirment, même en cas de forme légère
SANTE ; Une étude constate des conséquences à long terme sur le cerveau, en particulier la « substance grise » qui comprend les neurones
Le Covid-19, avant tout une maladie respiratoire, pourrait aussi frapper le cerveau. Soupçonnés depuis le début de la pandémie, les effets neurologiques de la maladie semblent désormais avérés par des travaux récents, y compris en cas de formes légères.
Un impact délétère
On observe « un impact délétère lié au SARS-Cov-2 », le virus à l’origine du Covid-19, dans les cerveaux de personnes infectées des mois plus tôt, selon une étude publiée ce lundi dans la revue Nature. Ce travail est important car il apporte les preuves les plus solides en date que le Covid peut avoir des conséquences à long terme sur le cerveau, en particulier la « substance grise » qui comprend les neurones.
Un constat pas si récent
L’idée n’est pas nouvelle. Elle est quasiment évoquée depuis le début de la pandémie début 2020, nombre de médecins ayant alors constaté des troubles neurologiques chez des patients atteints du Covid. Depuis, de multiples études sont allées dans ce sens. Certaines ont montré que la proportion de troubles cognitifs était plus élevée chez les anciens malades du Covid. D’autres ont directement observé le cerveau de patients et y ont constaté des anomalies.
Une étude plus précise
Toutefois, la première catégorie d’études ne peut mettre en évidence un mécanisme direct de cause à effet. Quant aux seconds travaux, ils étaient réalisés sur un petit nombre de patients, généralement atteints de formes graves. Dans certains cas, il s’agissait même d’autopsies de patients décédés. L’étude publiée lundi est bien plus concluante. Elle étudie un nombre relativement important de personnes – plusieurs centaines – et s’intéresse à l’état de leur cerveau, selon qu’elles aient été atteintes ou non par le Covid-19.
Des résultats affolants ?
Quels sont les résultats ? Les anciens malades du Covid-19 ont globalement vu leur cerveau se réduire. En moyenne, une infection au virus se solde, plusieurs mois après, par une perte ou la lésion de 0,2 % à 2 % des tissus cérébraux en plus de ce qui est observé chez les non malades. Faut-il pour autant s’affoler et imaginer un virus qui remonte systématiquement au sein du cerveau et attaque irrémédiablement les neurones ? Loin de là, et l’étude ne permet de conclure ni sur les mécanismes de ces atteintes cérébrales ni sur leur irréversibilité.
L’odorat au centre
Les chercheurs font une observation cruciale, mais qui peut être interprétée de plusieurs façons : après une infection au Covid-19, les zones du cerveau les plus frappées sont celles liées à la perception des odeurs. Or, la perte de l’odorat est l’un des symptômes les plus courants du Covid-19. C’est probablement car le nerf olfactif est attaqué par le virus ou, comme le suggère une récente étude, par la réponse immunitaire à l’infection.
Cette start-up fabrique de la viande à partir de nos émissions de CO2
( Une piste pour limiter les effets négatifs des élevages )
Lisa Dyson et John Reed, deux scientifiques du Berkeley Lab du ministère américain de l’Énergie avaient pour objectif commun de freiner le changement climatique. Sachant que l’agriculture est responsable d’une grande partie des émissions annuelles de gaz à effet de serre, ils ont mis au point un steak fabriqué à partir de dioxyde de carbone.
UNE FAUSSE VIANDE QUI CONTIENT AUTANT DE PROTÉINES QU’UN VRAI MORCEAU
L’entreprise californienne Air Protein a trouvé le moyen de capter nos émissions de CO2 pour fabriquer de la… viande, rapporte The Huffington Post ! Ce sont deux scientifiques du Berkeley Lab, Lisa Dyson et John Reed, qui ont réalisé cette prouesse. Les deux chercheurs connaissent très bien l’impact de l’agriculture sur notre planète. L’agriculture est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre, c’est pourquoi ils ont décidé de chercher des alternatives à la viande.
L’une des techniques consistait à combiner des microbes avec le dioxyde de carbone expiré par les astronautes pour fabriquer de la nourriture. Comme la Nasa n’a jamais terminé ses recherches sur ce processus, Lisa Dyson et John Reed ont décidé de reprendre là où l’agence spatiale s’était arrêtée. En 2019, ils ont donc fondé Air Protein, la start-up qui transforme le dioxyde de carbone en viande.
Une piste pour limiter les effets négatifs des élevages
Pour fabriquer de la viande à partir de dioxyde de carbone, Air Protein utilise un processus similaire à la fabrication du yaourt. Ils cultivent notamment des microbes à l’intérieur de cuves de fermentation et les nourrissent avec un mélange de dioxyde de carbone, d’oxygène, de minéraux, d’eau et d’azote. Ils obtiennent ainsi une farine riche en protéines, qui est transformée en steak, en filet de saumon ou encore en poitrine de poulet.
Lisa Dyson explique que la start-up utilise tout simplement « des techniques culinaires » pour obtenir des viandes de différentes textures. Si cette explication est loin de nous éclairer, les résultats sont au rendez-vous.
La firme indique qu’il s’agit de l’alternative de viande la plus durable au monde, car le processus requiert l’extraction du dioxyde de carbone qui est responsable du changement climatique, nécessite l’utilisation d’une plus petite surface de terres que le bœuf et réduit considérablement la consommation d’eau par rapport au bœuf.
Même si ce procédé n’est pas la solution miracle pour sauver la planète, c’est tout de même une piste pour limiter les émissions générées par l’élevage. Pourriez-vous manger ce type de viande ?
Est-il vrai que les hommes sont incapables de faire plusieurs choses à la fois ?
La gente masculine serait « mono-tâche », contrairement aux femmes, qui savent mener plusieurs actions de front. Ce préjugé est conforté par une étude remontant à 1982. Celle-ci décelait post-mortem, sur une vingtaine d’individus, un corps calleux plus large chez les femmes que chez les hommes. Ce faisceau de fibres nerveuses relie les deux hémisphères cérébraux, d’où l’idée que cela permettrait aux femmes d’activer plus efficacement leurs deux hémisphères simultanément, donc d’accomplir plusieurs tâches en même temps. L’analyse d’une cinquantaine d’études a conclu quelques années plus tard qu’il n’y avait pas de différence significative dans l’épaisseur du corps calleux.
Le cerveau serait uniquement mono-tâche
Mieux les chercheurs remettent désormais en cause la possibilité même d’être « multitâche ». Dans une étude publiée en 2010, Étienne Koechlin et Sylvain Charron, du Laboratoire de neurosciences cognitives de l’Inserm, ont montré que le cerveau n’est en mesure de réaliser qu’une seule chose à la fois, qu’on soit un homme ou une femme. Grâce à l’imagerie médicale, ils ont mis en évidence chez tous les volontaires une zone du cerveau qui s’active pendant la réalisation de deux tâches. Elle jouerait le rôle de commutateur, assurant le passage d’une besogne à l’autre de manière si rapide que nous n’en avons pas conscience. Ce qui nous donnerait l’impression de faire deux choses en même temps.
Moralité : A titre personnel j’ai toujours clamé haut et fort que je ne pouvais faire qu’une seule chose à la fois , donc en fait je suis normalement conçu !
TELECOM : Les plans de retrait des anciens réseaux ont été enclenchés dès 2016 un peu partout dans le monde
Plusieurs opérateurs de téléphonie mobile dans le monde prévoient de fermer leur réseau 3G cette année.
La 3G pourrait disparaître avant la 2G, qui reste nécessaire dans certaines zones ainsi que pour le fonctionnement d’objets connectés.
Plusieurs modèles de véhicules commercialisés entre 2010 et 2021 pourraient être affectés par l’arrêt de la 3G.
Alors que les réseaux de cinquième génération (5G) vont bientôt dominer le monde de la technologie, les réseaux 3G et 2G semblent dépassés. Les plus grands opérateurs de téléphonie mobile prévoient de fermer leur réseau 3G cette année. L’objectif est de libérer une grande partie de la bande passante mobile pour les prochains déploiements des réseaux 5G et même 6G.
Dans ce contexte, en 2021, Google a ajouté une nouvelle fonctionnalité à son système d’exploitation Android 12, qui propose une option pour désactiver la 2G sur le modem d’un smartphone.
Vers une disparition « progressive »
Le réseau de télécommunications de « troisième génération » (3G) est né il y a près de vingt ans. Aujourd’hui, il risque donc de disparaître, tout comme son ainé de deuxième génération (2G). Dans le monde entier, les plans de retrait de la 2G et de la 3G ont été lancés depuis 2016. Par exemple, les trois opérateurs américains AT & T, Verizon et T-Mobile ont annoncé des dates de retrait de la 3G pour cette année. AT & T a d’ailleurs commencé le démantèlement de son réseau 2G en 2017, l’opérateur affirmant que 99 % de ses clients étaient désormais couverts par la 3G et la 4G. De son côté, T-Mobile prévoit de fermer ses réseaux 3G d’ici au 1er juillet. Enfin, Verizon prévoit le démantèlement de son réseau 3G avant le 31 décembre.
De son côté, en 2019, le ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information déclarait que les opérations de retrait des réseaux 2G et 3G étaient en voie de finalisation. Enfin, en décembre 2021, le gouvernement britannique a dévoilé un nouvel accord avec les quatre principaux opérateurs de réseaux mobiles locaux. A savoir Vodafone, EE, O2 et Three UK. L’accord prévoit la « suppression progressive » des signaux 2G et 3G existants d’ici à 2033 au profit des services 4G, 5G et du haut débit mobile.
En Belgique, la 2G au moins jusqu’en 2025
En Europe, la 2G pourrait perdurer plus longtemps. Par exemple, Vodafone a l’intention de maintenir le service 2G au moins jusqu’en 2025. Cependant, il est possible que les opérateurs repensent cette échéance d’ici-là. Pour la petite histoire, dans les années 1990, le gouvernement belge a attribué trois autorisations 2G à Proximus, Orange Belgium et Telenet Group. La période de validité initiale de ces autorisations était de quinze ans. Du côté de la 3G, en 2001, le gouvernement a attribué trois autorisations 3G aux trois mêmes opérateurs pour une période de validité de vingt ans. Elles sont donc arrivées à leur terme le 15 mars 2021.
Finalement, le 23 février 2021, les autorisations ont été prolongées par périodes de six mois maximum, jusqu’à ce que la mise aux enchères des bandes 5G soit finalisée. D’après une carte interactive de nperf.com, la Belgique est largement couverte par les réseaux 4G et 4G +. Sur la carte, les réseaux 2G et 3G sont quasiment invisibles.
La 2G, parfois vitale
Selon la Federal Communications Commission américaine, tous les appareils concernés par la disparition des réseaux de deuxième et troisième générations ne pourront plus passer ou recevoir d’appels téléphoniques. De même, ils ne pourront plus envoyer de messages texte. Mais les smartphones ne sont pas les seuls concernés.
En réalité, la plupart des opérateurs de téléphonie mobile s’attendent à ce que la 3G disparaisse avant que la 2G soit retirée complètement, car le réseau de deuxième génération constitue une solution de repli à faible puissance. La 2G reste nécessaire dans certaines zones rurales, ainsi que pour certains objets connectés, comme les appareils médicaux, les tablettes, les services d’assistance automobile ou les alarmes. De même, certains appareils utilisent la connectivité cellulaire comme solution de secours lorsqu’une connexion internet filaire tombe en panne, à l’instar de certains dispositifs d’alerte pour l’équipement des bateaux.
Dans l’automobile, de nombreux services dépendent de la 3G
L’arrêt de la 3G pourrait affecter plusieurs modèles de véhicules commercialisés entre 2010 et 2021. Certaines voitures perdront ainsi la possibilité de mettre à jour les données de localisation et de trafic pendant la navigation.
En effet, grand nombre de nouvelles voitures commercialisées au cours de ces dernières années fonctionnent grâce à des services connectés fonctionnant grâce à la 3G. Avec la disparition du réseau, les conducteurs pourraient être incapables de se connecter à leur smartphone, à leur assistant vocal ou aux services d’appel d’urgence ou de profiter des fonctions de verrouillage/déverrouillage à distance.
Mais que devient le colorant brun du Coca-Cola une fois dans votre corps ?
Le colorant E150d est très controversé
Le Coca-Cola est le soda le plus célèbre et le plus consommé au monde. Apprécié par des millions de personnes, il est pourtant très controversé. L’une des polémiques autour du Coca-Cola concerne notamment son colorant brun : le colorant E150d. Alors, qu’est-ce que ce colorant et où va-t-il dans notre organisme ?
Pour déterminer de quelle façon le colorant E150d est traité par notre corps, il tient de se familiariser un peu avec la biologie. Une fois ingérés, les aliments et les boissons passent par notre oesophage pour arriver dans notre estomac. Ensuite, une partie des aliments passe par l’intestin grêle, où ces derniers sont transformés en nutriments qui passent dans le sang. Le reste des aliments, qui ne sont pas utiles à notre corps, passent par le gros intestin et sont évacués par des selles. La plupart des colorants se dégradent au niveau de l’intestin et de l’estomac.
Il faut savoir que le corps humain traite différemment les colorants, en fonction de leur composition. Le plupart des colorants alimentaires, une fois absorbés, se dégradent dans notre organisme. Et s’ils ne sont pas éliminés, ils sont tout au moins transformés en substance incolore (à quelques exceptions près,telles que les colorants de la betterave qui colorent les selles, par exemple), c’est pourquoi notre sang ne change pas de couleur.
Le colorant brun passe par l’estomac et l’intestin grêle, où il se dégrade en partie. Néanmoins, certaines de ses particules – dont les composantes de la molécule 4-méthylimidazole (4-MEI) – franchissent la paroi de l’intestin grêle pour être absorbées dans le sang. Ces substances qui circulent dans le sang traversent donc tous les organes.
Une partie de ces particules sont transformées en différentes molécules appelées métabolites. Cette transformation se fait en grande partie dans le foie, les reins et les poumons. Elles sont ensuite éliminées par voie urinaire, et on peut en retrouver dans le lait des femelles allaitantes.
Des scientifiques accusent ce colorant d’être cancérigène et génotoxique. Plus précisément, c’est la molécule 4-méthylimidazole (4-MEI) qui est considérée comme dangereuse pour la santé à trop haute dose.
IL N’Y A ENCORE AUCUNE PREUVE QUE LA MOLÉCULE 4-MEI EST DANGEREUSE POUR L’HOMME
Cette accusation s’appuie notamment sur une étude de 2012 qui a été menée sur des rongeurs par le CSPI. La consommation de cette molécule a provoqué chez les rongeurs des « cancers du poumon, du foie, de la thyroïde et une leucémie ». C’est le passage dans le sang de certaines particules de ce colorant qui serait à l’origine des effets cancérigènes chez les rongeurs. Néanmoins, il n’y a pas de quoi s’alarmer, car il n’y a aucune preuve que la molécule 4-méthylimidazole est dangereuse pour l’Homme. Et, si elle l’est, c’est certainement à très forte dose.
En effet, les scientifiques n’ont pas pu mettre en évidence d’effet mutagène du 4-MEI ; il semble qu’il ne provoque pas d’altération des chromosomes pouvant expliquer son effet cancérigène. De plus, il ne semble pas provoquer de lésions cellulaires visibles. Le mécanisme de son action n’est donc pas complètement établi.
Pour résumer, le colorant brun du Coca-Cola est en partie dégradé, en partie absorbé par notre sang avant d’être rejeté par voie urinaire. Notre corps est une machine incroyablement complexe et délicate, et on ne soupçonne pas tous les mécanismes qui le font fonctionner.
C’est fou le nombre de personnes qui prennent aujourd’hui de la vitamine D.
C’est une bonne nouvelle car il s’agit d’un geste aussi simple que bénéfique pour la santé.
Le problème est que peu de gens ont conscience que ce geste peut aussi s’avérer inutile et même dangereux si vous manquez de cet autre nutriment vital : le magnésium.
Une étude vient de paraître aux Etats-Unis à ce sujet dans le Journal of American Osteopathic Association. Elle nous éclaire sur le lien subtil et mystérieux entre ces deux nutriments dont on croyait pourtant tout savoir. [1]
Le Professeur Razzaque, co-auteur de cette étude, révèle qu’un déficit en magnésium empêche votre corps de métaboliser suffisamment la vitamine D. Ce phénomène enclencherait alors un effet domino mortel qui multiplierait jusqu’à 10 fois votre risque de maladies cardiovasculaires. [2]
À ma connaissance, aucun média français n’a relayé cette information alors permettez-moi de vous en dire plus ici.
Quand le calcium squatte vos organes
L’étude du Pr. Razzaque met en lumière cette réaction en chaîne : lorsque vous manquez de magnésium, votre corps métabolise moins bien votre vitamine D, celle-ci reste alors inactive dans votre organisme et s’accumule.
En s’accumulant inutilement dans votre corps, la vitamine D provoque un surplus de calcium. Normalement, votre calcium est censé se trouver dans vos os et vos dents. Mais quand vous avez trop de calcium, il se dépose ailleurs : dans vos artères, dans vos reins, votre cerveau, votre foie, vos intestins, vos tendons, vos muscles etc.
On parle alors de calcification « pathologique » car ce phénomène déclenche de nombreuses maladies graves : athérosclérose, arthrose, cancers…[3]
Comment pouvez-vous empêcher cet effet domino causé par une mauvaise métabolisation de la vitamine D dans votre corps ?
Réponse du Pr. Razzaque : en augmentant simplement vos apports en magnésium car ce minéral facilite la métabolisation de la vitamine D et vous protège ainsi contre les risques de calcification pathologique.
D’autres études sur le lien entre la vitamine D et le magnésium viennent d’être publiées. Vous allez voir que ce lien est encore bien plus important qu’on ne l’imaginait.
Découverte stupéfiante sur le lien vitamine D - magnésium
Une étude publiée en décembre 2018 - c’est très récent - dans la prestigieuse revue The American Journal of Clinical Nutrition a stupéfié la communauté scientifique.
Cette étude portant sur 180 personnes âgées de 40 à 85 ans a été menée dans le cadre d’un programme de prévention du cancer colorectal.
Le but était de mieux comprendre les mécanismes mystérieux qui lient le magnésium et la vitamine D.
Au cours de cette étude, les participants ont donc pris un complément alimentaire de magnésium (ou un placebo).
Les chercheurs ont alors fait cette découverte extraordinaire : la simple prise de magnésium aide à augmenter naturellement nos réserves de vitamine D.
Mieux encore : ils ont également observé que le magnésium réduit aussi notre taux de vitamine D lorsque celui-ci est trop élevé ! [4]
Le magnésium est l’aiguillon naturel de la vitamine D
Grâce à cette nouvelle étude, on sait maintenant que le magnésium joue un rôle clé pour augmenter OU baisser votre taux de vitamine D selon vos besoins personnels. Si vous prenez de la vitamine D, vous avez donc tout intérêt à augmenter aussi vos apports en magnésium afin de mieux réguler votre taux de vitamine D. Si vous ne prenez PAS de vitamine D, vous avez également intérêt à prendre un supplément de magnésium car cela pourrait vous aider à augmenter naturellement vos réserves de vitamine D. Et quelle que soit votre situation, il est certainement utile de vous rappeler cette statistique terrible : 3 Français sur 4 - au minimum - manquent de magnésium. Cela engendre des problèmes de métabolisation de la vitamine D comme on vient de le voir. Mais surtout, cela provoque bien d’autres risques pour votre santé. Car le magnésium est indispensable à près de 400 autres processus biologiques dans votre corps. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le magnésium est LE complément alimentaire le plus souvent prescrit par les médecins…
Recommandé aussi par ceux qui «ne croient pas aux compléments alimentaires » !
Bien qu’ils soient majoritairement peu enclins à recommander des suppléments nutritionnels à leurs patients, la plupart des médecins prescrivent volontiers du magnésium. Malheureusement, ils prescrivent en majorité les formes de magnésium basiques commercialisées par les grands laboratoires pharmaceutiques. C’est le cas notamment de l’oxyde de magnésium vendu souvent sous l’appellation « magnésium marin ». Cette forme de magnésium est bon marché mais notre organisme ne l’assimile pratiquement pas et il ne sert donc à rien ou presque. C’est pourquoi, si comme moi vous préférez en avoir pour votre argent, vous avez tout intérêt à choisir une forme supérieure de magnésium.
Préférez un magnésium de bonne facture
Parmi les formes supérieures de magnésium, vous trouverez notamment le bisglycinate, un sel de magnésium de 3ème génération (par opposition aux formes classiques inorganiques et organiques). Le bisglycinate est composé de magnésium et de glycine, un acide aminé lui aussi crucial pour votre santé car il intervient notamment dans la synthèse du collagène, des sels biliaires, du glutathion et de l’acétylcholine. Le bisglycinate est, depuis longtemps, mon choix n°1 car les études comparatives sur les différentes formes de magnésium montrent qu’il coche toutes les bonnes cases [5] :
Sa teneur en magnésium élément (actif) et sa biodisponibilité sont parmi les plus élevées.
Il est bien toléré par l’organisme et vous évitez donc les désagréments parfois causés par d’autres formes de magnésium (effet laxatif, acidification de l’organisme).
L’autre avantage du bisglycinate est que vous n’avez pas besoin d’en prendre en grande quantité. Avec 100 mg par jour, vous complétez vos apports alimentaires avec juste ce qu’il faut, sans surcharger votre organisme inutilement.
Le magnésium bisglycinate étant une forme supérieure de magnésium, il est aussi plus rare. Vous en trouvez rarement en pharmacie.
Sources [1] Anne Marie Uwitonze, Mohammed S. Razzaque. Role of Magnesium in Vitamin D Activation and Function. The Journal of the American Osteopathic Association, 2018; 118 (3): 181 DOI: 10.7556/jaoa.2018.037 [2] N Engl J Med. 2008 Mar 27;358(13):1336-45. doi: 10.1056/NEJMoa072100. Coronary calcium as a predictor of coronary events in four racial or ethnic groups. Detrano R1, Guerci AD, Carr JJ, Bild DE, Burke G, Folsom AR, Liu K, Shea S, Szklo M, Bluemke DA, O’Leary DH, Tracy R, Watson K, Wong ND, Kronmal RA. [3]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Calcification_(médecine) [4] Am J Clin Nutr. 2018 Dec 1;108(6):1249-1258. doi: 10.1093/ajcn/nqy274. Magnesium status and supplementation influence vitamin D status and metabolism: results from a randomized trial. Dai Q1, Zhu X1, Manson JE2,3, Song Y4, Li X5, Franke AA5, Costello RB6, Rosanoff A6, Nian H7, Fan L8, Murff H1, Ness RM9, Seidner DL9, Yu C7, Shrubsole MJ1.
Combien de temps faut-il marcher pour éliminer le repas de Noël ?
S’il n’est pas rare de prendre quelques kilos pendant les vacances de Noël, une étude nous livre combien de temps faudrait-il marcher pour l’éliminer.
Selon la British Dietetic Association, lors des festivités de fin d’année, un adulte consommerait environ 6 000 calories. Pour rappel, le besoin énergétique moyen pour les hommes se situe entre 2400 et 2700 kcal. Pour les femmes, la recommandation est de 2000 à 2200 calories par jour. Les repas festifs font donc bondir ce chiffre journalier. Bonne nouvelle, il est possible d’éliminer facilement ces calories supplémentaires en marchant. Explication.
Kilos de Noël : marcher 12 heures pour éliminer
Pendant les vacances de Noël, les adultes peuvent prendre entre 0,5 et 1 kilo à cause des repas riches et festifs. Selon les experts de la nutrition, ce poids peut devenir problématique s’il s’accumule au fil des années. L’obésité peut en effet engendrer de nombreux problèmes de santé tels qu’une prédisposition aux maladies cardiovasculaires, au diabète de type 2, à l'hypertension et même à certains cancers. Pour éviter cela, une étude suggère que marcher pendant 12 heures à un rythme soutenu permettrait d’éliminer ces petits kilos superflus. Ainsi, l’étude montre que : “Pour un adulte pesant 84 kg, il faudra environ 12 heures de marche à un rythme soutenu (environ 6 kilomètres à l'heure) pour brûler les calories d'un dîner de Noël moyen. C'est l'équivalent d'une marche d'environ 80 kilomètres. Ou, si vous préférez, vous pouvez faire du jogging pendant environ cinq à six heures.”
Selon la British Dietetic Association, lors des festivités de fin d’année, un adulte consommerait environ 6 000 calories. Pour rappel, le besoin énergétique moyen pour les hommes se situe entre 2400 et 2700 kcal. Pour les femmes, la recommandation est de 2000 à 2200 calories par jour. Les repas festifs font donc bondir ce chiffre journalier. Bonne nouvelle, il est possible d’éliminer facilement ces calories supplémentaires en marchant. Explication.
Les activités physiques qui permettent d’éliminer le repas de Noël
Si peu de personnes ont la possibilité (et l’envie) de marcher pendant 12 heures, des alternatives sont évidemment possibles. Vous pouvez profiter des congés de Noël pour marcher tous les jours pendant environ deux heures. Autre bonne idée, aller en ville à vélo pour faire quelques courses. Essayez au maximum d’oublier la voiture pour vos petits trajets et préférez la marche, la course modérée ou le vélo. Et si vous en profitiez pour quelques longueurs à la piscine ? Une bonne façon d’éliminer et de se détendre en même temps.
Repas de fêtes : réduire ses portions pour éviter de grossir
Les experts nutritionnistes recommandent également de réduire les portions pour éviter de prendre du poids pendant les fêtes de fin d’année. En consommant 6 000 calories pour un seul repas, votre corps va être perturbé. En cause ? Un dérèglement de la faim, mais aussi un déséquilibre de notre système digestif et une fatigue plus importante. L’alcool, le sucre et la quantité consommée engendrent ce type de problème. Pour éviter ces bouleversements dans l'organisme, mieux vaut préparer son corps et surtout faire attention aux portions. L’apéritif est le moment le plus propice, par exemple en coupant en deux les amuse-bouche afin de réduire son apport calorique. De même pour la célèbre bûche de Noël. Misez sur une demie part et préférez des fruits en dessert.
Pour stimuler votre cerveau et être de bonne humeur,
" 10 minutes de course à pied suffisent "
Avis aux plus flemmards d’entre nous ! Dix minutes de course à pied suffisent à nous faire du bien et c’est la science qui le dit.
Il existe pléthore d’études scientifiques qui soulèvent les bénéfices d’une activité physique sur notre humeur et nos capacités cognitives. Faire de l’exercice contribue à améliorer nos capacités d’apprentissage et de mémoire et nous aide à réduire l’anxiété et la dépression. Une récente étude japonaise suggère qu’il suffirait de courir seulement 10 minutes pour booster notre humeur et nos fonctions cérébrales.
L’activité physique est une source de bienfait pour notre santé, notre bien-être et notre cerveau, comme le montrent une multitude d’études scientifiques depuis de nombreuses années. Mais une récente étude publiée dans la revue Scientific Reports suggère qu’une seule séance de course à pied de dix minutes aurait des effets sur notre humeur et nos fonctions cérébrales.
Selon les chercheurs de l’université de Tsukuba au Japon, dix minutes de jogging auraient plus d’impact que le vélo, exercice qui sert habituellement dans les études scientifiques. Les chercheurs ont mesuré l’impact du jogging sur le cerveau. « La course à pied, comparée au pédalage, est un mouvement de locomotion du corps entier qui peut conférer une meilleure santé mentale en stimulant fortement le cerveau. Bien que la course à pied ait un impact sur la santé mentale, les mécanismes cérébraux sous-jacents n’ont pas encore été déterminés, car presque toutes les études mécanistiques ont été réalisées sur le pédalage », explique l’étude.
Prescrire de la course à pied pour favoriser la santé mentale ?
Pour en avoir le cœur net, les chercheurs ont enrôlé vingt-six personnes, en bonne santé. Chacune a effectué une séance de course de 10 minutes sur un tapis de course. L’intensité y était modérée. Puis, chacune a observé un temps de repos équivalent. Pour mesurer les effets de l’activité physique, les chercheurs ont mesuré le taux d’oxygénation dans la région du cerveau responsable de la régulation de l’humeur et des fonctions exécutives : le cortex préfrontal bilatéral. Pour ce faire, les chercheurs ont utilisé la méthode du « spectroscopie dans l’infrarouge proche ».
Après la séance de sport, les chercheurs ont soumis les volontaires au test de « Stroop », utilisé pour mesurer les temps de réaction dans le traitement cérébral. Une couleur, par exemple « vert » est écrite en rouge. Les participants doivent alors annoncer la couleur utilisée et non le mot écrit.
Après ces tests, les chercheurs ont noté que l’activité cérébrale est nettement stimulée. De plus, l’humeur des participants s’est améliorée. « Ces résultats sont précieux pour soutenir l’effet de la course à pied d’intensité modérée sur la santé mentale, car la course à pied est une forme d’exercice facilement accessible qui nécessite un équipement et une structure sportive minimes. Cela devrait mettre en lumière la spécificité de la course à pied parmi les diverses prescriptions d’exercices visant à promouvoir la santé mentale. », concluent les chercheurs.
C'est la pleine saisons , vous connaissez ! " La raclette " Mais savez-vous qui l'a inventé ?
La raclette est désormais sur toutes les tables lorsque le froid arrive.
Mais d'où vient ce plat hivernal par excellence ?
En 1574, Gaspard Ambüel, médecin suisse de Sion, décrit une manière dont les gens des montagnes consomment lefromage : » On prépare un feu à l’aide de rameaux entassés de roses des Alpes . On s’assoit, on tire de son petit sac ou de sa besace quelques provisions, chacun selon ses moyens et l’on fait fondre des fromages savoureux, gras, doux et tendres, à l’âpre saveur… »
La naissance du fromage fondu
Mais l’histoire de la raclette est encore plus ancienne. On retrouve sa trace dans des écrits du 12ème siècle, dans les montagnes suisses du Valais. C’est en plein travail de la terre que des vignerons inventent ce qui deviendra par la suite la raclette. A l’époque, il n’est pas encore question de pommes de terre et de charcuterie mais bien de formage fondu, comme le raconte Marie-Suzel Inzé, dans son livre La Suisse, passion fromages : « L’un des vignerons, l’histoire veut qu’il s’appelle Léon, eut l’envie d’un repas chaud. Avec un feu mais aucun ustensile, pas facile à faire la cuisine… Qu’à cela ne tienne ! Léon fit cuire son fromage directement sur le feu. On imagine la divine surprise à la dégustation. L’apprenti cuisinier venait d’inventer le fromage rôti. »
Un plat national au 20ème siècle
Rapidement, ce « fromage rôti » se diffuse dans les montagnes. En 1291, la légende raconte que Guillaume Tell, héros des mythes suisses, réussit à viser avec son arbalète une pomme posée sur la tête de son fils. Et cet exploit lui est en partie attribué… à la raclette avalée juste avant ! Mais il faut attendre plusieurs siècles avant que le fromage fondu devant la cheminée ne se répande dans la vallée.
Cette recette, que l’on appelle tour à tour râcla (racler en patois valaisan), raclette ou fromage rôti, se diffuse au cours du XIXe siècle auprès de quelques voyageurs en quête de nature sauvage qui visitent les Alpes. Au début du XXe siècle, la raclette descend de la montagne. Les foires agricoles la popularisent auprès des habitants des vallées. Selon Marie-Suzel Inzé, ce n’est qu’en 1909 que le plat prend le nom de raclette, donné par le poète Perollaz lors de l’Exposition cantonale valaisanne de 1909.
Quand la France découvre la raclette
En France, c’est la fromagerie Richesmonts qui peut se targuer d’avoir introduit le plat suisse pour la première fois dans l’Hexagone. Tombé amoureux de ce plat savoureux en Suisse, l’un de ses représentants revient en France avec l’idée de démocratiser la raclette dans le pays. La fromagerie se lance non seulement dans la fabrique de meules de fromage à raclette mais aussi dans celle du premier appareil à raclette domestique, en collaboration avec Tefal, en 1975. C’est le début d’une longue histoire d’amour entre les Français et la raclette.
Les historiens du futur, savourant du goulasch d’opossum autour de leurs feux de camp, s’étonneront que la médecine moderne ait dilapidé son autorité, sa crédibilité et son honneur sacré lors de la Panique Covid des années 2020, lorsque les responsables de la santé publique et les médecins cliniciens se sont concertés pour imposer des vaccinations de masse tout en supprimant les informations sur les dommages et les blessures causés par les vaccins – sacrifiant potentiellement des millions de citoyens comme autant de mouches à fruits expérimentales.
La figure de proue de cette débâcle épique était le Dr Eric J. Rubin, rédacteur en chef du New England Journal of Medicine, qui, en tant que membre du comité consultatif des CDC sur les vaccins, a déclaré : « Nous ne saurons jamais à quel point le vaccin est sûr tant que nous ne commencerons pas à l’administrer ». C’est-à-dire à le donner aux enfants, ce que le gouvernement a autorisé la semaine dernière, alors même que le même CDC a publié un avis de sécurité mettant en garde contre la myocardite (inflammation du cœur) induite par le vaccin, en particulier chez les garçons et les jeunes hommes.
Nota bene : la myocardite n’est pas une maladie dont on se remet nécessairement, car le muscle cardiaque affecté ne peut pas se remplacer ; l’inflammation entraîne plutôt une cicatrisation du muscle cardiaque et une réduction de la durée de vie.
Pendant ce temps, de jeunes athlètes vaccinés meurent d’insuffisance cardiaque en nombre choquant sur les stades des lycées, les terrains de football, les terrains de cricket, les pistes cyclables et les pistes de course à pied du monde entier, et les civils ordinaires développent un éventail déconcertant de troubles cardiovasculaires, neurologiques et thrombotiques post-vaccinaux, dont seule une petite partie finit par être enregistrée dans le système de notification des effets indésirables des vaccins (VAERS) du CDC. Ces chiffres s’élèvent maintenant à au moins environ 10 000 décès et 20 000 handicaps permanents. Le site web du VAERS est si peu pratique et inadéquat que les médecins sont dissuadés de l’utiliser – à tel point qu’on estime que seuls 10% des événements indésirables sont effectivement signalés. Les médecins sont également menacés de sanctions disciplinaires pour avoir rendu publics les problèmes liés aux vaccins.
En fait, les nouvelles ne peuvent pas être complètement supprimées. Il est désormais évident – en raison de la pression frénétique en faveur des injections de « rappel » – que les différents vaccins cessent de prévenir l’infection par le Covid-19 après plusieurs mois. Ce qui n’est que partiellement compris, c’est l’action des protéines de pointe qui restent dans le corps après le vaccin, mais cette preuve n’est pas absolue, car ces protéines ont une affinité particulière pour se fixer aux revêtements endothéliaux des vaisseaux sanguins en général, et dans les capillaires des principaux organes en particulier – notamment les ovaires et les testicules, ce qui soulève le spectre d’une infertilité généralisée à venir.
En outre, les vaccins sont soupçonnés de détruire le système immunitaire, rendant les personnes vaccinées vulnérables aux infections opportunistes, désactivant le mécanisme génétique qui permet à l’organisme de vaincre systématiquement les cellules cancéreuses et retournant le système immunitaire des personnes contre elles dans le cadre de troubles auto-immunes.
Comment les médecins et les responsables de la santé publique se comportent-ils face à tout cela ? Ils poussent de plus en plus fort à la vaccination forcée de tous les individus de tous âges, quoi qu’il arrive, et vilipendent tous ceux qui militent pour le respect du consentement éclairé à la vaccination. Le résultat net est que les médecins semblent avoir violé en masse leur serment éthique d’Hippocrate qui leur demande de ne pas nuire.
Tout ce qui concerne le virus et ses contre-mesures – depuis ses origines obscures dans le financement officiel de la recherche sur les armes biologiques par le Dr Anthony Fauci, jusqu’à la traînée de brevets de propriétaires et d’intérêts conflictuels dans les développements ultérieurs du vaccin, en passant par la suppression féroce des informations et du débat – suggère des motifs néfastes, ou bien une panique psychotique de masse parmi les personnes hautement qualifiées sur lesquelles la société doit compter en cas de crise.
Il est également de plus en plus difficile de dire à quel point cette crise est réellement ou a été réellement une crise. Il n’y a aucun moyen fiable de savoir combien de personnes sont réellement mortes des suites directes de la Covid-19, ou ont simplement été testées positives au virus (avec un test PCR bancal) alors qu’elles luttaient contre une ou plusieurs maladies graves (comorbidités), surtout lorsque des subventions substantielles du gouvernement fédéral étaient en jeu, liées aux cas de Covid. Il n’est pas non plus possible de déterminer à l’heure actuelle combien de décès attribués à la Covid-19 sont en fait le résultat de réactions aux vaccins. Le plus troublant, c’est qu’il semble que le taux de décès dus à des troubles cardiaques, à des thromboses et à des lésions neurologiques dans la population générale soit nettement supérieur à la normale, comme le rapportent officiellement le Royaume-Uni, l’Irlande et d’autres pays.
Il convient de répéter que, quelle que soit la nature de la Covid-19 ou son origine, il s’agit d’une maladie qui n’est pas beaucoup plus mortelle pour la population générale que la grippe à une mauvaise saison ; que, dans le cours naturel des choses, elle n’aurait probablement tué que les personnes très âgées et déjà malades, et que le reste de la population s’en serait sorti et aurait acquis une solide immunité naturelle supérieure à tout ce que les vaccins pourraient conférer (même en théorie).
Mon propre médecin a essayé de me persuader de me faire vacciner lors d’un examen médical de routine en octobre. Je lui ai demandé s’il était au courant des milliers de décès et d’effets indésirables invalidants signalés dans le système VAERS du CDC. Il a répondu que ces chiffres étaient faux et a poursuivi en disant qu’il avait « une confiance à cent pour cent dans les vaccins ». Il a toujours semblé être une personne intelligente et compétente. Il y a un an environ, il a été engagé comme administrateur exécutif dans l’organisation de soins de santé où il exerce, et il ne voit plus ses patients que deux jours par semaine. Peut-être que cela ne lui laisse pas le temps de suivre l’actualité. Ou peut-être n’a-t-il aucune envie de suivre les informations, sauf celles qui proviennent de sources telles que les chaînes de télévision câblées, qui sont presque entièrement sponsorisées par l’industrie pharmaceutique.
L’essentiel pour moi est qu’il a compromis ma foi en son jugement. Je me demande combien d’autres personnes pensent la même chose de leur médecin. La profession médicale était déjà en difficulté avant que la Covid-19 n’entre en scène. Elle était entrée dans une relation symbiotique démoniaque avec l’industrie de l’assurance qui équivalait à un racket généralisé. (Il suffit d’imaginer les factures d’hôpital de toutes ces personnes ayant subi des réactions indésirables aux vaccins et pour lesquelles les médecins se sont montrés perplexes et ont effectué d’innombrables tests infructueux).
La bonne nouvelle pour l’instant est qu’un tribunal fédéral a suspendu les obligations de vaccination de « Joe Biden ». Le gouvernement devrait contester cette décision aujourd’hui (lundi 8 novembre). En attendant, la rumeur d’une grève générale contre la tyrannie vaccinale, prévue d’aujourd’hui à jeudi, est dans l’air et nous devrons rester en attente pour voir si quelque chose se passe. Nous devrions également nous tenir prêts dans les semaines à venir pour voir combien de personnes supplémentaires commencent à présenter des symptômes de troubles corporels graves dus aux multiples injections qu’on leur a fait subir.
« Le Covid-19 circulera encore dans dix ans » Pierre-Yves Boëlle, épidémiologiste et modélisateur, décrypte la trajectoire de la cinquième vague qui frappe de plein fouet l’Europe. Et s’interroge sur le devenir de la pandémie à moyen et long terme.
Le Vieux Continent est redevenu l’épicentre de la pandémie. À terme, s’alarme l’Organisation mondiale de la Santé, le virus pourrait y faire 700 000 morts de plus, alors que le territoire a déjà payé un lourd tribut au virus depuis février 2019. Le reconfinement de toute la population autrichienne le 22 novembre a sonné comme un coup de semonce : malgré les progrès de la vaccination, nous sommes loin d’en avoir fini avec le Covid-19. Pierre-Yves Boëlle, épidémiologiste et modélisateur (Sorbonne Université), décrypte la trajectoire de cette nouvelle vague.
Comment s’explique cette cinquième vague qui frappe durement l’Europe ?
Que la circulation virale augmente maintenant n’est pas étonnant. Quand on regarde les épidémies de grippe, on sait qu’historiquement les transmissions ont lieu après la Toussaint dans les pays tempérés. La saison froide offre de bonnes conditions aux virus respiratoires tels que la grippe ou le Covid. Il y a plusieurs raisons à cela : nous vivons alors davantage en intérieur, ce qui facilite les contaminations. L’humidité de l’air est en outre plus faible, il y a donc moins de vapeur, ce qui crée un environnement plus approprié pour la survie du virus dans l’air. Il est toutefois difficile de dire quel facteur prédomine dans ce cas précis.
Pourquoi la vaccination n’a-t-elle pu la contrer plus efficacement ?
Les taux de vaccination sont hétéroclites dans l’Union européenne. Ils sont notamment très faibles dans des pays tels que la Roumanie (30,7 %), la République tchèque (58,6 %) ou la Slovaquie (42,8 %), ce qui explique la forte circulation du virus dans les pays de l’Est. De manière plus surprenante, les contaminations augmentent aussi beaucoup en Allemagne, au Danemark et aux Pays-Bas, où les populations sont pourtant davantage vaccinées (respectivement 68 %, 76,1 %, 72,3 %). L’une des hypothèses est que ces pays ont été moins touchés lors des précédentes vagues, grâce à des mesures de protection efficaces comme la campagne intensive de tests menée en Allemagne qui avait alors limité la diffusion du virus. L’immunité naturelle y est donc plus faible que dans d’autres pays comme la France ou l’Italie. Ajoutez à cela le relâchement généralisé des gestes barrières que l’on observe partout et qui est dû à la lassitude des gens après des mois de pandémie, le recours moindre aux tests : tous ces facteurs mis bout à bout ont joué un rôle.
Qu’en est-il de l’immunité conférée par la vaccination ?
On sait que la perte d’immunité peut être rapide dans les six mois qui suivent la dernière injection. Les différences de calendriers de vaccination ont sans doute eu un effet sur la résurgence du virus en Europe. Au Danemark, où la population a été vaccinée plus précocement qu’en France, on voit que la circulation a recommencé il y a un mois. Tout comme aux Pays-Bas.
Est-ce à dire que notre pays va à son tour se retrouver dans une situation intenable ?
En France, le fait que les personnes âgées de plus de 80 ans soient moins protégées (85,2 % de vaccinés) que la tranche en dessous (96,7 % chez les 75-79 ans) est très préoccupant. Pour cet hiver, il faudrait qu’elles soient mieux vaccinées. Si ce que l’on observe ailleurs en Europe est principalement dû à la perte d’immunité vaccinale, il se peut que l’on soit frappé un peu plus tard. Mais il est impossible de dire précisément quel facteur a le plus d’impact dans la vague actuelle. Se prêter au jeu des prédictions aujourd’hui est encore plus dur qu’au début de l’épidémie car les facteurs en jeu sont plus nombreux. Nul ne peut dire ce qui arrivera dans six mois.
Pour autant, on connaît bien la succession de périodes intenses de contamination. Cette nouvelle vague vous a-t-elle surpris ?
Ce qui est sûr, c’est qu’on aurait préféré que la vaccination soit plus efficace pour contrer les infections. Les vaccins à ARN messager sont miraculeux, ils confèrent une très bonne protection contre les formes graves, mais elle semble s’affaisser plus vite contre les transmissions. On aurait pu penser que la pression sur les systèmes de santé se serait allégée plus vite. En septembre, j’étais pourtant optimiste, je pensais qu’on aurait un hiver à peu près normal. Ce n’est pas le cas, mais je continue de penser qu’on va pouvoir gérer cette épidémie comme une grippe. Avant l’épidémie, il y avait déjà des problèmes de lits dans les hôpitaux chaque hiver à cause de la grippe. Tout le monde semble découvrir qu’on peut être hospitalisé et mourir à cause de maladies infectieuses !
Même s’il est à ce jour très difficile de faire des prédictions, à quel scénario peut-on s’attendre à plus long terme ?
Le scénario le moins raisonnable est de penser que le virus va disparaître comme ça. Le Covid-19 circulera encore dans dix ans. Je pense que l’on s’achemine vers une épidémie « grippe-like » (similaire à la grippe), soit une épidémie saisonnière. Si on fait de la fiction à plus long terme, on peut imaginer qu’au bout de quatre ou cinq épisodes, on n’ait plus de cas sévères car une immunité naturelle se sera constituée. On voit bien que le Covid ne fait pas grand-chose chez les jeunes. Si au cours des prochaines années, les enfants et les jeunes continuent de s’infecter, ils auront sans doute constitué une immunité raisonnable. Pour les personnes plus âgées et celles à risque, il faudra appliquer une stratégie de vaccination répétée.
Le problème est que lorsqu’un très grand nombre de personnes est touché, même une petite grippe peut faire beaucoup de morts et exercer une pression sur le système hospitalier. Le Covid est comme une crue centennale et notre système de santé n’est pas dimensionné pour faire face à un tel événement. On peut quand même penser que la mortalité va finir par s’atténuer. Dans l’histoire humaine, aucun virus n’a jamais décimé une population entière. Je ne vois pas pourquoi ce serait différent. Le coronavirus sera juste un virus de plus, en espérant qu’il n’aura pas d’« effet additif » avec celui de la grippe, mais que les deux virus se feront concurrence. De nombreuses questions restent néanmoins en suspens. Notamment quelle sera la mortalité du Covid sur le long terme ? Aura-t-il le même destin que les autres coronavirus « humanisés », qui aujourd’hui ne donnent plus qu’un rhume ?
Une autre crainte demeure, l’existence des variants. Doit-on craindre l’apparition prochaine d’un nouveau variant ?
Il y aura sans doute de nouveaux variants, mais on ne sait pas s’ils seront sélectionnés. Rappelons qu’entre le variant Alpha qui a succédé à la souche historique et le variant Delta qui sévit aujourd’hui, d’autres variants sont apparus sans forcément avoir beaucoup d’effet. Ce que l’on sait, c’est qu’un virus a intérêt à augmenter sa transmissibilité pour perdurer, mais pas sa mortalité.
Le magazine 60 millions de consommateurs nous alerte sur les nombreuses prescriptions d'analyses et examens médicaux inutiles qui auraient de nombreuses conséquences sociales, psychologiques et écologiques.
Prise de sang, test respiratoires, radiographie, échographie Doppler… De nombreux examens médicaux sont nécessaires pour contrôler ou détecter les diverses pathologies possibles de l’organisme. Cependant, d’après une enquête de 60 millions de consommateurs, il semblerait qu’un bon nombre d’entre eux sont proposés aux patients sans réel fondement. Problème : ils sont coûteux à la fois pour les finances publiques, l’environnement et la santé des patients.
Prise de sang, test respiratoires, radiographie, échographie Doppler… De nombreux examens médicaux sont nécessaires pour contrôler ou détecter les diverses pathologies possibles de l’organisme. Cependant, d’après une enquête de 60 millions de consommateurs, il semblerait qu’un bon nombre d’entre eux sont proposés aux patients sans réel fondement. Problème : ils sont coûteux à la fois pour les finances publiques, l’environnement et la santé des patients.
20 % des examens médicaux sont injustifiés
Selon l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes), un examen sur cinq serait injustifié et plus précisément : les examens de dosage de la vitamine D ou de l’antigène prostatique spécifique (PSA), les examens thyroïdiens, les bilans sanguins et les examens pré-anesthésiques systématiques. Plus inquiétant encore, 40 % des actes d’imagerie médicale seraient évitables. La radiographie du crâne quasi systématique en cas de traumatisme crânien et la radiographie du dos en cas de lombalgie sont particulièrement visées. C’est également le cas des radios pulmonaires de dépistage de cancer chez les patients sans symptôme et l’ostéodensitométrie proposée aux patientes ménopausées sans facteur de risque. L’Irdes s’alarme aussi du nombre croissant d’échographies, avec 2 % d’examens supplémentaires chaque année.
Comment expliquer ces surdiagnostics ?
Ces prescriptions superflues s’expliquent entre autres par le cloisonnement trop présent entre les soins de ville et l’hôpital et les habitudes bien ancrées des praticiens. L’absence de recommandations officielles en matière de diagnostic est également pointée du doigt, ainsi que la demande de certains patients qui, profitant de la gratuité des services, souhaitent s’assurer être en bonne santé sans raison justifiée.
Un coût excessif pour l’Assurance maladie
Ces examens inutiles sont de plus en plus débattus car ils représentent un coût important pour l’Assurance maladie, et subséquemment, la collectivité. En effet, ce service est financé à 90 % par les cotisations sociales et les contributions des travailleurs. Le reste provient d’une partie des impôts collectés par l’Etat (9 %) et des taxes sur le tabac et l’alcool (1 %). Or, le budget versé aux examens biologiques se chiffre à trois milliards d’euros chaque année, et il s’élève à six milliards d’euros pour les examens d’imagerie médicale.
Un impact sur la santé des patients
Enchaîner les examens médicaux n’est pas de tout repos et crée une source de stress et d’angoisses pour le patient (temps d’attente, interprétation des résultats, etc). Le magazine rappelle également que « tout geste invasif (prise de sang, biopsie, ponction, injection de produit de contraste, etc) présente un risque d’effets secondaires, voire d’accident. Les radiographies, mammographies et scanners, exposent à des rayonnements dont les effets se cumulent tout au long de la vie et peuvent avoir une incidence sur le risque de cancer à long terme ».
Mais ce n’est pas tout : l’autre piège des examens inutiles est qu’ils font prendre le risque au patient de se faire diagnostiquer une pathologie ou une simple anomalie qui aurait pu ne jamais faire parler d’elle. Or, cette découverte entraîne la prise de traitements superflus, non sans conséquences pour l’organisme et/ou le bien-être. C’est par exemple le cas des prescriptions de frottis chez les femmes de moins de 25 ans, entraînant un surdiagnostic de lésions du col de l’utérus qui pourraient disparaître spontanément, mais qui sont finalement traitées au risque d’endommager le col de femmes en âge de procréer. Les ablations inutiles de thyroïdes en raison d’une tumeur bénigne sont également très controversées car elles entraînent ensuite la prise d’un traitement à vie. Entre 2008 et 2012, 25 000 Françaises auraient subi cette chirurgie pour rien.
Des répercussions sur l’environnement
Le magazine des consommateurs s’indigne également des conséquences désastreuses de ces examens pour l’environnement qui induisent de fortes dépenses énergétiques. Les déchets produits par ces soins ne sont pas anodins non plus, en particulier parce qu’il s’agit souvent de matériels à usage unique. Certains sont facilement traités car ils peuvent être récupérés avec les ordures ménagères, mais pour la majorité d’entre eux, il faut passer par une filière d’élimination spécifique. D’après un rapport du Ministère de la Santé en 2016, les établissements médicaux produisent environ 700 000 tonnes de déchets de toute sorte chaque année, un chiffre en constante augmentation.
Comment savoir si un examen médical est justifié ?
Avant de réaliser un examen médical, 60 millions de consommateurs liste sept questions essentielles à poser à son médecin, afin de vérifier s’il est essentiel ou non :
Pourquoi dois-réaliser cet examen ou cette analyse ?
Que recherche-t-on ?
En quoi cela va-t-il orienter ma prise en charge ou mon traitement ?
Quelles sont les autres solutions ?
Peut-on obtenir la même réponse autrement ?
Quels sont les risques auxquels je m’expose en réalisant ou pas cet examen ou cette analyse ?
Une étude à grande échelle montre que la Lune influence fortement notre sommeil
(Ce phénomène affecterait plus les hommes que les femmes )
Même si la Lune n’est qu’un gros caillou qui gravite autour de notre planète, elle a un impact important sur de nombreux aspects des phénomènes terrestres. Si on sait par exemple qu’elle a une influence sur les marées, on sait désormais qu’elle a également une influence sur notre sommeil, notamment chez ceux du sexe masculin.
LE SOMMEIL DES HOMMES PLUS INFLUENCÉ PAR LA LUNE QUE CELUI DES FEMMES
Pendant des milliers d’années, les humains ont étudié la Lune et les effets possibles du satellite sur les divers évènements et formes de vie terrestres. Jusqu’à présent, on continue d’étudier les impacts de la Lune et de ses différents cycles et, récemment, une équipe de chercheurs de l’université d’Uppsala en Suède a découvert que les cycles lunaires peuvent affecter le sommeil humain. Au cours de leurs recherches, les chercheurs ont en effet pu constater que les phases du cycle lunaire peuvent avoir une grande influence sur les troubles du sommeil, et cette constatation était plus marquée chez les hommes que chez les femmes.
Selon l’étude publiée dans la revue Science of the Total Environment, l’un des nombreux facteurs pouvant expliquer l’influence de la Lune sur les conditions de sommeil peut être la quantité de lumière réfléchie par le Soleil pendant les différentes phases du cycle lunaire. En effet, il est probable que le cerveau humain réagisse au clair de lune à mesure que la luminosité augmente, nous gardant ainsi éveillés. L’étude a notamment précisé que l’impact de la Lune sur le sommeil était plus prononcé chez les hommes, et les chercheurs pensent que cela serait lié au fait que les cerveaux masculins sont plus sensibles à la lumière ambiante que les cerveaux féminins, a rapporté le Daily Mail.
DES TROUBLES DU SOMMEIL ESSENTIELLEMENT OBSERVÉS DURANT LA PHASE DE CROISSANCE DE LA LUNE
Pour mener l’étude, les chercheurs ont évalué le sommeil de plus de 800 participants âgés de 22 à 81 ans, dont 492 femmes et 360 hommes. Les données concernant le sommeil des participants ont été classées en deux groupes : ceux enregistrés pendant une phase lunaire croissante, lorsque la lumière réfléchie par la Lune augmente ; et ceux enregistrés durant une phase de Lune décroissante, lorsque la luminosité de la Lune diminue. Pour ce faire, le suivi s’est fait à domicile grâce à un équipement de polysomnographie qui mesurait la qualité du sommeil à travers des facteurs tels que les ondes cérébrales, la tension musculaire, les mouvements et l’activité cardiaque.
Les données récoltées ont révélé que les hommes et les femmes dormaient moins bien pendant une Lune croissante, mais cet effet était plus important chez les participants masculins. « Nous avons constaté que les hommes dont le sommeil a été surveillé pendant les nuits de la période de croissance du cycle lunaire présentaient une efficacité de sommeil plus faible et un temps d’éveil plus long après le début du sommeil par rapport aux hommes dont le sommeil a été surveillé pendant les nuits de la période de décroissance », a expliqué Christian Benedict, auteur principal de l’étude, dans un communiqué.
Les chercheurs ont tenu à préciser qu’il s’agissait d’une recherche observationnelle, et que cela signifiait que les résultats de l’étude n’établissaient pas forcément de lien de causalité entre le cycle lunaire et les troubles du sommeil. « Notre étude, bien sûr, ne peut pas déterminer si l’association du sommeil avec le cycle lunaire était causale ou simplement corrélative », a déclaré Christian Benedict. Autrement dit, cela signifie que si des variations sont effectivement observées de manière récurrente au cours des différentes phases du cycle lunaire, on ne sait pas avec exactitude l’étendue de l’influence de la Lune sur le sommeil. De plus, d’autres paramètres qui n’ont pas été pris en compte par l’étude – comme les effets géomagnétiques – peuvent également influencer sur le sommeil, et d’autres études doivent donc être menées pour obtenir de meilleurs résultats.