57 ans de carrière celle d’un idole des jeunes …..
Il était né dans la rue un soir de juin 1943 et n’était le fils de personne, il aurait pu connaître le pénitencier mais fut probablement sauvé par la musique qui l’aimait et le lui rendait bien. Il y mettait ses joies, il y mettait ses peines et tout ça devenait le blues et il rendait hommage aux mains noires qui lui avaient donné le jour. Il devint pourtant l’idole des jeunes
Quel hommage ! Enfin une reconnaissance à ta hauteur sa nous fait chaud au cœur de voir l’ampleur avec laquelle l'Evènement fut traité par la plus haute autorité de l’état, sans parler de l’ampleur médiatique qui parfois dans le passé pour certains n’ont pas déballé autant d’éloges à l’égard de notre Taulier mais il est bien connu que l’on est bien meilleur et rempli de bravoure lorsque l’on est mort que de son vivant………..
Il y a eu Victor Hugo. Il y aura désormais Johnny Hallyday. Les médias ont rivalisé en superlatifs pour rendre compte de la mobilisation populaire lors des obsèques de l’idole des jeunes. Un million de personnes. Des Champs-Élysées à la rue Royale. Les caméras filment. Les images défilent. Et le constat s’impose. Brutal. Incroyable. Invraisemblable. Effrayant. La France de Johnny, celle qui suscite soudainement l’admiration des journalistes et de la classe politique, est celle qu’ils abhorrent habituellement. Ce 9 décembre 2017, Paris a rendez-vous avec la France des années 1960 et 1970. La France d’avant. La France moisie. La France du passé. La France repliée sur elle-même. Frileuse. Égoïste. La France des beaufs et des Dupont Lajoie. Celle de la Renault 12 et de la R 8 Gordini. Celle du paquet de Gauloises bleu et du vin qui rend heureux. La France qui s’est figée. La France qui doit disparaître. Le spectacle est saisissant. Pas de voiles. Pas de racailles. Pas de diversité. Pas de bandes qui cassent et qui pillent, une France humble qui sait à quel moment elle doit se tenir debout dans la dignité et l'émotion c'est là toute sa culture.
A ce propos voici L’hommage rendu par la presse… (rien que les UNES du 6 au 14 décembre)
Celles du 6 et 7 Décembre
Celles du 8 Décembre
Celles du 9 Décembre
Celles du 10 et 11 Décembre
Celles du 12 et 13 et 14 Décembre
Mais aussi …..Parmi les hommages rendus par tes ami (ies) ce 9 juillet j’ai choisi le poème de Jacques Prévert (lu en la circonstance par jean Reno qui a fini la gorge nouée par l’émotion)
Et maintenant que « le vieux roi est mort »
Oh Johnny si tu savais ! Pour moi aussi c’est la fin du voyage, j’ai un problème, j’ai trop de peine, imagine, ce n’est pas facile, mais je te promets, mon vieux copain, pour moi la vie va recommencer, seul mais pas solitaire, avec toute ta musique que j’aime, celle de, mon idole des jeunes, non ! non, je ne regrette rien, je ne pourrai jamais t’oublier, salut ! Diego
Que dire de Johnny qui n’ait déjà été dit ? Qu’écrire de plus de cette légende restée debout jusqu’aux derniers jours de sa vie qui n’ait été écrit ? Que rajouter, quelle formule utiliser pour lui rendre hommage qui n’ait été proférée par tous ceux qui l’ont adulé, en ces jours de vénération pendant lesquels les superlatifs se disputent la sublimation de notre idole ? Faut-il exceller en lyrisme, faut-il chercher les mots qu’il faut pour honorer la mémoire de Johnny, il fut notre phénix libérateur de nos esprits enchaînés par des traditions arriérées ! Ses chansons nous ont aidés à nous propulser dans un monde universel pour croquer la vie comme elle se doit d’être croquée ! Ce fût un temps que les moins de 60 ans n’ont pas connu ! Ils n’en connaîtront sans doute jamais de pareil ! Et c’est bien dommage pour la santé du pays ! De l'émotion, du rêve, de l'amour que peut bien espérer de plus un adolescent, qu'il soit né à New York, Paris ou Tokyo ? Johnny est venu nous en décrire les contours, et nous en avons bien assimilés les messages pour les transmettre à notre tour ! Malheureusement, cette transmission s’est limitée au cadre familial le plus proche, celui de notre ascendance directe.
Même si les nombreux témoignages sur la vie de cet artiste hors pairs ont donné un descriptif détaillé de ses 57 années de succès ininterrompu, il y a des oublis qui méritent d’être rappelés. Comme tout le monde le sait, Johnny a débuté sa carrière avec des reprises de tubes américains. Il est néanmoins utile d’insister sur le fait que chaque reprise est une pierre que Johnny a souvent transforme en diamant. Pour exemples, ces quelques titres : «Girl », « Got to get you into my life » des Beatles, émotionnellement amplifiés en « je l’aime », « je veux te graver dans ma vie ». Reprendre les Beatles en mieux, qui d’autre que Johnny pouvait le faire ? « Teenage Idol », « If I where a carpenter », « Knock on wood », « Black is black » et bien d’autres hits, repris avec une interprétation à tout casser ! Sans parler du mythique « house of the rising-sun », qui a fait dire à Eric Burdon, le leader du groupe « The animals » : -quand, , nous avons écouté Johnny chanter « le pénitencier » la première fois, nous sommes restés scotchés sur nos chaises pendant de longs moments extatiques ! Parmi des dizaines de reprises, Johnny a toujours apporté une note meilleure à l’original, à l’exception du magistral « Hey Joe » de Jimi Hendrix, il faut le signaler aussi. Une exception qui confirme la règle, en somme !
Même si nous nous faisions parfois taxer de ringards, nous sommes restés fidèles à ces inclassables tubes des années 1960, et leur écoute nous fait frissonner toujours autant, en éternels captifs de la délicatesse de ce passé humainement glorieux !
Pour tout cela, merci d'avoir existé Monsieur Hallyday ! Merci de nous avoir fait rêver, de nous avoir appris le sens du frisson supérieur, de nous avoir appris ce qu'aimer veut dire, et que toute la musique que l'on aime, elle vient du blues et de la souffrance des hommes et que le chanter, comme tu l’as fait, permet de ne jamais l’oublier !
Avec Toi, Elvis et Jimi Hendrix et tant d'autres, nous rêvions d'introduire un peu de cette petite France du bonheur et de la joie, comme toi tu as su introduire un peu d'Amérique et d'Elvis en France. Malgré tes 51 années de Succès, tu n'as jamais pris la grosse tête ! Tu es resté cet enfant du peuple qui a fait incliner tant de gros bonnets ! Et Dieu que ce fut bon de tous les voir à tes pieds en ce samedi 9 Décembre 2017, car c'est un peu la revanche du p'tit peuple que de voir tant de ténors de la politique et du spectacle se faire tout petit devant un Géant qui n'a jamais renié ses petites origines !
Ce jour-là le bon peuple de France aurait préféré perdre la tour Effel que de perdre son Johnny !
Merci de nous avoir appris que le seul combat qui vaille la peine d’être mené est celui qui mène au bonheur et à l’amour partagés, en musique, en chant, en mélodies de la romance !
Tu es parti, laissant une France automnale bien triste !
Nous t’écouterons encore avant de te rejoindre !
Pour combien de temps, un seul, dix, vingt printemps ?
Seuls les Cieux en concoctent les délais à notre insu !
Ah putain de vie !
Que sont nos tendres années devenues ?
Que changeront ces larmes, ce soir, pour toi versées ?
Au nom de tous les fans que ta disparition a laissés orphelin maintenant nous pouvons quand même te le dire ……….
Bye ! Bye ! Johnny ou comme l’on dit chez nous Adischat’s …Johnny
Afin de conclure, je vous propose. Une des innombrables vidéos que la toile nous offre
En toute humilité je terminerai cette page par cette citation de Karma
Quand un oiseau est vivant, il mange les fourmis, mais quand il meurt, les fourmis le mangent. Les circonstances peuvent changer à tout moment, ne méprise personne, ne blesse personne durant ta vie. Tu peux être puissant aujourd’hui, mais rappelle-toi le temps est plus puissant que toi ! Analyse ce symbole ; « Un arbre peut servir à fabriquer des millions d’allumettes, mais quand vient le temps, une seule allumette est suffisante pour bruler des millions d’arbres, alors n’oublie pas de faire du bien autour de toi car demain ne t’appartient pas.