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Le Blog De Papy-Bougnat

  • Papy-bougnat
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule 
Bonne route & merci pour votre visite
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour ! Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule Bonne route & merci pour votre visite
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Traducteur

A L'affiche..

La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

 

[André Malraux]

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Actu du jour...


       

27 janvier 2019 7 27 /01 /janvier /2019 10:57
Le billet du dimanche...........

"La neige Peut-être un poème.

Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs et légers. Ce poème vient de la bouche du ciel, de la main de Dieu. Il porte un nom. Un nom d'une blancheur éclatante. Neige. «C’est ainsi que Maxence Fermine décrit la neige et ses flocons, dans un de ses romans, intitulé Neige. Le flocon nous fait voir sa légèreté, son évanescence : sonorité de douce fricative au début, prolongée par la consonne "l", voyelle "o" dupliquée sous une forme nasalisée... les sonorités mêmes du mot nous font entrevoir la finesse et la délicatesse des flocons qui virevoltent. Certains flocons sont plus compacts, plus épais et plus lourds, ils tombent en amas et on entend leur chute sur le sol : la consonne gutturale "c" au centre du mot nous fait percevoir cet éclat...Des étoiles blanches apparaissent, des images de neiges en éclats dispersés, des embruns de blancs, des écumes étincelantes...Un ballet incessant de plumetis couvre les paysages et les jardins... images soudain irréelles et mystérieuses de l'hiver.L'horizon s'enlumine de teintes pâles, ouatées, feutrées....Un rideau de lumières envahit l'espace...Léger, le flocon se multiplie à l'infini et peut former des écrans de candeurs, des entrelacs qui inondent le ciel, le transforment en un tissu ondoyant, satiné, perlé d'étoiles...Le flocon nous montre toute la beauté de l'hiver : des éclats glacés, des couleurs atténuées, des contrastes de noirs et de blancs.... arbres sombres, ténébreux, entourés de lumières !Les arbres se couvrent de ces amas de soie blanche, se parent de teintes nouvelles, et montrent toutes les harmonies de l'hiver. Effet de clair-obscur produit par la neige ! Issu d'un mot latin "floccus" qui désignait une touffe de laine, le "flocon" a encore ce sens en français, mais le plus souvent ce terme est associé à la neige...Flocons tourbillonnants dans l'air vif, pluie de l'hiver, les grains s'éparpillent et couvrent les paysages, de leurs embruns. Les grains se rassemblent en couche compacte, sur le sol, les grains forment des tapis lumineux qui crissent sous nos pas...Les flocons virevoltent dans l'air de l'hiver, rideaux de candeur, éclats de lumières. Le mot nous éblouit de ses volutes lumineuses, de ses embruns de clartés...

Bon dimanche

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13 janvier 2019 7 13 /01 /janvier /2019 07:47

Citadin ou rural ?

 

C’est la période des soldes sans doute qui pousse certains à user des étiquettes au rabais, afin de désigner les uns ou bien les autres, n’accordant de prix aux individus que lorsqu’ils rentrent bien sagement dans une case pour mieux les compter ou les classer, déterminer leur traçabilité ou encore leur provenance. L’individu n’existe donc plus pour lui-même ni par lui-même. Doit-il obligatoirement satisfaire à ce besoin stupide de taxinomie anthropologique ? C’est à se le demander. La confidence d’un député en balade dans sa circonscription qui se réjouit, dans un contexte certes un peu brûlant, de se retrouver paisiblement en contact avec ceux de la Ruralité, ultime refuge, d’après lui, de la vraie vie quoique ce dernier n’ait jamais daigné rendre visite aux gens de Bou, lui qui est allié avec ceux qui sont en marche. La belle affaire que voilà, non seulement ces braves citoyens, attablés innocemment à la table d’un restaurant n'ont rien demandé à personne mais les voilà promus sur les réseaux sociaux, les dignes et merveilleux représentants d’une nouvelle sous-classe dans l’évolution des espèces. La Fontaine avait, bien avant notre gentille vedette médiatique, distingué les Rats des champs et les Rats des villes. Le temps est sans doute venu d’écrire une fable sur les ruraux si urbains et les urbains si peu patelins. Les mots nous échappent tandis que chacun fait désormais ce qu’il veut avec la langue. On se perd dans le lexique de la phylogenèse, les êtres humains sont par essence inclassables, uniques et totalement particuliers La Ruralité serait donc le refuge des valeurs ancestrales, de la quiétude, de la philosophie et de tout ce qui fait société dans un monde qui perd son sens du vivre ensemble. Le député l’affirme implicitement puisqu’il exprime son admiration pour ces gens, qui, curieuse coïncidence, seront un jour prochain, d’éventuels électeurs. C’est donc avec certitude que je détermine une caractéristique indiscutable d’appartenance à cette classe : les pensionnaires de la branche humaine dite de la Ruralité peuvent et doivent se caresser dans le sens du poil. Nous avançons dans l’identification de ceux-là, ils auraient donc un système pileux plus fourni que les abominables cohortes de la Citadinité ! Est-ce donc la raison de ce désir toujours plus affirmé des pouvoirs successifs de retirer aux premiers ce qu’on donne toujours plus aux seconds. Serait-ce parce qu’ils sont bons à tondre du fait de leur pilosité abondante, marque évolutive d’appartenance à la Ruralité, que ces braves gens paient au prix fort l’essence, l’absence de services publics, le départ des médecins, les difficultés de transport et autres réjouissances qui ont provoqué la crise actuelle ?

 

Bon dimanche

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23 décembre 2018 7 23 /12 /décembre /2018 00:57

 

         

C’était avant ……

Les enfants recevaient autrefois une simple orange en guise de cadeau de Noël... les temps ont bien changé, désormais ils sont submergés de cadeaux. Noël est devenu une fête de la surconsommation, où les enfants sont souvent choyés à l'excès. Jusque vers le milieu du vingtième siècle, l'orange était un mets de choix, venu des pays du sud, un fruit aux teintes dorées, symbole de soleil. Et quand on y songe, quelle merveille ! Un fruit tout en rondeurs et sensualité, un fruit aux senteurs enivrantes, aux couleurs chaleureuses de l'été, au cœur même de l'hiver. Autrefois recouverte d'un papier de soie, l'orange exhalait ses parfums, dès qu'on la découvrait...Une merveille de la nature que nous ne voyons plus, tellement nous sommes blasés...Il faut relire la somptueuse description qu'en fait Alphonse Daudet, dans Les lettres de mon moulin. Il évoque ces fruits en faisant appel à tous les sens... Il est vrai qu'il décrit ces oranges alors qu'elles sont encore sur les arbres...Couleurs, senteurs, éclats des fruits, l'évocation nous fait voyager vers l'Algérie, à Blidah...Les oranges de Blidah sont magnifiées, entourées d'une "auréole de splendeur", serties d'un feuillage "sombre, lustré, vernissé". Elles apparaissent dans un décor de neige où "tous les fruits poudrés à frimas avaient une douceur splendide, un rayonnement discret comme de l'or voilé de claires étoffes blanches..." Les oranges sont sublimées et deviennent des trésors, elles sont comparées à "des verres de couleurs", "des fleurs éclatantes". Une exclamation restitue l'admiration du spectateur : "c'est là qu'elles étaient belles ! Les couleurs rayonnantes des fruits sont amplifiées par le décor blanc de neige. Les oranges sont personnifiées, comme vêtues de "claires étoffes blanches" "de soutanes rouges sous des robes de dentelles, de dorures d'autel enveloppées de guipures."Plus loin, l'auteur nous fait découvrir les oranges d'un jardin au nom magique et mystérieux : "Barbicaglia", un jardin en Corse près d'Ajaccio...Le seul nom de ce lieu fait rêver ! Les sonorités redondantes de labiale "b", les échos répétés de la voyelle "a', de la voyelle "i" nous transportent dans un univers poétique. Et la description qui suit fait intervenir différentes sensations, d'abord le sens olfactif : "les orangers en fleur et en fruit brûlaient leurs parfums d’essences." Puis, on entend "le bruit mat d'une orange mûre, tombée tout à coup... sur la terre pleine." La sensation visuelle contribue à la beauté du tableau :"des fruits superbes, d’un rouge pourpre à l’intérieur..." Entre les feuilles des orangers, la mer offre aussi un arrière-plan somptueux avec "des espaces bleus éblouissants comme des morceaux de verre brisés qui miroitaient dans la brume de l’air." Ainsi, Daudet nous fait percevoir ces merveilles de la nature : les oranges, des fruits aux teintes solaires, aux parfums enivrants, aux formes sensuelles...

 

Bon dimanche

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16 décembre 2018 7 16 /12 /décembre /2018 07:52

Happy birthday 8 years already

"Anniversaire heureux 8 ans déjà"

 

Et de huit................

Pour ceux qui découvriraient l’existence de ce blog pour la première fois aujourd’hui, mais aussi pour les fidèles  il est bon de savoir qu’en 8 années d’existence j’ai publié 6905 articles, qui ont été  vu par 276 7 97 visiteurs (uniques) en feuilletant  plus de 515 865 pages, c’est pas mal non ?  Pour un jeune papy habitant au vert en nouvelle Aquitaine au beau milieu de l’entre–deux-Mers (enfin avec 8 années de plus à ce jour quand  même ! ! tout cela pour définir au plus juste le qualificatif «  jeune papy « ) Qui va pour l’instant et tant que ce sera jouissif continuer à l’alimenter toujours  selon ma devise. C’est d’abord de se faire plaisir dans tout ce que l’on fait ensuite être sincère et déterminé et pour clore celle-ci il faut aussi avoir l’amour du travail bien fait ! Voilà pour rappeler le contour du contexte dans lequel je fais évoluer mon état d’esprit au travers l’écriture de la plupart des billets que je publie…….Je me permet également un petit  rappel à ce sujet : " Mon blog n'a qu'un but de réflexion " et ne  prétendra jamais détenir des vérités absolues. Ennemi de la pensée unique je ne peux que vous invitez à démentir ou compléter mes informations. Mes articles, même s'ils utilisent des dépêches AFP ou des articles d'encyclopédies, sont des créations personnelles. Les photos que j'utilise pour les illustrer sont soit personnelles ou libre de droits à ma connaissance. Je m'engage à retirer immédiatement tout document ou propos qui pourrait nuire aux intérêts d'une personne physique ou morale à la demande formulée par message de celle-ci.

 Mon mentor………

En te levant le matin, rappelle-toi combien est précieux le privilège de vivre,

de respirer, d'être heureux.      Le 1ier..........

En espérant continuer à vous distraire avec ce blog..avec une immuable passion

 

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9 décembre 2018 7 09 /12 /décembre /2018 15:27

Il fut une époque pas si lointaine que cela où jeter du pain eut paru totalement inconcevable aux personnes qui avaient encore les pieds sur terre. Depuis, la société de consommation est passée par là, les boulangeries industrielles sont venues apporter leur grain de sel et de mauvais pain et les poubelles regorgent de ces produits sous cellophane qui font le déshonneur de la gastronomie tricolore.

Comment redresser la tête et le quignon ?

(de pain)

 

Il se murmure même que des canards, des poules, des dindons et même des oies grasses se sont fendus d’une pétition écrite de leur plus belle plume afin que l’on cesse de leur donner des croûtons insipides, des rogatons de la grande distribution panière. Ils se brisent le bec et le cœur à tenter de tremper ce pain dur comme la pierre si le temps est sec tandis qu’il se fait mou et sans forme quand l’humidité de l’air fait son œuvre. Il est à noter, par honnêteté intellectuelle que les chapons se sont désolidarisés de ce mouvement, sous prétexte que les humains leur ont brisé bien plus que les dents !Les chevaux quant à eux prennent le mors aux dents lorsqu’une livraison leur arrive, venant des invendus de ces supermarchés, du pain forcément médiocre sans croûte ni mie dignes de ce nom. La plus belle conquête de l’homme se casse les dents sur cette offrande qui relève de l’insulte eux qui sont à cheval sur la qualité de la fournée. Il convient de prendre en considération ce fait et de ne donner dans les cercles hippiques que du bon froment d’artisan boulanger.

D'autres encore se plaignent mais demeurent incapables de pouvoir faire entendre leurs voix. Dans les hospices, nos vieux, le dentier en bandoulière aimeraient accompagner leurs repas d’autre chose qu’une pâte à mâchouiller sans goût ni forme. Mais hélas, dans ces établissements, il convient de tirer les prix et la qualité toujours plus vers les abysses afin que les actionnaires profitent pleinement de ce nouvel eldorado des canailles argentées.Les automobilistes pressés ne sont pas à meilleure enseigne quand il leur prend l’envie de casser la croûte sur l’autoroute. À leur grande surprise et sans doute pour des mesures de sécurité routière, le pain de plus en plus souvent se fait triangulaire, manière explicite de démontrer le danger qu’il y a à se nourrir de la chose. Quant aux baguettes, quand elles sont en vente, elles pointent si honteusement le quignon vers le bas, qu’il est impossible de ne pas en pleurer de dépit.Les collégiens qui s’évertuent encore à manger dans les cantines, pratiques totalement disparues à partir du lycée, ne sont pas bien lotis. Le pain fade, sans consistance, sans saveur ni mie onctueuse s’invite à leur table. Encore heureux ceux qui n’ont pas droit à des produits congelés. Si la baguette des vieux instituteurs a disparu, celle des bons boulangers a elle aussi déserté l’école. Si l’école buissonnière a de plus en plus d’adeptes, l’école panetière ne fait pas recette.Les chaînes, franchises et autres officines transformant des pâtons congelés en baguette faisant illusion quelques heures sont devenues si nombreuses que les vrais artisans sont désormais dans le pétrin, incapables de lutter contre cette offensive de la médiocrité. Les promotions pleuvent sur ce pain qui ne se tient pas bien à table et la vraie baguette se désespère devant ces imposteurs du bon pain.Casser la croûte devient tout à fait impossible depuis que les croûtes justement ne sont que des surfaces tout justes colorées et un peu plus résistantes que la mie insipide qu’elles dissimulent. La pauvrette est si pâlichonne qu’il conviendrait de lui proposer une séance de rattrapage dans un vrai four à bois à moins que quelques rayons UV lui donnent enfin bonne mine. Il est vrai que le conditionnement a fonctionné à plein régime et que l’époque est au fade, mou, incolore et inodore.Le grille-pain, en bout de chaîne se désespère de sauver la mise. Il ne peut digérer ces pains inconstants et informes qui tentent en son sein de se donner meilleur aspect. Il se sent jugé quand son travail fait, ces malheureuses tranches mollassonnes refusent de sauter triomphalement en l’air. Elles s’esclaffent, s’avachissent, s’écrasent au fond d’un appareil qui est alors montré du doigt. Il n’y peut rien, si l’enfer est peuplé de bonnes intentions, ces fours ont besoin de bon pain !

De grâce les amis, revenez à de plus sages résolutions. Notre baguette est en berne, le béret ne se porte plus que trop rarement, le saucisson est pourchassé par des furieux de la prohibition carnivore. Nous perdons notre âme et même le corps du christ est fabriqué en Pologne. Il convient de nous prendre en main, de la mettre justement à la pâte pour pétrir à nouveau une nouvelle espérance. C’est à ce prix que nous redresserons la nation très chahutée en ces temps modernes………………………

                                                          

 

 

 

 

 

 

    Bon dimanche

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2 décembre 2018 7 02 /12 /décembre /2018 08:25
Le billet du dimanche..............

A la veille des fêtes de fin d’année allons faire un petit tour du côté de l’histoire plus particulièrement celles des recettes qui honoraient les tables d’autrefois

Voici quelques  recettes du passé pour des plats de fêtes ou du quotidien qui changent de la dinde aux marrons et du steak-frites. Chaque fois, vous trouverez la recette sur ce blog   « à la mode ancienne » et les  astuces pour la mettre au goût du jour. Bon appétit !

1) Le vin d'Hypocras (Moyen Âge, Europe)

Ingrédients : 1 l de vin rouge ou de vin blanc, 150g de sucre en poudre, 8g de cannelle en poudre, 8 g de gingembre en poudre, 1 petit morceau de galanga (rhizome proche dugingembre).

La recette : « Prenez une once de « cinamone », nommée longue cannelle en pipe, une cloche de gingembre et autant de galanga et broyez les bien ensemble. Puis prenez une livre de bon sucre, pilez le tout ensemble et détrempez avec un bon lot du meilleur vin de Beaune que vous pourrez vous procurer. Laisser mariner une heure ou deux. Puis passez plusieurs fois à travers une chausse ( linge) jusqu'à ce que cela soit bien liquide. »

La version 2018: Vous pouvez remplacer le sucre par du miel pour parfumer encore davantage le breuvage. Selon vos goûts, ajoutez de la cardamome, des clous de girofle… .


Ce que ça raconte: Au Moyen Age, à table, on boit peu d’eau, qui est souvent polluée. Déjà connu sous l’antiquité, le vin épicé, présent dans toute l’Europe, est appelé « claré » ou « pimen » au début du Moyen Age. Le terme d’hypocras –probablement un hommage à Hippocrate, célèbre médecin grec né en 460 avant JC – apparaît au 14ème siècle. Consommé en apéritif mais également en fin de repas, ce vin favorisait la digestion grâce à ses nombreuses épices. Il était donc aussi considéré comme un remède. Autre vertu de cette préparation : elle aidait à la conservation du vin, alors peu riche en alcool –et à masquer le goût de ceux trop oxydés-, qui tournait rapidement au vinaigre à l'époque.

Bon Dimanche

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25 novembre 2018 7 25 /11 /novembre /2018 17:17

Balade en Bretagne...........

Les mystères & merveilles des monts d'Arrée

La montagne la plus escarpée de Bretagne est aussi le lieu le plus secret de la région.

Un refuge pour les légendes.

"C’est un territoire peu peuplé, isolé, où l’imagination s’embrase vite, confirme la conteuse Awenn Poulgloum, qui vit au cœur des monts d’Arrée et organise régulièrement des promenades contées. On y a conservé une forte tradition de récits oraux ainsi qu’une passion pour les vieilles histoires que l’on se racontait jadis en Bretagne. Cela vient du fait que cette région montagneuse était autrefois très pauvre : à chaque saison, on en partait pour aller chercher du travail à travers le reste de la Bretagne (comme colporteur, chiffonnier, etc.). Au retour, les habitants rapportaient dans leur bagage ce qu’ils avaient entendu ailleurs, lors des veillées au coin du feu…"

Avec ses crêtes hérissées et ses tourbières mouvantes, les youdig("marais"), le massif fut longtemps regardé comme le terrible pays de l’Ankou, la personnification bretonne de la mort. Ou encore comme celui des lavandières de la nuit, des femmes de mauvaise vie condamnées à laver le linge souillé et le linceul des morts… "Mieux vaut éviter de les rencontrer ou d’accepter de les aider à tordre le linge : cela mène tout droit à quelque chose qui ressemble à l’enfer", rappelle la conteuse.

L’enfer, justement. Selon les Finistériens, sa porte, le Yeun Elez, se trouverait au beau milieu des monts d’Arrée, au fond peut-être de ce beau lac bleu qui s’étale près du bourg de Brennilis. Un monde à part, que l’on découvre en se baladant ici dans des paysages revêches, où le vent, le silence et une météo sans cesse changeante participent pleinement à la sensation d’irréel. Un conseil pour ne rien rater de cette magie : suivre les randonnées proposées par l’association Addes, à Botmeur. Avec leurs guides, on sinue le long de sentiers mystérieux entre Braspart, Comana et Brennilis, tout en écoutant les histoires d’hier et en se laissant convaincre qu’elles sont peut-être vraies.

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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 07:02
Le billet du dimanche...........

A propos de petit dèj... peut-être l'avez-vous pris au lit ce matin ? et contenait-il des biscottes  , si oui savez-vous qui à inventé la biscotte ?

Eh bien en voici la réponse...

Les marins du XVe siècle, pour leurs longues traversées, embarquent des rations de pain cuit deux fois afin d’éliminer toute trace d’humidité et éviter ainsi qu’il ne moisisse. Ce « bis-cuit » (littéralement « qui a cuit deux fois ») est extrêmement dur. Il vaut mieux le tremper dans la soupe pour ne pas se casser une dent.

De l’infâme denrée à un produit populaire

En 1903, un boulanger de Nanterre, Charles Heudebert, transforme l’infâme denrée en produit populaire. Son pain de mie finement tranché et recuit devient si friable qu’un tout jeune enfant peut le croquer. Heudebert le nomme « biscotte », un nom proche de son appellation italienne (biscotto). Les petits déj’ craquants sont nés !

Alors avec ou sans biscotte  " Bon Dimanche "

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11 novembre 2018 7 11 /11 /novembre /2018 08:38
Le billet du dimanche

Paris a ses cafés, Londres ses pubs, le Far West ses saloons, et Rio de Janeiro ses «botequins».

les botequins, ces drôles de bistrots à Rio de Janeiro

 

Diminutif de «botica» (boutique), le «botequim » hésitait au départ entre le bar et l’épicerie. On pouvait y commander un petit café ou un grand bol de bouillon de poule, siroter un verre de cachaça (l’alcool de canne brésilien) ou se bâfrer d’amuse-gueules, mais aussi y acheter de la charcuterie ou de la morue, des conserves, du savon, des lames de rasoir et même de quoi soulager un mal de tête ! Aujourd’hui, ces drôles de bistrots ont gagné leurs lettres de noblesse et figurent même au panthéon culturel carioca. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Apparus au début du XXe siècle, alors que Rio était encore la capitale du Brésil, ils recelaient tout ce que la ville comptait de voyous, de piliers de comptoirs et d’ouvriers désœuvrés, mais aussi de poètes, de compositeurs et d’écrivains en mal d’inspiration. Les femmes tremblaient à l’idée que l’argent du foyer y soit dilapidé en quelques tournées, les politiciens s’effrayaient d’y voir se réunir la bohème rebelle de la cité… Selon le journaliste du quotidien «O Globo» Paulo Thiago de Mello, qui a passé des heures accoudé au zinc, ces troquets sont à notre époque ce que le banquet était à l’Antiquité : le cadre idéal pour se rencontrer, boire, manger, échanger – en un mot, refaire le monde avec son voisin. Car le botequim n’a rien d’un espace fermé. Au contraire, c’est le prolongement de la rue : on y rentre tel qu’on est, jamais sur son trente-et-un («pé-sujo», pied sale, est d’ailleurs l’un des sobriquets de ces cantines urbaines). Le patron connaît ses habitués, ce qu’ils aiment boire ou manger, et n’hésite pas à leur faire crédit. Bref, on s’y sent comme à la maison. Reste encore à choisir «sa» maison.

Depuis 1997, un guide intitulé «Rio Botequim » sélectionne les adresses emblématiques. Il repère le meilleur «chopp» (un demi de bière pression servi glacé), le meilleur serveur ou encore les meilleurs «petiscos» (mises en bouche)… Sans oublier, bien sûr, la meilleure cuisine, celle qui sait sublimer le cabri grillé, la queue de bœuf ou le risotto aux crevettes. Mais un botequimdigne de ce nom, c’est aussi un lieu où écouter du «chorinho » – cette musique qui est, à l’image de la nourriture que l’on savoure à Rio, un heureux mélange d’influences européennes (la polka) et afro-brésiliennes (le lundu) – et d’autres rythmes festifs. Dans les botequins, comme partout ailleurs au Brésil, «tudo acaba em samba», dit le proverbe : tout se finit toujours par une samba.

Les incontournables des botequins

La cuisine de botequim a toujours été considérée comme une «baixa gastronomia», une gastronomie «d’en bas». Elle propose pourtant une palette de spécialités irrésistibles.

Traditionnels 
Les «bolinhos de bacalhau», des croquettes de morue, sont un clin d’œil aux ancêtres portugais.

Exotiques 
La «casquinha de siri», une coquille farcie à la chair de crabe, se déguste gratinée.

Copieux
La «feijoada», le plat national, marie haricots noirs, viande séchée, saucisse fumée, farine de manioc torréfiée, rondelles d’oranges et chou sauté. Un cassoulet tropical !

Dorés 
D’origine espagnole, les «empadas» sont des petits pâtés garnis de fromage, de poulet, de crevettes

Dans l'attente de pouvoir déguster leurs spécialités.....

Bon Dimanche.......

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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 05:24
Le billet du dimanche..........

 

Marcher quel bonheur………….

 

Nous passons une grande partie de notre temps assis, le monde moderne est organisé pour que nous restions assis, assis devant un ordinateur, assis devant une télévision, assis dans une voiture...Ainsi, nous pouvons être mieux contrôlés et mieux surveillés par ceux qui nous gouvernent...Et nous perdons l'habitude de cette fonction essentielle : marcher...C'est pourtant grâce à la marche que nous avons pu découvrir le monde, développer notre curiosité..."Tout ce que nous faisons aujourd'hui, ce qui nous distingue des autres espèces tire son origine du fait que nous nous tenons debout et marchons", écrit Erling Kagge, dans son ouvrage intitulé Pas à pas. Marcher, c'est se recentrer sur l'essentiel.Voilà une activité accessible à tous qui permet une attention au monde : le rythme lent de la marche nous invite à observer les arbres, les fleurs, la couleur du ciel, un nuage, un chien, un oiseau...Alors que nous voyons nombre de nos contemporains marcher les yeux rivés sur leur portable, au lieu de contempler le monde, il est temps de réhabiliter la marche, la promenade, la vraie, celle qui porte attention au monde.

L'homme est fait pour se mettre en quête de connaissances et de savoirs : c'est cette curiosité qui le guide et le motive. C'est aussi l'occasion d'utiliser nos cinq sens, notamment si l'on marche à la campagne ou dans une forêt : les odeurs des arbres, des fleurs, les chants des oiseaux, les couleurs variées de la végétation, les claquements d'ailes d'un oiseau....Marcher permet de se reconnecter au monde, de comprendre que nous sommes une partie de ce tout, la nature qui nous environne Marcher, c'est aussi se maintenir en forme, faire fonctionner tout son corps, ses muscles. Dans un monde où tout nous incite à rester assis, immobile, il est temps de retrouver le bonheur de marcher...Il est temps de retrouver une harmonie avec notre univers. Comme l'écrit le philosophe Frédéric Gros, "Marcher, c'est résister fortement à la part maudite de la modernité (obsession pathologique de la performance, culte de la vitesse, existences parallèles dans des univers numériques)... c'est aussi se proposer soi-même comme aventure, rompre avec les inerties du présent".

Bon dimanche

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