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Le Blog De Papy-Bougnat

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  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
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24 août 2020 1 24 /08 /août /2020 20:47
Les mots..( étymologie & origine)

Aujourd'hui  voyons  celle du mot : " ZUT "

(D’après « Parémiologie musicale de la langue française » (par Georges Kastner)
paru en 1866, « Pourquoi pas ? » du 9 novembre 1934 et « Glossaire
du centre de la France » (par Hippolyte-François Jaubert) Tome 2 paru en 1856)

 

Descendant, pour les uns, en droite ligne du cri anglais ut ! abondamment prononcé en France par l’occupant dans le Berry durant la guerre de Cent Ans, issue selon les autres d’une anecdote se rapportant au nom désignant la première note de la gamme musicale, l’interjection zut ! conserve aujourd’hui tout son mystère

Paru en 1808, le Dictionnaire du bas langage de Charles-Louis d’Hautel donne de zut ! la définition suivante : « Quolibet qui, d’une farce comique, est passé parmi le peuple. Se dit à quelqu’un que l’on est ennuyé d’entendre, et équivaut à va te promener, retire-toi. »

Selon Georges Kastner dans son ouvrage paru en 1866 et intitulé Parémiologie musicale de la langue française, il semble que cette façon de parler proverbiale renferme une espèce de défi porté à la personne dont la présence ou les discours importunent. Ut étant la première note de la gamme naturelle, type des gammes majeures, c’est par cette note que l’on commence en solfiant selon la méthode française, car, dans la méthode italienne, l’ut se nomme do.

Zut, j’me suis trompé de porte !... Carte humoristique publiée
vers 1945 de l’illustratrice Germaine Bouret (1907-1953)

Or nous serions redevables du mot zut à une élève du Conservatoire de Paris, originaire de Rome, qui au début du XIXe siècle avait pris l’habitude de nommer do (comme on le fit depuis) la première note de la gamme. Le professeur voulait que l’élève dît ut et non do. Un jour, il la réprimanda fortement et ajouta en faisant sonner l’s de la liaison : « Je vous prie de ne plus dire do, dites ut ». La jeune élève exaspérée, frémissante, jeta ses cahiers en criant : « Eh bien, puisque vous le voulez, zut ! »

Les gamins de Paris semblent s’être approprié cette locution, et l’expression populaire zut ! pourrait bien n’en être qu’un énergique diminutif. À moins qu’elle ne soit une transformation du mot chut, opérée sous l’influence de l’accent provençal.

Mais dans le second tome de son Glossaire du centre de la France paru en 1856, le comte Hippolyte-François Jaubert écrit, au mot Ut ! : « interj. Hors d’ici, va-t’en. Se dit à un chien et même à une personne qu’on traite avec grand mépris. C’est à tort que Roquefort rattache ce mot à l’italien : ce n’est autre chose que l’anglais out. Les deux vers suivants de Wace (Roman du Rou) ne laissent aucun doute sur l’origine de cette interjection :

La gent englesche : Ut ! s’écrie ;
Normanz escrient : Dex aïe !

« Ce mot, poursuit Jaubert, a dû se naturaliser dans notre bas Berry lors des ravages qu’y exercèrent, à tant de reprises, les vieux ennemis de la France. C’était une espèce de hourra de bataille. Les malheureux habitants des campagnes eurent bientôt saisi le sens de ce cri sauvage : la terreur le grava dans leur mémoire ; ils l’apprirent à leurs enfants, et il s’est ainsi transmis de génération en génération jusqu’à leurs derniers descendants. »

Plus loin, le comte Jaubert avance que « le z euphonique s’est joint à notre monosyllabe, et l’on dit aussi zut ! dans un sens d’ironie, de dédain, de refus : — Tu m’ennuies ; je te dis zut ! / — Veux-tu faire telle chose ? — Zut ! Au surplus, cette interjection, qui a quelque analogie avec le zeste du Dictionnaire de l’Académie et le zot du Dictionnaire de Trévoux, n’est point du tout spéciale à notre circonscription. »

D’après ces renseignements curieux, le zut !, ce mot que Lorédan Larchey compte parmi les excentricités du langage contemporain, descendrait en droite ligne du cri anglais ut ! cité par Wace dans le Roman du Rou et conservé intégralement dans le patois berrichon. Quoiqu’il répugne au sentiment national de retrouver jusque dans une intime question de linguistique le souvenir des malheurs de la patrie et des outrages de l’étranger, il faudra bien tenir compte de ce fait, s’il appartient à l’histoire.

Zut ! Voilà la nuisance de la foule polluante... Carte humoristique
des années 1950-1960 de l’illustrateur Louis Carrière

Si le seul passage de Wace et les conséquences qu’on en tire ne suffisent pas pour trancher la question, il ne serait toutefois pas impossible que l’exclamation dont Jaubert rattache l’origine à la malheureuse circonstance de la présence des Anglais sur notre territoire et à leur séjour dans le Berry, n’eût contribué à la formation de ce vulgaire quolibet ; et voici comment : ayant perdu de vue l’origine de cette exclamation et ne sachant plus à quoi la rattacher, le peuple aura cherché à lui donner un sens.

On se sera figuré alors que cet ut ! devait être l’ut des musiciens, et, pour mieux marquer le sens qu’on lui prêtait, on aura imaginé de joindre au monosyllabe équivoque les paroles interrogatives : Sais-tu la musique ? et leur réponse Eh bien, ut ! De telle sorte que cette locution aura pris un caractère tout à fait musical.

On ne peut donc rien inférer de là contre la savante et curieuse étymologie rapportée par le comte Jaubert, de même qu’on ne saurait rien inférer non plus de cette étymologie contre le caractère musical de notre zut !

 

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20 mai 2020 3 20 /05 /mai /2020 05:41

J'ai trouvé la solution 

Vous en avez marre de déguster des céréales rassies à cause d’une boîte en carton déchirée ? Ce tuto malin et surprenant vous explique comment bien fermer votre emballage.

Après 40 ans à tenter de déceler toutes les techniques de pliage d’un emballage, Becky Holden McGhee a finalement trouvé la solution. Cette femme originaire de Blackpool, au Royaume-Uni, a partagé sur Facebook une vidéo ludique pour en finir avec la misère des céréales séchées.

Depuis, son tuto fait un carton sur internet. La vidéo a été vue plus de 3 millions de fois par les internautes. Preuve que le calvaire des boîtes en carton est bel et bien un problème universel. Découvrez étape par étape cette technique ingénieuse :

Désormais, vous n’avez plus d’excuse pour ne pas refermer correctement l’emballage de vos céréales. Alors, bonne dégustation.

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13 octobre 2018 6 13 /10 /octobre /2018 05:22

Pourquoi dit-on « À tire-larigot » ?

Cette expression, relevée dès le XVIe siècle chez Rabelais, s’appliquait autrefois uniquement à la consommation de vin. Mais son explication est complexe et son origine controversée.

En grande quantité

On sait que « à tire » signifiait à l’époque « rapidement » ou « sans s’arrêter », comme dans l’expression « à tire-d’aile ». Quant au « larigot », il s’agissait d’une flûte. Certains ont alors affirmé que les flûtistes, qui usent beaucoup de salive, étaient réputés pour leur amour immodéré de la boisson.

D’autres pensent plus simplement qu’il s’agit d’une simple comparaison entre la bouteille d’où l’on tire le vin et la flûte d’où l’on tire des sons.

D’où vient l’expression « la fin des haricots » ?

Le haricot blanc arrive en France en 1553, introduit à la cour par Catherine de Médicis. Mais on lui préfère encore les fèves, consommées depuis des siècles. En revanche, il est prisé par les marins qui embarquent de grandes quantités de cette légumineuse qui se conserve très bien. Tellement bien que c’est le dernier aliment que l’on consomme lorsqu’il ne reste rien d’autre à bord.

Quand la famine guette

Du coup, quand arrive la fin des haricots, c’est que la famine guette. Au XXe siècle, l’expression change de sens et fait référence aux jeux de cartes au cours desquels on mise des haricots en guise de pièces de monnaie, faute de mieux. L’idée reste la même : quand il ne reste plus que les haricots, ça sent le roussi !

 

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23 juin 2018 6 23 /06 /juin /2018 07:58

SOLSTICE D'ÉTÉ

Il est de coutume d’entendre dire que  le 21 juin (jour de la Saint-Jean), est « le jour le plus long de l’année ».Eh bien, je vais peut-être vous étonner, mais il n’y a pas UN jour le plus long dans l’année mais HUIT.

Il suffit de consulter le calendrier des postes (comme on dit) ou le site Promenade dans le système solaire, par exemple, et d’y chercher les heures de lever et de coucher du soleil. La consultation d’autres sites, astronomiques, officiels ou non, pourra vous donner des horaires légèrement différents, mais le principe est là : on constate, en soustrayant l’heure du lever de l’heure du coucher, que « la » plus longue journée de l’année dure 16 heures et 7 minutes et qu’il y en a, au total, huit.

Démonstration.

L’heure où le soleil se lève le plus tôt dans l’année est 5 h 48, et cela se produit pendant quatre jours, du 14 juin au 18 juin. À partir du 19 juin, le soleil recommence à se lever plus tard.

L’heure où le soleil se couche le plus tard dans l’année est 21 h 56, et cela se produit pendant treize jours, du 19 juin au 1er juillet. À partir du 2 juillet, le soleil recommence à se coucher plus tôt.

Il y a une période, du 16 au 23 juin, où l’amplitude entre l’heure où le soleil se lève et l’heure où il se couche est de 16 heures et 7 minutes.

Donc, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, quand vous entendrez à la radio, quand vous regarderez à la télé, quand vous lirez ou entendrez autour de vous que le 21 juin, jour de la Saint-Jean, jour du solstice, est le jour le plus long de l’année, dites « Stop ! » Ne vous laissez plus abuser, car maintenant, vous savez.

 

 

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20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 08:02

Histoire de plantes:

"les deux origines du magnolia"

C'est en 1703, que le père Jacques Plumier, botaniste de renom, décrit lors d'une expédition en Louisiane, un très bel arbre au feuillage vernissé, persistant, et aux grandes fleurs blanches délicatement parfumées. Il lui donne le beau nom de magnolia, en hommage à Pierre Magnol 1638-1715) qui dirigeait le jardin des plantes de Montpellier.

Mais il faudra attendre quelques années pour que le premier spécimen de Magnolia grandiflora vivant arrive en France. René Darquistade, armateur et maire de Nantes, le repère en 1711 dans une cargaison en provenance du Nouveau Monde. Il le plante, comme cela se fait à l'époque, dans de la tourbe à l'intérieur de l'orangerie de son château de la Maillardière. Où il dépérit, car le magnolia n'est pas une plante de serre...

Voué à la décharge

Voué à la décharge, il sera sauvé par l'épouse de Darquistade qui l'installa dehors, au pied d'un mur, où il s'épanouit merveilleusement. Qui sait si, sans cette intervention providentielle, la culture du magnolia se serait autant développée en France et en Europe?

Sans doute, car à la même époque, l'amiral Roland-Michel Barrin de la Galissionnière, gouverneur général du Canada introduisit un second spécimen, d'une autre variété, reconnaissable au feutrage brun rouille qui orne le dessous de ses feuilles. Ce magnolia grandiflora ‘galionnenis', très résistant au froid, que l'on retrouve un peu partout aujourd'hui, connut lui aussi un très grand succès.

Daniel Lejeune, responsable de la bibliothèque de la Société nationale d'horticulture de France nous raconte comment ce bel arbre aux grandes fleurs blanches est arrivé d'Amérique du Nord au XVIIIe siècle.

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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 07:48

A propos connaissez-vous l'origine de la St Valentin et pourquoi il fut décapité d'ou l'origine de la fête des amoureux

Toute l'histoire

Décapité le 14 février 268 en représailles des conversions au christianisme qu’il suscita suite à la guérison d’une jeune fille aveugle, saint Valentin doit à son nom, qui signifie santé et vigueur, le fait que les fiancés, les jeunes gens à marier, ceux qui craignent les atteintes de la peste, les personnes, enfin, qui sont sujettes à l’épilepsie et aux évanouissements se sont placés sous son patronage.

La vertu de saint Valentin, prêtre, était si éclatante, et sa réputation si grande dans la ville de Rome, qu’elle vint à la connaissance de l’empereur Claude II, qui le fit arrêter, et, après l’avoir tenu deux jours en prison, chargé de fers, le fit amener devant son tribunal pour l’interroger. D’abord il lui dit, d’un ton de voix assez obligeant : « Pourquoi, Valentin, ne veux-tu pas jouir de notre amitié, et pourquoi veux-tu être ami de nos ennemis ? » Mais Valentin répondit généreusement : « Seigneur, si vous saviez le don de Dieu, vous seriez heureux et votre empire aussi ; vous rejetteriez le culte que vous rendez aux esprits immondes et à leurs idoles que vous adorez, et vous sauriez qu’il n’y a qu’un Dieu, qui a créé le ciel et la terre, et que Jésus-Christ est son Fils unique ».

Un des juges, prenant la parole, demanda au Martyr ce qu’il pensait des dieux Jupiter et Mercure. « Qu’ils ont été des misérables » répliqua Valentin, « et qu’ils ont passé toute leur vie dans les voluptés et les plaisirs du corps ». Là-dessus, celui qui l’avait interrogé s’écria que Valentin avait blasphémé contre les dieux et contre les gouverneurs de la république. Cependant le Saint entretenait l’empereur, qui l’écoutait volontiers et qui semblait avoir envie de se faire instruire de la vraie religion ; et il l’exhortait à faire pénitence pour le sang des chrétiens qu’il avait répandu, lui disant de croire en Jésus-Christ et de se faire baptiser, parce que ce serait pour lui un moyen de se sauver, d’accroître son empire et d’obtenir de grandes victoires contre ses ennemis.

L’empereur, commençant déjà à se laisser persuader, dit à ceux qui l’entouraient : « Ecoutez la sainte doctrine que cet homme nous apprend ». Mais le préfet de la ville, nommé Calpurnius, s’écria aussitôt : « Voyez-vous comment il séduit notre prince ! Quitterons-nous la religion que nos pères nous ont enseignée ? »

Claude, craignant que ces paroles n’excitassent quelque trouble ou quelque sédition dans la ville, abandonna le Martyr au préfet, qui le mit à l’heure même entre les mains du juge Astérius, pour être examiné et châtié comme un sacrilège. Celui-ci fit d’abord conduire le prisonnier en sa maison. Lorsque Valentin y entra, il éleva son coeur au ciel, et pria Dieu qu’il lui plût d’éclairer ceux qui marchaient dans les ténèbres de la gentilité, en leur faisant connaître Jésus-Christ la vraie lumière du monde.

Astérius, qui entendait tout cela, dit à Valentin :
« — J’admire beaucoup ta prudence ; mais comment peux-tu dire que Jésus-Christ est la vraie lumière ? »
« — Il n’est pas seulement », dit Valentin, « la vraie lumière, mais l’unique lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde »
« — Si cela est ainsi, dit Astérius, j’en ferai bientôt l’épreuve : j’ai ici une petite fille adoptive qui est aveugle depuis deux ans ; si tu peux la guérir et lui rendre la vue, je croirai que Jésus-Christ est la lumière et qu’il est Dieu, et je ferai tout ce que tu voudras ». La jeune fille fut donc amenée au Martyr, qui, lui mettant la main sur les yeux, fit cette prière : « Seigneur Jésus-Christ, qui êtes la vraie lumière, éclairez votre servante ».

A ces paroles, elle reçut aussitôt la vue, et Astérius et sa femme, se jetant aux pieds de leur bienfaiteur, le supplièrent, puisqu’ils avaient obtenu par sa faveur la connaissance de Jésus-Christ, de leur dire ce qu’ils devaient faire pour se sauver. Le Saint leur commanda de briser toutes les idoles qu’ils avaient, de jeûner trois jours, de pardonner à tous ceux qui les avaient offensés, et enfin de se faire baptiser, leur assurant que, par ce moyen, ils seraient sauvés. Astérius fit tout ce qui lui avait été commandé, délivra les chrétiens qu’il tenait prisonniers, et fut baptisé avec toute sa famille, qui était composée de quarante-six personnes.

L’empereur, averti de ce changement, craignit quelque sédition dans Rome, et, par raison d’Etat, il fit prendre Astérius et tous ceux qui avaient été baptisés, puis les fit mettre à mort par diverses sortes de tourments. Pour Valentin, le père et le maître de ces bienheureux enfants et disciples, après avoir été longtemps en une étroite prison, il fut battu et brisé avec des bâtons noueux ; enfin, l’an 268, le 14 février, il fut décapité sur la voie Flaminienne, où, depuis, le pape Jean Ier fit bâtir une église sous son invocation près du Ponte-Mole.


 

Saint Valentin est nommé, avec la qualité d’illustre Martyr, dans le Sacramentaire de saint Grégoire, dans le Missel romain de Tommasi, dans les divers martyrologes et calendriers : les Anglais l’ont conservé dans le leur.Cette église ayant été ruinée, le pape Théodose en dédia une nouvelle, dont il ne reste plus de traces non plus. La porte appelée plus tard du Peuple portait anciennement le nom du saint Martyr. On garde la plus grande partie de ses reliques dans l’église de Sainte-Praxède. Les autres furent apportées en France, en l’église Saint-Pierre de Melun-sur-Seine, mais elles ne s’y trouvent plus aujourd’hui.

Saint Valentin a été représenté : 1° tenant une épée et une palme, symboles de son martyre ; 2° guérissant la fille du juge Astérius. Cette circonstance de la guérison d’une jeune fille, et plus encore son nom de Valentin, qui signifie santé et vigueur, explique pourquoi les fiancés, les jeunes gens à marier, ceux qui craignent les atteintes de la peste, les personnes, enfin, qui sont sujettes à l’épilepsie et aux évanouissements se sont placés sous son patronage.

Plusieurs siècles après sa mort, Valentin fut canonisé en l’honneur de son sacrifice pour l’amour. La fête de la Saint-Valentin fut instituée pour contrer la Lupercalia, fête païenne donnée le jour de la fertilité et dédiée à Lupercus, dieu des troupeaux et des bergers, et Junon, protectrice des femmes et du mariage romain. L’événement le plus marquant de ces réjouissances était la course des Luperques : des hommes mi-nus poursuivaient des femmes et les frappaient avec des lanières de peau de bouc, les coups reçus assurant fécondité et grossesse heureuse à celles-ci.

Une autre origine est attribuée aux festivités de la Saint-Valentin. On prétendait en effet que, sous certains climats, les oiseaux s’appariaient pour la belle saison prochaine, à la Saint-Valentin, comme il est reçu qu’en d’autres pays plus froids ils s’apparient à la Saint-Joseph. Prenant exemple sur eux, les hommes auraient trouvé ce jour propice à la déclaration amoureuse. Dans les anciens calendriers, à une époque où les devoirs de la vie civile se confondaient avec ceux de la vie religieuse, chaque jour y était marqué par un signe qui parlait immédiatement aux yeux des initiés.

C’est ainsi que la Saint-Valentin était marquée par un soleil dans la main du saint, ou par un gaufrier : un soleil, parce qu’il était censé reprendre sa force à cette époque, qui est à peu près celle des Quatre-Temps du printemps, et que les fleurs les plus précoces (amandiers, noisetiers, etc.) commencent à se montrer dans une partie de l’Europe ; un gaufrier, pour annoncer les réjouissances de Carnaval.

 

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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 11:58

À l’instar de la décoration du sapin, de la préparation du repas et de la découverte des cadeaux, la lettre au père Noël fait partie des traditions incontournables des fêtes de fin d’année. Peu importe votre âge, vous vous êtes certainement déjà appliqué à rédiger une jolie lettre avant de l’envoyer au gros monsieur en rouge, espérant secrètement une réponse de sa part. Si comme nous, vous avez cessé de participer au folklore et doutez de l’existence du Père Noël, vous vous êtes sûrement déjà demandé où vont aller toutes ces lettres qui lui étaient adressées ? Pour y répondre, revenons sur l’histoire de ces missives de fin d’année.

 

LA PETITE HISTOIRE DES LETTRES AU PÈRE NOËL

 

L’envoi de lettre au Père Noël n’a rien de nouveau : popularisée en France avec l’arrivée du vieux monsieur à la barbe blanche dans la seconde moitié du XXe siècle, la coutume s’est installée rapidement dans tous les foyers du pays. L’écriture du courrier se fait méticuleusement dans l’optique de vanter ses bonnes actions, de dévoiler ses souhaits et, éventuellement, d’obtenir une réponse. C’est aux États-Unis que les plus jeunes ont, pour la première fois, eu une réponse « officielle » de Santa Claus : en 1912, le Maître général des postes américain décide d’autoriser ses employés à répondre aux enfants et à remplacer le Père Noël dans cette importante tâche. En peu de temps, c’est toute une organisation qui se met en place sous le nom de code « Opération Santa » pour répondre au mieux et au plus vite aux petites têtes blondes.

 Le Père Noël pose problème

Les enfants français ont dû attendre un peu plus longtemps pour recevoir la missive du personnage : pour comprendre l’importance d’une telle lettre, il nous faut revenir sur son histoire, intimement liée à celle des PTT (Postes Télégraphes et Téléphones) et aux fameuses réponses du Père Noël. De nombreuses recherches ont été effectuées sur le sujet dont une étude présentée lors d’une conférence à l’Université de Poitiers. C’est après la Seconde Guerre mondiale que de nombreuses lettres destinées au célèbre bonhomme nordique ont fait une entrée remarquée dans les bureaux de postes français.

Venus de métropole, de Dakar, de Guinée ou encore de Madagascar, ces courriers n’étaient pas affranchis et indiquaient des adresses toutes plus fantaisistes les unes que les autres : « Rue des nuages », « Rue du Pôle Nord », « 1 Rue du Ciel étoilé », « Avenue des Rennes »… Bien évidemment, sans timbre ou adresse réelle, ces lettres ne pouvaient pas être acheminées et, en trop grand nombre, devenaient un véritable problème pour les employés de l’administration en charge des postes. En effet, ouvrir un courrier à la place de son destinataire est une violation du secret de la correspondance et une telle action est réprimée par le code pénal et par les règles appliquées par les PTT. Une telle lettre doit obligatoirement être redirigée vers le dépôt central des rebuts situé dans l’Hôtel Central de Paris, en place depuis 1771.

Le père Noël est hors-la-loi

La question des lettres au père Noël aurait pu rester négligeable si le nombre de courriers n’était pas devenu de plus en plus important avec les années. En 1959, la revue éditée par le ministère des PTT annonce dans son bulletin que près de 4 000 lettres au Père Noël ont été reçues, donnant une place toute particulière à ces courriers. Si les bureaux parisiens sont préoccupés par cette nouvelle tendance, ceux du reste de la France le sont tout autant et certains postiers, attristés par le sort réservé à ces correspondances, prennent les devants en répondant aux enfants de leurs régions.

En rédigeant ces lettres, les employés violaient la loi et les règles de l’administration au risque de perdre leur travail : c’est la raison pour laquelle ils préféraient rester dans l’anonymat. L’une d’entre eux, Magdeleine Homo, avait depuis longtemps décidé d’agir seule en répondant systématiquement, discrètement et soigneusement aux lettres rédigées par les enfants de son village. Devant l’importance du travail, elle finira par demander de l’aide et l’autorisation de ses supérieurs pour continuer l’envoi des réponses sous le nom du père Noël. L’histoire raconte que c’est le ministre lui-même qui lui donna sa bénédiction.

Un secrétariat pour le père Noël

Durant les quatre années suivant l’approbation du gouvernement, elle remplira sa tâche : elle recevra l’aide des maîtres d’école et des parents de son village dans la personnalisation des réponses avant de d’intégrer le centre de rebuts de la PTT en 1962. Dorénavant, ce dernier serait le seul habilité et autorisé à remplir cette mission et à répondre aux enfants. Magdeleine Homo décèdera l’année suivante sans avoir pu assister à la mise en place complète du nouveau système de réponse mais certainement après avoir fait rêver des centaines d’enfants. Cinq ans après son installation à Paris, le service du Père Noël est envoyé à Libourne, en Gironde : le maire de la commune et ami Jacques Marette (Ministre des PTT) travaillait jusque-là au déménagement des services de rebuts de la poste vers sa ville. Une fois le changement effectué, le « secrétariat » n’a pas eu d’autre choix que de suivre le mouvement, utilisant la force de travail des employés des PTT pour répondre aux lettres reçues. Il faudra attendre 1969 pour que la première secrétaire « officielle » du Père Noël soit engagée et 1970 pour que la branche du dépôt central des rebuts dédié aux lettres de Noël devienne officiellement le Secrétariat du père Noël.

La toute première carte-réponse du secrétariat fut illustrée par René Chag et rédigée par la psychanalyste Françoise Dolto (sœur du ministre Marette). On pouvait y lire le texte suivant : « Mon enfant chéri, ta gentille lettre m’a fait beaucoup de plaisir. Je t’envoie mon portrait. Tu vois que le facteur m’a trouvé, il est très malin. J’ai reçu beaucoup de commandes. Je ne sais pas si je pourrai t’apporter ce que tu m’as demandé. J’essaierai, mais je suis très vieux et quelquefois je me trompe. Il faut me pardonner. Sois sage, travaille bien. Je t’embrasse fort. Le Père Noël. »

Aujourd’hui, de nombreux lieux sont dédiés à la réception, la lecture et la rédaction de réponses à ces lettres dans le monde, et certains bureaux vont plus loin en envoyant des cadeaux aux enfants dans le besoin. Pour réaliser un tel travail, les employés des bureaux de poste sont aidés de bénévoles et différentes entreprises réalisent des opérations similaires : L’USPS (United States Postal Service) promet une réponse du père Noël tout droit venue du pôle Nord, avec un tampon « officiel ». On retrouve la même chose auprès de la Royal Mail (Royaume Uni), du Canada Post (qui a créé un code postal spécial : H0H H0H), ou encore du Brésil. Sachez qu’en France, le traitement de la lettre est gratuit et qu’il faut simplement prendre soin de noter son adresse au dos de l’enveloppe envoyée pour recevoir une réponse signée du monsieur à la barbe blanche.

En 2015, 1.7 millions de missives ont été recueillies en France et le service de la poste, ainsi que ses employés, se préparent chaque année à la réception de ces courriers. Ces lettres sont choyées : certaines sont exposées et le Musée de la Poste organise des ateliers pour accompagner les plus jeunes dans l’écriture du courrier. Il s’agit d’une manière de perpétuer la magie de Noël et de faire rêver petits et grands. Plus qu’un simple courrier, la lettre au Père Noël est une véritable tradition qui a marqué l’histoire de France et de ses services postaux. Une tradition toujours ancrée dans notre XXIe siècle grâce à la bonté de quelques parents et postiers devenus Père Noël le temps des fêtes de fin d’année.

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13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 08:07
La rétro..............

Origine des mots: 

D'où vient le nom «Père Lachaise» ?

 

À la descente de son quai, c'est à chaque fois la même histoire. Ou plutôt, les mêmes contes et légendes qui nous reviennent en mémoire. Les traces de rouge à lèvres sur la tombe d'Oscar Wilde, les mégots et les bouteilles de whisky sur celle de Jim Morrison ou encore le corps de Chopin enterré sans son cœur, reposant dans du cognac dans l'église Saint-Croix de Varsovie. Qui n'a jamais pensé à ces illustres noms: Edith Piaf, Yves Montand, Marcel Proust ou bien Balzac, Desproges et Champollion qui dorment non loin de ces lettres blanches que l'on peut lire à six pieds sous terre du cimetière du Père Lachaise? Sûrement pas vous! Mais ne vous êtes-vous jamais demandé d'où venait cette étrange appellation? Pourquoi parle-t-on de père et de Lachaise? revenons sur son histoire.

Une histoire qui nous replonge au XVIIe siècle. À cette époque, l'ordre religieux catholique des jésuites est roi. Aussi sûr que peut l'être Louis XIV. Alors que ce dernier s'adonne, sans complexe, aux plaisirs du corps au début de son règne commencé en 1661, une dizaine d'années plus tard, le roi soleil prend un nouveau tournant dans sa vie. Dans la deuxième moitié des années 1670, et notamment sous l'influence de Madame Maintenon en 1680, il entre en quasi-repentance et reprend -avec ardeur- sa vie religieuse. C'est la période à laquelle intervient François d'Aix de la Chaize, un prêtre jésuite aujourd'hui plus connu sous le nom de Père Lachaise.

Insalubrité, hygiénisme et politique mortuaire

Entré dans les bonnes grâces du roi, le père de la Chaize devient son confesseur - pendant trente-quatre ans - et tient alors un rôle important dans la révocation de l'édit de Nantes en 1685. Son nom se propage et fait ainsi rayonner le domaine jésuite au Mont-Louis, situé aux abords de Paris, dans l'actuel XIe arrondissement, qui servait de convalescence pour les religieux de cet ordre. Les Parisiens s'en souviendront.

Un siècle plus tard, en 1762, tandis que les jésuites sont en porte-à-faux et perdent de leur pouvoir, le Mont-Louis est vendu. Les terrains se retrouvent morcelés, échangés entre diverses mains jusqu'à leur rachat, au début du XIX siècle, par la ville de Paris. La capitale est alors en pleine réflexion concernant sa politique mortuaire. Sa population augmente, et à la suite d'un arrêt de 1765, elle n'a plus le droit d'inhumer dans les églises. Elle doit, note Pascal Moreaux dans Études sur la mort , «transférer hors de son enceinte tous les cimetières intra-muros». Il faut donc penser à la création de nouveaux lieux mortuaires extra-muros, d'autant que celui des Innocents visé pour insalubrité, se voit fermer en 1780. C'est ainsi que naquit notre fameux cimetière!

Molière et La Fontaine par-delà la mort

En 1804, bien avant les grands travaux hygiénistes du Baron Haussmann, est décidée la création de nécropoles. Celles-ci s'inscrivent dans la droite lignée du décret du 23 Prairial An XII (suppression de la fosse commune, obligation de créer de nouveaux cimetières hors de l'enceinte des villes, etc.) de Napoléon et d'un travail mené depuis quatre ans par Nicolas Frochot, préfet de la Seine, comme le rappelle Pascal Moreaux.

Le 21 mai 1804 est alors ouvert le cimetière de l'Est, ou celui que l'usage nomma Père Lachaise, à l'emplacement même de l'ancien lieu de retraite des jésuites. D'une superficie de 17 hectares, le terrain qui connaîtra nombre de transformations du fait de sa popularité montante - le transfert de la dépouille de Louise de Lorraine, épouse d'Henri III par Napoléon, du couple Héloïse et Abélard et des corps de Molière ainsi que de La Fontaine y sont notamment pour quelque chose - atteindra sa forme actuelle en 1850, soit 44 hectares,

De nos jours, le cimetière compte plus de 70 000 tombes et accueille plus de trois millions et demi de curieux chaque année. Chacun peut y rencontrer, selon ses goûts littéraires, cinématographiques et historiques, les tombes de Colette, Félix Faure, Ledru-Rollin, Musset, Chopin, Barbusse ou encore Bizet. Ouverte en 1903, sa station de métro se situe aujourd'hui au confluent des IXe et XXe arrondissements parisiens.

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17 juin 2017 6 17 /06 /juin /2017 07:56

HIGH-TECH 

Le SMS va-t-il bientôt disparaître ?

 

Ce système de messagerie que nous utilisons tous sur nos téléphones pourrait laisser sa place à une nouvelle technologie, le RCS. Explications

A en croire certains sites spécialisés dans les nouvelles technologies, le SMS pourrait bientôt être mis de côté au profit d'un nouveau système de messagerie instantanée, plus performant. "Oui, les SMS sont populaires, mais ils n’ont pas beaucoup évolué au fil des décennies et c’est précisément ce qui a poussé Google à travailler sur un nouveau standard plus évolué, le RCS pour Rich Communication Service", rapporte le site Fredzone.org.

Déjà développée et testée par de nombreux utilisateurs depuis le début de l'année, cette nouvelle technologie permettra d'envoyer bien plus que de simples messages textes. Il sera en effet possible d'envoyer différents types de fichiers, comme par exemple des images et des clips.

Le succès au rendez-vous ?

Les utilisateurs seront également informés si le message a été ouvert et lu et quand le contact répondra. Des fonctionnalités similaires à celles déjà présentes sur des applications telles que Messenger ou WhatsApp. "Les entreprises pourront aussi l’utiliser pour envoyer des contenus riches à leurs clients, comme une carte d’embarquement par exemple", ajoute Fredzone.org.

Rien ne dit encore si le succès sera au rendez-vous, mais l'arrivée d'une nouvelle technologie pourrait bien une fois de plus révolutionner notre utilisation des smartphones. Plus désormais qu'à patienter avant de pouvoir le tester.

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24 février 2017 5 24 /02 /février /2017 08:09
L'Hebdo de l'auto.............

Aujourd’hui voyons comment

"Payer ou contester son PV en ligne"

Depuis l'adoption des radars automatiques, le paiement des amendes pour excès de vitesse est lui aussi informatisé. Voici quelques conseils pour payer, ou éventuellement contester, vos PV en ligne. Tout comme l'impôt sur le revenu, les amendes peuvent être payées en ligne aujourd'hui. Pour cela, il suffit de se connecter au site spécialisé du ministère de l'Economie et des Finances : www.amendes.gouv.fr  Le site permet aussi de contester une contravention dans certains cas prévus par la loi. Toutes les étapes de ces procédures sont clairement expliquées et balisées pour une utilisation rapide et facile.
Comment payer sa contravention ?
Avant de démarrer le télé-paiement, vous devez vous munir de l'avis de contravention que vous avez reçu par La Poste. Vous devrez d'abord saisir votre numéro de contravention dont le dernier chiffre doit être 1 (14 chiffres + clé de 2 chiffres, en tout).
Le paiement en ligne s'effectue ensuite comme sur n'importe quel site marchand avec une carte bancaire en cours de validité (Carte Bleue, Visa ou Master Card). 

Un conseil : ne tardez pas

Si l'amende est payée entre le 1er et 15ème jour après la date d'envoi de l'avis de contravention, ou avant le 4ème après sa remise, vous pouvez bénéficier d'une "amende forfaitaire minorée", d'un montant inférieur à l'amende forfaitaire.

Si vous réglez dans les 45 jours, vous paierez l'intégralité du montant de l'amende forfaitaire.

Au-delà de 45 jours, vous aurez à payer une amende forfaitaire majorée d'une pénalité. (voir tableau)

 

LES SANCTIONS POUR EXCES DE VITESSE

 

Limite de vitesse

Dépassement

Amende (minorée/forfaitaire/majorée)

Point(s)

Hors agglomération

de 1 à 19 km/h

45 / 68/ 180 euros

1 point

En agglomération

de 1 à 19 km/h

90 / 135 / 375 euros

1 point

Toutes

de 20 à 29 km/h

90 /135 / 375 euros

2 points

Toutes

de 30 à 39 km/h

90 /135 / 375 euros

3 points

Toutes

de 40 à 49 km/h

90 /135 / 375 euros

4 points

Toutes

plus de 50 km/h

montant fixé en justice (1500 euros max)

jusqu'à 6 points

 

Source : décret n° 2004-1330 /2004


Pour un excès de vitesse inférieur à 20 km/h, vous ne risquez pas de suspension de permis. Si votre excès de vitesse est supérieur à 30 km/h vous encourez jusqu'à 3 ans de suspension de permis (sans aménagement possible pour usage professionnel s'il est supérieur à 50 km/h).

Par ailleurs, en cas de récidive, de blessures ou d'homicide involontaire, de fortes amendes ainsi que des peines de prison sont prévues par le code pénal.

En cas de dégradation d'un radar fixe, la peine peut aller jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 7500 euros d'amende.


Comment contester sa contravention ?

Vous devez d'abord payer la somme équivalente au montant de l'amende forfaitaire à titre de consignation (somme versée par le propriétaire du véhicule dans l'attente de la suite donnée à sa contestation) pour pouvoir ensuite engager la procédure de contestation.

Munissez-vous de l'avis de contravention et du formulaire de requête en exonération, afin de saisir le numéro figurant en bas de ce formulaire et dont le dernier chiffre doit être 2 (14 chiffres et une clé de deux chiffres).

Le versement de cette provision doit s'effectuer en même temps qu'est renvoyé le formulaire de requête en exonération, ainsi que les motifs de la contestation (ou de l'absence des documents ou informations demandés) rédigés sur papier libre.

Si le juge reconnaît le bien fondé de votre demande, vous récupérez cette somme. Mais si vous étiez déclaré coupable de la contravention, vous serez condamné à verser une amende.

Il existe cependant deux cas où la requête en exonération peut se faire sans consignation : si le véhicule a été volé ou détruit, il suffit au propriétaire d'en faire la preuve pour que la contravention soit classée sans suite. Ou si une autre personne conduisait le véhicule au moment des faits, son propriétaire doit indiquer l'identité complète de cette autre personne pour échapper aux poursuites.

En savoir plus : consultez le site de la Sécurité routière et le site de télépaiement des amendes

Bonne route............

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