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  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
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Il est très ... Exactement

 

 

 

             

 

 

 

 

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La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

[André Malraux]

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 Passion Palombe

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A chacun sa toile

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Attention ! Passion Palombe...

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IL y a une Palombière par ici .........?

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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 07:18
La " rétro du lundi "

Aujourd'hui ;

 

"Voyons du côté de ces petits trucs de nos Grand-mères"

1) Comment réaliser un Vinaigre framboisé............

Pour obtenir du vinaigre rafraîchissant et d’un goût très suave, vous emplirez un bocal de framboises rouges très fraîches et soigneusement épluchées. Vous verserez dessus du bon vinaigre blanc en quantité suffisante pour que les fruits en soient recouverts, puis vous boucherez le bocal.

Un mois après, vous verserez le tout sur un tamis en crin, que vous placerez sur un vase de faïence et vous laisserez le vinaigre se filtrer en pressant les framboises, puis vous conserverez ce vinaigre dans une bouteille bien fermée. Il peut au besoin remplacer le sirop de framboise et d’une façon fort économique, ainsi : on met deux petites cuillerées à café par chaque verre d’eau sucrée et on fait une boisson excellente.& naturelle...........

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 06:27
La rétro du lundi...............

Louis XIV adorait la … salade

Portrait de Louis XIV (détail). Pastel de Charles le Brun conservé au musée du Louvre à ParisAnn Ronan Picture Library / Photo12

Saviez-vous que le roi Soleil se régalait de salades? C’est ce que l’on apprend en parcourant le livre d’André Castelot «L’histoire à table. Si la cuisine m’était contée» que les éditions Perrin ont eu la bonne idée de rééditer à la fin de l’année 2015.

S’appuyant notamment sur les «Mémoires» de Saint-Simon, André Castelot souligne en effet que Louis XIV «avait un faible pour la salade» ou plutôt les salades. Le Roi les assaisonnait à l’estragon, à la pimprenelle, au basilic. Mais «il les aimait aussi parsemées de violettes», révèle-t-il.

Les soupes, qu’on lui servait avec le double d’épices que ce qui se faisait d’ordinaire, étaient également particulièrement prisées par le souverain. Lequel était connu pour avoir un bon appétit. Sa belle-sœur la Princesse Palatine –Élisabeth-Charlotte de Bavière, épouse de son frère Philippe d’Orléans dit Monsieur- raconte par exemple à propos d’un repas de Louis XIV: «J’ai vu le Roi manger quatre assiettes de potages divers, un faisan entier, une perdrix, une grande assiette de salade, deux grandes tranches de jambon, du mouton au jus et à l’ail, une assiette de pâtisseries, et puis encore des fruits et des œufs durs». En revanche, à en croire Saint-Simon, le roi Soleil, qui vécut jusqu’à l’âge de 76 ans, se contentait pour son petit-déjeuner de deux tasses de sauge et de véronique, et ne mangeait rien entre les repas.

Louis XIV préférait l’eau et le sirop aux autres boissons

André Castelot rappelle en outre combien le monarque appréciait les asperges. Au point de persécuter ses jardiniers pour pouvoir en consommer dès le mois de décembre. «Il les faisait servir en entremets, à la sauce douce, c’est-à-dire à la crème», signale l’historien. Quant au chou-fleur –une nouveauté pour l’époque-, ses cuisiniers «le faisaient cuire dans un consommé aromatisé de macis en poudre et le servaient sur la table royale au beurre frais.»

Côté boissons, André Castelot indique que Louis XIV buvait peu, «en tout cas, jamais de vin pur, il ne prenait pas de liqueur, même pas de thé, de café ni de chocolat. Il préférait l’eau et le sirop.»

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2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 06:30
La rétro du lundi.........

Chacun garde en lui le souvenir de journées ou rien ne se déroule comme on espère…

La plus banale  des journées peut rapidement se transformer en cauchemar..

Ces là où « Les petits trucs qui facilitent la vie » interviennent, ils donnent des solutions simples aux multiples soucis de la vie quotidienne.

Dans la série

Trucs et astuces de jadis, recettes « de grand-mère », procédés utiles et astucieux, usages oubliés, méthodes astucieuses

Aujourd'hui , voyons comment soigner:

 

Les Piqûres de guêpes ou d’abeilles

 

Il  faut frotter vivement et immédiatement la partie blessée, d’abord avec la main, et, aussitôt qu’il est possible, avec quelques brins de gazon ou toute autre herbe fine et douce, même avec des feuilles d’arbres fruitiers ; on court en même temps chercher à la maison un peu d’huile d’olive, dont on met quelques gouttes sur la petite plaie formée.

La douleur cesse immédiatement, et il ne survient pas de tuméfaction. Il est toutefois nécessaire, après avoir appliqué l’huile d’olive, d’examiner si l’aiguillon de l’insecte n’est pas resté dans la plaie ; s’il en est ainsi, il faut l’enlever avec de petites pinces à épiler ou au moyen d’une aiguille.

 

Préparer une Pommade contre les brûlures

 

 

Faire durcir, dans la cendre rouge, un œuf aussi frais que possible ; n’en prendre que le jaune. D’autre part, faire fondre sur le feu gros comme une noisette de cire blanche, dans deux fortes cuillerées d’huile d’olive pure. Battre bien le tout, en ajoutant 8 à 10 gouttes de vinaigre.

De cette pommade, enduire une bande de toile de l’étendue de la brûlure. Appliquer dessus. Changer soir et matin. La toile est-elle trop adhésive ? La mouiller avec de l’eau tiède pour l’enlever. Lorsque les doigts sont brûlés, avoir soin de les serrer assez pour les maintenir allongés. Ces indications exactement suivies, la peau détruite se régénère complètement, et bientôt toute trace de brûlure a disparu.

Notez : Les informations de ce billet sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 07:02
Coutumes, Traditions
 

Dimanche prochain nous serons le 1ier Mai, mais au fait d’où vient cette coutume …………..

 

Muguet du 1er mai fêtant le
retour véritable des beaux jours

(D’après « Le Petit Journal illustré » du 1er mai 1921,
« Le Petit Journal illustré » du 30 avril 1933
et « L’intermédiaire des chercheurs et curieux » paru en 1927)

Si la coutume de se fleurir de muguet le 1er mai s’enracine en 1907 en région parisienne et symbolise le retour véritable des beaux jours, elle puiserait son origine sous Charles IX, qui en 1561 offrit cette fleur comme porte-bonheur, ce mois étant longtemps associé à la très symbolique plantation d’un mai, mais également à la crainte d’entreprendre quoi que ce soit

Souvenir de Mai
Souvenir de Mai

Il en est du mois de mai comme des femmes, écrit Ernest Laut du Petit Journal illustré, dans le numéro du 1er mai 1921, avant d’ajouter qu’on en dit beaucoup de bien et beaucoup de mal. Les poètes l’ont célébré comme le mois des roses et de l’amour, l’époque du réveil de la nature et de sa fécondation. Mais, d’autre part, on l’a regardé souvent comme un mois dangereux et décevant.

Selon notre chroniqueur, les Anciens avaient, de ce fait, voué au mois de mai une véritable rancune. Ils l’appelaient un mois néfaste et recommandaient de ne rien entreprendre durant cette époque de l’année. Ils refusaient même de se marier en mai, et Horace a consacré cette superstition dans ses vers : « Les flammes de l’hymen qui s’allumeront pendant le mois de mai, a-t-il dit, se changeront bientôt en torches funèbres. » Ce préjugé n’avait pas encore complètement disparu au début du XXe siècle, les statistiques de l’état civil montrant que les mariages étaient infiniment plus nombreux en avril et en juin qu’en mai.

Ce mois, pourtant, ne porte plus le poids de tant de haines injustifiées. Et, de toutes les traditions qui le concernent, une seule a réellement survécu, c’est celle qui en fait la saison des métamorphoses, l’époque bénie du renouveau. En maintes régions, on célébrait avec le premier jour de mai, le véritable retour du printemps.

En Alsace, notamment, on allumait de grands feux de joie la nuit du 30 avril au 1er mai, et l’on donnait la représentation de la lutte entre deux personnages figurant l’Hiver et l’Eté. L’Hiver, tout naturellement, succombait ; et on l’enterrait comme on enterre quelquefois le Carnaval, tandis que l’Eté, couronné de roses, était porté en triomphe.

En Lorraine, c’était un jour de joie populaire consacré surtout à fêter la jeunesse et la grâce. On chantait des trimazos, sorte de poèmes de circonstance tour à tour pieux ou badins. Cestrimazos devaient leur nom à ce fait qu’ils étaient chantés par trois jeunes filles vêtues de robes blanches, qui allaient de maison en maison chanter et danser pour célébrer la fête du printemps. On leur donnait, en retour, des œufs ou de l’argent. Certains de ces trimazos ont une bien jolie saveur naïve et poétique ; mais ils sont sortis de la mémoire du peuple : on ne les trouve plus que dans les livres.

Mais le premier jour du cinquième mois de l’année ramenait jadis dans nos campagnes une coutume que l’on pratiquait à peu près dans toutes les régions : il s’agit de la plantation du mai. Le mai consistait en un petit arbre sans racine que l’on plantait d’ordinaire le premier jour de ce mois, soit devant la porte, soit sur le toit de la maison habitée par une personne à laquelle on voulait faire honneur. Les amoureux timides trouvaient là l’occasion d’exprimer leurs sentiments à celles qu’ils aimaient.

Et il advint que ces arbustes, suivant qu’ils étaient de telle ou telle essence, prirent un sens symbolique déterminé. Chacun d’eux avait sa signification : le bouleau voulait dire vertu ; le saule, coquetterie ; le sureau, mépris ; le genêt, bêtise ; la fougère, fierté ; l’aulne, abandon ; le coudrier, amour passionné. Ainsi, les jeunes gens faisaient aux filles du village aveux ou reproches ; et, devant les maisons, des rondes s’organisaient, dont chacun reprenait le refrain :

Plantons le mai
Le mai du joli mois de mai.
Et puis chantons quand on plante,
Et puis plantons quand on chante,
Le mai, le mai
Qui nous rend le cœu
r gai

Le mai avait un double caractère : c’était ou un hommage aux personnes de qualité, tel lemai que les clercs de la basoche allaient planter dans la cour du Palais de Justice à Paris, en l’honneur des magistrats du Parlement, ou bien une galanterie des amoureux, à l’objet de leur tendresse. De cette dernière coutume, on avait, au XIVe siècle, formé le joli verbe « émayoier », donner le mai, que l’on trouve dans une poésie de Froissart :

Pour ce vous veux, madame, émaoyier,
Au lieu d’un may, d’un joli cœur que j’ai
.

Les corporations du Moyen Age fêtaient aussi le 1er mai. Celle des orfèvres de Paris, notamment, faisait, ce jour-là, un présent à l’église de Notre-Dame. Ce présent fut d’abord un arbre planté devant le portail de la cathédrale ; puis ce fut une œuvre d’art. A la fin du XVIIe siècle, c’était un tableau de sainteté qu’on appelait le « tableau de mai ». Ce tableau, dont le sujet était tiré des Actes des Apôtres, restait exposé devant le portail de l’église les premiers jours du mois, et, pendant le reste de mai, il était suspendu dans la chapelle de la Vierge.

C’était aussi le 1er mai que, jadis, les grandes eaux jouaient à Saint-Cloud. Les bons bourgeois parisiens ne manquaient jamais de se rendre à cette fête de banlieue, au moyen d’un bateau qui s’appelait la Galiote, et que des chevaux, attelés à de longues cordes, hâlaient à la façon des bélandres de nos canaux. C’était, depuis les Tuileries jusqu’à Saint-Cloud, un interminable voyage qui durait plusieurs heures.

La fête de Mai
La fête de Mai

Mai, aux temps antiques, était l’époque où la navigation, interrompue pendant l’hiver, reprenait. Les galères quittaient en grand nombre les ports de la Méditerranée, se dirigeant vers l’Egypte et les côtes d’Afrique pour échanger les parfums et les tissus de l’Orient contre les vins et les métaux de la Gaule et de l’Italie.

Mai aurait aussi sa place dans une histoire des assemblées législatives. C’est en mai, en effet, que les Carolingiens tenaient leurs assemblées politiques. Les Francs avaient coutume de réunir tous les ans, d’abord en mars, leurs guerriers, dans un lieu consacré qu’on appelait le « Champ de Mars ». Sous Charlemagne, la date de l’assemblée fut reculée jusqu’en mai. Ces réunions disparurent après la ruine de l’empire carolingien : les « champs de mai » furent remplacés par les États Généraux.

Ce mois inspira un certain nombre de proverbes à la sagesse des nations. La plupart concernent l’agriculture. Ils nous indiquent, en général, que la pluie en mai n’est pas souhaitable. Ils nous mettent en garde contre le retour possible d’un peu de froid :

Saint Mamert, saint Gervais, saint Pancrace,
Ce sont toujours des vrais saints de glace
.

Et ils nous conseillent de ne pas nous alarmer si nous sommes parfois un peu fiévreux pendant ce mois :

Qui a la fièvre au mois de mai,
Le reste de l’an vit sain et gai
.

Croyez-vous à l’astrologie ? Elle nous apprend que les femmes nées en mai sont généralement jolies, gracieuses et sensibles, de caractère droit et courageuses dans les épreuves de la vie. Quant aux hommes, ils sont gais, aimables, ingénieux, loyaux. Le destin leur est souvent favorable.

Aujourd’hui, rapporte encore Ernest Laut en 1921, dans la région parisienne, le 1er mai est surtout la fête du muguet. Dès les derniers jours d’avril, les bois qui forment à Paris une ceinture de verdure sont envahis par la foule de gagne-petit qui vont à la recherche de la jolie fleur aux clochettes d’argent. On trouve le muguet un peu partout dans la forêt, aux environs de Paris, mais on le trouve d’autant plus abondant qu’on s’éloigne de la capitale.

Dans les bois de l’Isle-Adam, de Chantilly, aux environs d’Ermenonville, particulièrement, les chercheurs de muguet font de bonnes moissons. Mais le pays du muguet, c’est la forêt de Rambouillet, dans toutes ses parties, et plus particulièrement du côté des Yvelines. Quelques années avant la guerre, la ville de Rambouillet n’avait-elle pas institué une fête du muguet qui, chaque 1er mai, était un hommage renouvelé à la fleurette parfumée dont l’éclosion marque le retour des beaux jours ?

Quelle Parisienne oublierait de mettre ce jour-là un brin de muguet à son corsage ? Quel Parisien négligerait de glisser à sa boutonnière un petit bouquet de la fleur aimée ? Paris qui, à en croire une statistique du temps, achète alors pour plus de cinquante millions de fleurs, Paris a une tendresse particulière pour le muguet.

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18 avril 2016 1 18 /04 /avril /2016 07:07
La rétro du lundi...........

Aujourd'hui dans la catégorie " Métiers d'autrefois "

 

Découvrons celui de  "" MULQUINIER""

 

 

Dans le nord de la France, aux XVIIème et XVIIIème siècles, on trouve fréquemment des personnes exerçant la profession de mulquinier. Le mulquinier est l’ouvrier qui tisse les batistes, étoffes de toile fine de lin utilisées pour l’habillement. Il appartient à une industrie régionale prospère.

La rétro du lundi...........

Un artisanat tout en finesse

Le mulquinier (ou meulquinier, murquinier, etc.) est l’artisan qui fabrique les étoffes de lin. L’appellation dérive du vieux mot molaquin ou mollequin qui était une étoffe de toile fine que nos ancêtres utilisaient pour leur habillement. Souvent, le mulquinier achète directement le fil aux fileuses des villages et fait travailler sous sa direction, dans sa cave, des ouvriers tisseurs. On donne le nom de batiste (linon et toilettes) à ces toiles fines de lin. Toutefois, les mulquiniers et les tisseurs n’utilisent jamais ce mot pour désigner leurs fabrications, mais les appellent des toilettes ou linons.
Les batistes sont fabriquées essentiellement dans le Cambrésis, qui est aujourd’hui intégré presque entièrement dans le département du Nord, dans sa partie orientale. Toutefois, la consultation des registres paroissiaux du XVIIIème siècle montre la présence de mulquiniers, ou marchands de toilettes, dans d’autres villages, notamment dans l’Aisne, le Pas-de-Calais et certaines communes du Hainaut.
La tradition veut que ce soit un nommé Baptiste du village de Courtaing, près de Cambrai, qui tissa vers 1300 les premières toiles fines. Le lin qui sert à la fabrication des batistes est récolté, roui et filé dans le Cambrésis. Les toiles sont blanchies dans la région. Tout ce travail constitue une vaste industrie qui participe longtemps à la prospérité de la région. La filature du lin n’atteint nulle part ailleurs une telle perfection. La finesse de ses fils est telle que, pour obtenir un poids de 500 grammes, il faut une longueur de fil de 250 km ! Les fils utilisés dans d’autres villes, comme Valenciennes pour les dentelles, sont de moins bonne qualité. Outre le fil utilisé, on attribue généralement la qualité des batistes aux propriétés des caves où elles sont tissées, à leurs conditions d’humidité et de température.

La rétro du lundi...........

Gloire et déboire du batiste
 

Le succès des toiles du Cambrésis, tant en France qu’à l’étranger (Italie, Espagne et d’autres pays plus éloignés), incite d’autres villes (Valenciennes, Douai, Péronne, Saint-Quentin, Bapaume...) à se lancer dans la fabrication de toiles, qu’elles vendent sous le nom de toiles de Cambrai. Sous le Premier Empire, 350 000 pièces de batiste sont ainsi fabriquées dans la région de Cambrai. Cette extension géographique de l’industrie du lin entraîne une baisse de la production dans le Cambrésis proprement. L’apparition de nouveaux tissus, comme les mousselines, concurrence également la batiste. Le perfectionnement de la filature de coton et l’apparition des machines, la crise de 1788-1789 contribuent à la diminution de sa fabrication et à partir de la Restauration la production ne cesse de diminuer. En 1844, on n’en tisse plus que 90 000 pièces. C’est à la fin du XIXème siècle que disparaît complètement cette industrie.

Source :Extrait du chapitre concerné, dans l’ouvrage Les métiers d’autrefois, de Marie-Odile Mergnac, Claire Lanaspre, Baptiste Bertrand et Max Déjean, Archives et Culture.


 

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