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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 07:49
La rétro du lundi..............

A propos de: 

Valentin (Saint) : pourquoi fut-il décapité
et à l’origine de festivités ?

Décapité le 14 février 268 en représailles des conversions au christianisme qu’il suscita suite à la guérison d’une jeune fille aveugle, saint Valentin doit à son nom, qui signifie santé et vigueur, le fait que les fiancés, les jeunes gens à marier, ceux qui craignent les atteintes de la peste, les personnes, enfin, qui sont sujettes à l’épilepsie et aux évanouissements se sont placés sous son patronage.

 La vertu de saint Valentin, prêtre, était si éclatante, et sa réputation si grande dans la ville de Rome, qu’elle vint à la connaissance de l’empereur Claude II, qui le fit arrêter, et, après l’avoir tenu deux jours en prison, chargé de fers, le fit amener devant son tribunal pour l’interroger. D’abord il lui dit, d’un ton de voix assez obligeant : « Pourquoi, Valentin, ne veux-tu pas jouir de notre amitié, et pourquoi veux-tu être ami de nos ennemis ? » Mais Valentin répondit généreusement : « Seigneur, si vous saviez le don de Dieu, vous seriez heureux et votre empire aussi ; vous rejetteriez le culte que vous rendez aux esprits immondes et à leurs idoles que vous adorez, et vous sauriez qu’il n’y a qu’un Dieu, qui a créé le ciel et la terre, et que Jésus-Christ est son Fils unique »

                                              .  

Saint Valentin

 

Un des juges, prenant la parole, demanda au Martyr ce qu’il pensait des dieux Jupiter et Mercure. « Qu’ils ont été des misérables » répliqua Valentin, « et qu’ils ont passé toute leur vie dans les voluptés et les plaisirs du corps ». Là-dessus, celui qui l’avait interrogé s’écria que Valentin avait blasphémé contre les dieux et contre les gouverneurs de la république. Cependant le Saint entretenait l’empereur, qui l’écoutait volontiers et qui semblait avoir envie de se faire instruire de la vraie religion ; et il l’exhortait à faire pénitence pour le sang des chrétiens qu’il avait répandu, lui disant de croire en Jésus-Christ et de se faire baptiser, parce que ce serait pour lui un moyen de se sauver, d’accroître son empire et d’obtenir de grandes victoires contre ses ennemis.

L’empereur, commençant déjà à se laisser persuader, dit à ceux qui l’entouraient : « Ecoutez la sainte doctrine que cet homme nous apprend ». Mais le préfet de la ville, nommé Calpurnius, s’écria aussitôt : « Voyez-vous comment il séduit notre prince ! Quitterons-nous la religion que nos pères nous ont enseignée ? »

Claude, craignant que ces paroles n’excitassent quelque trouble ou quelque sédition dans la ville, abandonna le Martyr au préfet, qui le mit à l’heure même entre les mains du juge Astérius, pour être examiné et châtié comme un sacrilège. Celui-ci fit d’abord conduire le prisonnier en sa maison. Lorsque Valentin y entra, il éleva son coeur au ciel, et pria Dieu qu’il lui plût d’éclairer ceux qui marchaient dans les ténèbres de la gentilité, en leur faisant connaître Jésus-Christ la vraie lumière du monde.

Astérius, qui entendait tout cela, dit à Valentin :
« — J’admire beaucoup ta prudence ; mais comment peux-tu dire que Jésus-Christ est la vraie lumière ? »
« — Il n’est pas seulement », dit Valentin, « la vraie lumière, mais l’unique lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde »
« — Si cela est ainsi, dit Astérius, j’en ferai bientôt l’épreuve : j’ai ici une petite fille adoptive qui est aveugle depuis deux ans ; si tu peux la guérir et lui rendre la vue, je croirai que Jésus-Christ est la lumière et qu’il est Dieu, et je ferai tout ce que tu voudras ». La jeune fille fut donc amenée au Martyr, qui, lui mettant la main sur les yeux, fit cette prière : « Seigneur Jésus-Christ, qui êtes la vraie lumière, éclairez votre servante ».

A ces paroles, elle reçut aussitôt la vue, et Astérius et sa femme, se jetant aux pieds de leur bienfaiteur, le supplièrent, puisqu’ils avaient obtenu par sa faveur la connaissance de Jésus-Christ, de leur dire ce qu’ils devaient faire pour se sauver. Le Saint leur commanda de briser toutes les idoles qu’ils avaient, de jeûner trois jours, de pardonner à tous ceux qui les avaient offensés, et enfin de se faire baptiser, leur assurant que, par ce moyen, ils seraient sauvés. Astérius fit tout ce qui lui avait été commandé, délivra les chrétiens qu’il tenait prisonniers, et fut baptisé avec toute sa famille, qui était composée de quarante-six personnes.

L’empereur, averti de ce changement, craignit quelque sédition dans Rome, et, par raison d’Etat, il fit prendre Astérius et tous ceux qui avaient été baptisés, puis les fit mettre à mort par diverses sortes de tourments. Pour Valentin, le père et le maître de ces bienheureux enfants et disciples, après avoir été longtemps en une étroite prison, il fut battu et brisé avec des bâtons noueux ; enfin, l’an 268, le 14 février, il fut décapité sur la voie Flaminienne, où, depuis, le pape Jean Ier fit bâtir une église sous son invocation près du Ponte-Mole.

Saint Valentin

 
 

Cette église ayant été ruinée, le pape Théodose en dédia une nouvelle, dont il ne reste plus de traces non plus. La porte appelée plus tard du Peuple portait anciennement le nom du saint Martyr. On garde la plus grande partie de ses reliques dans l’église de Sainte-Praxède. Les autres furent apportées en France, en l’église Saint-Pierre de Melun-sur-Seine, mais elles ne s’y trouvent plus aujourd’hui.

Saint Valentin est nommé, avec la qualité d’illustre Martyr, dans le Sacramentaire de saint Grégoire, dans le Missel romain de Tommasi, dans les divers martyrologes et calendriers : les Anglais l’ont conservé dans le leur.

Saint Valentin a été représenté : 1° tenant une épée et une palme, symboles de son martyre ; 2° guérissant la fille du juge Astérius. Cette circonstance de la guérison d’une jeune fille, et plus encore son nom de Valentin, qui signifie santé et vigueur, explique pourquoi les fiancés, les jeunes gens à marier, ceux qui craignent les atteintes de la peste, les personnes, enfin, qui sont sujettes à l’épilepsie et aux évanouissements se sont placés sous son patronage.

Plusieurs siècles après sa mort, Valentin fut canonisé en l’honneur de son sacrifice pour l’amour. La fête de la Saint-Valentin fut instituée pour contrer la Lupercalia, fête païenne donnée le jour de la fertilité et dédiée à Lupercus, dieu des troupeaux et des bergers, et Junon, protectrice des femmes et du mariage romain. L’événement le plus marquant de ces réjouissances était la course des Luperques : des hommes mi-nus poursuivaient des femmes et les frappaient avec des lanières de peau de bouc, les coups reçus assurant fécondité et grossesse heureuse à celles-ci.

Une autre origine est attribuée aux festivités de la Saint-Valentin. On prétendait en effet que, sous certains climats, les oiseaux s’appariaient pour la belle saison prochaine, à la Saint-Valentin, comme il est reçu qu’en d’autres pays plus froids ils s’apparient à la Saint-Joseph. Prenant exemple sur eux, les hommes auraient trouvé ce jour propice à la déclaration amoureuse. Dans les anciens calendriers, à une époque où les devoirs de la vie civile se confondaient avec ceux de la vie religieuse, chaque jour y était marqué par un signe qui parlait immédiatement aux yeux des initiés.

C’est ainsi que la Saint-Valentin était marquée par un soleil dans la main du saint, ou par un gaufrier : un soleil, parce qu’il était censé reprendre sa force à cette époque, qui est à peu près celle des Quatre-Temps du printemps, et que les fleurs les plus précoces (amandiers, noisetiers, etc.) commencent à se montrer dans une partie de l’Europe ; un gaufrier, pour annoncer les réjouissances de Carnaval.

 

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 07:07
La rétro du lundi.............

Contes de fées............

 

Une étude fait remonter l'origine des contes de fées à la préhistoire

 

 

 Alors que la plupart des chercheurs soutenaient que les contes de fées ne dataient que du XVIe siècle, les frères Grimm étaient déjà intimement persuadés que ces contes avaient des origines beaucoup plus anciennes. Mais parce qu'ils ont longtemps été transmis oralement avant d'être mis par écrit, l'origine des contes de fées n'était pas évidente à retracer. Des chercheurs viennent de publier une étude qui situe leur origine au néolitique. (cliché ci-dessus, Jack et le Haricot géant, créateur inconnu, 1890 (Spécial Collections Toronto Public Library,)

Les chercheurs Sara Graça da Silva (université de Lisbonne) et Jamshid J. Tehrani (université de Durham) ont décidé de s'atteler à la question à l'aide d'une méthode inattendue. Ils ont mené une étude de génétique des textes au sens propre du terme, en réutilisant des méthodes utilisées en biologie pour retracer les mutations des gènes... 

Tehrani a expliqué la méthode à la BBC : « Nous avons emprunté une trousse à outil à la biologie de l'évolution, ça s'appelle une méthode comparative phylogénétique. Elle permet de reconstruire le passé en l'absence d'indice physique. Nous avons extrait des informations concernant l'histoire des contes, en utilisant des informations qui avaient été préservées par des mécanismes d'héritage, donc en un certain sens, elles contiennent leur propre histoire. En comparant des contes populaires que l'on trouve dans différentes cultures et en connaissant les relations historiques entre ces cultures, on peut en déduire quelles histoires leurs ancêtres communs auraient racontées. » 

Pour leur étude, ils se sont basés sur les « contes contenant de la magie » de la classification Aarne Thompson. Ils ont ensuite enregistré la présence ou l'absence de ces contes chez 50 peuples de langue indo-européenne, choisis sur l'abondance d'études ayant été effectuées sur leurs traditions orales et leurs relations phylogénétiques. 

Leurs résultats ont de quoi surprendre. La Belle et la Bête et le Nain Tracassin auraient par exemple des origines qui remontent à plus de 4000 ans, soit à la préhistoire, vers la fin du néolithique. 

Des contes datant du néolithique 

Quant au conte populaire du maréchal-ferrant et du diable, il aurait des origines qui remontent à 6000 ans... Dans ce modèle de conte, un maréchal-ferrant conclut un pacte avec un être maléfique (la mort, le diable ou autre) : en échange de son âme, il obtient le pouvoir de souder n'importe quels matériaux ensemble. Il se sert ensuite de son pouvoir pour coller le diable à un objet immuable, comme un arbre, ce qui lui permet de ne pas tenir sa promesse. De l'Inde à la Scandinavie, cette structure serait restée stable dans tous les lieux de langue indo-européenne. 

D'après l'étude, les origines de ce conte se retrouveraient dans les sociétés proto-indo-européennes, où la métallurgie existait probablement et où l'on retrouve des évidences génétiques et archéologiques de massives expansions territoriales par des tribus nomades des plaines du nord de la mer noire, il y a 5000 ou 6000 ans. 

Cette affirmation n'est pas sans rencontrer quelques détracteurs : John Lindow, folkloriste de l'université de California, prétend que le vocabulaire proto-indo-européen pour les activités avec le métal étaient limitées et que le mot « maréchal-ferrant » n'existait pas. Selon lui, la version du maréchal-ferrant et du diable utilisée dans cette étude ne pourrait donc pas être aussi vieille. 

Mais Tehrani a bien confirmé avoir confiance en ses résultats, et en ses méthodes de traitement des histoires comme des informations génétiques, qui passent de génération en génération : « On ne réinvente pas la culture à chaque nouvelle génération, mais on en hérite beaucoup. » 

Les frères Grimm pensaient déjà, sans pouvoir le prouver, que beaucoup des contes qu'ils ont popularisés devaient tirer leurs origines des débuts des langues proto-indo-européennes. Plus tard, d'autres chercheurs avaient affirmé que ces contes ne dataient que du XVIe siècle. 

Tehrani se range définitivement du côté des frères Grimm : « Nous trouvons cela remarquable que ces histoires aient survécu sans avoir été écrites. Elles ont été conservées oralement avant que le français, l'anglais ou l'italien n'existent. Elles ont probablement été inventées dans un langage indo-européen disparu. »

 

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 07:39
La rétro du lundi..............

N'est pas Napoléon qui veut !!!

La rétro du lundi..............

Avis

Clair net et précis ! Avec ou sans accent corse c’était facile à comprendre par tout le monde ! Ça économisait l’encre et la salive, ainsi que les allumettes et le bois des forêts tout en éliminant les incapables... Que des avantages ! Mais il n’avait pas fait l’ENA, et n’aurait même pas pensé à l’inventer....Mais quel boulot il aurait maintenant...
                                                Napoléon écrit au préfet du Var

La rétro du lundi..............

   Voilà une façon de commander, simple, efficace, compréhensible par tous...même par les Préfets (qui n'avaient pas eu la "chance" de passer par l'ENA !...)
   Cette formule pourrait s'appliquer aussi à ceux qui brûlent les voitures régulièrement pour exprimer leurs joies ou leurs peines, et à bien d'autres cas !
   Voilà quelqu'un qui savait parler aux hommes ! A l'époque on ne badinait pas avec les incendiaires et les préfets.
   Mais il est bien vrai que n'est pas Napoléon qui veut !!! 

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 07:46

Coutumes, Traditions

Nouvel An (Cartes de vœux du)

(D’après « Fêtes et coutumes populaires », paru en 1911)

 

 

Carte de voeux pour l’année 1906

Carte de voeux pour l’année 1906

Si l’usage des étrennes nous vient des Romains (les premiers qui aient sacrifié à la déesse Strena), celui des cartes de vœux agrémentées de quelques mots de politesse ou vierges de toute mention, et envoyées aux personnes avec qui l’on a eu commerce d’amitié ou d’affaires pendant l’année, vient de l’Extrême-Orient et prend ses marques en France au début du XVIIIe siècle

Les Célestiaux se servaient bien avant nous de ces cartes autrefois dénommées cartes de visite ; seulement, chez eux, les cartes étaient de grandes feuilles de papier de riz, dont la dimension augmentait ou baissait suivant l’importance du destinataire et au milieu desquelles, avec des encres de plusieurs nuances, on écrivait les noms, prénoms et qualités de l’envoyeur. Il paraît que, quand la carte était à l’adresse d’un mandarin de 1ère classe, elle avait la dimension d’un de nos devants de cheminée !

 

La distribution des cartes de vœux à Stuttgart, dans le Wurtemberg, était autrefois le prétexte d’une scène piquante : pendant l’après-midi du premier de l’An, sur une place publique, se tient une sorte de foire ou de bourse aux cartes de visite. Tous les domestiques de bonne maison et tous les commissionnaires de la ville s’y donnent rendez-vous, et là, grimpé sur un banc ou sur une table, un héraut improvisé fait la criée des adresses.

A chaque nom proclamé, une nuée de cartes tombe dans un panier disposé à cet effet, et le représentant de la personne à laquelle ces cartes sont destinées peut en quelques minutes emporter son plein contingent. Chacun agit de même, et, au bout de peu d’instants, des centaines, des milliers de cartes sont parvenues à leur destination, sans que personne se soit fatigué les jambes.

L’usage des cartes de visite du Nouvel An est apparu assez tard chez nous. Jusqu’au XVIIe siècle, les visites se rendaient toujours en personne. On peut noter cependant, comme un acheminement vers les cartes, l’usage dont nous parle Lemierre dans son poème des Fastes et qui était courant vers le milieu du grand siècle. A cette époque, des industriels avaient monté diverses agences, qui, contre la modique somme de deux sols, mettaient à votre disposition un gentilhomme en sévère tenue noire, lequel, l’épée au côté, se chargeait d’aller présenter vos compliments à domicile ou d’inscrire votre nom à la porte du destinataire.

Mais un temps vint où le gentilhomme lui-même fut remplacé par la carte de visite. Cela se passa sous Louis XIV, dans les dernières années de son règne, comme l’atteste ce sonnet-logogriphe du bon La Monnoye :

Souvent, quoique léger, je lasse qui me porte ;
Un mot de ma façon vaut un ample discours ;
J’ai sous Louis-le-Grand commencé d’avoir cours,
Mince, long, plat, étroit, d’une étoffe peu forte.

Les doigts les moins savants me traitent de la sorte ;
Sous mille noms divers, je parais tous les jours ;
Aux valets étonnés je suis d’un grand secours ;
Le Louvre ne voit pas ma figure à sa porte.

Une grossière main vient la plupart du temps
Me prendre de la main des plus honnêtes gens.
Civil, officieux, je suis né pour la ville.
Dans le plus dur hiver, j’ai le dos toujours nu,
Et, quoique fort commode, à peine m’a-t-on vu
Qu’aussitôt négligé je deviens inutile.

 

La rétro du lundi.............

Est-ce l’abus qu’on faisait des cartes de visite qui décida les conventionnels à supprimer le premier de l’An ? Ou fut-ce la vanité des vœux qu’on y déposait ? Toujours est-il qu’abolie en décembre 1791, la coutume du Jour de l’An ne fut rétablie que six ans après, en 1797. Nos pères conscrits, qui ne barguignaient pas avec les délinquants, avaient décrété la peine de mort contre quiconque ferait des visites, même de simples souhaits de jour de l’An. Le cabinet noir fonctionnait, ce jour-là, pour toutes les correspondances sans distinction. On ouvrait les lettres à la poste pour voir si elles ne contenaient pas des compliments.

Et pourquoi cette levée de boucliers contre la plus innocente des coutumes ? Le Moniteur va nous le dire. Il y avait séance à la Convention. Un député, nommé La Bletterie, escalada tout à coup la tribune. « Citoyens, s’écria-t-il, assez d’hypocrisie ! Tout le monde sait que le Jour de l’An est un jour de fausses démonstrations, de frivoles cliquetis de joues, de fatigantes et avilissantes courbettes... »

Il continua longtemps sur ce ton. Le lendemain, renchérissant sur ces déclarations ampoulées, le sapeur Audoin, rédacteur du Journal Universel, répondit cette phrase mémorable : « Le Jour de l’An est supprimé : c’est fort bien. Qu’aucun citoyen, ce jour-là, ne s’avise de baiser la main d’une femme, parce qu’en se courbant, il perdrait l’attitude mâle et fière que doit avoir tout bon patriote ! » Le sapeur Audoin prêchait d’exemple. Cet homme, disent ses contemporains, était une vraie barre de fer. Il voulait que tous les bons patriotes fussent comme lui ; il ne les imaginait que verticaux et rectilignes.

Mais enfin le sapeur Audoin et son compère La Bletterie n’obtinrent sur la tradition qu’une victoire éphémère. Ni le calendrier républicain ni les fêtes instituées par la Convention pour symboliser l’ère nouvelle ne réussirent à prévaloir contre des habitudes plusieurs fois séculaires. Les institutions révolutionnaires tombèrent avec les temps héroïques qui les avaient enfantées. Le premier de l’An fut rétabli. Il dure encore.

 

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 07:16
La rétro du lundi..............

 Emporté par un cancer de la gorge, il n'a pas malheureusement atteint 73 ans, comme il le fredonnait dans son tube Quand j'étais chanteur. Michel Delpech est mort, samedi 2 janvier, à l'hôpital de Puteaux (Hauts-de-Seine).

Sa Bio………

 

La rétro du lundi..............

Chan­tées par plusieurs géné­ra­tions, les chan­sons de Michel Delpech appar­tiennent au patri­moine musi­cal français. Pour­tant au départ son rêve est d’être jour­na­liste. Une rencontre va chan­ger son destin, en 1964 il rencontre Roland Vincent, qui devient son paro­lier.

Michel Delpech se met à la recherche d’un label et c’est Vogue qui lui permet de sortir son premier single Anatole en 1964. Malheu­reu­se­ment ce single passe tota­le­ment inaperçu! En 1965, il joue dans la comé­die musi­cale Copains-Clopants, il y inter­prète Chez Laurette qui enthou­siasme le public et lui permet de deve­nir un artiste popu­laire. Suite à ce succès, il enre­gistre un premier album “Inven­taire 66”, qui rencontre l’adhé­sion d’un large public. En 1967 le célèbre produc­teur Johnny Starck le prend sous son aile, et Michel Delpech signe un nouveau contrat chez Barclay. Il obtient, en 1968, le Grand Prix du Disque pour l’al­bum  Il y a des jours où on ferait mieux de rester au lit. En 1969 sort Wight is Wight, le disque se vend à 3 millions d’exem­plaires! En 1971 il signe lun des plus gros succès de sa carrière Pour un flirt.

En 1970 il quitte Johnny Starck, afin d’avoir une plus grande indé­pen­dance artis­tique et en 1972 c’est la rupture avec Roland Vincent. Cela ne l’em­pêche de conti­nuer à enchaî­ner les tubes : Les divor­cés (1973), Que Marianne était jolie (1973), Le chas­seur (1974), et surtout Quand j’étais chan­teur (1975). En 1976, bien que connais­sant toujours le succès avec la sortie du single Le Loir et Cher, il connaît une période de doute et sombre dans la dépres­sion. Il cherche du récon­fort dans la reli­gion bouddhiste d’abord et fina­le­ment trouve son salut dans la reli­gion catho­lique.

Il fait son grand retour en 1985 avec l’al­bum Loin d’ici, il se vend correc­te­ment sans égaler ses précé­dents tubes. De ses retrou­vailles avec Roland Vincent naît Les Voix du Brésil (1992), qui lui permet de retrou­ver un certain succès. Nouveau silence média­tique! En 1997, sort son nouvel album Le Roi de rien qui ne trouve pas son public. En 2004 Comme vous, et en 2006 son album de duos Michel Delpech & sont chau­de­ment accueillis par le public. Sexa, son dernier album sort en juin 2009.

 

Michel Delpech, fait partie de la tour­née Âge tendre et tête de bois depuis 2011, et le public est au rendez-vous. Malheu­reu­se­ment début 2013, il annule plusieurs concerts suite à des problèmes de santé. En mars 2013 son épouse annonce qu’il est atteint d’un cancer. après une période de rémis­sion, le chan­teur annonce en avril 2015 qu'il fait une rechute, depuis il se bat contre la mala­die.

Dans sa vie privée Michel Delpech traverse des hauts et des bas. Il rencontre Chan­tal Simon sur la comé­die musi­cale Copains Clopant, ils se marient en 1966. Ensemble ils ont deux enfants : Garance et Barthé­lémy. Le couple divorce en 1976, et Michel Delpech sombre dans une profonde dépres­sion. En 1983, il rencontre Gene­viève Garnier-Fabre, coup de foudre, il l’épouse en 1985. Ensemble ils ont un fils Emma­nuel, qui est musi­cien et accom­pagne son père sur ses tour­nées. En 2004 sort son disque Comme vous. Une tournée s'ensuivra, l'amenant aux Francofolies de La Rochelle et au Festival des Vieilles Charrues.

Le 4 décembre 2006 sort son album de duos Michel Delpech &..., réalisé par Jean-Philippe Verdin, très bien accueilli par le public et classé 1er au classement des ventes d'albums pour la semaine du 21 au 27 janvier 2007.

Les 30 et 31 mars 2007, il donne deux concerts au Grand Rex à Paris puis part en tournée en France. Le deuxième concert est marqué par la présence de Ségolène Royal. Michel Delpech a dédié sa chanson Marianne à la candidate PS à l'élection présidentielle en ces termes : « Je dédie cette chanson à mon ami Dominique Besnehard ainsi qu'à la jolie dame qui l'accompagne. »

Il est l'invité d'honneur de la tournée Âge tendre et Têtes de bois (saison 6) qui commence à Chalon-sur-Saône en mars 2011, et également en 2012 pour la saison 7. En novembre 2012, il joue son propre rôle dans le film de Grégory Magne et Stéphane Viard,. Le film est une fausse biographie où il est criblé de dettes et où les huissiers vont saisir ses biens.

Début mars 2013, il doit annuler plusieurs de ses concerts pour des raisons de santé à la suite d'un cancer de la langue et de la gorge.

En octobre 2014, il évoque la mort, alors qu'il est en rémission, et à nouveau apte à chanter, dans la chanson La Fin du chemin : « Voici la fin de mon chemin sur terre / Je suis à toi, accueille-moi, mon père / Voici mon âme, séchez vos larmes, mes frères / Je m’en vais là où brille la lumière... ».

Michel Delpech, "La fin du chemin" (sept. 2014, extrait de la bible musicale chantée "Dolly Bibble")

Michel Delpech, "La fin du chemin" (sept. 2014, extrait de la bible musicale chantée "Dolly Bibble")

En mars 2015, sort son nouveau livre, Vivre !, où il évoque son cancer et ce que cette maladie a changé en lui En juin 2015, Michel Drucker révèle que son ami Michel Delpech, toujours hospitalisé, s'éteint doucement et qu'« il ne sera plus là en septembre », précisant que c'est Michel Delpech lui-même qui lui a demandé d'en parler.

Le 4 novembre 2015, il reçoit la médaille du Mérite congolais pour son action dans ce pays au sein du programme éducatif et environnemental « Terre d'École ».

Le chanteur meurt le 2 janvier 2016 à 21 h 30 à l'hôpital de Puteaux, des suites du cancer dont il était atteint depuis trois ans Dans un clip bouleversant, sorti sur Internet, Michel Delpech, frappé par un cancer de la langue en 2013, évoque la mort sans tabou.

Depuis j’aime la vie sortie en 63 chez vogue à C’est ainsi qu’elles sont belles sortie en 92 chez tréma  la boucle est bouclée La Fin du chemin (sa petite dernière) est arrivé ce samedi 2 janvier 2016, heureusement pour nous à l’intérieur de ses 95 disques il nous restera toujours une mélodie, un tube à fredonner qui nous fera penser à lui, un monument de la chanson française nous quitte mais pas son patrimoine musical.

Adieu Michel & merci pour la richesse de tes textes…………nous nous en souviendront promis

 

Hommage du fils à son père

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