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Le Blog De Papy-Bougnat

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  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule 
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18 avril 2016 1 18 /04 /avril /2016 07:07
La rétro du lundi...........

Aujourd'hui dans la catégorie " Métiers d'autrefois "

 

Découvrons celui de  "" MULQUINIER""

 

 

Dans le nord de la France, aux XVIIème et XVIIIème siècles, on trouve fréquemment des personnes exerçant la profession de mulquinier. Le mulquinier est l’ouvrier qui tisse les batistes, étoffes de toile fine de lin utilisées pour l’habillement. Il appartient à une industrie régionale prospère.

La rétro du lundi...........

Un artisanat tout en finesse

Le mulquinier (ou meulquinier, murquinier, etc.) est l’artisan qui fabrique les étoffes de lin. L’appellation dérive du vieux mot molaquin ou mollequin qui était une étoffe de toile fine que nos ancêtres utilisaient pour leur habillement. Souvent, le mulquinier achète directement le fil aux fileuses des villages et fait travailler sous sa direction, dans sa cave, des ouvriers tisseurs. On donne le nom de batiste (linon et toilettes) à ces toiles fines de lin. Toutefois, les mulquiniers et les tisseurs n’utilisent jamais ce mot pour désigner leurs fabrications, mais les appellent des toilettes ou linons.
Les batistes sont fabriquées essentiellement dans le Cambrésis, qui est aujourd’hui intégré presque entièrement dans le département du Nord, dans sa partie orientale. Toutefois, la consultation des registres paroissiaux du XVIIIème siècle montre la présence de mulquiniers, ou marchands de toilettes, dans d’autres villages, notamment dans l’Aisne, le Pas-de-Calais et certaines communes du Hainaut.
La tradition veut que ce soit un nommé Baptiste du village de Courtaing, près de Cambrai, qui tissa vers 1300 les premières toiles fines. Le lin qui sert à la fabrication des batistes est récolté, roui et filé dans le Cambrésis. Les toiles sont blanchies dans la région. Tout ce travail constitue une vaste industrie qui participe longtemps à la prospérité de la région. La filature du lin n’atteint nulle part ailleurs une telle perfection. La finesse de ses fils est telle que, pour obtenir un poids de 500 grammes, il faut une longueur de fil de 250 km ! Les fils utilisés dans d’autres villes, comme Valenciennes pour les dentelles, sont de moins bonne qualité. Outre le fil utilisé, on attribue généralement la qualité des batistes aux propriétés des caves où elles sont tissées, à leurs conditions d’humidité et de température.

La rétro du lundi...........

Gloire et déboire du batiste
 

Le succès des toiles du Cambrésis, tant en France qu’à l’étranger (Italie, Espagne et d’autres pays plus éloignés), incite d’autres villes (Valenciennes, Douai, Péronne, Saint-Quentin, Bapaume...) à se lancer dans la fabrication de toiles, qu’elles vendent sous le nom de toiles de Cambrai. Sous le Premier Empire, 350 000 pièces de batiste sont ainsi fabriquées dans la région de Cambrai. Cette extension géographique de l’industrie du lin entraîne une baisse de la production dans le Cambrésis proprement. L’apparition de nouveaux tissus, comme les mousselines, concurrence également la batiste. Le perfectionnement de la filature de coton et l’apparition des machines, la crise de 1788-1789 contribuent à la diminution de sa fabrication et à partir de la Restauration la production ne cesse de diminuer. En 1844, on n’en tisse plus que 90 000 pièces. C’est à la fin du XIXème siècle que disparaît complètement cette industrie.

Source :Extrait du chapitre concerné, dans l’ouvrage Les métiers d’autrefois, de Marie-Odile Mergnac, Claire Lanaspre, Baptiste Bertrand et Max Déjean, Archives et Culture.


 

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