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  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
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Attention ! Passion Palombe...

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 10:49
La rétro du lundi................

Le saviez-vous ? Il y a trois siècles,

"Louis XIV était embaumé"

Louis XIV, par Nicolas-René Jollain (1732-1804)

 

Le Roi-Soleil s’éteignait à Versailles il y a trois cents ans. Les médecins procédèrent ensuite à la conservation de son corps, selon une technique remontant à Philippe le Bel.

Il y a trois siècles, le 1er septembre, le Roi-Soleil s’éteignait à Versailles, terrassé par un diabète sénile ayant entraîné une gangrène née dans la jambe gauche. Peu après commençait l’autopsie. Il fallait tout de même se garantir qu’il n’ait pas été empoisonné. Surtout médecins et chirurgiens devaient séparer les entrailles, destinées à Notre-Dame, et le cœur qui reposerait, selon la volonté de Louis XIV, aux côtés de celui de son père Louis XIII aux jésuites de la rue Saint-Antoine. Le corps, lui, devait être embaumé, un travail nécessaire avant sa présentation lors d’hommages multiples qui prendraient plusieurs semaines.

Dans un article du catalogue pour l’exposition consacrée au château à cet événement (du 27 octobre 2015 au 21 février 2016), le médecin légiste Philippe Charlier décrit la méthode. Une technique sophistiquée et très impressionnante, mais qui n’a toutefois rien à voir avec celle des temps pharaoniques. Après l’éviscération, l’embaumement au début du XVIIIe siècle consiste à remplir les cavités d’étoupes avec une poudre d’herbes odoriférantes et dessiccatives (asséchantes). La technique n’a pas changé depuis Philippe le Bel et Louis le Hutin, précise Philippe Charlier, qui donne la liste des ingrédients nécessaires.

Au total, vingt-cinq végétaux différents. Feuilles de laurier et de rue, myrte, romarin, sauge, baume, absinthe, marjolaine, hysope, thym, serpolet, basilic. Racines d’iris, d’angélique, de flambe, de calamus aromaticus. Fleurs de roses, de camomille, de melilot, de lavande. Écorces de citrons et d’oranges. Semences d’anis, de fenouil, de coriandre et de cumin. Une fois le tout inséré, ficeler serré avec ficelles et bandelettes.

En 1793, le corps de Louis XIV avait, comme celui de quantité d’autres souverains, été profané. Son état de conservation était bon, au point qu’un témoin a pu écrire qu’il « semblait que ce prince commandait encore le respect et que, par la sévérité de ses traits, il menaçait encore ses profanateurs ».

(Source : Le Figaro)

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 06:49
La rétro du lundi...........

La Renaissance de l’apéritif Byrrh

 

Byrrh : un nom étrange venu d’ailleurs certes, mais surtout d’une ville des Pyrénées Orientales, Thuir. Cet apéritif au parfum original réalisé à base de vin et de quinquina fut conçu au départ comme un « fortifiant ». On le découvre à travers son histoire mise à l’honneur dans les lieux de sa création et par des dégustations inédites.

Entrée des établissements Byrrh, à Thuir

L’histoire est jolie comme la bouteille : dans ce 19ème siècle friand de découvertes et de colonisations exotiques et lointaines, deux frères catalans, les frères Violet, décident de s’établir à Thuir pour créer un breuvage « tonique et hygiénique ». Lewis Carroll, qui écrivait alors la version connue d’ « Alice au pays des merveilles » aurait tout à fait pu « choisir » le vin de Byrrh pour faire « grandir » Alice ! Pallade et Simon Violet aboutissent dans leurs recherches et constituent leur société le 14 septembre 1866. Le Byrrh est né, mélange étonnant de saveurs, vin médicinal par ses apports de plantes aromatiques, boisson de qualité telle que désormais on le considère aussi important qu’un médicament.

La cave de Byrrh est alors développée avec autant de brio que pour la qualité du vin : on donne aux ateliers Eiffel en 1892 la réalisation de la gare, et la maison Violet prend des dimensions de ville. La réussite de Byrrh permet le développement général de la ville de Thuir qui vit alors une révolution industrielle et sociale. Le paternalisme de l’époque mène en 1910 à la construction d’un hôpital où les ouvriers sont soignés gratuitement, et s’attelle à l’idée pionnière des congés payés : les ouvriers acquièrent quinze jours de congés par an, et travaillent 39 heures par semaine.

Les concours prennent le relais : concours d’affiche en 1903, avant le concours spectaculaire de la plus grande cuve en chêne au monde — 16,46 mètres de diamètre, 10 mètres de hauteur, 110 tonnes à vide, un million et 200 litres de contenance. C’est le record de la plus grande cuve du monde en bois, construit par la société française de tonnellerie Marchive-Fruhinsholz, avec 1,860 km de cerclage, en rondins d’acier de 4 cm d’épaisseur pour résister à la pression. Ses douelles en chêne ont une épaisseur de 16 cm pour le fond et de 14 cm pour les parois, et la cuve pèse à vide 110 tonnes et pleine 1100. Pour rendre compte de la complexité de la tâche, il est à noter que la maison Byrrh passa sa commande en 1935 et réceptionna sa cuve en 1950. De l’idée de développer un produit « bon pour tous » est née l’idée de rayonner à travers le monde par un patrimoine et une modernité inoubliables.

Byrrh est l’histoire d’une superbe réussite française qui s’est immédiatement exportée à travers le monde entier, et demeure par bonheur un patrimoine historique conservé avec soin. Le passage de l’Art Nouveau à l’Art Déco est présent dans les bâtiments. On peut admirer l’immense hall central dont la verrière est due à Gustave Eiffel : long de 81 mètres et large de 20, il a vu s’effectuer toutes les opérations de chargement et de déchargement et était une gare à l’animation exceptionnelle. Une sélection d’une quarantaine d’affiches est exposée au public dans la partie muséale, ce sont les bijoux du concours de 1903 auquel 1900 personnes avaient participé.

La concurrence, toujours sévère, semble avoir progressivement détrôné ce géant français avec les marques américaines de sodas construites sur la même démarche médicinale au départ, comme la marque Coca Cola qui est basée sur l’utilisation de feuille de coca et de noix de kola dans sa composition originelle. Il est à remarquer que l’on cherche toujours des boissons « miracle » à travers les boissons dites « énergétiques » pourtant trop sucrées.

Le vin Byrrh retrouve un look « vintage » avec une étiquette qui rappelle son origine et l’histoire de sa création. Il se renouvelle et s’impose désormais dans la re-découverte actuelle du goût, à travers sa participation grandissante aux concours de cocktails et remet à l’honneur sa spécificité dans le respect de la modération et la qualité. Moins géant, plus spécifique, Byrrh se présente comme un nom de lieu autant que comme le nom du vin et s’inscrit désormais au Patrimoine Français comme lieu d’exception à venir visiter pour lire la page d’histoire d’une réussite française mondiale.

Renseignements pratiques : 
Caves Byrrh - Boulevard Violet - 66300 THUIR
Tél. : 04 68 53 45 86 / Site web : http://byrrh.com/
Ouvert tous les jours sauf le Premier de l’An, le 1er mai et le jour de Noël

(Source : Association des Journalistes du Patrimoine)

L’abus d’alcool étant dangereux pour la santé, à consommer avec modération

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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 07:04
La rétro du lundi........

 Bienfaits du rire pour la santé et la longévité

 

(D’après « Le Mois littéraire et pittoresque », paru en 1907)

En 1907, l’académicien Émile Faguet s’interroge sur les recommandations d’un journal médical nous donnant une panacée ; non pas tout à fait une panacée, mais un régime hygiénique universel, ce qui, précisément, et tout compte fait, pourrait s’appeler une panacée préalable, puisque l’hygiène est de la médecine préventive...

Cette panacée donc, puisque panacée il y a, c’est le rire. Il faut rire, il faut rire de tout son cœur. Il faut rire, comme il faut se tenir propre ; comme il faut se tenir les pieds chauds, le ventre libre et la tête froide ; comme il faut s’abstenir d’alcool, de tabac et de la lecture de romans nouveaux, ou tout au moins éviter en ces trois choses même le commencement de l’excès. Il faut rire par devoir envers soi-même et envers ses enfants et pour leur conserver un père, avance Faguet.

Il paraît, d’après ce journal savant, « qu’il n’y a pas une partie de notre être, pas un petit vaisseau qui ne reçoive une ondée de sang dans la circonvolution d’un bon éclat de rire. Le principe de la vie va renouveler ainsi toute notre chair ; la circulation plus rapide impressionne tous les organes. Rire, c’est donc allonger notre existence en accordant ce stimulant à notre activité générale. » On voit que le journal savant, comme si souvent il arrive, est absolument d’accord avec la sagesse populaire qui depuis si longtemps a dit que rire, c’était se faire une pinte de bon sang.

Aristote et Sarcey — Francisque Sarcey (1827-1899), critique dramatique et journaliste — étaient du reste tout à fait dans le même sentiment, et Aristote recommandait la terpsis(gaieté), comme le fondement de la sagesse, et Sarcey répétait à tue-tête : « Soyez gais ! Par la sambleu ! Soyez gais ! C’est la solution », tout semblable à un médecin qui dirait à un malade : « Parbleu ! Soyez bien portant ! C’est le vrai remède ! Pourquoi tant chercher ? » Voilà qui vaut fait et je veux bien rire, écrit notre académicien. Mais encore faut-il en avoir l’occasion, et c’est sur cela qu’il faut s’entendre.

Je dis qu’il faut s’entendre à cause de ceci. Ne faut-il pas d’abord mettre hors de la question, et c’est-à-dire en dehors du rire hygiénique, ce rire particulier qui est excité par la vue de la sottise humaine ? Si ce rire là était hygiénique, plus nous ririons, plus nous aurions d’admirables chances de nous bien porter. Les ridicules, les hommes qui « apprêtent à rire », comme disaient si joliment nos ancêtres, abondent de plus en plus et semblent se multiplier comme pains et poissons. Individuellement même ils deviennent plus beaux, plus copieux, plus magnifiques, plus féconds en rires homériques pour ceux qui les contemplent et les écoutent.

Mais est-ce ce rire-là qui est bien sain ? s’interroge Faguet. C’est le rire sardonique ; c’est le rire mêlé de malice ; c’est le rire où il entre une dose assez considérable de méchanceté, et de dédain, et de mépris, toutes choses que je m’étonnerais qui entretinssent abondamment la santé. C’est le rire de Démocrite, de qui dit Juvénal qu’il ne pouvait mettre le pied hors de sa maison et faire un pas sans éclater de rire :

 

Ridebat quoties de limine moverat unum
Protuleratque pedem

 

et de qui dit Montaigne : « J’aime mieux cette humeur que celle d’Héraclite, non parce qu’il est plus plaisant de rire que de pleurer, mais parce qu’elle est plus dédaigneuse et qu’elle nous condamne plus que l’autre, et il me semble que nous ne pouvons jamais être assez méprisé selon notre mérite. »

Oh ! oh ! s’il en est ainsi, je crois, à la vérité, qu’au temps où nous vivons nous pouvons rire « tout notre saoul », et du soir au matin, et dès que nous mettons le nez hors de notre porte, et même, entre nous, sans prendre la peine de sortir, poursuit l’académicien. Mais d’un rire qui dédaigne, et qui méprise, et qui condamne, que voulez-vous bien qui s’ensuive en fait de bonne santé et de pureté de sang ?

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24 août 2015 1 24 /08 /août /2015 06:43
La rétro du lundi

Aujourd'hui : Le proverbe

C’est le pot de terre contre le pot de fer "

Ce  proverbe est tiré de l’Ecriture (chap. XIII de l’Ecclésiaste). Il nous rappelle que la prudence nous conseille de ne nous associer qu’avec nos égaux, si nous ne voulons pas engager notre indépendance ou compromettre notre sûreté.

On se sert de cette expression pour caractériser les débats qui s’élèvent quelquefois entre des gens de force inégale, où le plus faible est presque toujours brisé parle plus fort.

Il ne faut donc pas entrer en société avec plus riche ou plus puissant que soi, car celui qui le fait commet une grande faute, en aliénant sa liberté et en risquant d’être humilié ou tout au moins amoindri.

La Fontaine, dans sa table qui a pour titre : Le pot de terre et le pot de fer (livre V, fable II), fait voyager de compagnie un pot de terre et un pot de fer. Le premier est représenté comme la victime d’une association inégale car, au bout de cent pas, il est mis en pièces, étant heurté par son compagnon plus dur que lui matériellement. Voici les derniers vers de cette fable si judicieuse dans ses conclusions :

Ne nous associons qu’avec que nos égaux ;
Ou bien il nous faudra craindre
Le destin de l’un de ces pots.

Signifie la lutte sans espoir du faible (pot de terre) contre le fort (pot de fer), le pot de terre se casse contre le pot de fer. Les puissants gagnent toujours ...


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17 août 2015 1 17 /08 /août /2015 07:54
La rétro..............The " KING "

Rappelez-vous IL y a 37 ans le 16 août 1977. Le King (Elvis Presley) meurt sur le trône, victime d'une constipation chronique.

 

Pour sa dernière soirée sur Terre, le King Elvis se paie une toile avec sa jeune fiancée de 21 ans, Ginger Alden. Il loue le théâtre Ridgeway de Memphis où est projeté le film MacArthur avec Gregory Peck dans le rôle-titre. Le rocker de 42 ans et sa compagne ne sont pas venus seuls. L'aréopage habituel de la star les accompagne : gardes du corps, amis, membres de la famille... On aperçoit même François Hollande en quête d'une nouvelle commémoration de la victoire de 1945... C'est la dernière soirée d'Elvis et de Ginger ensembles car le King part en tournée le lendemain. 

La dernière séance achevée, Presley rend visite à son dentiste avec qui il a rendez-vous à 22 h 30. Ce n'est qu'un peu après minuit, le 16 août 1977, que le rocker retourne chez lui à Graceland, suivi par sa tribu. Devant sa propriété, un fan prend la dernière photo de lui, au volant de sa Stutz Blackhawk. Mais il n'est pas encore question de se coucher car le King est insomniaque. Il passe plusieurs coups de fil, à son chef de la sécurité, et puis encore à son infirmière adorée, Marian Cocke, pour la saluer avant son départ en tournée. Comme il n'a toujours pas envie de dormir, il propose à Ginger, ainsi qu'à son demi-frère Billy Stanley (la mère de celui-ci a épousé le père d'Elvis devenu veuf) et à son épouse Jane, de faire une partie de racquetball, une sorte de squash, sur le terrain qu'il s'est fait bâtir à Graceland. Après quelques balles, Elvis s'assoit à un piano pour chanter plusieurs morceaux à Ginger. Il achève son ultime prestation terrestre avec "Blue Eyes Crying in the Rain" de Willie Nelson.

Cocktail d'antidépresseurs et de somnifères

Désormais, il est quatre heures du matin passé. Son infirmière de nuit Tish Henley lui donne à avaler un cocktail de pilules prescrit par son médecin personnel, le docteur George Nichopoulos - dit Nick. C'est un savant mélange d'antidépresseurs et de somnifères (Seconal, Placidyl, Valmid, Tuinal, Demerol...). Chaque nuit, pour trouver le sommeil, Elvis ingurgite trois de ces mélanges médicamenteux. Comme il a un petit creux, il se fait apporter deux hamburgers avec des frites qu'il dévore sous l'œil d'un de ses gardes du corps chargé de l'empêcher de s'endormir en mangeant, car il risquerait alors de s'étouffer. Rassasié, Elvis se dirige vers sa chambre. En chemin, il tombe sur sa fille Lisa Marie encore en train de jouer malgré l'heure tardive. Il la raccompagne dans sa chambre, l'embrasse et rejoint la sienne.

Deux heures plus tard, Elvis est toujours éveillé. Il appelle sur le téléphone intérieur Ricky Stanley (frère de Bill) pour lui demander d'apporter sa deuxième prescription médicale. Quand celui-ci pénètre dans la chambre, Elvis est en train de lire une biographie de lui, rédigée par un de ses anciens gardes du corps qui y décrit les excès de la star. "Qu'est-ce que ma petite fille va penser en lisant ça ?" maugrée-t-il. "Je ne sais pas, Elvis." lui répond Ricky qui s'éclipse. Deux heures plus tard, il est temps d'avaler la troisième fournée de pilules, mais Ricky est introuvable. Colère d'Elvis qui charge sa tante Delta d'appeler le cabinet du docteur Nick pour se procurer ses médicaments sans lesquels il ne pourrait pas dormir. Les ayant enfin avalés, le King n'a plus qu'à monter sur son trône avant de se coucher. Déféquer, c'est son problème numéro un. Sa constipation le rend fou. C'est elle qui le gonfle comme une outre. Il prend un bouquin tandis que Ginger encore éveillée lui rappelle de ne pas tomber endormi sur les toilettes. "OK, j'essaierai..."

Vers treize heures, Ginger se réveille, constate qu'elle est seule au lit mais ne s'en inquiète pas. Elle se rendort quelques minutes, puis passe un coup de fil à sa mère, se lève, s'habille, se maquille. Elle va enfin frapper à la porte de la salle de bains d'Elvis. N'obtenant pas de réponse, elle pousse la porte et le trouve gisant sur le sol. Son pyjama est baissé, son visage baigne dans une mare de vomi. En état de choc, la jeune femme lance un cri d'épouvante. Le garde du corps Al Strada est le premier à débouler dans la salle de bains, suivi de Joe Esposito, le meilleur ami d'Elvis, qui lui sert de road manager et garde du corps. Tous deux retournent le corps inanimé tentant de le ramener à la vie en pratiquant la respiration artificielle. Peine perdue. Le visage de la star est gonflé et violacé. Sa langue pend hors de la bouche, et ses yeux sont injectés de sang. La salle de bains se remplit de monde. Vernon, le père d'Elvis, se lamente bruyamment. Dick Rivers jure qu'il restera bloqué à l'année 1977 jusqu'à sa mort... Personne ne fait attention à Lisa Marie qui s'est glissée dans la salle de bains, hurlant : "Qu'est-ce qu'il a mon papa ?" Il n'y a que Cyril Hanouna pour ricaner en chantonnant : "Et quand il pète il trouve son slip."

Deux pompiers de la caserne toute proche sont rapidement sur les lieux. Au premier coup d'œil, ils constatent qu'il n'y a plus rien à faire pour sauver Elvis. Le corps est mis sur une civière pour être transporté en ambulance jusqu'au Baptist Mémorial Hospital, où les médecins ne peuvent que constater son décès.

Le 16 août 1977, à 16 heures, les médias sont avertis de la mort du King causée par un arrêt cardiaque. Mais après l'autopsie, les légistes concluent à une mort découlant d'une arythmie cardiaque résultant d'une hypertension. Selon le docteur Nick, qui a soigné le King durant les douze dernières années de sa vie et qui a assisté à l'autopsie, la dégradation physique de son patient découlerait de sa constipation chronique. À sa mort, le côlon avait doublé de taille. D'où cet aspect gonflé sur la fin de sa vie. Elvis aurait toujours refusé de se faire opérer, ayant peur d'éventuels fuites sur scène... À la lumière de ces explications, on comprend mieux l'origine du fameux déhanchement d'Elvis : un simple problème de transit intestinal...

 

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