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  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
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Il est très ... Exactement

 

 

 

             

 

 

 

 

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La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

[André Malraux]

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 Passion Palombe

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Attention ! Passion Palombe...

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Tient ! 

IL y a une Palombière par ici .........?

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19 avril 2021 1 19 /04 /avril /2021 06:26
Le saviez-vous ?

Ces Patrimoines toujours vivants  ...

" Celui  de la fabrique du silence " je veux parler bien-sûr des " Boules Quies "

Olivier Denis du Péage est le président de la société Quies, la marque fête ses 100 ans cette année. L’entreprise française représente 48 salariés et un chiffre d’affaires de plus de 17 millions d’euros.

En 1918, à la demande d’une de ses clientes importunées par le bruit, un pharmacien fabrique une boule en coton et en cire. L’arrière-grand-père d’Olivier Denis du Péage, s’associe avec ce pharmacien et crée la société Quies pour industrialiser le produit. Pour créer le nom de la marque, ils s’inspirent du terme latin quietis qui signifie le repos.

Aujourd’hui encore, la fabrication des boules Quies reste pratiquement inchangée, excepté dans les matières premières, et garde ses secrets d’il y a 100 ans : « À l’époque c’était à la main, dans des petites boutiques dans le XVe arrondissement. Des ouvrières travaillaient pour fabriquer les boules, les bouleuses, et après ça, elles les transféraient aux conditionneuses, qui mettaient dans les boîtes. (...) C’est de la cire naturelle, on imprègne le coton de cire et après on fait une boule avec », explique Olivier Denis du Péage.

Une entreprise familiale qui s’agrandit
En 1985, Olivier Denis du Péage récupère la société avec sa sœur. Ils décident d’élargir la production à la grande distribution : « C’était un besoin de donner ces produits à un plus grand nombre. À l’époque, la grande distribution commençait à prendre de l’ampleur, les gens allaient faire leur course dans les grandes surfaces, donc c’était important que l’on soit présent là-bas aussi », ajoute Olivier Denis du Péage.

Il y a 20 ans, la marque décide de se diversifier, tout d’abord par des protections auditives en mousse, puis par des produits d’hygiène de l’oreille ou anti-ronflements. Dans l’avenir, la marque Quies pense à se diriger vers des produits plus techniques et à s’ouvrir encore plus à l’international comme l’explique son président-directeur général : « Maintenant il y a des besoins de différenciation des produits, des besoins bien spécifiques. (...) Il y a aussi des produits actifs en cours d’étude. Mais aussi l’export. »

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1 février 2021 1 01 /02 /février /2021 07:56
La rétro du lundi.

Le 28 janvier 1887, il Ya 134 ans la première « pierre » de la future tour Eiffel pour l’Exposition universelle prochaine de 1889 à Paris, était posée…

Toute une histoire

En réalité le début du creusement des fondations :

une journée marquée par un incident que les journaux du lendemain, parmi lesquels Le Temps, relatent….

 

L’article intitulé La manifestation ouvrière du Champ de Mars paru dans le numéro du 29 janvier 1887 du Temps nous en livre quelques détails : « Un incident qui avait pris, au début, un caractère inquiétant, mais dont l’issue a été toute pacifique, s’est produit hier matin sur les chantiers de l’Exposition de 1889, au Champ de Mars. Nous avons dit dernièrement qu’environ cent cinquante ouvriers sont occupés à cet endroit aux travaux de terrassement pour les fondations des expositions diverses. Or, il ne se passe pas de jour sans que les chefs de chantier reçoivent la visite d’équipes de terrassiers ou de maçons, munis de leurs outils et demandant à être employés. L’entrepreneur, M. Manoury, ne peut malheureusement prendre un supplément de personnel. En cette saison, il est difficile de commencer les travaux de maçonnerie, par crainte des gelées. L’architecte, M. Bouvard, s’y oppose d’ailleurs formellement.

« Hier matin, on devait embaucher pour le creusage une quinzaine de terrassiers. Il s’en présenta plus de six cents. Les chefs de chantier firent leur choix. Quand les quinze ouvriers furent embauchés, quelques meneurs protestèrent, criant qu’on ne prenait que des étrangers, que tout l’ouvrage était pour eux, qu’on laissait les Français crever de faim. Pour leur montrer combien leur réclamation était peu fondée, l’entrepreneur leur déclara que sept ouvriers étrangers, tous de nationalité belge, étaient seuls employés aux travaux de terrassement de l’Exposition. Excités par les meneurs, les manifestants se sont rendus néanmoins à l’Hôtel de Ville, afin d’exposer leur réclamation à M. Alphand [un des directeurs des travaux de l’Exposition universelle]. Chemin faisant, ils se sont arrêtés devant le ministère des travaux publics, hurlant, brandissant leurs pioches. S’étant présentés à l’Hôtel de Ville à une heure trop matinale pour être reçus, ils y sont retournés à deux heures. Le directeur général des travaux leur a fait répondre qu’il ne pouvait les recevoir en masse et qu’il ferait introduire cinq délégués.

« M. Alphand a fait connaître à ceux-ci que, prévenu dès le matin, il avait tenu à savoir d’une façon précise le chiffre d’ouvriers étrangers occupés aux travaux ; que ce chiffre, effectivement de sept, avait, sur des instructions données à l’entrepreneur, été réduit à trois seulement ; enfin que, conformément aux prescriptions de M. le ministre commissaire général, il avait donné l’ordre de maintenir le nombre de ces ouvriers dans les limites les plus étroites. Les manifestants se sont retirés satisfaits des promesses de M. le directeur général des travaux et ont reçu de lui l’assurance que, dès que la température le permettrait, les travaux seraient activés de façon à permettre des embauchages plus nombreux. »

L'histoire de sa construction

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18 janvier 2021 1 18 /01 /janvier /2021 09:14

Qui à connu la cabane au fond du jardin ? ( hormis Françis Cabrel ! )

Et oui, il m’arrive de rencontrer encore des personnes qui ont utilisées les toilettes au fond du jardin ou se souviennent de ces vielles toilettes vues chez leurs parents ou grands-parents. Alors, je vous arrête tout de suite, nous ne parlons pas là de toilettes sèches à litière bio maîtrisée comme nous le concevons aujourd’hui avec apport de matière carbonée.

Mais ça fait toujours plaisir d’entendre parler de ces vieux “kakati” ou “ékakatyé” et autres noms patoisants d’ailleurs qui nomment ce lieu d’aisance. Alors j’ai naturellement fait une petite recherche sur les différents noms utilisés .En voilà une liste :
Kakti, kakati, kakatire, ékakatire, ékakatyé, kakèl. Mais aussi : Gabiné, ékmondité, komodité, ézanse, boudkin, boutkin, kmon, lévéché, trône…petit coin ect….

La cabane au fond du jardin  définition

La cabane se distingue, par un certain nombre de caractéristiques, de la maison, qui est un habitat familial fournissant une adresse.

Elle est destinée à abriter le plus souvent séparément, soit des hommes, soit des animaux, soit du matériel.

Elle est bâtie de manière rudimentaire, d'où sa fragilité et sa précarité éventuelle. Elle n'est en général pas divisée en pièces ou locaux. Elle ne fait pas l'objet des mêmes procédures administratives pour être construite que la « maison d'habitation ».

Elle ne représente qu'un faible investissement financier, voire aucun, d'où souvent sa valeur marchande faible ou inexistante.

Elle fait appel habituellement à un matériau local : le bois dans les zones forestières, la pierre dans les zones rocheuses, mais les matériaux de récupération ne sont pas à exclure, surtout dans les zones péri-urbaines (tissu, métal, plastique, carton, etc.).

Participant de l'autoconstruction, elle est en règle générale construite manuellement et avec les moyens du bord. Elle peut alors s'inscrire dans un choix de vie écologiste ou primitiviste.

Pour le Dictionnaire de la langue française (Littré) de 1873, cabane, hutte et chaumière sont synonymes. « Ces trois termes, qui désignent une petite maison, se distinguent en ce que : 1° la cabane exprime quelque chose de chétif et de misérable; la cabane est la maison du pauvre; 2° la hutte est la maison du sauvage ou de celui que les circonstances obligent à se loger comme les sauvages; on se construit des huttes dans les forêts; 3° la chaumière est la demeure du paysan, de l'homme des champs; elle est sans doute humble et pauvre, mais elle n'emporte aucune idée de misère, et les satisfactions champêtres y peuvent trouver place. »

 

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6 décembre 2020 7 06 /12 /décembre /2020 11:06

 C'est dit dans le titre  69 minutes sans chichis ….histoire de ne pas oublier ..

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9 novembre 2020 1 09 /11 /novembre /2020 09:52

 

Il y a 50 ans

 

Ce lundi 9 novembre 1970 est une journée ordinaire à La Boisserie, la propriété que le couple de Gaulle a achetée en 1934 à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne). 

Il pleut, c’est l’automne. Charles de Gaulle travaille à ses « Mémoires d’espoir », déjeune avec sa femme Yvonne, se promène, entre deux averses, dans le jardin, écrit à quelques « Compagnons » et à son fils Philippe.

Une journée ordinaire comme le premier président de la Ve République, bientôt 80 ans, en connaît depuis qu’il a démissionné, dix-huit mois plus tôt, au lendemain de l’échec du référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat, après onze années passées à l’Élysée.

Le récit de ces derniers instants

 

18 h 5O. Le général sort de son bureau et pénètre dans la bibliothèque. A cemoment-là, Francis Maroux, le chauffeur, rentre dans les communs, dans la salle à manger du personnel. Petite pièce qui s'adosse aux cuisines. Il pend sa gabardine bleue au portemanteau de bois. Il attend les ordres.
18 h 55. Le général, assis, aligne les cartes retournées sur la feutrine verte qui recouvre la table de jeu. En face de lui, assez loin, de l'autre côté de la pièce, le poste TV est allumé, le son coupé, muet. A sa gauche, Mme de Gaulle tricote. Des petits carrés de laine multicolore qu'ensuite elle assemblera pour confectionner un petit dessus de lit : un patchwork. Le silence pèse. Seule la pendulette Directoire qui se trouve derrière le général égrène faiblement ses sept coups.
19 h 2. Le général se dresse de son fauteuil. Sa bouche s'ouvre comme s'il avait des difficultés pour respirer :
— J'ai mal... J'ai mal... J'ai terriblement mal.
Mme de Gaulle laisse son ouvrage et se précipite vers son époux. Elle n'aura pas le temps d'arriver jusqu'à lui. Le général s'affaisse sur le fauteuil, un genou à terre, le bras gauche étendu sur l'accoudoir. Ses lunettes gisent sur le tapis.
Mme de Gaulle appelle à l'aide. Francis Maroux, Honorine et Charlotte arrivent en courant. Le chauffeur prend son maître dans ses bras et l'allonge. Charlotte repousse la table de jeu ; quelques cartes tombent.
19 h 5. « Appelez vite un médecin », dit Mme de Gaulle dans un souffle. Charlotte se précipite et demande le 323 à Bar-sur-Aube, le docteur Lacheny.
- Venez vite, c'est grave, c'est pour le général.
19 h 8.Il faut le mettre sur un matelas. dit Mme de Gaulle.
Charlotte va en prendre un au premier étage. Un petit matelas d'une personne prélevé sur le lit d'un petit-fils. Pendant ce temps-là, Maroux dégrafe le col, la cravate du général. Difficilement on installe le général sur le matelas.

 

A Bar-sur-Aube, le médecin prend à peine le temps de s'excuser auprès des trois clientes qui restent plantées dans la salle d'attente de son cabinet. Il bondit dans sa 304, sa serviette de secours d'urgence auprès de lui. Il a dix-huit kilomètres à parcourir avant d'arriver à La Boisserie. La route est mauvaise et, ce soir, il pleuvotte.
19 h 15. Mme de Gaulle réclame le curé. Maroux saute dans sa voiture et va chez le curé. Il fait déjà très nuit. Il sonne deux coups à la porte de la cure. Dix secondes après une maigre ampoule électrique s'éclaire dans la cuisine. Traversant son jardinet, un petit curé frileux, l'abbé Claude Jaugey, cinquante ans, découvre dans le noir le chauffeur essoufflé.
Le général de Gaulle a un malaise ; on vous appelle à La Boisserie.
Le prêtre sent que c'est grave. Muni de sa trousse, il file, à côté du chauffeur, vers La Boisserie.
19 h 23. A trois minutes près, le médecin et le prêtre, convergeant de directions différentes, arrivent à La Boisserie.
Le médecin pénètre dans la bibliothèque. Le général ne râle plus, déjà il est mort. Le curé, qui saisit toute l'importance historique des minutes qu'il s'apprête à vivre, est resté près de la porte de communication dans le premier salon. Déjà il a enfilé son étole violette. Il prie.
Charlotte ouvre la porte de la bibliothèque. Le curé entre.
A genoux près du général, le médecin, son stéthoscope qui pend de son cou, palpe le ventre du corps. Un ventre dur. Gestes, actes désespérés et dérisoires. De l'autre côté du matelas le prêtre s'agenouille lentement. De sa trousse à tirette Eclair, il sort son manuel de Rituel et débouche son petit flacon d'huile.
Il y a urgence. Le curé utilise la formule courte des derniers sacrements.
Mon fils Charles, par cette onction sainte, que le Seigneur vous pardonne tous les péchés que vous avez commis. Amen.
Il appuie son pouce droit sur le front du mort.

 

Face à lui, le docteur, impuissant, relève la tête. Son regard croise celui de Mme de Gaulle qui s'est adossée au montant de la grande cheminée. La femme est digne. Charlotte ramasse les lunettes et les pose directement sur le petit meuble à cigares. Honorine serre son mouchoir contre sa poitrine. Elle écrase de courts et silencieux sanglots.
Le jeune médecin s'approchera de l'épouse du général de Gaulle. Sa voix couvre celle du prêtre qui psalmodie à genoux.
Madame, tout est fini...
Le regard de Mme de Gaulle est ailleurs, ses lèvres murmurent une prière.
Elle sait depuis quelques instants que l'irrémédiable est arrivé. Maroux pousse vers elle un siège. Elle le refuse, elle veut rester droite.

 

Toute la famille se regroupe auprès du corps du patriarche. Dans l'échoppe du menuisier Merger, deux cercueils se confectionnent dans la journée : celui de Plique et celui du général. Tous les deux identiques et aussi simples. Le montant de la facture s'élèvera à 445 F.
20 h. La bière est finie. Du chêne, quatre poignées simples et, sur le cou­vercle, un crucifix en aluminium poli... C'est tout.
20 h 30. Le fils Merger se rend à La Boisserie. Le cercueil est placé dans leur vieille camionnette. La mise en bière durera une demi-heure.
Dans le salon, autour de la famille réunie, le cercueil sera mis par terre. Un à un, défileront devant le corps, le général de Boissieu, les deux plus grands petits-enfants, Elisabeth de Boissieu, Philippe de Gaulle, sa femme et Mme de Gaulle. Chacun, l'un après l'autre, dans cet ordre, baisera le front froid de l'homme allongé. Sur ce front luit encore la trace de l'huile sainte.
La famille ensuite se replace à la tête du corps. Les deux ouvriers, aidés des deux chauffeurs (Paul Fontenil est rentré dans la journée de Paris) placeront le corps dans la bière. Mme de Gaulle refuse le capitonnage que Merger se propose de mettre. C'est à peine si l'on accepte d'étendre un papier blanc sur le fond de la caisse pour masquer les copeaux de bois. Un petit oreiller blanc est posé sous la tête du général.

 

« Ni président ni ministres, aucun discours »
Mais les dernières volontés du général de Gaulle, rédigées dès janvier 1952, sont très claires : ses funérailles auront lieu à Colombey, au cours d’une cérémonie « extrêmement simple ». Et surtout, « je ne veux pas d’obsèques nationales… Ni président ni ministres. Aucun discours », a-t-il exigé.
Contraste entre Paris et Colombey. Le jeudi 12, le monde entier est réuni sous les voûtes de Notre-Dame en l’absence – fait unique de l’histoire – de la dépouille du défunt : quatre-vingt-six nations représentées, trente-trois souverains et chefs d’État, dont le président américain Richard Nixon, et 6 000 fidèles.
À 250 km de là, à Colombey, il y a aussi la foule mais c’est la sobriété qui domine. La seule participation officielle est celle de l’armée.

Le cercueil en chêne recouvert d’un simple drap tricolore frangé d’or rejoint le cimetière sur un engin blindé de reconnaissance.

Merci Mon Général 

La rétro du lundi.
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