Qui à connu la cabane au fond du jardin ? ( hormis Françis Cabrel ! )
Et oui, il m’arrive de rencontrer encore des personnes qui ont utilisées les toilettes au fond du jardin ou se souviennent de ces vielles toilettes vues chez leurs parents ou grands-parents. Alors, je vous arrête tout de suite, nous ne parlons pas là de toilettes sèches à litière bio maîtrisée comme nous le concevons aujourd’hui avec apport de matière carbonée.
Mais ça fait toujours plaisir d’entendre parler de ces vieux “kakati” ou “ékakatyé” et autres noms patoisants d’ailleurs qui nomment ce lieu d’aisance. Alors j’ai naturellement fait une petite recherche sur les différents noms utilisés .En voilà une liste :
Kakti, kakati, kakatire, ékakatire, ékakatyé, kakèl. Mais aussi : Gabiné, ékmondité, komodité, ézanse, boudkin, boutkin, kmon, lévéché, trône…petit coin ect….
La cabane au fond du jardin définition
La cabane se distingue, par un certain nombre de caractéristiques, de la maison, qui est un habitat familial fournissant une adresse.
Elle est destinée à abriter le plus souvent séparément, soit des hommes, soit des animaux, soit du matériel.
Elle est bâtie de manière rudimentaire, d'où sa fragilité et sa précarité éventuelle. Elle n'est en général pas divisée en pièces ou locaux. Elle ne fait pas l'objet des mêmes procédures administratives pour être construite que la « maison d'habitation ».
Elle ne représente qu'un faible investissement financier, voire aucun, d'où souvent sa valeur marchande faible ou inexistante.
Elle fait appel habituellement à un matériau local : le bois dans les zones forestières, la pierre dans les zones rocheuses, mais les matériaux de récupération ne sont pas à exclure, surtout dans les zones péri-urbaines (tissu, métal, plastique, carton, etc.).
Participant de l'autoconstruction, elle est en règle générale construite manuellement et avec les moyens du bord. Elle peut alors s'inscrire dans un choix de vie écologiste ou primitiviste.
Pour le Dictionnaire de la langue française (Littré) de 1873, cabane, hutte et chaumière sont synonymes. « Ces trois termes, qui désignent une petite maison, se distinguent en ce que : 1° la cabane exprime quelque chose de chétif et de misérable; la cabane est la maison du pauvre; 2° la hutte est la maison du sauvage ou de celui que les circonstances obligent à se loger comme les sauvages; on se construit des huttes dans les forêts; 3° la chaumière est la demeure du paysan, de l'homme des champs; elle est sans doute humble et pauvre, mais elle n'emporte aucune idée de misère, et les satisfactions champêtres y peuvent trouver place. »