Le Blog De Papy-Bougnat

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  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
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La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

[André Malraux]

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 Passion Palombe

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  • Un regard vers le passé ............
    Il y a 100 ans, Étienne Œhmichen devenait le premier homme à parcourir un circuit d'un kilomètre en hélicoptère . Le premier hélicoptère capable de parcourir un kilomètre en changeant de direction fut inventé d'Étienne Œhmichen, ce pionnier de l'aéronautique...
  • Réflexion du samedi .........
    Une question d'équilibre Après milles et une discussions entre personnes qui prennent le temps de converser, d’échanger ou de parler tout simplement de tout ce que nous propose cette nouvelle société dans laquelle il nous semble que nous n’avons plus...
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    1 ier Mai ; "Retour sur La petite histoire d’une tradition, de la Rome antique au régime de Vichy." Des racines qui remontent à l’Antiquité Savuiez-vous que cette habitude annuelle remonte de très loin . Dans la Rome antique, déjà, on célébrait la floraison...
  • Les mots & leurs origine........
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  • Le billet du dimanche
    C'est un homme qui croise un de ses copains dans la rue : - Tiens, Mathieu, ça va ? - Ben, figure-toi que ma belle-mère est morte la semaine dernière... - Oh mince ! Qu'est-ce qu'elle avait ? - Bof, trois fois rien : une table, un buffet... Moi j'adore...

Attention ! Passion Palombe...

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C'est ici que ça se passe ............

Au mois d'octobre de chaque Année

 

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Tient ! 

IL y a une Palombière par ici .........?

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4 décembre 2017 1 04 /12 /décembre /2017 09:57

De la semaine.................

 

la bonne nouvelle

C'est Hulot qui est content ................

Ils ne peuvent plus se passer de moi.............

Pour sauver la face ...............

Les budgets sont en baisse  ! 

Même Némo subit les restrictions....

Réflexion parisienne.......

Le bonus pour se détendre

 

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2 décembre 2017 6 02 /12 /décembre /2017 06:46

le rêve derrière des grilles

Les loteries, c’est un peu le rêve au coin de la rue. Sauf que c’est un rêve qui coûte cher et ne rapporte rien la plupart du temps.

0,0000008%, voilà très précisément les chances que vous avez de remporter le pactole au prochain tirage de l’Euromillion. Concrètement, il y a 154 fois plus de chance qu’un astéroïde s’écrase sur vos pieds. Si 100% des gagnants ont tenté leur chance, la réalité c’est que seuls 7,5% des joueurs ont gagné quelque chose.

Mais le hasard est une valeur sûre. En France, entre 2000 et 2012, les sommes misées sur les jeux d’argent ont augmenté de 76% pour atteindre plus de 46 milliards d’euros en 2012. Sur la même période, la Française de Jeux a vu la consommation de ses grilles et autres tickets à gratter grimper de 59%. En 2013, 12,3 milliards d’euros sont partis dans les tirages, grattages et autres paris gérés par la FDJ.

Le premier « lotto » est italien. Il apparaît à Florence en 1530. En 1539, François Ier reprend l’idée mais les taxes prélevées sont trop importantes, les joueurs désertent. 200 ans plus tard, Louis XV, ruiné par la construction de l’Ecole Militaire, retente le coup pour renflouer les caisses du royaume. En 1793, les révolutionnaires, derrière l’étendard de la morale, décident d’abolir la loterie royale. Avant de la recréer 4 ans plus tard parce que la morale, c’est bien, mais ça rapporte peu.

En 1836, Louis-Philippe choisira finalement d’interdire les loteries pour de bon. Et c’est toujours vrai : les loteries sont hors la loi. Leur organisation peut être punie d’une peine de prison et de 300 000 euros d’amende. Sauf… pour les loteries de bienfaisance.

Ça tombe bien. Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, les comptes de la France sont au plus bas. Il faut trouver des fonds pour les pensions des 200 000 soldats revenus mutilés du front. Voilà une cause de bienfaisance ! La Loterie Nationale voit le jour en 1933.

Aujourd’hui, la Française des Jeux est détenue à 72% par l’État. Étonnamment, le produit brut de ses jeux est plus taxé que les autres. 67% contre 54% pour les casinos et 39% pour le PMU. À quoi s’ajoute l’impôt sur les bénéfices du groupe : près de 79 millions d’euros en 2013. Autant de rentrées pour les caisses de l’État sur lesquels le Parlement n’a aucun droit de regard. Ces taxes sont rangées dans une catégorie spécifique de “prélèvements non fiscaux”. Sans doute un vieux reste de morale.

Une société quasi étatique mais non publique  

    

La Française des Jeux a beau avoir l’Etat pour actionnaire majoritaire (72%), des dirigeants nommés par l’Etat, des comptes contrôlés par l’Etat et des bénéfices qui filent directement dans les caisses de l’Etat, elle n’est pas une entreprise publique mais une société d’économie mixte qui compte quelques actionnaires privés. Résultat entre autres de ce statut, les parlementaires français n’ont que peu de pouvoir de contrôle sur l’entreprise et encore moins sur les fameux « prélèvements non fiscaux, qui ne sont ni les taxes sociales, ni la TVA et ne sont donc pas discutés devant le Parlement », écrit Sébastien Turay. Ces prélèvements se sont élevés en 2006 à 1,95 milliard d’euros alors que seul 1,7 milliard était inscrit dans la loi de finances. Soit un bonus de 177 millions d’euros pour l’Etat.

Plus de 3 milliards d’euros

La Française des jeux est en effet une source de revenus à l’État. Sur une mise de 10 euros d’une grille de loto, 3,48 euros partent directement dans les caisses du pays. Grâce aux dividendes, et surtout aux prélèvements d’impôt sur chaque mise, l’État a pu toucher en 2016 plus de 3 milliards d’euros, rien qu’avec cette taxe. Une somme que l’État va continuer de toucher. « La stratégie de privatisation ne va rien changer à la rentrée d’argent liée à la taxe sur les jeux. », explique Christophe Dembik, économiste chez Saxo Bank. Selon une source du dossier, cette privatisation pourrait être soumise aux parlementaires à l’été 2018.

0,0000008%, voilà très précisément les chances que vous avez de remporter le pactole au prochain tirage de l’Euromillion.

Concrètement, il y a 154 fois plus de chance qu’un astéroïde s’écrase sur vos pieds.

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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 10:47

L'info locale du vendredi............

 

L'histoire de gros même de très gros bouchons………………

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Des embouteillages à  n’en plus finir et de plus en plus loin de la préfecture girondine…

Vouloir quitter le centre de Bordeaux pour la campagne de la rive droite « ne pas habiter au-delà de Fargues-Saint-Hilaire, le nœud du problème » de la RD 936, la route de Bergerac.. Évoquée depuis trente ans, la déviation semble (enfin) sur de bonnes voies.

Même le Créonnais bouchonne

Plus au sud, les boulevards de Créon chaque fin d’après-midi sont totalement bouchés. Entre la sortie des écoles, du collège et le trafic, c’est la thrombose. Sur la RD 14, en arrivant de Madirac, environ 40 % des 12 000 voitures qui empruntent chaque jour la RD 14 ne font que traverser la bastide. À quelques kilomètres, sur la route de Sauveterre-de-Guyenne, beaucoup se retrouvent à l’arrêt à La Sauve. Au fil des ans, un barreau routier informel s’est créé sur ce territoire de l’Entre-deux-Mers à la démographie exponentielle et aux routes qui ne sont pas dimensionnées pour un tel trafic.

Plus loin rive gauche Rive gauche, la situation s’est également aggravée ces deux dernières années. Les embouteillages s’étendent à l’image de l’étalement urbain de la métropole. Les automobilistes sont bloqués très souvent juste après l’échangeur de La Brède sur l’A 63. Du coup, le trafic se reporte vers Cadaujac d’un côté et la D 113 aux portes de Villenave-d’Ornon de l’autre. Un peu plus au nord, le centre de Gradignan est désormais bouché à l’heure de pointe, et bien évidemment l’axe majeur de l’A 63 dès Cestas. La circulation s’étale par conséquent vers la rue de la Poudrière et la route d’Arcachon à Pessac bien avant la rocade. Plein ouest, la situation devient assez catastrophique juste après Saint-JEan-d’Illac et Martignas et sur tout le secteur de Mérignac à l’approche de la rocade, notamment près de l’aéroport. Un peu plus au nord, l’avenue de Magudas à Saint-Médard-en-Jalles et la rue de la Morandière au Haillan sont particulièrement encombrées. Enfin les routes d’Eysines ne sont pas épargnées, notamment en raison des travaux de la nouvelle ligne D du tramway.

Une vraie galère

La galère des bouchons sur la rive droite de Bordeaux. "SO"

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30 novembre 2017 4 30 /11 /novembre /2017 09:23

   

Mobiles 2G coupés :

 

"les abonnés Orange sont-ils les seuls concernés ?"

"Orange a communiqué auprès des clients utilisant ces mobiles depuis août dernier et leurs propose même un bon de 30 euros pour l'achat d'un nouveau mobile en boutique. Une nouvelle vague de SMS et de messages vocaux leurs a été adressée il y a peu."

 L'opérateur historique indique que 66.000 de ses clients ne pourront plus utiliser leurs "vieux" mobiles suite à une mise à jour sur son réseau 2G. Pourquoi cette mise à jour et qui sera concerné ? Quid des autres opérateurs ?

A partir du 15 novembre, une mise à jour logicielle du réseau 2G d'Orange va rendre plusieurs modèles d'anciens feature-phones Samsung muets. Ils ne pourront ni émettre ni envoyer d'appels ou de SMS. 66.000 abonnés sont concernés. Sept modèles du sud-coréen sont concernés, ils ont été commercialisés entre 2010 et 2011 : les GT-E1050, GT-E1080, GT-E1081, GT-E1085, GT-E1086, GT-E1150 et GT-E1170. Cette mise à mort devrait s'étaler jusqu'au début de l'année prochaine.

Pourquoi cette mise à jour ? 

L'opérateur historique respecte en fait une recommandation de l'ANSSI, l'Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information, qui date de plusieurs années et qui aborde la question de l'utilisation de l'algorithme A5/3 dans les réseaux 2G. La mise à jour doit permettre de passer à l'algorithme standardisé "A5/3 Kasumi" d'authentification pour les téléphones 2G.

Cet algorithme améliore en effet la sécurité des communications et des échanges entre les antennes et le téléphone en 2G. Contrairement à la 3G et la 4G, l'authentification sur les réseaux 2G se fait unilatéralement avec authentification du mobile par le réseau. Il s'agit d’empêcher a minima les interceptions passives de communications.

Si les téléphones et smartphones 3G/4G n'auront pas de problèmes avec cette mise à jour du réseau 2G, les modèles anciens listés par Orange qui utilisent uniquement l'algorithme A5/1 seront coupés du réseau 2G de l'opérateur historique.

Qui est concerné ?

Orange évoque 66.000 clients équipés de ces terminaux. Mais il faut aussi prendre en compte les MVNO qui utilisent le réseau 2G d'Orange à savoir EI Telecom (NRJ Mobile, CIC Mobile et Crédit Mutuel Mobile), Prixtel L'Essentiel, Basile Telecom, Casino Mobile, Syma Mobile, U Mobile, Keyyo, Legos, Transatel et Auchan Telecom.

Par ailleurs, des abonnés de Free Mobile qui utilisent ces vieux modèles seront aussi concernés puisque l'opérateur utilise Orange en itinérance pour la voix 2G. On peut imaginer que des clients du forfait à 2 euros par mois utilisent des feature-phones et notamment ceux de Samsung listés par Orange.

Quid des autres opérateurs ?

SFR a fait évoluer dès 2013 son protocole d'identification 2G vers cette version plus sécurisée. Les téléphones récents sont compatibles. "Nous avons fait le choix de garder les deux versions de sécurisation (5.1 et 5.3) pour permettre à tous les terminaux de se connecter, sans pénaliser les utilisateurs équipés de terminaux plus anciens", nous explique SFR.

Bouygues Telecom nous confirme qu’avoir achevé le déploiement A5/3 sur ses équipements 2G en avril 2015 mais ne précise pas si cette migration a entraîné l'incompatibilité d'anciens mobiles.

 

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29 novembre 2017 3 29 /11 /novembre /2017 11:29

Peugeot L45 Grand Prix : la plus chères des Lionnes à 6 millions €

Joyau de la collection américaine Bothwell, la Peugeot L45 indianapolis de 1914 devient la Peugeot la plus chère du monde. La maison Bonhams l'a vendu 6,15 millions d'euros aux enchères.

Comme on pouvait s'y attendre, la Peugeot en couverture du catalogue de la vente Bothwell organisée par Bonhams a pulvérisé les estimations. Joyau de la collection de l'agriculteur californien décédé en 1986, cette voiture de grand prix est l'une des rares survivantes de l'âge d'or de Peugeot en compétition. Cela valait bien un record. Ce maillon essentiel de l'histoire de la firme franc-comtoise a changé de mains contre un chèque de 7 260 000 dollars, soit tout de même 6 155 150 euros. Et cette Peugeot historique reste aux Etats-Unis.

Par l'un des saisissants raccourcis qui font l'histoire, cette Peugeot L45 châssis n°1 qui a couru à Indianapolis au début du siècle dernier a été vendue le 11 novembre dernier à Woodland Hills, en Californie, au sein du ranch de la famille Bothwell, propriétaire de cette pièce maîtresse de l'histoire du constructeur franc-comtois. Chez nous, le 11 novembre coïncide avec l'armistice qui mit fin à la Grande guerre. Or, c'est durant cette période que cette biplace de grand prix a défendu les couleurs sochaliennes sur les champs de course.

Peugeot monopolise les premières places 

La participation de Peugeot aux compétitions automobiles est presque aussi ancienne que l'automobile. Mais, c'est véritablement à partir de 1911 et la renaissance du Grand Prix de France que Peugeot décida de développer une voiture de grand prix. Elle est le fruit de l'implication de Jules Goux Fils, Georges Boillot, Paolo Zuccarelli, un transfuge d'Hispano, et de Ernest Henry, un ingénieur provenant de chez Picker-Moccand, un spécialiste suisse des moteurs d'avions. Ces quatre mousquetaires forment une équipe soudée. Détail amusant: tous étaient nés en 1895 et avaient 27 ans en 1912, au moment de la réalisation de la première voiture. Georges Boillot est décédé en 1916, en combat aérien, à l'âge de 31 ans; Jules Goux mourut en 1965; Ernest Henry mourut en 1950; Paolo Zuccarelli est mort au cours de l'essai de la voiture destinée au grand prix d'Amiens en 1928. Durant cette période, les dirigeants de Peugeot, un peu inquiets du peu de qualifications du quatuor, demandent à Bugatti de réaliser trois grosses voitures de course. Finalement, au cours des essais, celle des «charlatans» s'avère plus rapide que la Bugatti. Ainsi, entre 1912 et 1914, les quatre mousquetaires vont réaliser 19 voitures. La première grande victoire de Peugeot est signée Boillot lors du Grand Prix de l'ACF 1912. Courue à Dieppe fin juin, cette épreuve est marquée par une importante participation. Dès les essais, les Peugeot font forte impression avec leurs moteurs 4-cylindres de 7,6 litres de cylindrée particulièrement sophistiqués pour l'époque. Ils disposent d'une culasse hémisphérique, de quatre soupapes par cylindre et deux arbres à cames en tête. Après près de 14 heures de course, Boillot, malgré la perte des deuxièmes et quatrièmes rapports réussit à conserver l'avantage dans le dernier tour. Il est le seul rescapé des marques françaises. Un mois plus tard, pour le Grand Prix de France disputé au Mans, c'est au tour de Zuccarelli de franchir la ligne d'arrivée en vainqueur. 

Le poste de pilotage de la L45 de la vente. 

Une nouvelle formule est instaurée pour 1913. Peu importe: Peugeot est toujours aussi performant. Cette année-là, le constructeur sochalien traverse l'Atlantique pour participer aux 500 Miles d'Indianapolis avec Goux et Zuccarelli. Placé au centre de la deuxième ligne de départ, à l'issue du tirage au sort, Goux boucle le premier tour en tête. Il n'abandonnera sa position que l'espace de quelques tours et au terme de 6 heures de 30 de course, sa Peugeot remporte une retentissante victoire. Il rentre en France avec la prime de 20 000 dollars promise au vainqueur et le trophée des 200, 300 et 400 Miles. Un mois et demi après, Boillot remporte pour la deuxième fois consécutive le Grand Prix de l'ACF d'Amiens. Il devient le nouveau héros des Français. Peugeot remet son titre en jeu à Indianapolis l'année suivante. Boillot et Goux héritent des L56. Arthur Duray a acheté une L3, la 3 litres revue de la Coupe de l'Auto. Finalement, la Delage de Thomas devance les deux Peugeot de Duray (2e) et Goux (4e). À Lyon, le 4 juillet 1914, à la veille d'un terrible conflit, Boillot a course gagné lorsque son moteur casse. La Mercedes de Lautenschlager remporte le GP de l'ACF. 

L'Europe en guerre, les épreuves sportives s'arrêtent. Aux États-Unis, l'absence des marques françaises pèse sur l'organisation des 500 Miles d'Indianapolis. Son directeur, Carl Fisher, décide de changer la réglementation pour attirer un maximum de participants. Deux Peugeot prennent le départ avec Dario Resta et Bob Burman. En tête à l'issue des 400 Miles, Resta concédera la tête à la Mercedes de De Palma, à la suite de l'éclatement d'un pneu, mais montera tout de même sur la seconde marche du podium. 

Pour 1916, les organisateurs d'Indianapolis amputent leur épreuve de 200 miles pour sauver les meubles. La cylindrée est toujours limitée à 300 ci (4 916 cm3) et le nombre de concurrents à 33. Trois Peugeot L45 sont engagées. La première engagée par «Peugeot Auto Racing Co» est confiée à la star Dario Resta. Une autre est engagée par «Indianapolis Speedway Team Co» pour Johnny Aitken, le coach de Goux en 1913. La troisième est engagée par le privé Ralph Mulford. C'est la voiture de la succession A noter que les voitures engagées sous la marque Premier sont des copies de Peugeot. Décidément les Sochaliennes sont au-dessus du lot. Resta ajoute une nouvelle ligne à son palmarès. Mulford se place sur la troisième marche du podium. Aitken abandonne sur bris de soupape. Pour l'édition 1919, Indianapolis invite Goux. Il a emmené avec lui une solide équipe de mécaniciens mais également André Boillot, le jeune frère de Georges, qui effectue ses débuts en compétition aux Etats-Unis! Et à la fin, c'est encore une Peugeot qui gagne. Cette fois-ci, ce sera l'excellent pilote local Howdy Wilcox. Goux se classe 3ème. 

Le châssis n°1 poursuit sa carrière sportive entre les mains d'Arthur H. Klein. Puis la voiture est remisée. À la fin des années 1940, Lindley Bothwell (1901-1986), qui a fait fortune en cultivant des oranges dans la vallée de San Fernando, acquiert la L45 pour la somme de $2 500. Depuis qu'il avait vu Resta en action sur le banking d'Indianapolis, l'agriculteur californien rêvait d'ajouter la Peugeot de grand prix à sa collection. Depuis 1949, cette L45 n'avait pas changé de propriétaire.  

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