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19 septembre 2016 1 19 /09 /septembre /2016 05:56
La rétro du lundi..........

Aujourd'hui la rétro vient vous parler d'un condiment bien connu des enfant de notre génération à savoir : " Le pain d'épices "

 

Pain d’épice (Du) des cloîtres
à celui fantaisiste des foires

(D’après « Le Journal de la jeunesse », paru en 1888)

Pain d’épice fabriqué dans un monastère (début du XVIe siècle)

Pain d’épice fabriqué dans un monastère (début du XVIe siècle)

Connu dès l’antiquité, le pain d’épice connut en France un essor dès le XVe siècle : confectionné exclusivement au sein des cloîtres avant cette époque, les sujets traités étant religieux, il adopte, entre les mains des boulangers de pain blanc, des formes plus fantaisistes et colorées aux siècles suivants, perdant cependant en détails. Au XIXe siècle, on peut croiser, sur les étals des marchands, Bolivar, Turlututu, le Chaperon rouge, l’Incroyable du Directoire, et bientôt, la tour Eiffel.

La foire au pain d’épice, qui réunissait tous les ans, place de la Nation, avenue du Trône, et sur les boulevards environnants, l’élite des marchands et impresario forains de France, remettait en honneur, à Pâques, le pain d’épice, qui accaparait sous toutes ses formes, pendant une quinzaine de jours, les vitrines et les étals des épiciers de Paris et des villes de province.

A cette époque, la fabrication du pain d’épice est activée dans les quelques usines qui en ont alors la spécialité ; il apparaît dans le commerce et même sur la table, au dessert, plus frais et appétissant que jamais, reluisant d’une belle couleur bronzée, orné d’amandes blanches, d’angélique verte et de sucreries colorées, dont les dessins capricieux sont empreints d’une simplicité primitive. Ce sentiment de naïveté qui est répandu dans l’expression, dans le port et dans l’attitude des figures de pain d’épice, paraît dû en quelque sorte à une tradition remontant au Moyen Age et jusqu’à l’antiquité.

L’usage du pain d’épice semble, en effet, nous être venu d’Asie ; on lit dans les ouvrages anciens qu’on préparait à Rhodes un pain assaisonné de miel, d’un goût très agréable, que l’on mangeait avec délice après le repas. Nous lisons d’autre part, dans les auteurs grecs, qu’on estimait fort, à Sparte et à Athènes, un gâteau fait de farine et de miel, nommé melitates, dont la composition ressemble beaucoup à notre pain d’épice. Dans les temps modernes, dès le XIIIe siècle, nous voyons cette industrie se développer très particulièrement, et ce genre de pâtisserie devenir un mets recherché et presque raffiné.

Les cloîtres furent les premiers à perfectionne cette fabrication, et les Sœurs acquirent une renommée, dont nous trouvons encore la trace dans l’appellation de nonnettes donnée à une forme bien populaire aujourd’hui du pain d’épice. Au XVe siècle, cette industrie commence à devenir importante. Dès cette époque, la fabrication du pain d’épice se répand même en dehors des cloîtres. Les récits du temps représentent Frédéric III, le dernier empereur d’Allemagne qui ait été couronné à Rome, recevant un jour de fête, en 1487, tous les enfants de Nuremberg âgés de moins de dix ans, et leur faisant distribuer à profusion des gâteaux de pain d’épice à son

L’ornementation et la recherche que le Moyen Age mettait en chaque chose s’étendait jusqu’aux friandises, et les sujets de pain d’épice étaient alors composés et décorés avec plus de soin qu’ils ne le sont aujourd’hui. Les sujets traités à cette époque étaient par exemple le Jugement de Pâris, David avec sa harpe, la Naissance de l’Enfant Jésus, la sainte Vierge tenant Jésus dans ses bras, les armoiries des principales familles, des personnages en costume du temps.

Pain d’épice du XVIe siècle

Pain d’épice du XVIe siècle

Le chevalier du XVIe siècle, avec sa toque empanachée, sa collerette plissée, son justaucorps brodé et son cheval fringant, était l’équivalent du général populaire que nous sommes accoutumés de voir sous différents noms à la devanture des baraques de marchands forains. L’homme d’armes avec sa hallebarde, son chapeau à plume, ses longs cheveux et ses riches vêtements ; la dame en grand costume de cour, tenant d’une main son mouchoir et de l’autre son éventail ; le traîneau contenant deux personnages et un valet furent également à la mode au XVIIesiècle.

Après les sœurs des cloîtres, les plus anciens fabricants de pain d’épice furent les boulangers. Ceux-ci se divisèrent plus tard en boulangers de pain noir et boulangers de pain blanc. Jusqu’au milieu du XVIIe siècle, les boulangers de pain blanc fabriquaient le pain d’épice. A cette époque, les confiseurs et les fabricants de pain d’épice se séparèrent des boulangers de pain blanc ; les fabricants de pain d’épice formèrent dès lors une corporation particulière qui prit bientôt de l’essor et devint très prospère.

Cette industrie avait eu cependant des jours d’épreuves. C’est ainsi que, dans la seconde moitié du siècle précédent, elle avait en un ennemi puissant en la personne de l’empereur d’Allemagne Joseph II, qui supprima dans ses Etats les privilèges de la corporation des fabricants de pain d’épice, malgré l’opinion favorable d’un célèbre médecin du temps, Walther Ryff, qui déclare dans un traité intitulé le Code de la santé, que « les gâteaux au miel et à la farine, bien cuits, se digèrent très bien et sont très nourrissants. »

Depuis que cette industrie a pris plus d’extension et que la fabrication du pain d’épice s’est accrue considérablement, il en est résulté que pour être vendus

à un prix très modeste, les sujets ont perdu la grande recherche dans l’ornementation qui les caractérisait au XVIe et au XVIIe dix-septième siècle.

Pain d’épice du XVIIe siècle

Pain d’épice du XVIIe siècle

S’ils n’étaient déjà plus décorés au XIXe siècle avec le même soin et avec une exactitude aussi scrupuleuse dans les détails, ils étaient peut-être bien traités avec plus de variété dans les couleurs, dont les tons vifs leur donnaient une physionomie toute particulière. D’autre part les personnages représentés n’étaient plus les mêmes qu’au début de l’histoire du pain d’épice.

Avant le XVe siècle, tandis qu’il était exclusivement fabriqué dans les cloîtres, on traitait principalement des sujets religieux et des scènes empruntées à l’histoire sainte ; ces personnages disparurent complètement, remplacés par des sujets très nombreux et très variés dont nous citerons les plus communs et les plus répandus.

Le plus ancien des sujets modernes français fut Bolivar, le fondateur des républiques de Colombie, de Venezuela et de Bolivie. Ce héros de Amérique du Sud était très populaire en France vers 1820 ; comme il avait l’habitude de porter un chapeau très évasé et à larges bords, on avait déjà donné son nom aux coiffures qui affectaient cette forme. La forme et le nom de son chapeau passèrent de mode, mais Bolivar eut longtemps encore les honneurs du pain d’épice.

Un autre sujet très populaire fut Turlututu, reconnaissable à son chapeau pointu ; serré à la taille dans un pourpoint à broderies bleues par une ceinture blanche et rose, portant une culotte courte à galons et parements blancs, il tient à la main un bouquet de bleuets artificiels et minuscules qui sont piqués dans le pain d’épice. La Nourrice en tablier blanc a les bras nus et porte un panier d’un jaune jonquille contenant des œufs de sucre en relief entremêlés de verdure artificielle.Le Chaperon rouge est muni de la galette et du pot de beurre classiques. On pouvait encore trouver à la fin du XIXe siècle aux devantures des baraques de foire l’Incroyable, avec une perruque blonde en sucre, le claque du temps orné d’une cocarde tricolore, l’habit à larges revers et à longues basques, le jabot de dentelle tuyautée de rigueur et une véritable épingle en cuivre fixée à sa cravate blanche.

On remarquait aussi une femme aux cheveux noirs, au corsage bleu, dont le bras était entouré d’un brassard brun, à la robe et au tablier couverts de dessins bleus ; une sorte de Jockey en veston et en culotte courte, que les marchands appelaient Pied-de-Nez parce qu’il faisait un pied de nez un général destiné à représenter te général populaire du moment, et qui s’était appelé successivement Bonaparte, La Fayette, Garibaldi, etc. ; le prince Poniatowski, le célèbre général polonais qui fut nommé maréchal de France à Leipzig.

Citons encore la tour Eiffel, qui a fit son apparition, peu avant l’Exposition universelle de 1889, place de la Nation ; le pompier de Nanterre en casque, habillé de bleu, de blanc et de rouge ; le cuirassier, la femme à deux têtes, la bergère, le Diable, Robinson avec son parapluie, la mère Angot, le vélocipède, Hercule armé de sa massue, couronné de plumes noires, et de nombreux animaux dont les plus communs sont le lapin, le cheval, l’âne, le coq. Ces différents sujets sont traités en plusieurs grandeurs ; les plus grands ont la figure, les mains et quelquefois les bras peints en sucre rose ; les lèvres, les ailes du nez, les sourcils et les cils sont grossièrement dessinés de façon à donner l’expression caricaturale du personnage.

Avant 1846, tous les pains d’épice étaient vendus sans enveloppes. Ce n’est qu’à partir de ce moment qu’on commença employer des enveloppes plus ou moins luxueuses, qui n’ont certainement pas peu contribué à taire adopter cet aliment dans les magasins de confiserie et d’épicerie, qui tous aujourd’hui en sont abondamment pourvus. A la fin du XIXe siècle, le commerce du pain d’épice en France était alimenté par les fabriques de Lille, Arras, Douai, Cambrai, Dijon, Reims, Chartres, et surtout Paris, qui comptait vingt-cinq fabriques de pain d’épice. Citons aussi parmi les villes d’Europe qui avaient alors acquis une certaine renommée pour leur pain d’épice : Nuremberg, Bâle, Brême, Breslau, Dantzig. La foire au pain d’épice de Paris ne comptait en 1830 que vingt-cinq marchands, tandis que dans la dernière décennie du XIXe siècle ils étaient près de mille à l’ancienne barrière du Trône, avec leurs étagères chargées de pain d’épice sous toutes les formes, ornées de Bolivar et de tours Eiffel aux couleurs criardes et fantaisistes.

 

 

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 06:37
La " rétro du lundi "

Notre vocabulaire est un lourd héritage des civilisations passées. D’origine latine, le français a également emprunté des mots à de nombreux autres pays, à l’instar de la civilisation amérindienne. Aujourd’hui je vous propose de découvrir ces mots du quotidien hérités de cette fascinante culture.

De nombreux mots français ont été ajoutés au lexique suite à la découverte du Nouveau Monde à la fin du XVe siècle. L’Ancien Monde a dû trouver des mots pour désigner les plantes, animaux et objets nouvellement découverts. Suite au traité de Tordesillas en 1494 qui a divisé le territoire américain, les empires coloniaux portugais et espagnol ont transcrit les dénominations amérindiennes dans leur langue d’origine. Cependant, via les colonies françaises d’Amérique, certains mots sont arrivés dans le vocabulaire français sans modification, à l’instar du mot suivant.

La " rétro du lundi "

Aujourd’hui découvrons l’origine du mot :

"La coca"

 

Avant d’être un composé de la cocaïne, la coca est une plante d’Amérique du Sud utilisée par les populations locales, comme plante médicinale. Le français a emprunté ce mot à l’espagnol « coca », mais l’origine de ce mot est quechua. Le quechua était la langue véhiculaire de la civilisation inca, soit le dialecte plus simple qu’ils utilisaient pour communiquer avec d’autres peuples. La langue officielle était alors l’aymara avant d’être remplacée par le quechua par choix des colons espagnols. La coca est désormais appelée « mama inala » en langue quechua ce qui signifie « comme une mère ».

 

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5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 06:18
La rétro du lundi............

Notre vocabulaire est un lourd héritage des civilisations passées. D’origine latine, le français a également emprunté des mots à de nombreux autres pays, à l’instar de la civilisation amérindienne. Aujourd'hui je vous propose de découvrir ces  mots du quotidien hérités de cette fascinante culture.

 

De nombreux mots français ont été ajoutés au lexique suite à la découverte du Nouveau Monde à la fin du XVe siècle. L’Ancien Monde a dû trouver des mots pour désigner les plantes, animaux et objets nouvellement découverts. Suite au traité de Tordesillas en 1494 qui a divisé le territoire américain, les empires coloniaux portugais et espagnol ont transcrit les dénominations amérindiennes dans leur langue d’origine. Cependant, via les colonies françaises d’Amérique, certains mots sont arrivés dans le vocabulaire français sans modification, à l’instar du mot suivant.

La rétro du lundi............

Pour commencer découvrons l’origine du mot :             

"Ananas"

Le mot « ananas » vient du tupi-guarani « naná ». La langue tupi-guarani est la sous-famille la plus représentée de l’ensemble des langues tupi rassemblant 70 langues parlées du Brésil au Paraguay. Venu des Antilles, plus précisément de l’île de Saint-Domingue, « naná » est la version courte de « ananá », signifiant « excellent fruit ». En 1544, il apparait pour la première fois dans le vocabulaire français sous la forme de « amanat », dans le livre Cosmographiede Jean Fonteneau. En 1555, l’explorateur français Nicolas Durand de Villegagnon utilise la forme « nana ». C’est en 1578 que Jean de Léry impose la forme définitive d’« ananas ».

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29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 07:39
La " rétro du lundi "

Attaque de crocodiles

 

Saviez-vous que ;

" La Seconde Guerre mondiale a été marquée par un fait méconnu : la plus grande attaque de crocodiles de l’Histoire"

La " rétro du lundi "

Indéniablement, l’Homme est le plus grand des prédateurs que compte notre planète. Mais dans de rares cas, les rôles sont inversés et la faune semble prendre sa revanche. Ce fut notamment le cas en 1945, lors d’une bataille entre forces de l’Axe et troupes alliées dans le Pacifique. Là, des crocodiles marins ont décimé des centaines de soldats japonais. Voyez cet épisode funeste.

Le crocodile marin, qui vit en Asie et en Océanie, n’a pas d’égal sur Terre. Il est, avec le crocodile du Nil, la plus grande espèce vivante de crocodile, mais aussi la plus lourde. Mesurant jusqu’à 6 mètres de long, il peut peser près d’une tonne et dispose de la morsure la plus puissante du règne animal. Surtout, ce grand reptile peut vivre en eau douce comme en milieu marin, mais peut également passer de la terre à l’eau en quelques instants. Dès lors, face à lui, rares sont les proies à pouvoir s’en tirer indemnes. Ce constat morbide, des soldats de l’armée japonaise l’ont fait en 1945, sur l’île birmane de Ramree.

 

 

La " rétro du lundi "La " rétro du lundi "

L’histoire commence en 1942, lorsque l’armée japonaise, membre de l’Axe, s’empare de l’île de Ramree en même temps que du sud de la Birmanie. L’îlot, qui se trouve au large du pays, devient rapidement un maillon essentiel de la stratégie militaire de l’Axe qui y installe une base d’artillerie à longue portée. De là, les forces militaires nippones mènent d’importantes attaques contre les navires de débarquement britanniques dans la région. Ainsi, lorsque le site est découvert par les renseignements anglo-américains, son élimination devient une des priorités de la Royal Navy.

En janvier 1945, les Alliés lancent donc une attaque pour reprendre l’île de Ramree et sa voisine, l’île de Cheduda, afin d’y établir des bases aériennes et de faciliter dans le même temps la victoire finale. Quelques semaines après le début des combats, et alors que les Anglais préparent une offensive, le chef du bataillon aéroporté britannique, Andrew Wyert, envoie un groupe de reconnaissance au coeur de l’île de Ramree. Découvrant que les mangroves de l’îlot sont remplies de crocodiles marins, l’officier prend la décision d’y pousser les troupes ennemies.

Le 19 février, les troupes anglaises, qui sont pourtant mal équipées pour les marécages, poussent plus d’un millier de soldats japonais au fond d’un marais spécifique. La division nippone s’imagine alors avoir obtenu un avantage certain, car elle est mieux préparée à ce type de terrain. Peu à peu, les Britanniques décident de se retirer vers les côtes, laissant, face aux Japonais, une section réduite mais couverte par l’artillerie. Après s’être éloignés des combats, les officiers anglais commencent à scruter le marais et assistent à un spectacle d’horreur.

Malgré la suspension des hostilités, ils y voient les soldats japonais tomber les uns après les autres dans des convulsions épileptiques. Et même après que l’avant-garde britannique s’est retirée du champ de bataille, les officiers constatèrent que les troupes nippones étaient totalement impuissantes face à la férocité des monstrueux reptiles. Finalement, le lendemain matin, après plusieurs heures d’un carnage abominable, les quelques survivants sortirent du funeste marécage. Sur les 1215 soldats d’élite japonais présents ce jour-là, il n’en restait qu’une vingtaine, qui fut faite prisonnière par les Anglais.

Des soldats anglais débarquent à Ramree : 

La " rétro du lundi "
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Aujourd’hui encore, la bataille de Ramree est considérée comme le plus grand massacre d’hommes par des animaux. Témoin de la brutalité de ce macabre événement, Bruce Right, naturaliste qui a participé aux combats, évoque « les Japonais en sang, éparpillés dans le marécage noir » qui « hurlaient et se faisaient dévorer par les reptiles ». Deux mois après ce drame, l’enquête d’une commission spéciale a déterminé que 24 % de l’eau des marécages était composée de sang humain.

Ce récit historique est absolument glaçant. D'une part parce que des centaines d’hommes ont trouvé la mort dans ces marécages, mais aussi et surtout parce qu’ils ont été décimés par des animaux qui comptent parmi les plus sanguinaires du règne animal.

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22 août 2016 1 22 /08 /août /2016 07:28
La " rétro du lundi "

Paul Verlaine vous connaissez ?

Comment son poème  a joué un rôle crucial dans le débarquement 

 

La " rétro du lundi "

Survenu il y a 70 ans, le D-Day fut assurément l’opération la plus décisive de la Seconde Guerre mondiale. Mais pour la mener à bien, les Alliés durent minutieusement préparer leur coup, notamment dans leur communication. Justement, une anecdote illustre parfaitement ce fait historique.

Lors du D-Day, où Opération Overlord, le plan des forces alliées consistait à débarquer des troupes sur les plages de Normandie avec une précision remarquable. Les soldats britanniques, américains ou encore issus des forces armées françaises libres, devaient coordonner leurs efforts entre différentes divisions, ou encore entre régiments terrestres et aériens.

 

Images d’archive du débarquement via Shutterstock
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Cette anecdote sur un des détails du D-Day n’en a rien d’une. Car elle fait assurément partie de ces éléments sans lesquels le débarquement aurait pu conduire à un échec des Alliés, et peut-être à la victoire allemande de la guerre

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