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27 mars 2017 1 27 /03 /mars /2017 06:49

A propos du changement  d'heure...............

DES ORIGINES QUI REMONTENT À… 1784 !

Une vieille histoire– Dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 mars, la France vient de passer à l’heure d’été. A 2h, il sera 3h. Si le changement d'heure a été définitivement instauré en 1976, l’idée a été avancée par Benjamin Franklin à la fin du 18e siècle

Si vous demandez de quand date le passage à l’heure d’été, il est fort probable que l’on vous réponde qu’il a été instauré en France au milieu des années 70 par Valéry Giscard d’Estaing, alors président, pour faire des économies d’énergie après le choc pétrolier. C’est vrai.

Mais si vous remontez à l’origine de cette idée, il vous faudra aller jusqu’au début ou presque de l’éclairage artificiel, du moins jusqu’à 1784 ! Dès cette époque, Benjamin Franklin avait proposé décaler les horaires d’activité d'une heure pour profiter au maximum du soleil. "L’épargne de cette somme qui se dépense en bougies et chandelles n’est pas le seul avantage de mon économique projet" écrit-il à l'époque dans une longue lettre publiée dans Le Journal de Paris.

Première expérience entre 1916 et 1939

L’idée sera mise en sourdine. Elle sera finalement appliquée au printemps 1916, en pleine Première Guerre mondiale, par l’Allemagne, la France, l’Angleterre et l’Irlande. Objectif : économiser du charbon pour le redistribuer à l'effort de guerre. Cette heure d’été première mouture sera mise en service jusqu’en 1939. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la France occupée se met ensuite à l’heure allemande (+1 heure) à temps plein. Le régime de Vichy, un temps réfractaire, finira par s’y rallier avant même la fin de la zone de démarcation en novembre 1942.

La fin de la Seconde Guerre Mondiale met fin à l’expérience. En 1976, le choc pétrolier, qui conduit à une explosion de la facture énergétique, conduit donc Valéry Giscard d’Estaing à remettre l’heure d’été au goût du jour. L’objectif était similaire à celui de Benjamin Franklin en son temps : profiter du soleil et de la lumière pour économiser de l’énergie. C'est toujours le cas en 2017, où l'heure d'été arrive donc le dimanche 26 mars à 2h. Il sera alors 3h.

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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 10:12

Pourquoi le printemps tombe le 20 mars cette année ?

Le printemps est une nouvelle fois arrivé un 20 mars cette année. Une date qui ne doit rien au hasard...

L'hiver aura duré un jour de moins... Car si la date du 21 mars est gravée dans notre imaginaire comme celle du retour des hirondelles, ce renouveau tant attendu tombe depuis dix ans le 20 mars. Et cela durera ainsi jusqu'en 2102 ! . La date du printemps correspond à celle de l'équinoxe du printemps, c'est-à-dire une durée égale entre le jour et la nuit. C'est aussi le moment où le jour va commencer à durer plus longtemps dans l'hémisphère nord que dans l'hémisphère sud. Si le ballet céleste qui fait se mouvoir notre système solaire était réglé de manière théorique, la date du printemps serait inchangée. Or, ce n'est pas le cas. Et pour cause, l'axe de rotation de la Terre a tendance à s'incliner et l'image que nous avons de la danse du Soleil autour de notre planète n'est pas régulière. A cette donnée astronomique, il faut ajouter quelques caprices de notre calendrier grégorien. Pour que la date du printemps tombe toujours le même jour, il faudrait qu'il soit parfaitement identique à ce temps astronomique. Or ce dernier prévoit, selon les années, 365 ou 366 jours. L'équinoxe du printemps peut donc tomber le 19, le 20, ou le 21 mars. De quoi chambouler nos habitudes. Durant le 20e siècle, c'est en effet la date du 21 mars qui a fait la course en tête, et ce, depuis 1950. A l'inverse, le 21e siècle, lui, sera largement favorable au 20 mars... On n'y prévoit qu'un seul 19 mars, en 2044 ! Et le prochain 21 mars marquant le retour des beaux jours ne reviendra qu'en 2102.

Les printemps d’autrefois

 

Enfin le printemps ! Le printemps, qui veut dire le « premier temps », signifiait pour nos premiers paroissiens l’arrivée des volées de corneilles et d’oiseaux migrateurs ainsi que la fin d’un hivernement de trois ou quatre mois.

Avec l’élévation des températures et la fonte des neiges, les glaces du Richelieu allaient bientôt se disloquer et ce serait la débâcle. C’était à qui serait le dernier à traverser la rivière en carriole avant que le passage ne devienne trop dangereux. Le seigneur de Rouville se plaignit notamment en 1830 que le curé de Beloeil, Jean-Baptiste Bélanger, risquait sa vie inutilement en passant sur le Richelieu pour aller dire la messe dans la chapelle de Saint-Hilaire.

Il y avait encore de la neige que les cultivateurs étendaient du fumier dans les champs pour les fertiliser. À la fonte des neiges, le fumier se décomposerait pour se mêler à la terre.

Lorsque la surface du sol était sèche, c’était la corvée de l’épierrage, surtout autour du mont Saint-Hilaire où les nombreuses pierres, autrefois, avaient rendu très difficile la construction du chemin de la Montagne. On bâtissait des clôtures de pierres ; on s’en servait pour séparer les terres. Toute la famille se rendait dans les champs avec la brouette pour ramasser les pierres. On disait «les pierres poussent en hiver»…

Labour de printemps (Horatio Walker, Labour aux premières lueurs du jour, huile sur toile, 1900)

Lorsque le sol était sec arrivaient les labours de printemps qui aéreraient la terre et incorporeraient le fumier. Suivrait peut-être une petite corvée d’épierrage, avant que l’on ne passe la herse, qui détruirait les mottes de terre et égaliserait le sol.

Les semailles venaient ensuite. Mais quand allait-on semer ? Cela dépendait des années et de l’habileté des cultivateurs à prédire la fin des gels tardifs. On pouvait toujours vérifier si les glaces du Cheval blanc, sur la montagne, avaient fondu ; c’était mieux que rien. Au moment de se lancer dans ses semailles, le paysan faisait le signe de la croix, empoignait son grain dans son sac et semait à la volée à tous les deux pas.

Lorsque juin approchait, le grand-père et les petits passaient plusieurs journées à réparer les clôtures et à nettoyer les fossés. C’était une corvée désagréable mais nécessaire : il fallait empêcher les animaux d’aller saccager ses champs ou pire, ceux des voisins. Des clôtures bien relevées étaient signe d’un cultivateur soigneux, comme d’ailleurs le fait de bien nettoyer les fossés de tous les branchages accumulés durant l’hiver. Les récoltes pourraient être compromises en cas de très forte pluie sinon il serait bientôt temps de sortir les animaux de la grange, en autant que les nuits soient assez chaudes et l’herbe assez haute pour nourrir les bêtes. Elles étaient souvent amaigries, et les réserves de foin ou d’avoine étaient épuisées. On commencerait bientôt à tondre les six ou sept moutons nécessaires à la famille pour fabriquer ses vêtements de laine.voilà à quoi ressemblais les printemps d'autrefois ! plus rien de comparable de nos jours avec cette époque ou les saisons avaient une vraie signification ............

 

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13 mars 2017 1 13 /03 /mars /2017 07:36
La rétro du lundi.............

Aujourd'hui dans la catégorie : "Expressions d'autrefois"

""Acheter chat en poche""

C’est conclure un marché sans voir l’objet de l’acquisition et sans en connaître la valeur ou bien terminer une affaire sans l’examiner

Le mot poche que quelques paysans français prononcent encore pouche est ici le synonyme de sac ; c’est comme si l’on disait : Acheter un chat enfermé dans un sac, c’est-à-dire sans le voir, ce qui est le fait de quiconque commet une imprudence ou agit avec simplicité.

L’usage de ce proverbe doit remonter au XVIe siècle, où l’on disait alors : Folie est d’achepter chat en sac. A la même époque, Montaigne, dans ses Essais (chap. Ier) disait à propos d’un cheval : Vous n’achetez pas chat en poche ; eh bien, si vous marchandez un cheval vous luy ostez ses bardes (lui ôtez ses harnais), pour le voir nud et à descouvert (nu et à découvert). Plus récemment, Molière, dans sa comédie de M. de Pourceaugnac, 1669 (acte II, scène 7), fait dire à l’acteur : Vous êtes-vous mis dans la tête que Léonard de Pourceaugnac soit un homme à acheter chat en poche.

Les Allemands disent : Die Katze in Sacke kaufen (acheter). Les Espagnols : Comprar (acheter) gato in sacco, et les Italiens : Comprare il gatto nel sacco ; toutes expressions similaires.

Quant à l’origine du proverbe, il doit provenir de l’usage, du reste, fort prudent, adopté dans tous les pays, de renfermer dans un sac le chat que l’on veut vendre ou donner. Mais, à défaut d’origine moderne, on pourrait encore l’attribuer aux Latins qui disaient : Emere catulum in sacco, voulant dire : Acheter un petit chien en sac. Les Anglais se servent d’une expression qui est l’équivalent de notre proverbe et que voici : To buy a pig in poke, qui signifie : Acheter un cochon en sac.

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6 mars 2017 1 06 /03 /mars /2017 08:38
La rétro............

Histoire du mois de mars

(D’après « La légende des mois », paru en 1881)

Fondateur de Rome, Romulus, voulant donner à son peuple un calendrier nouveau, divisa l’année en dix mois de trente jours, et consacra le premier de ces mois au dieu Mars, dont les Romains le prétendaient issu. Cette année de dix mois n’était ni solaire, ni lunaire ; on la connaît dans l’histoire sous le nom d’année martiale. C’est Numa Pompilius qui vers 700 av. J.-C. changea cet ordre de choses, en ajoutant au calendrier les mois de janvier et février, et en fixant le commencement de l’année au 1er janvier. En France, on commençait d’ailleurs l’année à Pâques, ou plutôt au samedi saint, après la bénédiction du cierge pascal, et ce jusqu’à la promulgation de l’édit de Charles IX en 1567.

 

Mars incarne la force brutale. Tous les peuples de l’Antiquité l’adoraient. Dieu de la guerre, fils de Jupiter et de Junon, il avait, sous le nom d’Arès, des autels dans toute la Grèce. On raconte que Mars, cité devant les dieux par Neptune dont il avait tué le fils, fut acquitté par ses juges, réunis sur une colline près d’Athènes. En souvenir de ce fait mémorable, les Grecs donnèrent à leur tribunal, installé au lieu même où Mars fut jugé, le nom d’Aréopage signifiant colline de Mars.

Ce même nom de Mars fut donné plus tard à l’un des jours de la semaine, le mardi ; à l’une des planètes que connaissaient les Anciens, et enfin au métal, le fer, qui servait à fabriquer les armes de guerre. Le mois de mars était symbolisé par un homme vêtu d’une peau de louve, en souvenir de la nourrice de Romulus. Le dieu Mars était représenté sous la figure d’un guerrier terrible. Le coq, symbole de vigilance, lui était consacré. On sacrifiait sur ses autels des loups et quelquefois des victimes humaines. Le poète Ausone place auprès de lui un bouc pétulant, une hirondelle qui gazouille, un vase plein de lait, qui, avec l’herbe verdoyante, annoncent le retour du printemps. Dans les combats, il était accompagné de ses fils Phoibos et Déimos (la Crainte et l’Effroi) qui attelaient et conduisaient son char, ainsi que d’Eris (la Discorde), sa compagne et sa soeur, qui se tenait à ses côtés.

Mars, dieu de la guerre, est parfois confondu avec la déesse Bellone qui avait à Rome même un temple célèbre. C’est dans ce temps qu’étaient reçus les généraux vainqueurs, qu’on donnait audience aux ambassadeurs. A la porte du temple était une colonne contre laquelle le héraut, c’est-à-dire l’officier public chargé de déclarer la guerre, lançait une pique pour annoncer que la guerre venait d’être décidée. Les prêtres de Bellone, les bellonaires, célébraient les fêtes de la déesse en se perçant la poitrine avec leurs épées et en lui offrant le sang qui sortait de leurs blessures. Ces fêtes avaient lieu le 24 mars, et ce jour-là portait dans le calendrier le nom de jour de Sang.

 

On raconte qu’à Rome, sous le règne de Numa (en l’an 44 de la fondation de la ville), une pierre en forme bouclier tomba du ciel. Les augures furent consultés. Rien de plus bizarre assurément que ces prêtres nommés Augures (du latin ex avium garritu signifiant du chant des oiseaux), qui tiraient des prophéties du chant des oiseaux ou de la manière dont se nourrissaient les poulets sacrés. Un bâton recourbé était le signe de leur dignité. Ils formaient une classe spéciale parmi les prêtres chargés des présages ; à côté d’eux se trouvaient les aruspices (du latin ara inspicio signifiant j’observe les autels), plus particulièrement chargés d’inspecter le mouvement des victimes, d’examiner leurs entrailles... Les esprits sérieux se moquaient de ces devins ; on disait que deux augures ne pouvaient se regarder sans rire, et cependant ils jouissaient du plus grand crédit. Cicéron lui-même appartenait au collège des augures.

 

 

Lorsque ce bouclier tomba du ciel, les augures déclarèrent que le destin de la ville naissante était lié à la conservation du bouclier céleste. Numa fit exécuter par un ouvrier habile onze boucliers absolument semblables, afin de déjouer les mauvais desseins de ceux qui tenteraient de s’en emparer. On donna à ces boucliers le nom d’Anciles, d’un mot grec signifiant courbe, parce qu’ils étaient échancrés latéralement de façon à être plus larges vers leurs extrémités qu’à leur partie moyenne.

Ces anciles étaient déposés dans le temple de Mars, sous la garde de douze prêtres appelés saliens (de salire signifiant sauter, ou sallare signifiant danser), parce que chaque année, le 1er mars, ils parcouraient la ville portant au bras les boucliers sacrés et exécutant,au son des instruments de musique, des danses et des chants solennels. Pendant les trois jours que durait cette fête, on ne pouvait ni se marier, ni entreprendre quelque chose d’important. On raconte que Veterius Mamurius, l’ouvrier qui fabriqua les anciles, refusa tout salaire, en demandant seulement que son nom fut mentionné dans les hymnes que chantaient les prêtres de Mars. Nous savons aujourd’hui que cette pierre était un météorite, un aérolithe, au même titre que la pierre noire tombée en Grèce et qu’on adorait sous le nom de Cybèle.

 

Le mois de mars renferme souvent deux fêtes religieuses. La première, l’Annonciation, fut instituée en mémoire de la nouvelle que l’ange Gabriel vint donner à Marie, qu’elle concevrait le fils de Dieu. Le peuple l’appelle Notre-Dame de mars, à cause de l’époque où elle est solennisée. Son institution, sans être précisément connue, est fort ancienne ; il existe sur cette fête deux sermons de saint Augustin, qui mourut en 430. Ce jour de l’Annonciation était autrefois lié à une singulière légende. Comme cette fête arrive presque toujours en plein carême, où le jeûne est prescrit et que, selon les saints usages, on ne le peut rompre qu’après les vêpres, on chante les vêpres, ce jour-là, immédiatement à la suite de la messe. Mais si l’on interrogeait nos ancêtres sur la raison de cette coutume, ils répondaient que tout enfant qui naîtrait entre la messe et les vêpres, le jour de l’Annonciation, appartiendrait droit au démon, ce qui a obligé l’Église a supprimé l’intervalle...

La seconde, le dimanche des Rameaux, commence la semaine sainte. Elle reçut son nom de l’usage établi dans les premiers siècles, de porter ce jour-là en procession, et pendant l’office, des palmes ou des rameaux d’arbres en mémoire de l’entrée triomphante du Christ à Jérusalem, huit jours avant la Pâques. Les peuples, disent les évangélistes, avertis de l’arrivée de Jésus, allèrent au-devant de lui, étendirent leurs vêtements sous ses pas, et couvrirent le chemin de branches de palmier. Ils l’accompagnèrent jusqu’au temple en poussant des cris de joie. Par suite de cette cérémonie, le dimanche des Rameaux est appelé dans plusieurs provinces Pâques fleuries.

 

La bénédiction des rameaux, en usage aujourd’hui, l’était déjà dans les Gaules au VIIe siècle. On appelle encore ce dimanche Capitilavium, parce que c’était le jour où on lavait la tête des catéchumènes qui venaient tous ensemble demander à l’évêque la grâce du baptême, qu’on leur administrait le dimanche suivant.

Un brasseur du faubourg Saint-Marceau, à Paris, ne faisant que de la bière de mars (ainsi nommée parce qu’elle se fabrique avec un froment qui se sème en ce mois), avait pris pour enseigne le dieu Mars. En 1793, on lui objecta que Mars était un ci-devant, et qu’un bon patriote ne devait rien conserver de l’Ancien Régime. Il ne pouvait prendre le dieu Ventôse, qui occupait les 21 premiers jours du ci-devant Mars, et qui eût inspiré, sur les effets de sa bière, un affreux calembour. Mais Germinal entrait en fonction le 22 ; c’était assez. Il fit repeindre son enseigne, où l’on put lire le lendemain : Au dieu Germinal, brasserie de Justin Carmus

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27 février 2017 1 27 /02 /février /2017 08:54
La rétro du lundi...............

L’épopée de la Dame de Fer

(L'article ci dessous et un peu long , mais très enrichissant , prenez le temps de le lire , il se mérite)

Sources de cet article.

"La Seine, qui coule aux pieds de la tour Eiffel, est une inépuisable source d’inspiration.

Absolument tout ce qu’on peut trouver en surfant sur la vague d’Internet."

La photo présentée ci-dessous est le tout premier dessin, l’acte de naissance de la tour Eiffel, réalisé par Maurice Koechlin le 6 juin 1884.

Pour tout savoir sur « la dame de fer »

http://www.toureiffel.paris/images/PDF/tout_savoir.pdf

Elle défie les vents les plus violents, se moque de la foudre, elle a la tête dans les nuages et quatre pieds ancrés dans la réalité. Elle, c’est la Dame de Fer, le phare de Paris, qui rayonne depuis cent vingt ans maintenant bien au-delà de la portée des milliers de lumières colorées qui, chaque nuit, l’illuminent et l’embrasent pour offrir aux spectateurs émerveillés un tableau scintillant et féerique. La tour Eiffel aura fêté ses cent vingt ans durant l'année 2009 . Prévue pour durer vingt ans seulement, elle est depuis longtemps déjà entrée dans l’éternité

Paris, début des années 1880. Un concours est lancé pour la réalisation de trois bâtiments qui seront inaugurés en grande pompe lors de l’ouverture de l’Exposition Universelle de 1889, commémorant le centenaire de la révolution française. Depuis longtemps déjà, on rêve, et pas seulement à Paris, de bâtir une tour d’une hauteur vertigineuse, qui pourrait même atteindre trois cents mètres de haut. Mais aucune technique n’a jusqu’alors permis la réalisation d’un tel exploit.

 

Le portrait de Gustave Eiffel (à la grandeur de l’œuvre on mesure la grandeur de l’homme)

https://www.challenges.fr/assets/referentiel/file/5473575.jpg

Gustave Eiffel, un ingénieur d’une cinquantaine d’années installé à son compte, déjà fortuné et célèbre dans le monde entier pour les constructions métalliques qu’il a réalisées (des ponts et des viaducs, une gare, ou encore la structure intérieure, le « squelette », de la Statue de la Liberté, qui sera offerte en 1886 aux Américains) voit dans ce concours la possibilité de réaliser ce rêve et d’atteindre, grâce à la construction de cette tour presque utopique, le sommet de sa carrière. Les bureaux d’études des établissements Eiffel, qui emploient des ingénieurs, des architectes, des dessinateurs… se mettent immédiatement au travail pour que le projet fou puisse enfin voir le jour.

L’idée de la forme et de la conception générale de la tour ne vient pas d’Eiffel lui-même mais germe en réalité dans les cerveaux de deux de ses ingénieurs, Maurice Koechlin, Chef du bureau d’études, et Emile Nouguier, le Chef du bureau des méthodes, et d’un de ses architectes, Stephen Sauvestre, qui redessinera complètement la tour et lui donnera un petit air « Art Nouveau », un style artistique naissant à l’époque. Les dessins se succèdent, apportant chaque fois de nouvelles améliorations dans la conception. Gustave Eiffel supervise le travail et donne son avis. Semaine après semaine, dessin après dessin, la tour finit par trouver sa forme définitive. Au niveau des matériaux de construction, on hésite au début entre construire la tour en acier ou en fer, mais on abandonne vite l’idée de l’acier qui ne présente pas une bonne résistance au vent. Et la résistance au vent de la tour est l’obsession première de Gustave Eiffel.

La course contre la montre est lancée, et le projet officiel est déposé le 5 mai 1884. Gustave Eiffel s’engage à respecter un cahier des charges très précis, qui fait notamment mention d’un délai de construction et d’un budget total à ne pas dépasser.

Cependant, l’ingénieur n’est pas le seul participant au concours, et certains concurrents se révéleront de redoutables adversaires, tel Bourdet, l’architecte du Palais du Trocadéro, qui projette de construire, dans le but d’éclairer la capitale, un gigantesque phare en granit, d’une hauteur de trois cents mètres également. Bourdet bénéficie d’appuis solides auprès de plusieurs personnalités très influentes. Gustave Eiffel obtient quant à lui le soutien inconditionnel d’Edouard Lockroy, le Ministre du Commerce et de l’Industrie de l’époque, qui pèsera de tout son poids pour que soit retenu, parmi les projets des sept cents concurrents au concours, et surtout contre le projet de Bourdet, celui de Gustave Eiffel. En homme d’affaire avisé, Eiffel rachètera également à la fin de l’année 1884 le brevet déposé par Koechlin et Nauguier, et obtiendra de ce fait les droits exclusifs sur la tour, qui ne portera donc que son nom si elle est construite. De plus, il convoque régulièrement la presse pour lui faire part des avancées du projet et se faire de la publicité. Il aurait glissé à l’oreille d’un journaliste du « Petit Journal », venu l’interviewer, l’instruction suivante : « Faites bien savoir à vos lecteurs que nous sommes les seuls à pouvoir le faire. » Le journaliste souhaite soutenir Eiffel, mais le rédacteur en chef du journal, voyant l’appui de personnalités haut placées dont bénéficie Bourdet, préfère se ranger prudemment de son côté.

Le phare de Bourdet est cependant jugé irréalisable en raison de sa moindre résistance au vent, mais aussi du fait qu’un édifice uniquement construit en granit ne saurait atteindre de telles hauteurs. Le règlement définitif du concours sera publié le 1er mai 1886, favorisant nettement, grâce à l’action de Lockroy, le projet de Gustave Eiffel en stipulant carrément que : « Les concurrents devront étudier la possibilité d’élever sur le Champs de Mars une tour en fer à base carrée de 125 mètres de côté à la base et 300 m de hauteur. […] » C’est presque la description de la tour Eiffel elle-même qui est faite dans ce règlement. Bourdet n’abandonne pas la partie pour autant, change à la dernière minute son projet et propose désormais d’élever un phare construit avec ce matériau, qui respectera bien sûr les dimensions règlementaires.

Le poids final de la future tour Eiffel est estimé à 7000 tonnes, ce qui fait d’elle une construction d’une légèreté surprenante. Le projet est jugé crédible et réalisable, avec cependant une réserve émise sur le concept des ascenseurs, en raison des courbures de la structure. Les bureaux d’étude d’Eiffel doivent donc revoir leur copie sur ce point précis.

Les résultats du concours tombent le 26 mai 1886. Le projet de Bourdet est définitivement écarté et Gustave Eiffel termine troisième, ce qui lui donnera donc le droit de construire sa tour. L’emplacement obligatoire est donc le Champs de Mars, qui sert alors de terrain d’entraînement pour la cavalerie de l’Ecole Militaire toute proche, et les travaux commencent.

Le sol est sondé et là, catastrophe ! En raison de la proximité de la Seine, le terrain où doivent reposer deux des pieds de la tour, ceux placés du côté du fleuve, est une véritable éponge imbibée d’eau ! Impossible de faire tenir de solides fondations dans un tel marécage. On songe alors très sérieusement à renoncer à construire la tour. C’est alors que Gustave Eiffel a l’idée d’utiliser des caissons pressurisés pour permettre aux ouvriers embauchés sur le chantier de mener à bien leur tâche, qui s’avère déjà pour eux nettement plus difficile que prévue. Les ouvriers entreront dans les caissons étanches, et de l’air leur sera envoyé grâce à des pompes. Ils travailleront donc dans une bulle d’air. Cette technique est risquée : la pression dans les caissons sera de plusieurs atmosphères, et les pompes peuvent très bien tomber en panne. Afin de rassurer les détracteurs d’Eiffel, Lockroy, dont la confiance en la compétence de l’ingénieur est inébranlable, n’hésite pas à descendre lui-même dans l’un de ces caissons pour prouver leur fiabilité.

Seulement voila, on ne veut pas entendre parler de l’augmentation du budget que l’emploi de cette technique va inévitablement entraîner. Le refus est catégorique et sans appel. Lockroy risquera alors son poste en continuant à soutenir Gustave Eiffel qui, très calmement, annoncera qu’il sortira par conséquent les 250 000 francs supplémentaires (une fortune à l’époque) de sa propre poche. Les travaux redémarrent.

C’est alors qu’en février 1887, un collectif d’artistes se ligue contre Gustave Eiffel et sa tour qu’ils jugent hideuse, et dont ils pensent qu’elle va défigurer le paysage parisien. Parmi eux figurent de grands noms de la littérature et des arts en général tels que Guy de Maupassant, Alexandre Dumas fils ou Charles Gounot. Ils publient une première lettre de protestation qui sera suivie un peu plus tard de pamphlets féroces, dans lesquels on peut lire des expressions ou des arguments tels que : « art et histoire française menacés », « tour vertigineusement ridicule », « tous nos monuments humiliés », « lampadaire véritablement tragique », « squelette de Beffroi » (Paul Verlaine), « tuyau d’usine […] carcasse […] grillage infundibuliforme […] suppositoire criblé de trous » (Joris-Karl Huysmans). Guy de Maupassant affirmera même après l’inauguration de la tour qu’il y monte régulièrement pour y prendre ses repas au restaurant, car c’est le seul endroit de Paris d’où il ne la voit pas.

Gustave Eiffel est très affecté par cette lettre et par les autres réactions, et répond en mettant en avant l’intérêt scientifique qu’il a déjà perçu dans sa tour, mais également son intérêt militaire : « Non seulement la tour promet d’intéressantes observations pour l’astronomie, la météorologie et la physique, non seulement elle permettra en temps de guerre de tenir Paris […] » Les travaux se poursuivent.

La tour s’élève à une vitesse vertigineuse. Les 250 ouvriers embauchés sur le chantier titanesque travaillent sans relâche entre neuf et douze heures par jour, en fonction des saisons. Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige ou que le soleil les assomme de chaleur, ils transportent et montent les lourdes poutres maîtresses et les poutrelles, forgent les boulons, martèlent en cadence les rivets pour assembler ce mécano géant. La moindre erreur dans la pose d’une des poutres, et la tour est condamnée. Les pièces d’assemblage ont été usinées au dixième de millimètre près. Elles sont toutes minutieusement vérifiées, et immédiatement renvoyées à l’atelier lorsqu’on a constaté le plus petit défaut de conception.

Le deuxième étage est achevé trois mois seulement après l’inauguration par Eiffel de la plateforme du premier, après qu’il ait gravi les marches de l’escalier nouvellement posé. Le tout premier feu d’artifice commémoratif est alors tiré du deuxième étage, et la construction du troisième niveau démarre.

Cependant, au-delà de ces premières festivités et du succès final qui s’annonce, Gustave Eiffel s’inquiète pour la sécurité de ses ouvriers. La tour elle-même a été conçue pour résister aux vents les plus violents, mais qu’en sera-t-il des ouvriers une fois montés tout en haut, à la merci de la moindre rafale et sans protection de sécurité pour les empêcher de basculer dans le vide ? De plus, au fur et à mesure que la tour s’élève vers le ciel, les ouvriers souffrent de plus en plus des très rudes conditions climatiques. L’hiver 1888 sera particulièrement pénible, les températures dégringolant souvent à moins trente degrés au sommet de l’édifice. Le vent glacial siffle dans les oreilles et les ouvriers ont les doigts complètement gelés. Gustave Eiffel prend des mesures de sécurité supplémentaires, mais le travail devient parfois si dangereux que les ouvriers sont contraints de le stopper en attendant que les conditions s’améliorent. Mais les délais de construction doivent impérativement être respectés, et le travail doit absolument se poursuivre.

Des mouvements de protestation et de revendication commencent alors à voir le jour. Les conditions de travail sont particulièrement dures à accepter lorsque l’on sait que la tour est une construction éphémère, condamnée par le règlement du concours à être détruite vingt ans plus tard. La première grève sera menée par Valentin Duval, un ouvrier dont le fils ainé, Maximilien, travaille avec lui sur le chantier, et qui se fera le porte parole du mouvement. Eiffel le reçoit, l’écoute, et accorde les augmentations de salaire réclamées. Les travaux reprennent. Eiffel sera en revanche intransigeant lorsqu’éclatera la deuxième grève, et ne cèdera plus à aucune des revendications. Par chance, aucun accident n’aura lieu durant la construction de la tour.

La tour Eiffel est enfin achevée ! Il est temps désormais de la doter des ascenseurs prévus. Le projet initial a donc été changé, et la conception des engins fut un véritable casse tête, d’autant plus qu’aucun ascenseur aussi grand n’avait jamais été conçu, et que les angles de la tour rendaient le problème encore plus ardu. Gustave Eiffel décide de faire appel à deux compagnies d’ascenseur différentes, la compagnie américaine Otis, qui se chargera des équipements des piliers Nord et Sud, et la compagnie française Roux et Combalusier, qui équipera les piliers Est et Ouest. Otis construit des ascenseurs rapides mais jugés peu sécurisants, Roux et Combalusier construisent l’inverse, à savoir des ascenseurs lents mais dont la fiabilité et la sécurité sont jugées satisfaisantes. Les deux compagnies se sentent en compétition et surveilleront de très près, durant les premières années de l’exploitation de la tour, les améliorations techniques de leur concurrent. Pas très au point, les modèles français initiaux furent remplacés en 1897, et surpassèrent alors le modèle américain. La compagnie américaine répliqua immédiatement en essayant de « doper » leurs ascenseurs qui finirent par être enlevés, et les deux piliers Nord et Sud restèrent sans ascenseur jusqu’en 1965 ! De nos jours, les ordinateurs ont remplacé les anciens systèmes hydrauliques, et gèrent automatiquement le fonctionnement des ascenseurs.

Le 31 mars 1889, le jour même où s’achève le délai règlementaire de construction, la tour est inaugurée par Gustave Eiffel qui hisse le drapeau tricolore jusqu’à son sommet sous l’ovation de la foule. La tour sera ensuite officiellement inaugurée à l’ouverture de l’exposition universelle. Elle est alors le plus haut édifice du monde, et le restera jusqu’à la construction du Chrysler Building à New York en 1930.

Un bâtiment de cette hauteur est forcément sensible aux conditions météorologiques. C’est ainsi que le 9 août 1889, alors que l’exposition universelle bat son plein, un orage très violent éclate et la foudre s’abat sur le sommet de la tour. Fort heureusement, le paratonnerre installé là haut, relié à la terre par un câble, remplit son rôle à la perfection, et il sera le seul élément endommagé de l’édifice. On ne déplorera pas de victimes non plus. La foudre frappera une seconde fois la tour en 1902.

Gustave Eiffel s’aménage un bureau au tout dernier étage de sa tour, et il y reçoit de très nombreuses personnalités. Le visiteur qui le marquera le plus sera l’Américain Thomas Edison, qui signe le Livre d’Or le 10 septembre 1889.

C’est grâce à la vocation scientifique de la tour, que Gustave Eiffel avait perçu dès le début et dont il se servit comme argument pour la sauver de la démolition prévue après les vingt années d’existence accordées, que la tour est encore là aujourd’hui. Un vote eut pourtant lieu à l’assemblée pour déterminer le sort de l’édifice. Une voix, une seule, fit basculer la majorité en la faveur de l’ingénieur et de sa construction.

Gustave Eiffel consacrera dans son bureau, qui surplombe tout Paris, les dernières années de sa vie à la science, utilisant sa tour pour effectuer de nombreuses expérimentations dans les domaines de la météorologie, de l’astronomie, de la télégraphie sans fil…

En 1903, les premières expérimentations de la TSF débutèrent grâce à l’installation d’une antenne géante, dont le coût fut totalement pris en charge par Gustave Eiffel lui-même. La tour servit de relai télégraphique pendant la première guerre mondiale, durant laquelle elle fut interdite au public. Les installations de TSF qu’elle abrita alors permirent d’orienter les taxis de la Marne, de capter des messages des troupes ennemies, et même de communiquer jusqu’en Russie !

La tour fut également fermée au public lors de la seconde guerre mondiale. Durant l’occupation, la résistance sabota les ascenseurs pour empêcher Hitler de monter aisément à son sommet pour y planter le drapeau nazi, ce qu’il souhaitait absolument faire pour le symbole que cela représentait. Le « Fureur » se dégonfla lorsqu’il vit le nombre de marches qu’il lui faudrait gravir pour accomplir cette tâche. Pour ne pas perdre totalement la face, il fit risette devant la caméra aux pieds de l’édifice. Des soldats grimpèrent alors au sommet à sa place, mais le vent arracha le drapeau au bout de quelques heures seulement. Il n’y eut pas d’autre tentative pour planter la croix gammée au sommet de la tour, et les ascenseurs se remirent miraculeusement à fonctionner après la libération.

La tour servit ensuite de relai de radio et de télévision, grâce aux antennes de plus en plus performantes qui furent installées à son sommet.

 

Gustave Eiffel s’éteignit en 1923, mais sa tour continua après lui d’être illuminée de mille feux. Des illuminations spéciales furent conçues lors de commémorations ou d’événements spéciaux, la toute première étant le phare bleu, blanc, rouge qui éclaira la capitale durant l’exposition universelle de 1889.

A partir de 1985, c’est de l’intérieur, et non plus grâce à des projecteurs placés sur le Champs de Mars, que la tour fut illuminée. Un magnifique éclairage scintillant suivi d’un des plus beaux feux d’artifices qu’ait connu Paris marquèrent le passage à l’an 2000, et depuis le 21 juin 2003, la tour scintille toutes les heures durant dix minutes dès la nuit tombée.

L'année 2009 a donc commémoré, notamment par une exposition sur la tour elle-même, qui s’est achevée le dernier jour de l’année, et par un jeu de lumières féériques, les cent vingt ans de la tour Eiffel, cette construction longtemps restée utopique qui, après avoir essuyé tant d’insultes lors de sa construction, après avoir de justesse échappé à la démolition promise puis rendu tant de services aux Parisiens et à la science, a inspiré des artistes, notamment des poètes ou des peintres comme Robert Delaunay à partir des années 1920, et est devenue de nos jours le symbole de Paris, le phare de la capitale qui attire chaque année des millions de visiteurs, venus du monde entier pour la voir et l’admirer. Alors, bon anniversaire à la Dame de Fer !

 

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