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  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
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Attention ! Passion Palombe...

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IL y a une Palombière par ici .........?

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 06:53

 

 

  L'enquete de la semaine. sf.  Poules au jardin :

 

 

(retour d’expérience personnelle)

 

 

 

La poule est un animal social. Un minimum de respect pour le bien-être animal impose d'en avoir au moins deux. J'ai souvenir d'une poule laissée seule (sa copine étant « passée à table ») qui refusait de rentrer dans son poulailler le soir et essayait de dormir sur le garde-corps de la terrasse. Bonjour les fientes si elle s'oriente du mauvais côté !

La poule est strictement diurne & ses rétines ne sont pas pourvues des bâtonnets qui permettent de voir dans la pénombre. Elle est donc particulièrement vulnérable la nuit aux prédateurs (essentiellement chiens errants ou semi-errant chez nous). Son instinct lui dicte donc de se percher pour dormir. Le poulailler doit donc si possible permettre aux poules de se percher hors d'atteinte.

Poule.01.JPGJ'ai récupéré en guise de poulailler une vieille cage qui faisait office de volière qui traînait dans le jardin et disposé des tuyaux en fer (toujours de récup) a 1,20 m de hauteur, mettant les poules hors de portée des chiens de petite taille qui peuvent se faufiler sous le portail les nuits ou j'oublie de refermer le poulailler, ce qui arrive fréquemment. Le poulailler est idéalement placé à 20 m de la maison, ce détail est important car les allers retours peuvent être assez fréquents : dépôt des restes de cuisine et récolte des œufs peuvent imposer plusieurs passages journaliers.

J'achète mes poussins (une dizaine) au stade des premières plumes au prix de 2,5 euro pièce. C'est le plus commode et ce qu'on trouve sur le marché. Je les achète désormais au même vendeur, la mortalité pouvant être variable d'un fournisseur à l'autre. Ce sont en général des « poules rouge » parfois « cou nu » ou autres. Lorsque plusieurs races sont proposées, je prends un peu de tout, pour le plaisir des yeux. Je prends 3 mâles et le reste en femelle. Les « poules rouges » sont suffisamment bonnes pondeuses et je ne m'embête pas à prendre des races « pondeuse », plus chères. Par contre elles ne couvent pas et je n'ai jamais essayé de race couveuse ou d'incubateurs artificiels. (Bien qu'habitant une île où les combats de coq sont une tradition bien ancrée, je ne me suis jamais intéressé aux races de combats locales.)Ils sont enfermés les premières semaines dans le poulailler puis je commence par les laisser sortir le soir (elle rentre spontanément à la nuit tombée) et leur donne progressivement plus de liberté jusqu'à leur ouvrir dès le matin.

poule.02.JPGPour la nourriture, en plus des restes de cuisine, il est préférable de fournir aux poules un complément commercial. C'est que ça bouffe ces bestioles ! Elles ont d'ailleurs été sélectionnées pour manger beaucoup& grossir vite. Pour avoir une idée des quantités nécessaires, pour faire 1g de viande de poule il faut 3g de nourriture parfaitement équilibrée, on dit que le taux de conversion est de 3. Pour information il est de 5 pour les porcs et 7 pour les bovins. Soit pour amener un poussin de 200g à une poule de 3 kg, il faut 10 kg de nourriture, soit pour 10 poules : 100 kg. Il leur faut à peu près 3 mois pour arriver à la maturité sexuelle. Après plusieurs essais j'utilise maintenant des « distributeurs automatiques » confectionnés à partir de seau percés et de "réserves de fontaine" en plastique.

Poule.03.JPGC'est la clé de la tranquillité : je rempli 10 kg (5kg mais& 5kg granulé) de nourriture et je suis tranquille pour à peu près une semaine. De plus les trous étroits empêchent les poules d'éparpiller la nourriture ou de chier dedans. Par contre le fait d'avoir de la nourriture continuellement disponible attire une multitude de moineaux qui la pille, mais c'est un problème secondaire comparé à l'avantage de ne pas avoir à s'occuper de la nourriture tous les jours. L'eau est disponible de la même façon, j'y rajoute un chouia de javel pour une meilleure conservation. Le distributeur de nourriture est placé en hauteur pour que les poules se nourrissent de préférence dans le jardin tandis que l'eau est placée au sol.

Elles sont capables d'ingurgiter tous les restes de cuisine, même périmés : pain pâtes riz viande tomates salades, etc... Il n’y a bien que les déchets de poulets que l'on ne leur donne pas. Les restes sont déposé sur l'herbe a proximité du poulailler, voire jetés directement par la fenêtre (principe de la « basse » -cour). Les herbes et insectes en tout genre complètent le menu

Les poules en liberté explorent tous les coins du jardin, voire au-delà si il n'est pas clôturé. Les fientes fument le terrain, c'est pénible (surtout pour 10 poulets en croissance) mais supportable, mais par contre incompatible avec une progéniture de « footeux » passant la moitié de leur temps libre à s'entraîner à tacler, moi je n'ai que des filles. À ce titre le nombre idéal est pour moi 1 coq et 3 poules ou 4 poules (si le voisinage ne le permet pas) : les fientes restent clairsemées et les déchets ménagers sont presque suffisants pour les nourrir. C'est le nombre que je garde une fois l’Age adulte atteint. Les poules sont sociales : une fois le groupe formé et la hiérarchie mise en place elles restent ensemble et je trouve que le spectacle surpasse allègrement les nains de jardin question esthétique. Elles peuvent cohabiter avec un chien, mais il faut dresser le chien à s’en désintéresser. Je doute par contre que la cohabitation soit possible avec un chien de chasse.

Au niveau de la pelouse elles permettent de contrôler les mauvaises herbes, qu'elles préfèrent au gazon, par contre le potager est difficile, pour limiter les dégâts j'entoure les plantes à protéger avec un tunnel de grillage a poule (réutilisable) : Cela permet en outre de protéger aussi la plante de la débroussailleuse, ainsi je ne retourne la terre que à l'endroit de repiquer ou planter un tubercule ou un bulbe. Les plantes potagères peuvent être disséminées au hasard dans le jardin, et la débroussailleuse est passée tout autour.

poule-.04JPG.JPGLa maturité sexuelle est atteinte en 3 mois. Les coqs sont plus précoces. Si il y en a plusieurs il faut les éliminer pour n'en laisser qu'un, sinon ils vont se battre & risquent de s'entre-tuer. J'utilise la logique suivante : les coqs qui trouvent opportun de chanter avant 4h du mat sont mangés en premier (faut pas déconner quand même), ensuite seul le plus beau est conservé. Pour une production carnée, il est économiquement contre-productif de laisser n'importe quel animal terrestre dépasser la maturité sexuelle : il ne fera presque plus de viande, seulement des réserves de gras, mais je laisse toujours un coq en vie pour le plaisir des yeux, le plumage étant beaucoup plus « rutilant » que ceux de poules. Les bonnes pondeuses sont mangées après les mauvaises. Une poule de 3 mois fait approximativement 3kg : il y a plus à manger que dans un poulet de 45 j et c'est l'occasion d'inviter quelques convives pour un repas en commun. Une poule (même non pondeuse) peut pondre presque un œuf/ jour une fois maturité atteinte pour récupérer les œufs je leur fait un pondoir avec un grand carton et quelques herbes sèches, en hauteur et dans un coin sombre, ainsi elle pondent chacun leur tour dans le même carton, c'est plus simple pour ramasser.

Parlons pognon : je n'ai jamais fait de comptabilité stricte de cette activité (à la base un loisir), n'ayant pas que çà a faire que de compter chaque sac de nourriture et chaque œuf récolté c'est pourquoi je ne peux que vous livrer des chiffres approximatifs

Prix approximatif d'un poussin une semaine : 2,5 euro

Prix approximatif d'une poule vivante de 3kg : 15euro

Prix approximatif d’un coq vivant de 3,5kg : 20 euro

(Je ne les vends pas mais comme je les mange je considère comme une dépense évitée ou un gain)

Prix approximatif de 10 kg de nourriture, nécessaire pour faire 3 kg de viande : 8euro

 

Soit approximativement 5 euro de gain/ poule (15 -2,5-8) selon ce mode de calcul théorique

Consommation ressentie : 10 kg de nourriture (8euro)/semaine pour 10 poules élevées pendant 6 mois soit pour une « bande » de 7poule & 3 coq :

25semaine à 8 euro : 200 euro de nourriture

25 euro d'achat (10* 2,5euro) de poussin => 225 euro de coût

Gain : 7 poules à 15 euro : 105 euro

3 coq à 20 euro 60 euro soit 165 euro en tout. L'intérêt économique en prend un coup, quand je vous dis qu'il est contre-productif de nourrir des poules et surtout coq au-delà de 3 mois !

Même en rajoutant les œufs pas sûr de s'y retrouver : globalement 3/jour pendant 60j soit 180 œufs a 0,2 Euro l'œuf, le gain est approximativement de 35 euro (des dépenses évitées en fait) : on arrive globalement à peine équilibrer ses coûts.

Si la durée d'élevage est réduite à 3 mois, le coût global est réduit a 100euros : on retombe sur mon estimation théorique de 5 euro de gain/poule. Le problème est que j'ai pas envie de manger que du poulet pendant 15 j pour réduire la durée d'élevage, ni de me donner la peine d'en vendre.

Acheter sa nourriture par sac de 25 kg permet de réduire ses coûts de nourriture de 20 %, pour cela le vieux congélateur réformé reste de loin le plus valable pour le stockage des aliments en grosse quantité.

Conclusion :

N'espérez pas vous faire des « couilles en or » avec quelques poules. Le gain financier ne dépasse pas la centaine d'euro/an, somme non significative dans un budget annuel. D'ailleurs la rentabilité pour les professionnels n'est péniblement atteinte que pour des élevages très importants (plusieurs milliers entassées dans un hangar) tellement les marges sont maigres et les prix de la viande faibles. L'intérêt est ailleurs, non monétaire :

Possibilité de manger du poulet « fermier » pour le prix de l'industriel

Recyclage de ses déchets ménagers

Côté esthétique

Fumure du jardin (trop parfois)

Procure un minimum d'autonomie en nourriture

Contrôle des mauvaises herbes, mais associé aux dégâts dans le potager

Diminution du coût de gestion des ordures pour la collectivité

      Enfin, les points essentiels à respecter pour ne pas être « esclave » de cette activité, sont la proximité du poulailler de la cuisine (20 m est l'idéal) et l'utilisation de distributeurs automatiques, pour éviter de se rendre au poulailler à 5h de math sous la pluie et dans la boue pour distribuer de la nourriture avant de commencer sa journée.....

 

 


 

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:02

 

 

  L'enquete de la semaine. sf.  Le ronflement

 

 

"Ah ! En voilà un sujet délicat à aborder et qui souvent créer certaines tensions dans nos couples ….essayons ensemble d’analyser la situation et surtout de trouver quelques solutions "

 

Tout d’abord sa description 

 

Le ronflement est un bruit provoqué par la vibration des tissus de la gorge détendus par le sommeil. Le ronflement peut atteindre 100 décibels et peut sérieusement perturber le sommeil du conjoint. Les ronfleurs seraient 15 millions en France. Après 40 ans, 60% des hommes et 40% des femmes ronflent un peu, épisodiquement. Les ronflements peuvent être favorisés par la fatigue, l'alcool, certains médicaments ou même par l'obésité. Gels, écarteurs de narines... Il existe de nombreuses méthodes efficaces pour inhiber le ronflement. Mais dans certains cas, le ronflement est plus important et pathologique. Un suivi médical est alors utile car le ronflement peut-être le signe avant-coureur de futurs problèmes de santé ou les apnées du sommeil.

 

J’ai relevé quelques petits trucs en allant jusqu’à la chirurgie pour lui couper le sifflet……

 

Surveiller son poids

 

La surcharge pondérale est la principale cause du ronflement. La présence de graisses dans les parois de la gorge joue en effet sur la résistance de l’air. Selon une étude de l’Inserm sur 850 hommes de 22 à 66 ans (Revue des Maladies respiratoires, 2007, n° 4), les ronfleurs sont plus gros. Ils ont des tours de cou, de taille et de hanches plus importants, ainsi qu’un rapport taille/hanche plus élevé. Attention, ils sont aussi sujets à des apnées du sommeil (dans ce cas consultez rapidement).
En pratique : si vous êtes en excès de poids (avec un IMC – indice de masse corporelle – supérieur à 25), essayez de perdre quelques kilos et/ou voyez un médecin nutritionniste.

 

Dormir sur le ventre

 

Mieux vaut ne pas dormir sur le dos, et tâcher de s’allonger sur le ventre ! De cette façon, la langue se positionne automatiquement vers l’avant et laisse la place nécessaire au passage de l’air… Evidemment, cela ne peut suffire à contrer un ronflement majeur (supérieur à 95 dB), mais cela peut s’avérer efficace face à un ronflement modéré (inférieur à 60 dB) !
En pratique
 : on conseille en général de dormir avec un T-shirt à l’arrière duquel on coud… une balle de tennis (il existe sur le marché des T-Shirts prévus à cet effet) !

 

Éviter l’alcool le soir

 


Le ronflement se manifeste durant le sommeil, au moment de l’inspiration, lorsque les tissus du palais et la luette vibrent au passage de l’air… Plus ces tissus se détendent sous l’effet sédatif de l’alcool (mais aussi de la fatigue ou de la maturité), plus le risque d’émettre un bruit augmente (un ronflement moyen atteint fréquemment 45 à 60 dB et peut aller jusqu’à 95 dB – soit l’équivalent du passage d’un camion ou d’un mixeur en fonctionnement).
En pratique : il suffit souvent de limiter sa consommation d’alcool au dîner !

 

Limiter les somnifères

 Comme l’alcool, l’usage de somnifères et de tranquillisants agit sur la tonicité des tissus mous de la gorge. Résultat, ces médicaments destinés à améliorer le sommeil peuvent en fait occasionner des ronflements qui perturbent la qualité de vos nuits !

En pratique : il faut en parler à son médecin, et limiter les troubles du sommeil pour se passer si possible de somnifères, en se couchant et en se levant à heures régulières. Mieux vaut également instaurer un rituel pour se détendre (lecture, musique douce... et non pas télé !) avant de se mettre au lit. Le stress est ennemi de l’endormissement.

Surélever sa tête

 

Selon une étude réalisée aux Etats-Unis (Makofsky HW.Snoring and obstructive sleep apnea : does head posture play a role ? Cranio. 1997 Jan ;15(1):68-73), la position de la tête et du cou pourrait influer légèrement sur le ronflement et les épisodes d’apnées du sommeil. Toutefois, l’efficacité des oreillers antironflement reste à démontrer... Les conclusions de l’étude ne les conseillent qu’en supplément d’autres traitements.
En pratique
 : demandez conseil à votre médecin traitant avant d’acheter un oreiller antironflement.

 Décongestionner son nez

 

Il y a des ronflements passagers ! La congestion nasale qui survient lors d’un rhume classique ou d’une rhinite allergique réduit le passage de l’air par les voies respiratoires…
En pratique : l’utilisation d’un humidificateur (ou à défaut d’une soucoupe d’eau sur un radiateur), d’inhalations à base de plantes, la prescription de médicaments décongestionnants ou antihistaminiques peut s’avérer salvatrice. Face à une congestion chronique, le corps médical peut aussi prescrire un spray nasal à base de corticoïdes. La Food and Drug Administration des États-Unis conseille également l’utilisation de bandelette nasale augmentant l’ouverture des narines et limitant la ventilation par la bouche.

 

Essayer la prothèse dentaire

 

Certes, ce n’est pas la solution la plus sexy, mais elle n’est pas invasive et il semble qu’elle marche ! La prothèse dentaire, permet de faire avancer la mâchoire inférieure et la langue durant le sommeil... Résultat : les voies respiratoires supérieures s’élargissent et laissent passer l’air sans bruit. Plusieurs études concluent à l’efficacité de ce genre de prothèses… à condition toutefois de pouvoir les supporter !
En pratique : ces prothèses sont réalisées sur mesure par un dentiste, puis doivent être portées toutes les nuits

 

La chirurgie classique

 


Elle est surtout conseillée après échec des traitements médicaux, en cas de ronflement chronique lié à une hypertrophie des cornets inférieurs, une déviation de cloison, une fermeture de la valve nasale, la présence de polypes... Elle s’adresse aux ronfleurs peu sujets à l’apnée du sommeil.
En pratique : sous anesthésie générale, le chirurgien élargit l’espace aérien, notamment en procédant à l’ablation de tissus obstructifs. A noter : c’est une intervention d’environ 30 minutes nécessitant 48 heures d’hospitalisation, et 8 à 10 jours d’arrêt de travail. Elle est assez douloureuse… mais efficace ! Les résultats sont évalués un mois après l’intervention.

 

La chirurgie laser

 


La pharyngoplastie par laser s’adresse aux ronfleurs peu sujets à l’apnée du sommeil. Ses indications sont les mêmes que celles de la chirurgie classique. Elle est notamment utilisée pour réduire le voile du palais.
En pratique : elle se pratique en une vingtaine de minutes sous anesthésie locale en ambulatoire (1/2 journée d’hospitalisation) et demande parfois plusieurs séances (de deux à cinq). Les suites sont douloureuses et nécessitent la prise d’antalgiques durant huit jours. Les résultats sont évalués un mois après l’intervention.

 

La radio-fréquence

 

La radio-fréquence ou somnoplastie s’adresse aux ronfleurs simples (qui ne sont pas concernés par l’apnée du sommeil), uniquement s’ils sont dotés d’un voile du palais fin et flasque. Elle consiste à délivrer un courant sur le muscle du voile qui provoque sa rétraction et sa rigidification.
En pratique : elle s’effectue sous anesthésie locale, en ambulatoire. Elle nécessite 2 à 3 séances à un intervalle de quatre à huit semaines, mais ne nécessite en général aucune convalescence. Attention : il peut y avoir des récidives avec cette technique

 

 

     ronflements 

 

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 05:36

 

  L'enquete de la semaine. sf.Faillite française :

 

 

Les 4 raisons de vous préparer au Coup Fatal....

 

Pendant que les médias français vous divertissent avec la météo et le mariage pour tous, nous nous approchons à grande vitesse du Coup Fatal pour les comptes publics (et pour votre épargne). Dans cet article, vous découvrirez comment la saisie pure et simple de votre épargne est en préparation. Entre tromperie des politiciens et faillite accélérée des comptes publics, vous savez ce qu'il vous reste à faire...

 

Vidéo : Comment la France s'apprête à faire faillite

 

Hilaire de Crémiers, directeur de Politique Magazine, quotidien d'actualité politique :

 

Dette française : 246% du PIB !

Le passif de la France n'est que de 2,6 fois supérieure à la ridicule dette de 1834 milliards d'euros au sens de Maastricht (déjà à deux doigts des 100% du PIB)...

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Source : Contrepoints

Dette à 10 ans : +26% en 25 jours...

 

En seulement 25 jours, le taux de la dette souveraine française est passée de 1,66% à 2,09% : soit une hausse de plus de 26% !

L’État français est en train de perdre le contrôle sur ses engagements et les investisseurs étrangers le savent !

 

Sachant que la France emprunte 65% de ses crédits à la consommation souverains hors de ses frontières, les créanciers commencent à trouver le temps long. Ils n'apprécient plus notre sens de l'humour quand nous préférons nous chamailler sur le mariage pour tous au lieu de nous interroger sur le niveau de nos emprunts...


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La solution : votre épargne sacrebleu !

Si vous avez entre 45 et 55 ans, votre argent est le plus exposé.

Certains politiques commencent à s'exprimer ouvertement sur le fait que la banqueroute française serait une "bonne chose" car elle serait payée par l'épargne des Soixante-huitards... Merci pour eux...

Selon Gaspard Koenig, responsable d'un "think tank" libéral français :

"Une telle opération permettrait de libérer les nouvelles générations du fardeau de la dette, tout en faisant supporter la majeure partie du coût aux épargnants de la Génération 1968, qui ont tant profité des largesses d'un système à crédit (via leurs placements en OPCVM et assurances-vie, qui seraient les premiers touchés." 

Ce qui est intéressant, c'est que Monsieur Moscovite-ci (Ministre de la Banqueroute des Finances Publiques) souhaite faire promulguer une loi qui est un véritable "permis de tuer l'épargnant".

L'idée lumineuse est de solidariser votre épargne avec le fonds de renflouement des banques...

Pour faire court, votre argent sera saisi pour sauver votre établissement bancaire si le fonds de garantie des dépôts est insuffisant pour couvrir les pertes. (lisez la vidéo ici)


Source : Blog Gold-up

 

 

 

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 06:44

 

 

  L'enquete de la semaine. sf.  Accumuler des choses est-ce une maladie ?

 


 

 

Quand accumuler des choses devient pathologique


Être attaché à certains objets, c'est normal. Mais avoir du mal à jeter quoi que ce soit peut relever de la maladie mentale. Est-ce parce qu'elle est emblématique d'une époque qui produit en masse, et vante l'acquisition d'objets tout en ne sachant quoi faire de ses déchets que la syllogomanie - étymologiquement "goût immodéré pour l'accumulation" - est devenue le trouble psychique le plus fascinant du moment?

  

bric à brac

 

 Est-ce parce qu'elle est emblématique d'une époque qui produit en masse, et vante l'acquisition d'objets tout en ne sachant quoi faire de ses déchets que la syllogomanie - étymologiquement «goût immodéré pour l'accumulation» - est devenue le trouble psychique le plus fascinant du moment? Pour preuves, le succès aux États-Unis de la série de téléréalité Hoarders (traduire les «amasseurs» ou les «engrangeurs») qui montre des thérapies de collectionneurs pathologiques ; la multiplication, sur Internet, des forums et sites spécialisés où s'expriment essentiellement les proches ; enfin, l'intérêt des chercheurs. Il est tel que le DSM-V(1), bible de l'American Psychiatric Association qui sortira en mai prochain, débat actuellement de la nécessité de faire une place entière à cette maladie qui jusque-là était considérée comme une sous-catégorie des troubles obsessionnels compulsifs (TOC).

C'est que le mal est multiforme. Il concernerait actuellement 2,3 à 4,6 % de la population générale, mais il attaque à des degrés variables et se retrouve autant dans des troubles mentaux comme la schizophrénie que dans des cas d'hyperactivité. Sous ses formes les plus légères, il amuse (le dressing de madame plein à ras bord). Mais il peut aussi devenir menaçant, quand peu à peu l'espace vital d'une famille dans sa maison se réduit. Enfin, il dégoûte et horrifie quand il s'est transformé en «syndrome de Diogène», entraînant celui qui en souffre à se retrouver coincé - parfois jusqu'à la mort - sous ses propres détritus, comme le montre un récent DVD pédagogique à usage des soignants produit par l'Afar.

Incapables de renoncer

La syllogomanie génère aussi, actuellement, des créations d'emplois, les «organizers coachs», qui aident des personnes de tous milieux sociaux se sentant «dépassées par leurs possessions» à ranger, trier… et jeter. Anouk Le Guillou, qui à travers sa société Place Nette offre ce type de service, est quotidiennement en prise directe avec ce trouble, qu'elle a appris à repérer… Et à mesurer. «On m'appelle en me disant “Au secours, j'ai un problème de placards”…, et peu à peu, en visitant l'appartement, je découvre qu'il y a trop d'objets partout.» Des vêtements empilés dans une baignoire dont on ne se sert plus, des piles de livres encombrant les escaliers jusqu'à ne laisser qu'un infime passage… «Seules, ces personnes ne savent plus comment s'en sortir, elles ont besoin d'une aide concrète pour oser jeter.»

Car le volet le plus prégnant de la maladie ne réside pas dans la «collectionnite aiguë» et l'obsession d'accumuler, ce qui la rapproche de l'addiction, mais plutôt dans l'incapacité à renoncer: «Tout mérite d'être gardé, observe Anouk le Guillou. Ce bibelot ébréché offert par une tante qu'on ne voit jamais, ces 12 bouteilles de savon liquide en promo au supermarché… Entre leurs attachements affectifs aux objets et leur peur de manquer, ces personnes se retrouvent incapables de faire des choix, et de jeter.» Une récente étude vient d'ailleurs de montrer que les patients atteints de «hoarding disorder» ont une suractivité cérébrale spécifique lorsqu'on les met en situation de choisir de garder ou non un objet qui leur appartient (même s'il s'agit de vieux journaux).

Un trouble qui se transmet

Et puis, latente ou avérée, la dépression n'est jamais loin. Anouk Le Guillou considère que 60 à 65 % des clients qui font appel à ses services ont traversé de grosses périodes de déprime, ou sont en plein dedans. «Ils me le confient: ils se sont laissé envahir au moment où ils allaient mal, observe-t-elle, et n'en sont pas ressortis.»

Au départ, il peut y avoir un trauma déclencheur. Jessie Sholl, écrivain new-yorkaise et fille d'une accumulatrice compulsive, raconte dans son livre Dirty Secret (témoignage de sa propre survie dans un tel contexte) que sa mère avait certes toujours eu tendance à garder des bibelots, photos ou rubans pour, disait-elle, «donner libre cours un jour à sa créativité». Mais c'est au moment où cette artiste en herbe a perdu son compagnon depuis dix ans qu'elle «plongea» dans l'entassement. Pour sa fille, la maladie commence d'ailleurs quand une pièce de la maison familiale est sacrifiée à l'accumulation d'objets inutiles.

L'entourage des accumulateurs compulsifs s'exprime désormais et c'est une avancée parce que jusque-là ceux-ci étaient contraints au silence par la honte. Or, ce sont presque toujours eux qui peuvent diagnostiquer le trouble chez leur proche et prendre des mesures, en mettant des limites à son comportement, pour l'aider. De plus, on sait désormais que la syllogomanie se transmet dans les familles. De nombreux accumulateurs compulsifs, lorsqu'on le leur demande, peuvent parler d'un oncle ou d'un grand-père «ayant tendance à tout garder»…

Le seul traitement connu à ce jour est un retour régulier au tri. Anouk Le Guillou passe ainsi deux heures par mois chez ces anciens clients qui connaissent désormais le mal dont ils souffrent. Tels Sisyphe, ils se remettent régulièrement à l'épreuve de jeter… Car l'envie d'accumuler, elle, ne les lâche pas.

 

Diagnostic ans Statistical Manual of Mental Disorders

 

 

Moralité  :

 

« Pour expliquer un brin de paille, il faut démontrer tout l'univers. »

 

 

 

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 06:28

 

 

L'enquete de la semaine. sf. La "Libido" masculine en berne   

 

 

 

 les causes psychologiques"

 

 

On commence à s'intéresser à la perte d'appétit sexuel chez l'homme, considérée plus fréquente chez les femmes.

 

 

 

distributeur de viagra

 

 

 

Difficile de mettre des mots sur ce qu'on n'imaginait même pas. Ainsi pour ces hommes qui, soudain, n'ont plus envie de faire l'amour. «Au lit, c'est plutôt moi qui ai la migraine…», résumait l'un d'eux lors de sa première consultation chez un sexologue.

C'est que, dans l'imaginaire collectif, les hommes sont plutôt «toujours prêts» au coït - on met plutôt le focus sur les addicts et compulsifs sexuels aujourd'hui - et lorsqu'ils «n'y arrivent pas», cela relève de mécanismes (impuissance, anorgasmie…) assez faciles à décrire. L'affaiblissement du désir, comment pourraient-ils même en être conscients, et l'exprimer? «C'est davantage une problématique féminine, analyse le psychiatre Philippe Brenot, directeur des enseignements de sexologie à l'université Paris-V. Elles savent ce qu'est le désir, pas les hommes. Ils en connaissent avant tout sa manifestation première: l'érection.» Ce mécanisme réflexe a donc retenu depuis toujours l'attention de tous, à la manière de ce qu'en disait Coluche: «Je n'ai pas besoin de te dire que je t'aime puisque ça se voit.»

Aujourd'hui, on commence à étudier les troubles du désir au masculin. Ainsi, lors des 6es Assises françaises de sexologie et de santé sexuelle, qui viennent de se tenir à Perpignan (Pyrénées-Orientales), plusieurs interventions leur étaient consacrées. Première constatation: ces difficultés, lorsqu'elles se présentent chez quelqu'un qui n'avait pas eu de problème jusque-là, sont assez difficiles à diagnostiquer. «Ceux qui en souffrent consultent souvent très tard, après des années de déni et de contournement du problème, explique le Dr Ghislaine Paris, sexologue et coauteur de Faire l'amour pour éviter la guerre dans le couple (Éd. Albin Michel). Lorsqu'ils se décident à demander de l'aide, la perte assez mystérieuse de leur désir reste pour eux plongée dans un grand flou. Alors je leur demande: “Quelles sont vos hypothèses”?»


Des causes multiples

Une fois écartées les causes purement médicales, il faut plusieurs séances pour arriver à cerner des cas très différents (le patient vit-il depuis longtemps en couple ou pas? quel est son âge? ses habitudes autoérotiques?). «Comment savoir si ce sont des difficultés érectiles qui ont entamé le désir ou le manque de désir initial qui provoque l'impuissance?», résume le Dr Ghislaine Paris.

Généralement, les causes psychologiques sont multifactorielles. Emblématique, cet homme de 53 ans, R., en plein burn-out professionnel. Il vient de créer son entreprise et n'est pas en accord avec son associé. Il vit aussi une relation conflictuelle avec son fils aîné, ce qui crée des tensions avec sa femme. Depuis trois ans, il accumule les entraves à dépasser dans sa vie sociale, et ne consacre plus guère d'énergie à son couple. D'ailleurs, il n'éprouve plus aucun appétit sexuel.

Pour Philippe Brenot, «cet affaiblissement de l'humeur, et parfois la dépression qui s'impose lorsque l'homme éprouve un décalage entre ce qu'il avait rêvé et ce qu'il vit, constitue la première cause des troubles». Ajoutez à ce tableau quelques recours aux psychotropes, à l'alcool ou au cannabis pour avoir l'impression de «se donner des forces», et le symptôme ne fait que s'accentuer.

Existent aussi des causes psychologiques plus profondes, qui doivent mener à une prise en charge psychothérapeutique. Ce peut être un passé d'enfant abusé, ou une peur inconsciente de passage à l'acte dans une pratique perverse qui bride le désir, une homosexualité refoulée. Ce peut être aussi, clivage inconscient assez fréquent, la difficulté qu'ont certains hommes à considérer leur partenaire régulière autrement que comme la mère de leurs enfants ou une vierge imprenable. «Ils peuvent alors avoir envie de prostituées, mais pas de leur épouse, explique le Dr Ghislaine Paris, car pour eux respecter leur compagne et pouvoir l'aimer sexuellement sont contradictoires.»

Inhibé par son sentiment de culpabilité

Dans le cas de R., ce n'est qu'après plusieurs séances à la fois individuelles et en couple - car sa compagne était bien décidée à l'aider - qu'il avoua l'élément déclencheur de sa panne de désir. Il avait, au plus fort de sa crise professionnelle, eu une relation sexuelle avec une jeune collaboratrice. Et même si cette liaison n'avait été que furtive, elle l'empêchait de recouvrer ses forces quand il était avec sa femme, car sa grande culpabilité inconsciente l'inhibait.

Ce sont donc, à chaque fois, pour les sexologues, de véritables «investigations» à mener sur des cas très particuliers, même si, selon Philippe Brenot, qui a mené une grande enquête en 2011 sur Les Hommes, le sexe et l'amour (Éd. Les Arènes), il faut aussi tenir compte des évolutions sociétales: «Les nouvelles générations d'hommes ne vivent pas vraiment une baisse de désir, observe-t-il, mais affirment celui-ci avec une certaine hésitation car il leur faut à la fois être doux (proches affectivement des femmes) et solides (physiquement). Cela crée une posture incertaine, qui les désoriente.» Et le psychiatre d'espérer un jour une école qui parlerait aux garçons de leur désir: ce qui le fait naître, ce qui l'entrave. Toute une pédagogie à inventer, en quelque sorte.

 

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