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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 06:37

 

 

  L'enquete de la semaine. sf.

 

Le Festival international des prostituées de luxe

Toutes-les-Palmes-d-or-depuis-1946.jpgChaque année, entre 100 et 200 escort girls débarquent au festival de Cannes pour agrémenter les soirées de richissimes "festivaliers", révèle The Hollywood Reporter. Elie Nahas, un Libanais soupçonné d'avoir dirigé un réseau de prostitution de luxe sur la Côte d'Azur, témoigne.

 

      Sur les 20 films en compétition pour la Palme d'or cette année, un seul a été réalisé par une femme (Un château en Espagne de Valeria Bruni Tedeschi). C'est peu. Mais c'est mieux que l'année dernière où il n'y en avait aucun. Chaque année ou presque la question de la place des femmes au festival de Cannes est posée...puis oubliée. 


Pourtant, en marge du plus prestigieux festival international de cinéma du monde, une place est bien réservée aux femmes : celle de prostituée. Tous les ans, environ 200 professionnelles du sexe débarquent sur la Côte d'Azur au moment du festival de Cannes — et du Grand Prix de Monaco, concomitant. C'est The Hollywood Reporter qui le révèle : "Chaque année, des femmes de tout genre, de ce que les Français appellent putes de luxes* (des call girls payées très cher) rémunérées en moyenne 4000 dollars [3 100 euros] la nuit jusqu'aux prostituées locales payées généralement entre 40 et 60 euros l'heure pour faire le trottoir à Nice, convergent à Cannes pour ce que les prostituées parisiennes appellent 'le meilleur jour de paie de l'année'". 

Compétition non-officielle

Interviewée dans les colonnes du quotidien de Los Angeles, une prostituée cannoise, surnommée Daisy, raconte comment la période du festival est synonyme de compétition pour elle. Mais "les prostituées locales ont un avantage parce qu'elles connaissent les gardiens des hôtels" : elles donnent du cash aux concierges des grands hôtels de luxe pour qu'ils rabattent des clients pour elles.

Quant aux prostituées de luxe, elles feraient partie d'un réseau bien organisé. Venues en groupe, via des agences d'escorts-girls, depuis Paris, Londres, le Vénézuela, le Maroc, le Brésil ou encore la Russie, explique The Hollywood Reporter, elles sont "logées" dans les grands hôtels et les yachts de luxe (dans ce cas on les appelle les 'yacht girls') au large de la ville ou louent des chambres à Beausoleil, près de Monaco, à 40 minutes de Cannes. 

Les soirées commencent à partir de 22 h. Les filles attendent dans les vestibuls des hôtels où les clients viennent discrètement faire leur marché. Et quelques minutes plus tard, un homme leur indique de la main le numéro de la chambre où elles sont attendues. Toujours dans un souci de discrétion, le salaire est délivré sous une enveloppe barrée du mot "cadeau". 

Elie Nahas, proxénète de luxe

Tous ces détails, The Hollywood Reporter, les a obtenus par les témoignages de "vétérantes" de la prostitution à Paris et à Cannes, mais aussi et surtout par celui du Libanais Elie Nahas. C'est par lui que l'un des plus gros scandales de proxénitisme a éclaté à Cannes. C'était en 2007. Cette année-là, les enquêteurs de l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains démantèlent un vaste réseau de prostitution de luxe sur la côte d'Azur. Elie Nahas, homme d'affaires et "homme à tout faire" de Moatassem Khadafi — décédé en 2011 — est alors soupçonné d'en être le principal organisateur. Le Libanais, âgé de 48 ans, réfugié au Liban, a depuis été condamné (en octobre 2010) par le tribunal correctionnel de Marseille à huit ans de prison pour proxénétisme. 

"Tout le monde le sait, chaque année, pour le festival, entre 30 et 40 yachts de luxe arrivent dans la baie de Cannes. Ils appartiennent à des gens richissimes. Chaque bateau a à bord une dizaine de filles ; ce sont des top model qui sont nues ou à moitié nues toute la journée, on leur sert de la drogue et de l'alcool à volonté. 

Le matin, elles attendent leur fameuse enveloppe, raconte Elie Nahas. Cela fait 60 ans que ça dure [...] Certaines d'entre elles, perçoivent jusqu’à 40 000 dollars [31 000 euros] pour la soirée. Ce sont les Arabes qui sont les plus généreux. Si une fille leur plait, ils peuvent débourser beaucoup d'argent."

Pour reconnaître ces prostituées de luxe, un bon coup d'oeil suffit, note enfin le quotidien américain. Comme l'avait écrit le célébrissime critique cinéma Roger Ebert (décédé le 4 avril dernier) dans un tweet : "Les prostituées à Cannes sont partout. Elles sont faciles à reconnaître : ce sont celles qui sont très bien habillées et qui ne fument pas".

 

 

 

 

 

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 06:33

 

 

  L'enquete de la semaine. sf. Santé ; Le saviez-vous ?

 

 

 

 

 

 

 

Les infos ruinent la santé....

 

 

Une autre idée intéressante développée par Roph Dobelli (1) est que les infos nuisent à la santé.

Elles rendent craintif et agressif, diminuent votre créativité et votre capacité de réfléchir. Arrêter totalement de lire le journal vous rendra plus heureux. C'est prouvé :

Les infos sont au cerveau ce que le sucre est au corps. Faciles à avaler, elles nous donnent de petites bouffées de plaisir, ne demandent aucun effort, mais finissent par nous pourrir. Loin de nous informer, les « infos » nous remplissent le crâne de faits qui n'ont aucune utilité pratique ni théorique dans nos vies, sur lesquels nous n'avons aucune prise, et qui bien souvent ne nous concernent aucunement.

C'est pourquoi, contrairement aux livres, nous pouvons avaler une quantité illimitée de « flashs » qui sont comme des bonbons multicolores pour notre esprit.

 

Les infos sont toxiques

 

 

Prenez l'exemple suivant : une voiture passe sur un pont, le pont s'écroule. Comment la presse va-t-elle traiter le sujet ? Si le conducteur est encore en vie, vous pouvez être sûr qu'il sera le premier à avoir la parole au 20 heures. Pourquoi ? Parce que c'est excitant pour le spectateur, qui va ressentir toutes sortes d'émotions fortes en écoutant le témoignage (où le conducteur allait, à quoi il pensait, ce qu'il a ressenti), et aussi parce que c'est une information facile, rapide, et bon marché à produire pour le journaliste. L'information utile à tirer de l'événement aurait dû concerner la solidité du pont, sa structure, et le risque que se produise la même chose ailleurs. Mais c'est trop compliqué à étudier et à expliquer aux « infos ».

Le danger de cette approche est qu'elle fausse notre appréciation du risque : le risque de mourir d'un attentat terroriste est surestimé. Celui de mourir de stress chronique est sous-estimé. Le bonheur d'être riche est surestimé. Celui d'avoir sa vie ruinée par un mauvais choix conjugal est sous-estimé.

L'abus d'infos est donc réellement toxique pour nos cerveaux, et la seule façon de se protéger est d'arrêter complètement d'en consommer.

De toute façon, nous ne pouvons pas rester rationnels face aux images diffusées par les médias. Voir un avion qui s'écrase est si marquant que vous y penserez forcément lors de votre prochain vol, quelle que soit la probabilité réelle que la même chose vous arrive. Même les investisseurs qui placent leur propre argent ne parviennent pas à résister à l'impact émotionnel des « infos ». Ils sur-réagissent toujours, dans un sens ou dans l'autre, aux nouvelles, prenant ainsi des décisions qui leur nuisent à eux-mêmes. 

 

Les infos sont inutiles

 

 

« Sur les 10 000 infos que vous avez lues ou entendues ces douze derniers mois, citez-en une qui vous ait permis de prendre une meilleure décision concernant votre vie privée ou professionnelle ? », demande Rolph Dobelli. (2)

Et en effet : consommer de l'info n'a aucune utilité pratique. Notre cerveau a besoin de faire un effort pour assimiler les choses qui ont une utilité. Il n'en fait aucun pour absorber ce qui est « nouveau ».

Nous nous faisons des illusions quand nous pensons qu'accumuler des milliers d'infos dans notre tête nous donne une meilleure compréhension du monde. C'est en fait le contraire qui se passe. Les choses importantes à connaître pour la vie ne sont pas des infos, mais une sagesse qui émerge lentement de nos réflexions profondes. C'est vrai pour la vie personnelle, mais aussi pour la vie professionnelle. Si être au courant des infos était important pour faire carrière, les journalistes seraient au sommet de la pyramide. Ce n'est pas le cas.

La raison en est que les infos ne nous font pas réfléchir : elles ne font que nous aider à conforter nos préjugés. Réfléchir demande de la concentration, ce qui suppose de ne pas être interrompu. Les infos, au contraire, sont spécialement conçues pour nous interrompre.

Si vous êtes constamment interrompu dans votre réflexion, votre sujet reste dans votre mémoire à court terme, et n'a aucune chance d'intégrer votre mémoire à long terme, qui est le réservoir de vos pensées.

Ces ruptures permanentes ne concernent pas seulement France-Info et ses flashs incessants sur tout et surtout n'importe quoi. Même les articles des sites Internet d'information sont aujourd'hui émaillés de liens hypertextes, si bien que lorsque vous les lisez, vous êtes constamment détourné du sujet. Des chercheurs canadiens ont démontré que la seule présence de ces liens dans le texte réduit le niveau de compréhension, car votre cerveau est constamment distrait par le choix qu'il doit faire de ne pas cliquer, ce qui le détourne du sujet de l'article. (3)

Cela explique cette impression, largement partagée aujourd'hui par des personnes de plus en plus jeunes, de perdre leur mémoire et leur capacité de concentration. 

 

Les infos empoisonnent le corps

 

  Les infos actionnent constamment le système limbique du cerveau. Les catastrophes qui font quotidiennement les gros titres libèrent des glucocorticoïdes en cascade (cortisol). Cela perturbe le système immunitaire et réduit la production d'hormone de croissance, qui régénère l'organisme. Les infos peuvent à elles seules plonger une personne menant une vie (réelle) paisible dans une situation de stress chronique. Les taux élevés de glucocorticoïde embarrassent la digestion, réduisent la croissance des cellules de la peau, des cheveux, des os, accroissent la nervosité et la sensibilité aux infections. Vous vous sentez craintif, agressif, votre champ de vision est réduit. 

 


Les infos fonctionnent comme la drogue. Nous suivons plus ou moins consciemment d'innombrables affaires, de Cahuzac à la Corée communiste et aux licenciements, nous sommes constamment attirés vers les médias pour connaître « la suite ». Les scientifiques pensaient autrefois que les 100 milliards de neurones du cerveau étaient fixés à l'âge adulte. Nous savons aujourd'hui que ce n'est pas le cas. Les cellules cassent en permanence les anciennes connexions pour en former de nouvelles. Plus nous consommons d'infos, plus nous développons nos circuits neuronaux consacrés aux tâches superficielles, et moins nous sollicitons ceux qui sont utilisés pour la lecture et la réflexion profonde. La plupart des consommateurs d'infos, y compris ceux qui étaient auparavant de gros lecteurs, ont perdu leur capacité à lire de longs articles et des livres. A près quatre ou cinq pages, ils se fatiguent, leur concentration s'évanouit, ils ont envie de bouger... ou ils s'endorment. Ce n'est pas parce qu'ils ont vieilli ni parce qu'ils ont plus de choses importantes à faire. C'est parce que la structure physique de leur cerveau a changé.

Enfin, un effet particulièrement déplorable des infos est que nous sommes noyés par des événements sur lesquels nous n'avons aucune prise. L'écoute quotidienne d'histoires sur les catastrophes variées qui se passent aux quatre coins du monde nous rend passif, et nous plonge dans un état d'esprit négatif, pessimiste, fataliste et peut même nous conduire à perdre toute capacité d'émotion ou de compassion envers notre prochain, et tout enthousiasme pour l'avenir. Votre créativité est la première victime collatérale des infos.

« Je ne connais aucun esprit créatif qui ait été consommateur avide d'infos - qu'il soit écrivain, compositeur, mathématicien, physicien, scientifique, musicien, designer, architecte ou peintre. En revanche, je connais un tas de personne maladivement stériles qui consomment des infos comme une drogue », observe Rolph Dobelli.

Ce qui ne veut pas dire que notre monde n'ait pas besoin de journalistes. Au contraire, ils sont nécessaires pour faire connaître des faits importants qui concernent notre destin commun, que ce soit au niveau local ou mondial. Mais la lecture de longs articles d'investigation et de livres est la seule façon de mieux comprendre le monde qui nous entoure.

hommes099Source:  The Guardian 

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 07:20

 

 

   L'enquete de la semaine. sf.  Aujourd'hui

 

 

Castagne au moulin des   «Lettres de mon moulin»


 

Vache à lait touristique, le célèbre moulin d'Alphonse Daudet est au centre d'une guerre entre le maire de Fontvieille et son propriétaire.

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A Fontvieille, le moulin dans lequel Alphonse Daudet aurait écrit "les Lettres de mon moulin" (DR)

 

 

 

 

Voici le corps du délit: un beau gosse de moulin, couleur de nougat, au haut d'une colline de rocailles, dans les parfums de pin et de thym. Une star dans le vent, en pierres de taille beurrées de lumière. Presque un logo, que les touristes photographient comme on photographie le panneau Hollywood au sommet du mont Lee.

On n'est pas à Los Angeles, mais à Fontvieille, terre de tauromachie, avec ses arènes où les raseuteurs s'amusent à raser les taureaux sans les mettre à mort. Fontvieille, un village de 3 600 habitants, où se préparent le loto interassociatif et le concours de taille d'oliviers. Ancienne commune de carriers, Fontvieille est célèbre pour son moulin où Alphonse Daudet aurait écrit ses «Lettres de mon moulin», long-seller publié en 1870, dont l'Education nationale, en juin 2012, distribuait 800 000 exemplaires aux élèves de CM1 dans le cadre de l'opération «Un livre pour l'été».

Parce qu'ils ont grandement péché contre ce petit moulin, il n'est pas improbable que tous les Fontvieillois finissent en enfer, comme les ouailles du curé de Cucugnan. Aujourd'hui, le maire de Fontvieille, Guy Frustié, et le propriétaire du moulin, Jacques Bellon, se disputent en justice ce moulin à farine et à mythologie, poule aux œufs d'or, fermé au public depuis décembre 2011.

«Adieu les stop lunchs des tour operators», déplore une hôtelière. Et tant pis pour ce touriste japonais venu de Kawasaki et qui tourne autour de l'édifice, tel un raseuteur. «A l'époque où j'étais écolier,explique en français ce commerçant retraité, tous les élèves au Japon étudiaient "la Dernière Classe".» Universel morceau de pathos patriote, traduit par Mori Ogai, écrivain de l'ère Meiji, où un instituteur de 1870, pour la dernière fois, fait sa classe en français - car «mes enfants, l'ordre est venu de Berlin de ne plus enseigner que l'allemand dans les écoles de l'Alsace et de la Lorraine... Le nouveau maître arrive demain».

Le moulin de Daudet, c'est l'universel: le local, plus les ailes. Bâti en 1814, ce moulin, qu'on appelle aussi moulin Saint-Pierre ou Ribet, a moulu le blé jusqu'en 1915 avant d'être restauré, puis inauguré en 1935, en qualité de saint des saints littéraire, en présence d'Edouard Herriot, ministre d'Etat. Il serait le modèle du moulin de maître Cornille, dans les «Lettres de mon moulin», où un meunier bio et donquichottesque lutte avec l'énergie du désespoir mécontemporain contre le nihilisme des nouvelles technologies de la minoterie à vapeur.

Depuis 1923, le moulin de Daudet appartient à la famille de Jacques Bellon, notaire. En décembre 2011, après cinquante et un ans de gestion municipale, les Bellon récupéraient ce bien «dans un état de délabrement extrême». Désormais, ils refusent de le louer à la mairie.

Dans l'ancienne salle de bluterie, le notaire vous montre les vestiges d'un «nid de guêpes maçonnes». «Et puis ils ont enduit le toit de Dip Etanch pour colmater les fissures. Résultat: des coulées rouges sur la tour.» «Ils ont couvert les murs de vinyle», dit-il dans l'escalier du moulin. «Ils ont saccagé à la tronçonneuse la partie vermoulue de l'axe du rouet, en bois d'orme, pour le remplacer par du bois rapporté», dit-il, en haut, dans la salle de la meule, où on peut lire le nom des 32 vents qui animaient, jadis, les ailes entoilées: Manjo Fango, Marin Miéjour, Damo ou «vent des dames», qui soulève les jupes. «Pour compléter son forfait, écrit le coriace Bellon dans une lettre à RMC, le maire prive le moulin de sa desserte énergie électrique, interdisant à ERDF cette fourniture par courrier en date du 22 février 2012.»

Le maire a proposé de racheter le moulin pour 120 000 euros puis, sur le refus de Bellon, engagé une procédure d'expropriation pour cause d'utilité publique. Mais, malgré nos supplications, nos génuflexions, l'édile reste invisible. Guy Frustié, c'est l'Arlésienne. «Bonne chance, avec le maire...»,ironise un hôtelier qui a quitté l'office de tourisme de Fontvieille, «trop inerte», pour travailler avec celui des Baux-de-Provence.

Nous voilà tout dévarié, comme dit l'épicière dans son français de Provence. Dévarié, c'est-à-dire contrarié. «La réalité parle patois», disait le monarchiste Barbey d'Aurevilly dans sa critique des «Lettres de mon moulin» citée par Stéphane Giocanti dans «C'était les Daudet», une biographie où on apprend mille choses.

daudet.jpgSi les modernes, ces meuniers du Soupçon, méprisent le bourgeois Daudet et sa littérature de terroir, leurs idoles, de Mallarmé à Nietzsche, de Proust à Henry James, le vénéraient, non sans raison. Flaubert tenait «Tartarin de Tarascon» pour un «chef-d'oeuvre», Maurras pour une«couillonnade». Un bon point pour Daudet, n'est-ce pas ?

Ce qui rend l'écrivain moins sympathique, c'est qu'il était antisémite et antidreyfusard. Saviez-vous qu'il avait aidé financièrement Edouard Drumont à éditer «la France juive», diarrhée mythomane ? Daudet était antisémite, mais son moulin ne l'est pas: en tout cas, c'est ce que le moulin m'a dit sur sa montagnette, dans un brusque besoin d'épanchement.

Celui qui ne s'épanche pas, c'est le maire. Bellon l'accuse d'avoir «détourné la subvention du 29 mai 2009 affectée à la réfection de la couverture du moulin, et versée, sur présentation de faux, en décembre2010, par le département des Bouches-du-Rhône». Depuis, la mairie a acheté pour 25 000 euros un autre moulin (il y en a quatre sur la colline), le moulin Avon, qui pourrait devenir le nouveau «moulin authentique» de Daudet. Emoi de Marie, l'épouse du président du club taurin des Molinos : «Si je dis maintenant à mes petits-enfants que le vrai moulin de Daudet, c'est le moulin Avon, ça va les perturber. Ils vont me dire : «Mamie, tu es tarée."» Prévoir une cellule d'aide psychologique.

Félibre des 32 vents, affable et balèze provençal, Alain Chaine fut le gardien-régisseur du moulin de Daudet, de 1988 à 1998. Pour décrocher ce poste, cet ancien chaudronnier a dû passer un concours avec quatorze candidats. «L'examinateur, un collègue d'enfance, m'a baisé sur une question en me demandant quel est le saint des carriers. Saint Symphorien. Peuchère !» Au début, il y avait 120 000 visiteurs, à la fin, 75 000. «A cause du parking, qui est devenu payant.»

Aujourd'hui, ce parking accueille les camping-cars. Chaine se souvient des voleurs de cartes postales.«Difficile de fouiller une grand-mère... Un jour, j'ai pris une maîtresse en flagrant délit, devant ses élèves. Elle m'a proposé d'acheter les cartes postales qu'elle avait volées. Je lui ai répondu: «Je ne vends pas aux salopes."».......................

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 06:49

 

 

  L'enquete de la semaine. sf.  Aujourd’hui :


 

 

 

La vérité sur les privilèges des fonctionnaires

 

 

L’ENQUETE du jour : Salaires, retraites, sécurité de l'emploi... Les agents de l'État vivent sur une planète plus confortable que les salariés du privé. La preuve en chiffres.

 

 

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C'est au niveau de la progression de salaires que l'injustice est la plus criante. Les fonctionnaires peuvent compter sur l'accroissement des primes et indemnités: 6,4% en 2012. Ou sur la garantie individuelle de pouvoir d'achat qui leur assure un supplément de salaire en cas de perte de revenu par rapport à l'inflation. (Infographie Challenges)

 

 

Avec la polémique engendrée par la suppression du jour de carence des fonctionnaires, la guerre des deux France est relancée: le privé contre le public. L'occasion de vérifier si les fonctionnaires (ils sont plus de 5 millions) sont des privilégiés. D'abord, contrairement à une idée reçue, ils sont mieux payés. Sauf s'ils travaillent dans la fonction publique territoriale, ils ont en moyenne un meilleur salaire dans une administration (Etat ou établissements publics de santé) que les employés du secteur marchand.

 

Un gel des salaires en trompe-l’œil

 

"L'injustice se situe surtout au niveau de la progression des salaires", précisent Maël de Calan et Sylvain Bertoux, rapporteurs de l'étude de l'Institut Montaigne sur la dépense publique publiée en décembre 2012. En 2010, en pleine crise, le pouvoir d'achat des fonctionnaires avait ainsi grimpé d'1,7% ... Certes, depuis 2011, le gel du point d'indice - base de calcul au traitement du public - a ralenti la progression. Il n'empêche, avec le système automatique des avancements - le "glissement vieillissement technicité", le fameux GVT -, les rémunérations augmentent. "La moitié des agents de catégorie B a vu son salaire net progresser au moins de 9,7% en euros constants entre 2006 et 2010, soit 2,3% par an", note le rapport de la fonction publique de 2012.

Les fonctionnaires peuvent aussi compter sur l'accroissement des primes et indemnités: 6,4% en 2012. Ou sur la garantie individuelle de pouvoir d'achat, instaurée en 2007, qui assure un supplément de salaire en cas de perte de revenu par rapport à l'inflation. Rien qu'en 2011, 74.000 fonctionnaires d'Etat ont reçu, en moyenne, 852 euros. Coût pour le budget: 63 millions d'euros. "Depuis 2007, en euros constants, les agents de l'État ont été augmentés de 3%, tandis que les salariés du privé ont perdu près de 1% de leur pouvoir d'achat", conclut Agnès Verdier-Molinié, directrice de la fondation I frap.

 

Une flopée de petits plus

 

Mais le vrai avantage des fonctionnaires reste leur statut. A l'heure où le chômage dépasse les 10%, près de 80% des agents du public sont fonctionnaires à vie. Sauf cas rares, ils ne peuvent pas être licenciés. Sur les 20% restants, la moitié est en CDI, donc protégée des aléas économiques. Certes, au titre de la "solidarité" avec le privé, les agents versent, depuis 1983, une petite cotisation chômage. Mais cette ponction, qui n'excède pas 1% de leur revenu, n'a jamais été revalorisée. Dans le privé, cette cotisation - autour de 2,5% à la charge du salarié est régulièrement augmentée.

Enfin, leur statut offre aux fonctionnaires toute une série de petits bonus, en matière de logement, de mutuelle, de prêts bancaires... Sans oublier le "supplément familial de traitement": cette prime, accordée dès le premier enfant et cumulable avec les allocations familiales générerait une facture annuelle de plus de 1 milliard d'euros pour l'État.

 

Un système de retraite nettement plus avantageux

 

Mais le plus grand privilège des fonctionnaires est leur régime de retraite, bien plus généreux que celui du privé. Et pour cause: leur pension est calculée sur les 6 derniers mois de traitement, celle des salariés du privé sur les 25 meilleures années. Alors que les carrières pleines dans le privé se font rares, ce système creuse l'écart. "Les agents du public ont leur pension garantie à 75% de leur dernier salaire en moyenne. Sauf faillite de l'Etat, ils seront toujours payés", précise Pierre-Edouard du Cray de l'association Sauvegarde retraites.

En revanche, dans le privé, rien n'est sûr. Il n'y a qu'à voir du côté des retraites complémentaires, l'Agirc pour les cadres et l'Arrco pour les employés. Pour équilibrer leurs comptes, ces régimes, gérés par les partenaires sociaux, doivent serrer la vis, et, le 13 mars, patronat et syndicats ont désindexé les retraites de 11,5 millions de bénéficiaires de ces caisses. Au moins les fonctionnaires n'ont-ils pas de retraite complémentaire... Injustice réparée depuis 2005 avec une retraite additionnelle, la RAFP, qui leur garantit un complément de revenu - épinglée d'ailleurs par la Cour des comptes pour sa mauvaise gestion. Résultat: à l'arrivée, le montant des retraites du public est bien supérieur à celui du privé. Ainsi, au 31 décembre 2011, les 2,6 millions de retraités du public ont touché une pension moyenne de 1.724 euros par mois. Contre 1.216 euros dans le privé, selon les chiffres 2010 de l'Insee. Près de... 500 euros d'écart.

 

Des pensions de réversion aux petits oignons

 

Ce n'est pas tout. Alors que les salariés du secteur marchand prennent leur retraite en moyenne à 62,2 ans, les fonctionnaires partent... avant 59 ans. Pis, les catégories dites "actives", comme les policiers, pompiers, douaniers, aiguilleurs du ciel, peuvent se retirer à partir de 52 ans. Au total, près de un fonctionnaire sur quatre profite de "bonifications d'annuités", c'est-à-dire de trimestres gratuits. Ces avantages tendent à diminuer. Mais les agents, bien informés, savent en profiter à temps. Ainsi, la faculté de partir plus tôt après quinze ans de service et trois enfants, supprimée en 2012, a été utilisée par 154.300 agents en 2011 - 12,6% de plus qu'en 2010.

Autre privilège, encore souligné par l'OCDE dans une récente étude: la pension de réversion. Au décès d'un fonctionnaire, une partie de sa retraite est automatiquement reversée au conjoint. Dans le privé, pour qu'un veuf ou une veuve en bénéficie, il doit avoir au moins 55 ans, et ne pas dépasser un plafond de ressources. Nombreuses, ces inégalités de traitement entre public et privé ont de beaux jours devant elles. Le gouvernement a prévu de réformer à nouveau d'ici à fin 2013 le régime général des retraites dans le privé. Pas celui du public.

 

Plus de souplesse pour l'absentéisme

 

Même sur l'absentéisme, le décalage entre public et privé n'est pas près de se réduire. Sous la pression des syndicats, Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique, a supprimé, en février dernier, le jour de carence des fonctionnaires. Rayant la décision prise en 2011 par le gouvernement Fillon de ne plus payer le premier jour d'arrêt-maladie. Dans le privé, rien n'a changé: avant de percevoir des indemnités de la Sécurité sociale, un salarié attend trois jours. La droite mais aussi des élus de gauche sont montés au créneau contre la ministre, au motif que la suppression sous Fillon de ce jour de carence avait freiné l'absentéisme de confort. De son côté, la Fédération hospitalière de France a noté une diminution de 7% du nombre d'arrêts-maladie.

Les agents de l'État abusent-ils vraiment des congés-maladie? Rien ne permet de l'affirmer. Une étude du ministère du Travail de février 2013 montre que l'absentéisme dans la fonction publique (3,9%) est à peine supérieur à celui des salariés du privé en CDI depuis plus de un an (3,7%). Mais, l'enquête étant basée sur du déclaratif, Denis Monneuse, auteur de L'Absentéisme au travail. De l'analyse à l'action !, recommande d'être prudent sur ses conclusions. Selon lui, l'absentéisme varie surtout selon la catégorie socio- professionnelle : les cadres - de l'administration comme du privé - s'arrêtent moins pour maladie que les employés ou les ouvriers, plus exposés à des conditions de travail pénibles.

 

L'aristocratie a trois âges successifs: l'âge des supériorités, l'âge des privilèges, l'âge des vanités; sortie du premier, elle dégénère dans le second et s'éteint dans le dernier.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 06:55

 

 

  L'enquete de la semaine. sf.

 

 

 

 

De "Flanby" à "Pingouin", retour sur tous les surnoms de François …..

 

 

De "Flanby" à  "Pingouin " en passant par "Pèpère", François Hollande a écopé de nombreux surnoms depuis son arrivée à la tête du PS, jusqu’à sa prise de fonction à la tête de l’État. 


Une mise au point de ses petits noms s’impose.

 

 

Drôles, ludiques, intelligents et parfois cruels, les surnoms ont la vie longue. Lorsqu’il s’agit de railler François Hollande, les politiques s’en sont donnés à cœur joie, à droite comme à gauche. On ne peut commencer un tel sujet sans évoquer le célèbre "Flanby",  diminutif le plus communément utilisé.Son origine est à aller chercher du côté du ministre du Redressement productif. C’est en effet Arnaud Montebourg qui l’a lancé en 2003. Ce dessert mou et sucré est censé caractériser le chef de l’Etat. Pour la petite anecdote, François Hollande a longtemps été représenté en flan dans les Guignols de l'info avant d’avoir sa marionnette personnalisée. Lors des dernières élections présidentielles, certaines mauvaises langues férues de jeux de mots avaient même fait le pronostic qu’il allait être "gobé" par Nicolas Sarkozy.

Si "Flamby" est le plus connu, "Pèpère" est le plus récent. C’est en effet ainsi que François Hollande se ferait appeler dans les couloirs de l’Assemblée, a récemment révélé le Canard Enchaîné.

 

"Fraise des bois", voilà comment Laurent Fabius avait nommé François Hollande après son accession à la tête du Parti Socialiste. "A-t-on jamais caché un éléphant derrière une fraise des bois ?", avait-il interrogé, en toute ironie. Sa plume légendaire, Guillaume Bachelay, avait lui aussi montré qu’il croyait très peu au potentiel de François Hollande. L’homme l’avait en effet qualifié de "Fraise flagada" ou encore de "Guimauve Le Conquérant". Une belle brochette de bonbons en somme.


 "Capitaine de pédalo"


"Quand il y en plus y en a encore". Un slogan qui convient particulièrement aux diminutifs attribués à François Hollande. Jean-Luc Mélenchon s’illustre également dans ce type d’exercice de style : "À présent, à gauche, pourquoi choisir, pour entrer dans la saison des tempêtes, un capitaine de pédalo comme Hollande ?", avait-il lancé lorsque le président était encore Premier secrétaire du PS. "Les bras ballants, le pingouin, les bras ballants mais l'œil hautain", cette phrase ne vous dit rien ? Elle est tirée du dernier album de Carla Bruni, Little French Songs sortie le 1er avril. Et même si cette dernière dément tout lien entre le "Pingouin" et François Hollande, le petit nom est déjà entré dans les annales.

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Le petit Dernier « Pépère » sous la une du point  du 11 avril je cite « Pépère est-il à la hauteur ? » en parlant du chef de l’état et sa façon de gérer la crise politique et économique….

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