Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Blog De Papy-Bougnat

  • Papy-bougnat
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule 
Bonne route & merci pour votre visite
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour ! Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule Bonne route & merci pour votre visite
">

Traducteur

Je poste mon message ICI

 

       

Mes " BILLETS "

  

 Mes " PAGES "

 

A L'affiche..

La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

 

[André Malraux]

********** 

 

Actu du jour...

Articles Récents

  • Du côté nature.............
    Vous utilisez du bois pour vous chauffer l’hiver. Surtout ne les jetez pas ! voici LES NOMBREUSES UTILISATIONS DES CENDRES DE BOIS Si vous chauffez votre maison avec du bois, vous avez probablement une bonne réserve de cendres de bois. Il se compose principalement...
  • ( 04 )La rétro de 2014/2015...
    Utilisez la rubrique commentaire sous le billet concerné pour vous exprimer Ou par ce lien https://www.lespassionsdepapybougnat.net/contact Aujourd'hui. 2014/2015 : Articles « Critérium de Castillon la Bataille » Reportage de la 41ième édition L'album...
  • sa presse ( suite 1 )...........
    Le lendemain matin à la première heure à " Matignon " Vous n'avez pas trop le choix ! c'est elle ou moi !
  • Sa presse...............Le vendredi tout est permis
    Tout va très bien " Madame la Marquise " Quoi de neuf cette semaine ? Pas grand chose à part que c'est le bordel là-haut ........... La belle époque ....... A bientôt .............
  • 7 ans plus tard .............
    Johnny Hallyday - Gabrielle Souvenons-nous c’est la 7ième année qu’il nous a quitté 7 ans Déjà Le 5 décembre 2017, Johnny Hallyday est décédé, laissant la France orpheline de celui qui est peut-être une des plus grandes stars de son Histoire. Forcément,...
  • Une belle rencontre.............
    Quand la lecture vient te rendre visite Il m’arrive quelques fois de faire de belles rencontres au travers de mes sorties reportage qui en ce moment s’ont portées sur l’événement principal du mois à savoir Noël et localement ses marchés qui par définition...
  • ( 03) La rétro du lundi ............2013
    Utilisez la rubrique commentaire sous le billet concerné pour vous exprimer Ou per ce lien https://www.lespassionsdepapybougnat.net/contact 2013 Article : L'actu en images de l'année L'article de 2013 2013 Page : Découverte de notre région en Automne...


       

27 octobre 2021 3 27 /10 /octobre /2021 08:32

Brassens  : "L’amoureux des mots"

 

Pour célébrer encore Brassens, le poète, le musicien, l'amoureux des mots et de la littérature, voici une republication d'un article consacré à une de ses chansons les plus célèbres...

Brassens reste, pour chacun d'entre nous, l'éternel ami Georges : ses chansons sont intemporelles et éternelles, on aime toujours les entendre, les fredonner, les savourer...

L'amour lui a inspiré ses plus beaux poèmes : comment oublier La chasse aux papillons, Les amoureux des bancs publics, J'ai rendez-vous avec vous, Les sabots d'Hélène, Marinette, L'orage, ou encore Le parapluie ?

 Comment ne pas être sensible au charme, à l'évidence, à la simplicité de ce texte : Un p'tit coin d' parapluie ?
 
Une inconnue rencontrée sur le chemin offre au poète un moment de rêve.
Désignée par le pronom "elle", la jeune inconnue apparaît d'autant plus énigmatique et secrète : on ne connaîtra pas son nom, comme le poète l'ignorera aussi...
 
La pluie intense favorise la rencontre amoureuse.
Privée de parapluie, la belle inconnue a forcément besoin de secours, un secours que s'empresse de lui apporter le poète.
 
Le verbe "courir" souligne cet empressement, et le poète propose "un peu d'abri", grâce à un parapluie qu'il a volé, le matin même, à un ami.
On reconnaît bien, là, dans cette remarque, la désinvolture et l'indolence d'un poète.
 
La réponse de la belle inconnue ne se fait pas attendre... Elle accepte la proposition, avec un geste rempli de séduction :"en séchant l'eau de sa frimousse..."
 
Le refrain transforme alors la jeune fille en "ange" et le "coin de parapluie" devient "un coin de paradis".... L'inversion et la reprise de ces mots traduit bien le ravissement du narrateur.
Et le poète peut, dès lors, constater familièrement : "je ne perdais pas au change, pardi !"
Le vocabulaire religieux : "ange, paradis" transforme la jeune inconnue en une déesse, un être divin, aux attraits envoûtants.
 
La promenade sous la pluie nous permet de percevoir "le chant joli que l'eau du ciel faisait entendre..."
La pluie personnifiée semble, alors, devenir complice du poète en berçant les personnages de son doux chant...
 
Et celui-ci commente, avec tendresse et humour, son désir de voir la pluie se prolonger à l'infini et devenir "un déluge".
"J'aurais voulu comme au déluge, 
Voir sans arrêt tomber la pluie, 
Pour la garder sous mon refuge..."
 
Le poète se veut protecteur, car le parapluie se transforme en un véritable "toit", en un "refuge".
 
Mais le rêve s'achève avec le bout du chemin qui conduit au pays de la belle...
Les routes personnifiées conduisent "bêtement" vers des pays et le poète voit sa "folie" interrompue par la fin du voyage.
La jeune fille s'éloigne, alors... après un remerciement et on la voit devenir lointaine "toute petite", vision quasi-cinématographique du personnage qui disparaît, symbolisant, pour l'inconnue, l'oubli de ce moment qui reste si intense dans l'esprit et la mémoire du poète.
 
Le refrain rythmé de sonorités de labiales, dentales, et de gutturales assez fortes nous donne l'impression d'entendre la pluie qui s'égrène sur le toit du parapluie.
Le vocabulaire familier :"rescousse, frimousse, pardi", les interventions du narrateur à la première personne, une certaine auto-dérision donnent à cette chanson une allure de confidence, remplie de charmes.
On retrouve, comme souvent dans les chansons de Brassens un subtil mélange de culture et de familiarité : l'allusion à l'épisode biblique du déluge nous fait sourire...
 
La mélodie pleine de fluidité, de limpidité restitue un moment de bonheur inoubliable...

 

Partager cet article

Repost0

commentaires