Impossibilité pour le GIGN d’acheter ses véhicules d’intervention
Comme vous le savez, l'État socialiste n'a plus d'argent,
il doit régulièrement nous faire les poches pour…
Au fait, pourquoi exactement ?
Vous souvenez-vous de certaines images du GIGN prises le 7 janvier à Dammartin-en-Goële ?
Pour la première fois, on y voyait un de leurs engins blindés s’avancer vers les terroristes. À son bord, protégé par un blindage, on apercevait un groupe de gendarmes prêt à donner l’assaut contre les frères Kouachi, auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo. Son utilité fut testée et confirmée lors de cette opération.
Il s’agit d’un véhicule d’assaut 4×4 doté d’une échelle hydraulique permettant aux hommes du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale d’accéder à des étages élevés ou encore aux portes d’un Airbus A380 en cas de prise d’otages.
Cet engin est dérivé du Sherpa Light produit par Renault Trucks Défense à Limoges, un matériel réservé aux forces spéciales des différentes armées du monde et, de plus, un matériel conçu en France.
Depuis longtemps, le GIGN voulait remplacer ses engins d’intervention vieillissants. Les spécialistes de l’unité d’intervention de la gendarmerie ont donc collaboré avec ceux de Renault Trucks pour concevoir un nouveau prototype. La direction de la gendarmerie doit, d’ailleurs, prochainement déposer des brevets auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI).
À ce jour, Renault Trucks, filiale du groupe Volvo, a vendu une quinzaine de ces matériels au Qatar, à Singapour et à deux pays d’Amérique du Sud dont les noms restent secrets. Le Koweït aurait aussi pris une option pour un grand nombre de ceux-ci. La France, elle, doit actuellement se contenter de celui fabriqué en collaboration avec les gendarmes. Pourtant, le GIGN estime nécessaire de disposer d’au moins quatre véhicules pour équiper ses différents groupes d’intervention.
Le gouvernement, lui, a jugé cette demande impossible, comme l’a expliqué dans son récent rapport le député PS Yann Galut, chargé des crédits de la sécurité pour la commission des finances de l’Assemblée nationale : « Le constructeur n’a pas proposé de prix particulièrement attractif à la gendarmerie nationale. En conséquence, le GIGN a dû différer ses propres acquisitions. »
Comme vous le savez, l’État socialiste n’a plus d’argent, il doit régulièrement nous faire les poches pour… Au fait, pourquoi exactement ?
Par exemple, pour boucher le gouffre financier de la « jungle » calaisienne. Il est utile de rappeler qu’entre l’avion mis à disposition pour saupoudrer les clandestins sur le territoire national et les salaires des forces de l’ordre, le ministère de l’Intérieur débourserait journellement plus de 150.000 euros. Peut-être le prix d’un camion…
Malheureusement, la situation du « Bataclan » pourrait se reproduire demain à grande échelle. Que dira-t-on alors aux familles des prochaines victimes ou des gendarmes si les moyens de sauvetage et de protection n’ont pu être mis en place pour des raisons financières ?
Mais puisque le pacte de sécurité l’emporte désormais sur le pacte de stabilité…