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Il est très ... Exactement

 

 

 

             

 

 

 

 

A L'affiche..

La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

[André Malraux]

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 Passion Palombe

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Attention ! Passion Palombe...

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C'est ici que ça se passe ............

Au mois d'octobre de chaque Année

 

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Tient ! 

IL y a une Palombière par ici .........?

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 07:12

 

 

  Baladez-vous en vélo en portant un casque… invisible

 

 

 

Par soucis pour la planète, ou plus simplement pour éviter les embouteillages, se déplacer en vélo peut être une bonne solution !

Alors voici un airbag spécialement conçu pour les cyclistes, enveloppant automatiquement la tête en cas de choc tel un casque.

 

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Plutôt que de porter un casque peu esthétique, deux jeunes femmes suédoises proposent aux adeptes du vélo d'utiliser un airbag discret à attacher autour du coup. Anna Haupt et Terese Alstin avaient déjà présenté cette idée ingénieuse lors de leur projet de fin d'étude. Il leur aura fallu 7 années et 10 millions de dollars pour mettre au point ce système nommé Hövding, qui est désormais commercialisé.

Tout comme les airbags de voiture, celui-ci se remplit d'air en cas de choc, grâce à une bombe à hélium et un gyromètre et prend ainsi la forme d'un casque de moto ! De quoi améliorer grandement la sécurité des cyclistes. Dans l'objectif de faire connaître leur produit Anna Haupt et Terese Alstin ont même organisé des défilés de mode et différentes démonstrations ! Seul bémol, le prix d'achat de cet équipement à usage unique : environ 490€ ! Difficile d'imaginer que son usage se démocratise rapidement avec un tel montant ! 

 

 

 

Et vous, seriez-vous intéressés par cet équipement de sécurité ?

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 06:46

 

  jeux 2012

 

Combien rapporte une médaille olympique?

 

 

jo.medaille.01.jpgUne médaille aux Jeux olympiques de Londres, c'est bien sûr la récompense de quatre années d'entraînement intensif. Mais c'est aussi la certitude de toucher un petit pactole de la part de l'Etat et des sponsors.

 

Le Français Tony Estanguet a décroché la médaille d'or de l'épreuve de canoë-slalom

mardi 31 juillet aux Jeux olymiques de Londres 2012. Il pourrait ainsi toucher jusqu'à

90.000 euros de prime.

 

Combien ces sportifs de haut niveau, qui s'entrainent depuis quatre ans pour décrocher une médaille aux jeux olympiques de Londres, peuvent-ils gagner s'ils montent sur le podium?

medailles.01

Une médaille d'or vaut environ 500 euros

Des primes variant de 13.000 à 50.000 euros

Pour les athlètes, peu importe la valeur réelle de la médaille. C'est le symbole qui compte. Mais pas que. Chaque médaillé reçoit en effet une prime de son comité national olympique. Le plus généreux est le comité ouzbèk, qui prévoit de verser 811.000 euros à chaque médaillé d'or. Les Britanniques, hôtes de ces jeux, ne recevront aucune prime. La France prévoit-elle des primes de 50.000 euros pour une médaille d'or, 20.000 euros pour une médaille d'argent et 13.000 euros pour le bronze. A comparer avec les 320.000 euros de prime promis aux Bleus s'ils avaient remporté l'Euro 2012 de football en Pologne et Ukraine...

Et contrairement aux gains des joueurs de hasard (loto, PMU, Euro Million, etc.), ces primes sont, depuis la loi de finances 2011, soumises à l'impôt sur le revenu. Toutefois, un aménagement existe: il est possible d'étaler le montant de ces primes sur six années fiscales, Exemple: un médaillé d'or, touchant un salaire fixe de 25 000 euros nets par an, aurait dû payer autour de 15 000 euros d'impôts sur sa prime de 50 000 ; mais grâce au lissage fiscal, l'athlète économisera environ 1600 euros d'impôt au bout de ces six années,

Des sponsors plus généreux

Heureusement pour les athlètes français que les sponsors sont là pour mettre du beurre dans leurs épinards. Ces derniers leur versent généralement aussi des primes en cas de médaille. Le fabricant de maillots de bain australien Speedo avait ainsi versé 814.000 euros à Michael Phelps 

pour ses huit médailles aux JO de Pékin en 2008. Interrogé par FranceTVInfo.fr, l'équipementier, qui sponsorise les nageurs Camille Muffat et Fabien Gilot, refuse de communiquer le montant des primes.

Toujours selon FranceTVInfo.fr, Areva, sponsor de l'athlétisme français, ne versera une prime qu'au perchiste Renaud Lavillenie. EDF, fournisseur officiel d'électricité des JO de Londres et sponsor de 36 athlètes tricolores, dont Yannick Agnel et Tony Estanguet, versera des primes de 3.000 à 40.000 euros selon le métal de la médaille et le type de contrat qui les lie à l'entreprise (contrat d'image ou contrat d'insertion professionnelle).

 

Certainement de gros efforts pour y parvenir , mais joli pactole quand même !

 

 

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4 août 2012 6 04 /08 /août /2012 06:33

 

  jeux 2012     

 

 

 

 

 

Combien vaut vraiment une médaille olympique ?

 

 


 

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Les médailles des Jeux Olympiques de Londres (Sipa)

 

 

Avant de briller au cou des athlètes,  les 4.700 médailles fabriquées pour les Jeux olympiques de Londres ont été précieusement gardées dans un lieu symbolique de la capitale britannique: la fameuse "Tower of London", qui renferme également les Joyaux de la couronne.

"Depuis des siècles la Tour de Londres protège quelques-uns des plus grands trésors de ce pays. Il ne pouvait donc se trouver meilleur sanctuaire pour les médailles des Jeux de 2012", s'est réjoui le fantasque maire de la ville, le conservateur Boris Johnson


Pourtant, la valeur intrinsèque des breloques n'a pas grand-chose à voir avec les sceptres de Sa Majesté. D'un diamètre de 85mm et d'une épaisseur de 7mm, elles pèsent entre 375 et 400 grammes cette année. Mais elles sont loin d'être pures. La médaille d'or ne contient en réalité que 6 grammes du roi des métaux. Elle est en réalité composée à 92,5% d'argent, et pour le reste de cuivre. Au cours actuel (relevé le 16 juillet), elle vaut environ 550 euros. 

 

Une œuvre du britannique Rio Tinto

La médaille d'argent, faite à 92,5% du métal gris, et de cuivre pour le reste, vaut quant à elle quelque 300 euros. De son côté, la médaille de bronze, quasi-entièrement conçue à partir de cuivre, ne pourrait se monnayer de son côté que quelques euros, si elle n'avait pas tant de valeur symbolique bien sûr...

Pour la fabrication (ainsi que celle des médailles paralympiques), "made in Britain" oblige, c'est le géant Rio Tinto, dont le siège est à Londres, qui a été sollicité. Il a extrait plus de huit tonnes de métaux précieux de sa mine de Kennecott, dans l'Etat américain de l'Utah. "Nous en avons envoyé pour 7,3 millions de dollars en Grande-Bretagne", a confié son directeur, Matt Lengerich, au Daily Telegraph. Précisément, 1,9 million de dollars d'or et 5,4 millions d'argent.

Plutôt que leur valeur intrinsèque, c'est la prime liée au succès qui fait d'une médaille un graal financièrement intéressant. Comme en 2008, le CNOSF (Comité national olympique du sport français) a promis 50.000 euros de récompense à chaque médaillé d'or, tandis que l'argent et le bronze rapporteront respectivement 20.000 et 13.000 euros aux athlètes.

 

Des sommes importantes pour les sportifs œuvrant dans les disciplines peu médiatiques.


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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 07:15

 

 

Le safran, or rouge provençal à 30 000 euros le kilo

 


 

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Très beau, très cher, mais des coûts de main d'œuvre énormes

 

 

 

C'est une épice aux caractéristiques plus proches de certains métaux que de celles d'un produit agricole. Il est rare et précieux comme l'or mais deux fois plus cher. Sa poudre est rouge comme le cuivre ce qui lui vaut le surnom d'or rouge. Coûteux en main d'œuvre mais nécessitant un faible investissement au départ, garantissant un développement rapide, assurant une rentabilité des produits transformés, offrant de nombreux débouchés, il suscite depuis quelques années un formidable engouement. En Provence, ils sont 90 à composer cette filière atypique.

Dans les années 1990, les safranières françaises se comptaient sur les doigts d'une main. Aujourd'hui, elles sont plusieurs centaines, dont environ 90 en Paca. Un juste retour au pays qui récoltait par tonnes le safran jusqu'à la Révolution. Deux fois plus cher que l'or, trois fois plus que le caviar, le stigmate se négocie entre 25 et 40 000 ¬ le kilo, d'où son surnom d'or rouge. Un prix justifié par une récolte manuelle : Il faut 200 000 fleurs de Crocus sativus pour obtenir 1 kg de filaments, les pistils, si concentrés en goût qu'un seul gramme traité dans les règles de l'art peut régaler 60 convives. Pour cela, il faut les couper manuellement, un à un, et compter en moyenne une heure pour cueillir 2 000 fleurs et 5 heures pour en récupérer les filaments. Mais à quelque 3 000 euros les 100 grammes de safran séché, ça vaut le coup de "bêcher".

La safran d'importation est moins cher, mais de (beaucoup) moindre qualité

"Notre jeune filière se porte si bien que la concurrence devient menaçante. La vente individuelle rencontre déjà ses limites, résume Daniel Vaslin, président de l'association Safran Provence. Notre future coopérative permettra de contrôler la qualité, de proposer un prix unique raisonnable et de fournir de plus grandes quantités". Les safraniers provençaux sont unanimes : la demande est réelle et loin d'être comblée. Mais elle est « polluée » par un safran d'importation trois fois moins cher. Or les analyses sont formelles : le safran de Provence dépasse haut la main les critères de classement en Catégorie I( norme ISO 3632) qui évalue la concentration en crocine (couleur), picrocrocine (goût) et safranal (parfum).

60 000 bulbes sur 1 000m2 donnent 1500 grammes par an

"Comment lutter contre l'Iran, qui représente 90% de la production mondiale (estimée entre 90 et 200 tonnes par an) avec une main d'œuvre pratiquement gratuite", s'inquiète François Pillet, producteur dans le Vaucluse. François et Marie font figure de pionniers. Quand ils ont démarré en 2000, leur banquier a accueilli le projet avec circonspection. Il leur a fallu 4 ans avant de récolter un premier kilo, soit au prix du safran non transformé, autour de 30 000 euros . Mais la surface d'exploitation na pas grossi depuis. Pourtant, outre les terres (si possible ensoleillées et argileuses), le principal investissement repose sur l'achat de bulbe (à 1 euro l'unité). Sur l'exploitation de François Pillet, les 60 000 bulbes occupent 1 000 m2 et produisent environ 1 500 grammes par an. On ne peut pas gagner notre vie avec cette seule culture , prévient François Pillet. En plus dans la culture du safran, rien n'est mécanisable. Que ce soit la plantation des bulbes, l'entretien des terres, la récolte et le séchage ... tout se fait à la main. Son exploitation requiert donc 2 400 heurs de main d'œuvre - près de 7 h quotidiens dimanche compris. Toute nouvelle safranière à Barras, Guilène Cheron est une ressource précieuse pour l'association Safran Provence. Retraitée à 50 ans de l'Éducation nationale, la professeure de biologie met sa connaissance des qualités organoleptiques au service des autres adhérents. En octobre dernier, ses premiers 5 000 bulbes plantés ont donné... 25 grammes. Elle se donne 3 ans pour dégager un bénéfice, avec l'objectif de ne pas dépasser 500 g et de faire des produits dérivés qui apportent une nette plus value. Au-delà, "ça demande trop d'investissement physique".

Équation insoluble

Sur ce point, Rose-Marie Garcin, exploitante à Bayons, rejoint le calcul de Guilène. Elle a fait le choix d'en vivre mais très modestement. "Au-delà du kilo, on bascule dans un autre système, avec embauche de salariés et achat de terres pour assurer les nécessaires rotations". En 2006, Rose-Marie, aujourd'hui 33 ans, a quitté son poste de conseiller forestier à Montpellier pour reprendre la ferme de ses grands-parents. Elle se tourne vers le safran en raison de la petite taille du terrain. Elle obtient de bons rendements - pour l'instant 600 g sur 2000 m2 mais se heurte au foncier disponible. 
Comme plupart des agriculteurs provençaux. Céline Ceccaldi, 31 ans, peut s'estimer heureuse. Ses restanques plein sud s'étirent sous le mont Garlaban (Bouches-du-Rhône). Malgré des débuts peu prometteurs en 2008, elle est l'une des rares à vivre uniquement de cette culture. Cette année, elle a vendu 6 000 ¬ de safran labellisé AB (200 g) et 9 000 ¬ en excédents de bulbes qui peuvent également être vendus. Pour être rentable, elle sait qu elle doit vendre 800 g de stigmates et 20 000 bulbes par an. Elle est parvenue à écouler toute sa récolte en 2011 et est assurée d'en faire autant en 2012. 
Si l'offre actuelle ne comble pas la demande, si la rentabilité paraît assurée, l'investissement initial requis faible, le climat de l'Hexagone favorable à ces épices persanes, pour autant, tous concèdent qu'il est difficile d'en vivre. Aussi, François Pillet, architecte, et sa compagne Marie, fine cuisinière formée au Ritz, ont-ils cherché à développer une activité annexe, avec un projet d'agro-tourisme global incluant maison et table d'hôtes.
 

 

 

 

Repères

La production mondiale est estimée entre 90 et 200 tonnes par an, dont 90% par l’Iran. La plus grande part de la production mondiale, de l’ordre de 300 tonnes par an avec les poudres et stigmates, provient d’une large ceinture s’étendant de la mer Méditerranée jusqu’au Cachemire occidental. L’Iran domine le marché à 90% mais l’Espagne, l’Inde, la Grèce, l’Azerbaïdjan, le Maroc et l’Italie font partie des pays producteurs. Le prix élevé du safran s’explique par la difficulté d’extraction, qui s’effectue manuellement, d’un grand nombre de petits stigmates, seules parties de la fleur à posséder les propriétés aromatiques désirées. De plus, un très grand nombre de fleurs doivent être traités pour obtenir au final une quantité commerciale de safran. Le prix d’achat en grosse quantité de safran de qualité inférieure peut atteindre près de 500 USD par livre, mais au détail et pour de petites quantités, il excède près de dix fois cette somme. Dans les pays occidentaux, il revient approximativement à 1 550 ¬ le kg. Le prix élevé est cependant compensé par les petites quantités requises : quelques grammes suffisent pour les applications médicales et quelques fils par personne en cuisine (il y a entre 70 000 et 200 000 fils dans une livre).


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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 08:40

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JO : d’où vient la flamme olympique ?

 


 


 

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La prêtresse allume la flamme à l'aide d'un miroir parabolique à Olympie. La flamme olympique arrivera à Londres le 27 juillet pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.

 

1. La mythologie et l'Antiquité grecque

Héros de la mythologie grecque, Prométhée se vit confier par Zeus la mission de créer l'humanité et de doter les êtres vivants de dons nécessaires à leur survie.

Mais Zeus avait interdit aux hommes l'usage du feu, attribut de sa puissance divine.

Prométhée qui était fils et frère de Titans alors en conflit avec Zeus, profita d'une invitation de la déesse Athéna sur l'Olympe pour y dérober le feu.

Prométhée, désireux de parfaire l'humanité, remit le feu aux hommes ainsi maîtres des éléments.

Le héros fut puni par Zeus qui le fit attacher au rocher de Caucase où un aigle venait chaque jour lui ronger son foie qui se régénérait chaque nuit. Prométhée est finalement libéré par Hercule.

La symbolique de cet épisode veut que le progrès et la connaissance s'acquièrent dans la douleur.

Dans la Grèce antique, le feu était un élément sacré et brûlait en permanence dans les temples et sanctuaires. Son allumage était aussi symbolique et se faisait par l'intermédiaire d'un miroir parabolique (skaphia) qui concentre les rayons du soleil.

Une flamme était placée au milieu des sites sportifs et du banquet installé pour les athlètes sur l'autel de la déesse du foyer Hestia. D'autres feux illuminaient les temples de Zeus et d'Héra.

Les lampadédromies, ancêtres du relais de la flamme olympique, étaient des processions de flambeaux pour honorer les dieux. Les sportifs couraient sur une courte distance depuis un feu sacré jusqu'à l'autel.

A Athènes, les jeux voyaient s'affronter plusieurs équipes de relayeurs. Les vainqueurs avaient l'honneur d'allumer l'autel de Prométhée.

2. Les Jeux Olympiques modernes

L'idée de remettre au goût du jour la flamme olympique est lancée en 1928 pour les JO d'été d'Amsterdam.

Le premier relais est mis en place pour les JO d'été de 1936 à Berlin. Cette initiative, appuyée par le régime nazi du IIIème Reich et Joseph Goebbels, fait ainsi régulièrement polémique quant à son origine.

Pour les JO d'hiver, la flamme est pour la première fois allumée en 1952 pour les jeux d'Oslo.

Depuis 1952, la flamme est allumée à Olympie puis apportée dans la ville organisatrice après une étape à Athènes. Il faut attendre 1964 et les jeux de Tokyo pour assister à un relais de la flamme lors des JO d'hiver.

Les préparatifs des JO modernes voient donc l'allumage de la flamme olympique par les prêtresses devant le temple d'Héra à Olympie en présence du comité olympique.

La cérémonie de l'allumage reproduit les traditions antiques. Les prêtresses sont vêtues de tuniques semblables à celles de la Grèce antique. La grande prêtresse, incarnée cette année par l'actrice grecque Ino Menegaki, utilise un miroir parabolique pour allumer la torche qu'elle remet ensuite au premier relayeur.

La flamme est ainsi portée jusqu'à la ville organisatrice et le dernier relayeur est généralement un champion du pays hôte.

Installée dans une grande vasque, la flamme brûle jusqu'à la fin des jeux. L'extinction de la flamme olympique se tient lors de la cérémonie de clôture des JO.

3. Le passage de la flamme et ses rebondissements

Le parcours de la flamme olympique est un moment important de la préparation des JO et occasionne de nombreuses surprises.

Certains passages de la flamme ont aussi dû faire face à des difficultés :

Un orage qui s'abat lors des JO d'été de Montréal en 1976 éteint la flamme olympique, rallumée plus tard, dans les règles, par une torche de secours

En 2004, un vent violent souffle sur les jeux d'été d'Athènes et éteint la flamme au moment du départ du relais

D'autres relais se déroulent sans encombres et leur parcours est parfois très original :

Pour les JO d'hiver d'Oslo de 1952, la flamme franchit le cercle polaire sur la neige

En 1976, la flamme est transmise par satellite lors des JO d'été de Montréal

La flamme olympique s'envole en Concorde pour les JO d'hiver d'Albertville en 1992

Un saut en parachute avec la torche marque les JO d'hiver 1994 à Lillehammer

En 1996, la flamme fait le voyage en canoë amérindien, en bateau à vapeur sur le Mississippi et dans un train de l'Union Pacific pour le parcours thématique des JO d'été d'Atlanta

Pour l'an 2000, la flamme est transportée sous l'eau le long de la barrière de corail lors des JO d'été de Sydney.

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