Le Blog De Papy-Bougnat

  • : Lespassionsdepapybougnat
  • : Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule Bonne route & merci pour votre visite
  • Contact

Le Blog De Papy-Bougnat

  • Papy-bougnat
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule 
Bonne route & merci pour votre visite
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour ! Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule Bonne route & merci pour votre visite

Traducteur/Translate/übersetzen/Traducir.

Traducteur Google “translate”

 

 

 

Il est très ... Exactement

 

 

 

             

 

 

 

 

A L'affiche..

La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

[André Malraux]

********** 

 

Actu du jour...

 

 Passion Palombe

palombe-.08.07.JPG

A chacun sa toile

P7316215

 

     

 

 

Articles Récents

  • Du côté nature............
    De petits conseils simples mais parfois utiles . " Comment se prémunir contre les bestioles gênantes " En été, on profite de l'extérieur au maximum lors des repas, de siestes, pic-nique, voire même au bord de la piscine. Certaines bestioles attirées par...
  • Bientôt 18 ans ...........
    Le billet du dimanche Connaissez-vous l’histoire du miroir d’eau à Bordeaux ? savez-vous qu'il va fêter bientot ces 18 années de fonctionnement ( juillet 2006 ).............. Le miroir d'eau de Bordeaux est une pièce d'eau peu profonde reflétant la place...
  • Un regard vers le passé ............
    Il y a 100 ans, Étienne Œhmichen devenait le premier homme à parcourir un circuit d'un kilomètre en hélicoptère . Le premier hélicoptère capable de parcourir un kilomètre en changeant de direction fut inventé d'Étienne Œhmichen, ce pionnier de l'aéronautique...
  • Réflexion du samedi .........
    Une question d'équilibre Après milles et une discussions entre personnes qui prennent le temps de converser, d’échanger ou de parler tout simplement de tout ce que nous propose cette nouvelle société dans laquelle il nous semble que nous n’avons plus...
  • Tradition oblige.........
    1 ier Mai ; "Retour sur La petite histoire d’une tradition, de la Rome antique au régime de Vichy." Des racines qui remontent à l’Antiquité Savuiez-vous que cette habitude annuelle remonte de très loin . Dans la Rome antique, déjà, on célébrait la floraison...

Attention ! Passion Palombe...

1ier.nov.2010--12-.JPG 

 

 

C'est ici que ça se passe ............

Au mois d'octobre de chaque Année

 

IMGP0227.jpg

Tient ! 

IL y a une Palombière par ici .........?

m.1.pylone.jpg

privilège

​​CONTACT:

 

 

 
 

       

26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 07:18
Du côté nature.............

C'est l'hiver au jardin .............

 

N'oubliez pas nos amis les oiseaux ils ont besoin de nous

Que ce soit à la campagne, en ville ou en zone pavillonnaire, l'hiver est une saison privilégiée pour observer les oiseaux. Le rouge-gorge, quasiment invisible pendant l'été, semble «réapparaître» dès que les arbres ont perdu leurs feuilles. Ce timide passereau qui trahit sa présence à la tombée de la nuit par son chant mélodieux, n'a pas son pareil pour dénicher les lombrics et autres bestioles que le jardinier fait remonter à la surface en bêchant le sol.

Même chose avec le troglodyte mignon, minuscule boule de plume à la voix de stentor ou l'accenteur mouchet que sa discrète livrée gris brun fait ressembler à un petit moineau: il faut avoir l'œil et, parfois, de la chance pour voir ces sympathiques compagnons s'activer dans les haies, les buissons ou les murailles, à la recherche de nourriture.

Il y aussi les raretés comme le splendide bouvreuil pivoine ou le farouche gros-bec, que seule la faim oblige à descendre de la cime des arbres où il vit le plus souvent. Enfin, si certains oiseaux migrateurs comme l'hirondelle ou le rouge-queue noir abandonnent nos contrées pour gagner l'Afrique de septembre à mars, d'autres comme les grives mauvis ou litorne, le pinson du nord ou le tarin des aulnes viennent d'Europe centrale et de Sibérie, où ils se reproduisent, pour hiverner chez nous.

Ces «intermittents» vont cohabiter l'espace d'une saison avec des espèces sédentaires et donc plus familières pour nous: mésanges (bleues, charbonnières, huppées, à longue queue…), moineau, pinson, merle, étourneau mais aussi de plus gros calibres comme la tourterelle turque, le pigeon ramier, le geai, la pie ou le pic épeiche.

L'hiver 2015-2016 n'ayant vraiment commencé que depuis une semaine, il est temps pour le jardinier d'aider tout ce petit monde à affronter les rigueurs du froid en lui offrant de quoi se sustenter. D'autant que nombre d'entre eux, à commencer par les passereaux insectivores rendent, le restant de l'année, d'immenses services en dévorant quantité de parasites (pucerons, limaces, escargots…).

Il suffit pour cela d'installer une ou plusieurs mangeoires à plateau fichées sur un piquet ou des petites mangeoires à trémie remplies de graines variées que vous suspendrez aux branches des arbres, à l'abri des prédateurs, notamment des chats. Les boules de graines enrobées de graisse sont également très prisées. Vous pouvez les confectionner vous-même avec du saindoux ou vous les procurer dans le commerce. N'oubliez pas non plus de mettre de l'eau à disposition dans un récipient assez large et à verser de l'eau chaude à intervalles réguliers pour briser la glace lorsqu’il gèle

 Si vous comptez renouveler votre haie ou en planter une nouvelle, choisissez des arbustes prodigues en baies dont les oiseaux raffolent en cette saison: houx, lierre, cornouiller,cotonéaster…

(les photos de ce billet représente la 1 un pinson gros bec,la 2 une mésange charbonnière, la n° 3 une grive Mauvis (silar )

Repost0
19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 06:55
Du côté nature.............

LES OISEAUX DE NOS JARDINS

 

 

Ces petits oiseaux que l’on dit « sauvages » viennent quotidiennement dans nos jardins pour se nourrir sur les mangeoires que nous leur offrons, nidifier sous nos toits ou dans nos arbres, élever leurs petits à l’abri des prédateurs et enchanter nos journées.
Ces espèces vivaient autrefois dans la campagne environnante, et même si ces oiseaux venaient près de nos habitations, ils retournaient ensuite vers leur habitat sauvage.
Aujourd’hui, cet habitat a bien changé. Les campagnes sauvages sont cultivées et couvertes de pesticides qui ne leur permettent plus de trouver les insectes ou les baies dont ils se nourrissaient. Les forêts disparaissent et les arbres qui leur offraient branches et feuillage pour y cacher leurs nids ne sont plus là, ou trop peu nombreux, ce qui entraîne des compétitions entre plusieurs espèces pour trouver une cavité libre ou un espace suffisant pour procréer.
C’est la raison pour laquelle la disparition de l’habitat pousse ces oiseaux vers nos maisons. Les espèces s’adaptent à l’être humain, et savent en tirer le maximum en récupérant de la nourriture, en trouvant des sites pour nidifier et la protection nécessaire à la continuité des espèces.
Plusieurs espèces dites « communes » sont régulièrement observées dans le jardin ou aux alentours, mais certains de leurs comportements méritent d’être plus soigneusement étudiés, à défaut d’être toujours bien compris !

Du côté nature.............

Aujourd'hui un familier..." Le Rouge Gorge "

(Erithacus rubecula)  Ordre des Passériformes – Famille des Muscicapidés

Espèce très commune et familière (comme son nom l’indique), le rouge-gorge familier reste le roi des jardins. Plutôt solitaire en dehors de la période de reproduction, il est très proche de nous en hiver, quémandant quelques miettes de pain à la porte de la cuisine. Il consommera aussi des insectes, des vers, des fruits, des graines, et chantera pour nous au petit matin dès le début du printemps. Son chant mélodieux nous ravit même s’il nous réveille! Selon les régions, il est sédentaire ou migrateur. Au printemps, il installe son nid à l’abri dans la végétation, bien caché dans le lierre, une haie ou le feuillage serré d’un arbuste. C’est un oiseau territorial qui défendra son espace contre les autres espèces, ou même contre d’autres rouges-gorges. Ces disputes peuvent même parfois devenir violentes.

Sa BIOMETRIE: L: 14cm: Env: 20-22 cm; Poids: 15-20 g

Durée de vie environ 10 ans

La DESCRIPTION DE L’OISEAU:

Le rouge-gorge familier est un oiseau particulièrement territorial et sa présence au jardin est source de joies et d’observations intéressantes. 
Mâle et femelle sont semblables. La calotte, la nuque, et les parties supérieures, y compris les ailes et la queue sont d’un brun doux et uni. On distingue une barre alaire chamoisée très fine et pas toujours distincte.

La face, la gorge et la poitrine sont d’un rouge orangé éclatant et bordé de gris sauf sur le front. Les parties inférieures sont plutôt blanchâtres avec les flancs brun-roux pâle. 
Le bec fin est de couleur sombre. Les yeux sont brun foncé. Les pattes très fines sont brun rosâtre. 
Le juvénile est entièrement brun, avec le plumage tacheté de brun plus clair. Les parties inférieures sont plus claires et mouchetées de beige ou de brun clair. La tache rouge orangé est absente, et n’apparaîtra qu’après la première mue, deux mois plus tard environ.   

Le male ....la femelleLe male ....la femelle

Le male ....la femelle

CRIS ET CHANTSSONS PAR XENO-CANTO
Le rouge-gorge a pour cri le plus typique un sec « tic », répété et lancé en séries courtes, « tic-tic-tic… » autant par les jeunes que par les adultes. Il émet aussi un petit cri ténu, aigu et plaintif « siiih » quand il est anxieux ou en alerte. 
Le chant est une série de phrases gazouillées, de sons doux et clairs et de trilles courts s’interrompant brusquement. 
Le rouge-gorge chante principalement pour attirer la femelle et marquer son territoire, plutôt de bonne heure le matin, posé sur un perchoir exposé. Parfois, il chante la nuit s’il se trouve près d’un réverbère allumé. Il chante toute l’année, excepté à la fin de l’été quand il mue. A l’automne, ses chants se font plus doux, même un peu mélancoliques. 

Son HABITAT :
Le rouge-gorge vit dans les forêts, les zones boisées naturelles, les haies, les parcs et les jardins. On le trouve aussi dans diverses sortes de couvertures arbustives dans des zones plus ouvertes. En général, le mâle est plus sédentaire que la femelle qui pourra effectuer quelques  dispersions après la reproduction. 

La DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE:
Le rouge-gorge vit en Europe et en Grande Bretagne. Les oiseaux vivant dans le nord de l’habitat migrent vers le sud en hiver. On le trouve aussi en Afrique du Nord et jusqu’à l’Est de la Sibérie et en Iran. Il est également présent sur les îles de l’Atlantique telles que Madère, les Canaries et les Açores. 
Des tentatives d’introduction de l’espèce sur d’autres continents ont échoué.

Son COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE:
Le rouge-gorge se pose souvent à découvert quand il chasse. Il regarde le sol avec attention afin de débusquer une proie. Il sautille çà et là en picorant dans les pierres ou dans l’herbe.
Son attitude classique permet de le reconnaître aisément. Il agite sa queue de haut en bas, ses ailes un peu arquées sont abaissées et sa tête est enfoncée dans les épaules. 
S’il se sent menacé, il agite les ailes et la queue et scrute les alentours avec soin, avant de s’envoler sous le couvert végétal. 
Le rouge-gorge peut se montrer très agressif quand il défend son territoire. Ces disputes peuvent dégénérer en combats violents, plus ou moins longs, où les oiseaux donnent coups de becs et coups de griffes. Les mâles face à face gonflent la poitrine afin de mettre les plumes rouge orangé en évidence. Ces démonstrations de force ont pour but de clouer l’adversaire au sol, ce qui signe sa défaite. Certaines luttes entrainent parfois la mort de l’un des combattants. 
Le rouge-gorge peut même poursuivre un oiseau plus grand que lui hors de son territoire. Il peut aussi s’attaquer à son propre reflet dans une vitre s’il voit des plumes rouges.  Il gonfle alors ses plumes et abaisse ses ailes, prêt au combat.

Du côté nature.............

Les couples peuvent se former dès le mois de janvier. Mâle et femelle cohabitent sur le même territoire jusqu’en mars, mais aucune parade n’est encore observée. Le territoire est défendu, le mâle chante avec vigueur et vient près de la femelle qui construit le nid. Il lui offre régulièrement de la nourriture pendant cette période. Mais elle le chasse vite en le poursuivant. En effet, la femelle rouge-gorge est très discrète lorsqu’elle construit le nid, et la présence du mâle chantant à ses côtés ferait repérer le site de nidification. 
Cependant, le rouge-gorge reste un oiseau très apprécié des humains à cause de ses chants mélodieux et de sa familiarité au jardin et près des maisons.

Mon OBSERVATION PERSONNELLE
J’ai assisté à un combat entre deux rouges-gorges dans mon jardin il y a trois ans, en 2005. Il y avait un jeune mâle de l’année, très familier avec nous, qui venait régulièrement se poser sur      le dossier d’un fauteuil quand nous étions sur la terrasse. C’est de cette façon que j’ai remarqué qu’il avait un doigt de travers à une patte. Ce signe m’a toujours aidée à le reconnaître, aussi bien que s’il avait été bagué !
La scène s’est passée en août, lorsque ce jeune a mué, et que la tache rouge du plastron est apparue. Un soir, il est venu comme d’habitude sur la terrasse, et son père est arrivé comme une tornade et l’a attaqué pour le chasser du territoire parental. Normalement, ce genre de semonce suffit à décourager les jeunes qui partent s’installer ailleurs.
C’était mal connaître ce jeune rebelle qui a résisté. Les deux oiseaux se sont affrontés en voletant face à face à quelques centimètres du sol, becs et griffes en avant en lançant des cris aigus. A un moment, à notre grande surprise, c’est l’adulte qui a capitulé, sachant que ce genre de lutte pouvait tuer l’un d’entre eux. Le père s’est couché sur le sol, sur le dos avec les pattes tendues vers son fils pour se protéger des coups de bec. Le jeune a aussitôt cessé ses attaques et a laissé partir son père que nous n’avons pas revu.
Le jeune est venu près de nous, et j’ai bien vu que c’était lui grâce à son doigt de travers. 
Cette année, en 2008, il est toujours le roi de notre jardin où il se reproduit avec bonheur. Il est très familier, surtout en hiver où il entre dans la cuisine ou par n’importe quelle fenêtre ouverte, nous laissant à chaque fois une « trace » de son passage, en une petite fiente discrète mais bien présente quand même !     

Son VOL: 
Le rouge-gorge vole sur de courtes distances, en effectuant de larges ondulations dans les airs. En dehors de la période de migration, il vole peu. 

La REPRODUCTION DE L’ESPECE: 
Le rouge-gorge installe son nid à faible hauteur, bien caché dans la végétation. Il peut aussi se trouver dans une cavité ou une crevasse dans un vieux mur de pierres, mais également dans des endroits insolites tels qu’une boite à lettres à la campagne, ou un pot de terre !
La femelle commence la construction aux environs de la fin mars. La base est faite de feuilles sèches et de mousse. Herbes sèches et radicelles, poils et petites plumes tapissent l’intérieur de la coupe.

La ponte comprend en général 5 œufs blanchâtres avec des taches sombres. L’incubation est assurée par la femelle seule, et dure environ 13 jours. Pendant cette période, elle quitte le nid régulièrement pour être nourrie par le mâle. A la naissance et durant la première semaine, les poussins sont couvés par la femelle, alors que le mâle apporte de la nourriture au nid à fréquence élevée. A partir de la seconde semaine, les deux parents nourrissent activement les jeunes. Ceux-ci quittent le nid au bout de deux semaines, et les adultes les nourrissent encore pendant 15 jours. 
La femelle peut démarrer une seconde couvée tandis que le mâle s’occupe de la précédente, parfois dans le même nid, mais souvent dans un nouveau.    

Son ALIMENTATION
Le rouge-gorge se nourrit principalement d’insectes et d’araignées, mais aussi de fruits, baies et graines pendant les hivers froids. Il consomme aussi des vers de terre.

Les populations de rouges-gorges ne sont pas menacées et leur nombre a augmenté de 20% depuis les 25 dernières années. 
Il a cependant des prédateurs tels que les chats domestiques et parfois les jeunes rapaces qui s’entrainent ainsi à la chasse avant de s’attaquer à des oiseaux plus gros.

Repost0
12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 09:10
Du côté nature.............

Aujourd’hui parlons

Matière organique dans le sol quel est son rôle ?

Du côté nature.............

La matière organique, très présente dans le sol des sous-bois de feuillus joue un rôle important également lorsqu'il s'agit de cultures. Selon la textures des sols, la matière organique influe sur bien des paramètres que nous allons mettre en lumière dans cet article.

Qu'est-ce que la matière organique ?

La matière organique compose un pourcentage assez faible du sol, de 0,5 à 10 % selon les écosystèmes. Elle est plus présente dans les sous-bois frais que dans les garrigues ensoleillées. Elle est composées de résidus végétaux et animaux en décomposition mais aussi de micro-organismes vivants qui ont chacun une fonction bien définie dans ce fragile équilibre. Selon des processus physico-chimiques cette matière organique se transformera en éléments fertilisants pour le sol.

Rôle de la matière organique dans le sol

Chaque sol possède une structure qui lui est propre. Cette dernière est déterminée par la taille de ses agrégats et sa stabilité qui peut être modifiée par des variations climatiques mais aussi par l'action de l'Homme.

Les pluies torrentielles peuvent occasionner un lessivage et une érosion parfois désastreuse, les cultures et un travail du sol permanent détruisent aussi les agrégats garant de la stabilité d'un sol. L'altération des minéraux réduits en particules fines comme le sable ou l'argile va occasionner un sol de moins en moins poreux et donc de moins en moins aéré.

Sachant que la stabilité de cette structure est liée à l'activité biologique, l'importance de la matière organique s'impose donc. En effet, ce sont les micro-organismes qui rendent possible l'agrégation des particules minérales dans le sol. La matière organique est l'élément essentiel de ce processus car une fois dégradée elle participe à son activité et permet d'aérer et de produire de plus gros agrégats. Un sol idéal est un sol ni trop collant ni trop léger, on le reconnaît à sa structure grumeleuse facile à travailler.

L'introduction de matière organique est donc favorable à la vie et à un bon équilibre du sol. Plus celle-ci se dégrade vite plus l'activité est intense et plus le sol sera en bonne santé. Les particules minérales pourront alors à nouveau être agrégées entre-elles.

La présence de vers de terre sera importante. Ces derniers assurent une bonne aération du sol et en augmentent le drainage tout produisant des déjections riches en minéraux. Les galeries formées par les vers permettent aux racines de s'enfoncer facilement.

L'azote est aussi mieux minéralisé lorsque la matière organique est présente, facteur important pour la croissance des plantes mais ce n'est pas tout ! Les sols riches en matière organique se réchauffent plus vite car ils sont plus sombres et sèchent plus rapidement ce qui est un avantage considérable pour les cultures printanières. Le sol retient l'eau juste ce qu'il faut, évitant son compactage et donc son asphyxie. Les sols argileux formant des blocs et se craquelant peuvent donc être améliorer grâce à un apport important de matière organique, tout comme les sols pauvres et sablonneux qui au contraire ne retiennent pas l'eau du tout et son donc beaucoup moins fertiles car le lessivage des minéraux y est très important. La matière organique permettra d'augmenter la rétention en eau du sol et de favoriser son activité biologique.

Repost0
2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 17:16
Migration : Retour précoce.........

« Le grand retour »

Que se passe-t-il ? depuis quelques jours nous assistons dans notre grand sud-ouest à un déballage d’oiseaux migrateurs en direction du Nord (grues, canards, oies, Pigeons ramier pour les connaisseurs « Palombes ») ce qui veut dire que le début du retour de cette migration qui  habituellement à lieu au cours de la deuxième quinzaine de février jusqu’au 15 mars environ  est amorcée avec  7 semaines  d’avance sur son calendrier habituel , ce constat très certainement dû à  la douceur de ce mois de décembre doit-y être pour quelque chose !  Confirmation que le changement  climatique est amorcé  de façon  définitive  à mon avis il falloir faire avec ……………..

Vol de palombes direction le nord* une pose sur le lac  pour les oies & canards
Vol de palombes direction le nord* une pose sur le lac  pour les oies & canards
Vol de palombes direction le nord* une pose sur le lac  pour les oies & canards
Vol de palombes direction le nord* une pose sur le lac  pour les oies & canards
Vol de palombes direction le nord* une pose sur le lac  pour les oies & canards
Vol de palombes direction le nord* une pose sur le lac  pour les oies & canards

Vol de palombes direction le nord* une pose sur le lac pour les oies & canards

Repost0
29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 07:41
La douceur des derniers mois influe sur les fleurs et les arbustes printaniers qui commencent à fleurir. Au risque d'être laminés par une vague de froid ou par des ravageurs épargnés par ces températures clémentes.

La douceur des derniers mois influe sur les fleurs et les arbustes printaniers qui commencent à fleurir. Au risque d'être laminés par une vague de froid ou par des ravageurs épargnés par ces températures clémentes.

Météo: la végétation se croit déjà au printemps

Hormis les gelées d'octobre qui ont donné aux arbres leurs flamboyantes livrées d'automne, la douceur des derniers mois influe grandement sur la végétation, qui se croit au printemps alors que l'hiver n'a pas encore commencé. Le même scénario se reproduit quasiment à l'identique depuis cinq ans: en plaine, le dernier épisode neigeux survenu pendant un mois de décembre remonte à… 2010.

Résultat: tulipes et narcisses pointent déjà le bout de leur nez dans les massifs des jardins tandis que les arbustes printaniers, comme le cognassier du Japon, commencent à se parer de fleurs. Même chose pour les arbres fruitiers:«En Touraine, les bourgeons des poiriers grossissent et sont près d'éclore», constate Denis Retournard, expert à la Société nationale d'horticulture de France (SNHF), partenaire de la rubrique jardin du Figaro. «Ces arbres ayant besoin de froid pour fleurir correctement, la levée de dormance risque d'être perturbée au printemps si le thermomètre continue de rester aussi haut», ajoute-t-il.

La menace des limaces et des pucerons

Alors que les dahlias, frileux, ont déjà gelé, d'autres plantes, comme les rosiers ou les alstroemères jouent les prolongations, offrant de délicates touches de couleur.

Au potager, les cultures automnales comme les navets, les céleris ou les betteraves profitent de la douceur pour gagner quelques grammes supplémentaires. Ce qui évite d'avoir à les ramasser pour les stocker à l'abri du froid. Quant aux gazons, d'ordinaire jaunis à pareille époque, ils continuent de pousser!

Mais il y a plus grave: la végétation à demi endormie ou sur le point de se réveiller avant terme court le risque d'être laminée par une vague de froid, toujours possible. Les plus anciens se souviendront que le gel de février 1956 fut d'autant plus destructeur qu'il succédait à un automne et à un début d’hiver clément. Autre menace: les ravageurs, comme les limaces ou les pucerons, que le froid n'aura pas décimés, risquent de faire une razzia sur les cultures l'an prochain.

 

Repost0