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7 juin 2016 2 07 /06 /juin /2016 06:43
Du côté " Nature "

Jardinons sous la pluie

 

Vous l’avez sans doute remarqué, le printemps n’est pas à la hauteur de nos espérances … Normalement, un printemps, c’est le soleil qui brille, ce sont les terrasses des cafés qui se remplissent, ce sont les petites fleurs qui poussent et les barbecues qui frétillent … Cette année, rien de tout cela !

Du côté " Nature "

      La pluie et le froid nous ont accompagnés pour donner un air terne à nos vies et à nos       jardins. Le seul point positif, pour les arbres et les arbustes, c’est qu’ils ont développé des pousses conséquentes, tant mieux. L’affluence de l’eau permet à beaucoup de plantes de se développer plus qu’à l’accoutumée … Mais à part ca, côté fleurs, côté légumes, côté massifs, c’est la vraie cata !

Il vaut mieux adapter son  jardin au mauvais temps

Quelques précautions sont à prendre en particulier pour vos cultures en pot. Lors des rempotages, pensez à vérifier que le trou d’évacuation de l’eau dans le fond du contenant est bien percé. Certains pots sont vendus avec des orifices pré-percés, il faut donc "ouvrir" ce trou afin qu’il soit efficace. Placez une bonne couche de billes d’argile dans le fond du pot pour améliorer le drainage et installez un feutre de jardin entre le terreau et les billes pour limiter la l’écoulement du terreau. Sur les terrasses, retirez les soucoupes sous les pots et surélevez-les pour faciliter encore l’évacuation de l’eau en excès.

Au jardin ou au potager, surveillez les plantes et le feuillage qui pourra subir les attaques de champignons microscopiques. Ces maladies cryptogamiques se développent plus facilement avec l’humidité ambiante. Lorsque les feuilles présentent quelques taches, vous pouvez les retirer dans un premier temps et appliquer un fongicide si la situation se dégrade.

 

Du côté " Nature "

Soyez attentif aux hostas, aux œillets d’Inde, aux salades, aux choux … Un point commun entre toutes ces plantes, elles sont les préférées des limaces, qui adorent la pluie, elles vont donc s’empresser de visiter votre jardin. A vous d’agir pour protéger les cultures …Malgré toutes ces précautions, certaines plantes auront les pires difficultés à fleurir puisque le soleil est indispensable pour la floraison. Par ailleurs et en fonction des sols, le jardin sera plus ou moins beau. Un terrain sableux est idéal en pareille situation puisqu’il permet une meilleure évacuation de l’eau en excès. Ce ne sera pas le cas des sols lourds et argileux ou les petites plantes de nos massifs devront être remplacées. Dommage ! Au moins du côté du barbecue ou de la plancha, les solutions sont nombreuses aujourd’hui pour faire la cuisine en intérieur et profiter quand même des bons petits plats de l’été malgré la pluie.

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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 06:34
Du côté " Nature "

Un jardin sans " pucerons ce serais bien non ? "

Du côté " Nature "

Les pucerons ou les puces des plantes sont un véritable fléau. Comme il existe près de 4700 espèces recensées dans le monde, dont 900 présentes en Europe, finalement, ne va-t-il pas falloir faire avec ?

Quel est ce prédateur : comment reconnaître un puceron ?

Amphorophora, Pentalonia, Cavariella ou encore Aphis… Cette liste non exhaustive des noms de genre donne un petit aperçu de la très grande famille des Aphidiens, les pucerons. Ces insectes, à six pattes, peuvent être de couleur verte, noire, rose, jaune, violet, bleue, avec ou sans aile, mesurent généralement entre 2 et 4 millimètres. Ils possèdent des antennes situées entre leurs deux yeux, les pièces buccales forment un rostre (une pointe) qui se tient sous le corps lorsque l'insecte ne se nourrit pas. À l'extrémité de l'abdomen se trouve la cauda (queue) qui sert à diriger l'écoulement de leurs excréments, le miellat.

Les pucerons ont une alimentation phloémienne, ils se nourrissent de la sève des plantes qu’ils pompent avec leur rostre. Selon le genre du puceron, la plante-hôte va être différente, certains pucerons vont avoir une préférence pour les rosiers, d’autres les fruitiers et d’autres pour nos plantes potagères et de décoration…

Leur reproduction peut-être sexuée mais la plupart du temps elle est sans fécondation, par parthénogenèse ! Dans ce cas, la femelle n’a pas besoin d’être fécondée et n’a pas besoin de l'intervention d’une cellule reproductive mâle. Ce mode de reproduction monoparental, est, pour le coup, beaucoup plus rapide car demande moins de paramètres. Du coup, la prolifération de la bestiole est d’autant plus rapide, et le réchauffement climatique y joue aussi un rôle important ! Comme les printemps sont de plus en plus précoces et les hivers de moins en moins rigoureux, l’augmentation des pucerons en Europe est due aussi à l’apparition de nouvelles espèces exotiques.

Les symptômes : comment savoir si les pucerons attaquent vos plantes ?

Les pucerons pompent la sève des plantes. Du coup, ils détournent à leur profit une partie des nutriments vitaux à la croissance des végétaux. Visuellement, vous allez remarquer que votre plante végète, ne pousse pas correctement, reste chétive, et peut même développer des déformations disgracieuses. Evidemment, par facilité, les pucerons vont préférer sucer la sève des fines nervures des jeunes feuilles ou piquer leur rostre dans les tendres boutons floraux. Votre premier réflexe est d’observer la croissance de vos plantes et de regarder régulièrement les boutons floraux et sous les jeunes feuilles. Même s’ils sont de très petite taille, les pucerons se regroupent toujours en nombre, si bien qu’il est très facile de les repérer.

S’il y a des fourmis en nombre, les pucerons ne sont pas loin !

 

La présence des fourmis peut être un excellent indicateur de l’activité des pucerons.

La symbiose entre les fourmis communes et les pucerons est une réalité ! Les fourmis se nourrissent du miellat des pucerons. Leurs excréments liquides sont riches en sucres et en acides aminés, les fourmis en raffolent.  En échange, les fourmis garantissent aux pucerons la sécurité et les transportent vers les tiges où la sève est la meilleure. L’équation est donc, s’il y a des fourmis en nombre, les pucerons ne sont pas loin !

Les solutions de traitement : comment se débarrasser des pucerons ?

 

Le puceron passe l’hiver en terre et ressort au printemps, alors, le traitement le plus naturel est un hiver long et rigoureux qui peut anéantir une bonne partie de la colonie. Mais…

LES PRÉDATEURS NATURELS DU PUCERON

Les pucerons font partie de la chaîne alimentaire et ont donc des prédateurs naturels connus !  Les oiseaux, et la Mésange en particulier, sont de très grands consommateurs de pucerons. En installant des nichoirs à Mésange, vous faciliterez  leur sédentarisation dans votre espace extérieur.

Des insectes comme les chrysopes, les perce-oreilles, les sauterelles et bien évidemment les coccinelles sont des grands mangeurs de pucerons. La femelle de la guêpe solitaire, elle, va approvisionner ses larves de pucerons en les stockant dans les cellules de son nid. Pour garder tous ces insectes auxiliaires au jardin, installez un hôtel à insectes.

LES PLANTES ANTI-PUCERONS !

Les plantes sont des alliées ! Certaines sont insectifuges, elles font fuir les parasites en raison de leur forte odeur. C’est le cas de la Lavande, l’Œillet d’inde, la Menthe et de la Tanaisie, par exemple. Il existe aussi des mélanges de graines de fleurs pour éloigner les pucerons et d’autres pour attirer les oiseaux ! D’autres plantes vont, elles, attirer les pucerons, c’est le cas des Capucines… Et quand les pucerons sont sur vos capucines, ils ne sont pas dans vos arbres fruitiers ou sur vos haricots !

LES PRODUITS ANTI-PUCERONS NATURELS 

Les produits anti-pucerons utilisables en agriculture biologique sont faits à base d'huile de colza, une matière active d'origine végétale. Ils sont très efficaces contre tous les types de pucerons verts, noirs et ailés et s'utilisent sur les rosiers, les plantes ornementales, les cultures potagères et fruitières. Vous pouvez faire d’une pierre deux coups, en pratiquant un traitement anti-fourmis afin de limiter les colonies. Autour du tronc de vos arbres fruitiers, placez une bande de glu arboricole pour limiter leur va et vient.

Des solutions existent et c’est souvent en les combinant que l’on obtient les résultats les plus probants. Et c’est plutôt cool d’inviter les oiseaux, les insectes et les plantes à s’installer durablement chez nous en plus de lutter efficacement contre les pucerons, non ?

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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 06:30
Du côté " Nature "

Aujourd'hui nous allons parler "Coccinelles"

LES COCCINELLES  alliées de notre environnement et surtout de nos jardins  sont toujours les bienvenues, mais au fait  QUE MANGENT t’elles ?

Du côté " Nature "

La famille des Coccinellidés  regroupe pas moins de 5000 espèces réparties dans le monde. De quel régime alimentaire pour quelle coccinelle parle-t-on, alors ?

Chaque espèce de coccinelle possède ses propres habitudes alimentaires

Selon l'espèce, la coccinelle a une alimentation différente.

Du coup, afin de bien les connaître ou de les reconnaître, les différentes coccinelles sont classées en fonction de leur régime alimentaire végétarien et mycophage ou carnivore : 

Les coccinelles phytophages se nourrissent exclusivement de végétaux, et ont une préférence toute particulière pour les haricots, les cucurbitacées et les pommes de terre. Les coccinelles mycophages, adorent manger les champignons et plus exactement les spores et le mycélium de certains champignons que l’on retrouve au jardin.

Du côté des carnivores, les coccinelles aleurodiphages dévorent les aleurodes, ces minuscules mouches blanches qui passent beaucoup de temps à sucer la sève de nos plants de tomates, d’aubergines, de courges, de choux, de fraisier et il est même possible de les retrouver sur la menthe, le géranium ou encore le rhodo ! 

Les coccinelles acariphages, vont, elles, s’occuper des acariens comme les araignées rouges que l’on trouve fréquemment dans les pruniers, tilleuls, framboisiers, conifères, fraisiers, aubergines, haricots, gazon et même certaines plantes d’intérieur !

Les coccinelles coccidiphages, s’occupent des cochenilles, ces petits insectes immobiles fixés sur les arbres fruitiers ou sur les feuilles de nos plantes d’intérieur. Les cochenilles sont recouvertes d'un amas cotonneux, farineux ou cireux et les feuilles de la plante-hôte se couvrent d'un miellat collant puis d’un dépôt noir.

Coccinelle dévorant une colonie de pucerons

Coccinelle dévorant une colonie de pucerons

 Les coccinelles aphidiphages se nourrissent de pucerons, des petits insectes de couleur verte, noire, cendrée, lanigère au duvet blanc ou farineux. La particularité de ces ravageurs est de s'attaquer à un peu près toutes les plantes du jardin en suçant les éléments nutritifs de la sève mais aussi des racines du végétal.

Une alimentation précoce et productive

Le cycle de vie d’une coccinelle est très bien connu : l’œuf, la larve, la nymphe (cocon) et l’adulte. C’est à partir du stade larvaire, que notre petit bête va commencer à bouloter à tout va et heureusement pour nous, les coccinelles carnivores sont très efficaces !

Pucerons en vue sur vos rosiers ... vite les coccinelles anti-pucerons !! 

 

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3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 06:54

Laissons faire la nature.

Sur un plan économique je vous ai déjà proposé le « Zeer pot »  Dans le même genre, il y a aussi cet étonnant frigo de jardin (plus européen) à (re)découvrir de toute urgence !

Du côté " Nature "

Seulement voilà, en débarquant dans nos vies, la fée électricité et le prince réfrigérateur ont relégué la méthode au rang des pratiques ringardes et désuètes.

Mais ça ne pouvait plus durer très longtemps. Dans une société désormais préoccupée par sa consommation d’énergie et par le sort qu’elle réserve à l’environnement, le frigo sous terrain revient peu à peu au goût du jour. Un designer hollandais en a même fait la pièce maîtresse de sa collection !

 

Du côté " Nature "

Cet homme s’appelle Floris Schoonderberk. Il a mis au point une sorte de capsule qu’il n’y a plus qu’à enterrer au fond de son jardin. Ce n’est qu’une simple grosse boite mais elle a été conçue de telle sorte que, sous la terre, elle garde une température et une humidité constante et préserve son contenu de la pluie ou des rongeurs !

Voici les images.

Alors, bien sûr, ce réfrigérateur de sous-sol ne permet pas de conserver la viande ou le lait par exemple. Pour se passer totalement du frigo électrique il faut, soit se passer de ces aliments, soit les acheter le jour de leur consommation (ce que fait l’immense majorité de la population mondiale).Mais, pour les fruits ou les légumes, ce système est idéal. Surtout si vous avez votre propre potager. Vous pourrez y stocker vos récoltes et les consommer quand ça vous chante !Si vous souhaitez construire votre propre frigo sous-terrain, il y a quelques petites choses à savoir.

"On se demande souvent comment donner un petit coup de main à notre planète. Sans vouloir revenir à l’âge de pierre, il suffit parfois de regarder comment faisaient nos ancêtres. Le bon sens, ça n’a pas de prix."

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26 avril 2016 2 26 /04 /avril /2016 06:49
Attention danger ! " gastéropodes "

Ah qu’il est beau mon potager bio ! Il y a tant de choses à manger ! Mais, mais, mais … Malheur! En quelques heures, d’infâmes prédateurs ont dévoré le fruit de vos efforts acharnés. Limaces, loches et escargots se sont donnés le mot et ont profité des conditions favorables (pour eux) et exécrables pour vous pour se repaitre à l’œil (ils en ont 2 paires !) de votre garde-manger. Qu’à cela ne tienne, nous allons étudier ensemble tous les plans d’attaque pour les ÉLIMINER !

Attention danger ! " gastéropodes "

Sun Tzu, le Maître de guerre chinois nous enseigne que pour vaincre son ennemi il faut tout d’abord le connaître aussi bien que soi. Alors allons-y !

Limaces, loches et escargots sont des gastéropodes (appartenant à l’embranchement des mollusques). Soit le deuxième plus grand groupe animal sur terre après celui des insectes. Là, je dis : respect !

Gastéropode signifie littéralement « viscères dans le pied ». Pour le coup cet ordre animal prête un peu plus à sourire. Quand on sait enfin que le gastéropode possède un seul pied qui, en fonction des espèces, lui sert soit à marcher soit à nager, on commence même à rire. De là à penser que les gastéropodes meurent debout… il n’y a qu’un pas !

Nos ennemis gastéropodes se déplacent grâce au muscle de leur pied unique (vers l’avant seulement, n’ayant pas encore trouvé la marche arrière), aidés par un mucus plus ou moins gluant qu’ils répandent sur leur passage pour faciliter leurs déplacements et leur permettre de s’accrocher sur des surfaces verticales.

L'escargot

L’escargot se différencie des limaces et des loches par sa coquille (bien que cela ne soit pas systématique). Il sort lorsque l’humidité est suffisamment élevée accompagnée de températures douces. Il peut vivre entre 3 et 7 ans. Il est hermaphrodite. Il peut, selon ses humeurs, jouer au papa ou à la maman. Il pond ses œufs jusqu’à une fois par mois.

 

Il possède un bon coup de fourchette et son alimentation varie selon les espèces :plantes, détritus, cadavres, mais aussi proies qu’il peut chasser ou bien encore il peut faire preuve de cannibalisme… beurk !

La limace

Facile à distinguer de son « cousin casqué » puisqu’elle n’a pas de coquille. Elle peut avoir plusieurs tailles et coloris (orange, brun, noir…). Elle possède 4 tentaculescomme l’escargot : deux pour les yeux, deux pour ses capteurs olfactifs.

Animal vorace de sang froid elle se déplace principalement la nuit. Elle possède le même régime alimentaire que l’escargot (en plus vorace) et sort seulement lorsque les conditions climatiques sont optimales pour elle (humide et doux). Hermaphrodite, la limace peut pondre jusqu’à 500 œufs qu’elle dépose dans un trou creusé dans la terre. Il lui arrive de parcourir jusqu’à 7 m par jour (pour les plus sportives).

La loche

Escargots, limaces et grosses loches prospèrent dès le printemps et jusqu’en octobre. C’est tout pour aujourd’hui. Passons à l’extermination !

Pour la faire courte, la loche n’est rien d’autre qu’une très grosse limace (dépassant les 10 cm). Mais le terme « loche » est utilisé dans certaines régions pour désigner nos trois compères gluants (comme en Picardie par exemple).

Comment lutter efficacement contre les limaces ?

Il existe de nombreuses méthodes pour supprimer ces redoutables destructeurs de jardins.

LA LUTTE DITE « NATURELLE » OU BIO :

Les prédateurs (insectes, batraciens, oiseaux). Mais ils sont difficilement contrôlables. Next !

Les plantes attractives, comme l’œillet d’inde, si elles sont plantées à proximité de vos cultures, dirigeront les limaces vers celles-ci épargnant vos plantes chéries.

Les plantes répulsives, comme l’ail, le géranium, l’oignon… créeront une barrière protectrice naturelle.

Le paillage de chanvre : les particules fines gènent le déplacement des limaces et limitent donc l'infestation. De plus le paillage stoppe la levée des mauvaises herbes et maintient le sol humide.

Les poules, mais bon tout le monde n’a pas une poule sous la main.

LES LIMACIDES :

Sous forme de granulés résistant à la pluie, ils tuent limaces, loches et escargots du jardin lorsque ceux-ci les ingèrent. Contenant un amérisant, ils évitent ainsi que les animaux domestiques ne les mangent par curiosité. Voir Les granulés anti-limaces.

En appâts composés de phosphate ferrique

LA LUTTE DE « MÉMÉ ». ON NE SE MOQUE PAS DE MÉMÉ, CAR ELLE A PLUS D’UN TOUR DANS SON PANIER. JUGEZ PLUTÔT :

La bière ! Les limaces en raffolent. Placez des coupelles remplies du breuvage au pied de vos plantes. Attirées par le houblon qui ressemble à la chicorée dont elles sont friandes, elles seront dupées et se noieront. Plouf !

La cendre, le sable, la craie (ou tout ce qui est poudreux) : sont une excellente entrave naturelle. Les gastéropodes étant gênés, voire arrêtés dans leur élan par cette barrière fort désagréable.

Les poils : si vous peignez vos chats et chiens, gardez précieusement leur manteau pour en répandre autour de vos plantes. Les limaces détestent ça.

La planche en bois : elle ne les tuera pas, mais si vous la placez au bon endroit, les limaces se réfugieront sous elle pour trouver un gîte confortable à la levée du jour. Au petit matin, tournez la planche face vers le ciel et offrez un festin sans effort à leurs prédateurs naturels (oiseaux, grenouilles, orvets…).

La collecte : si vous ne supportez pas de les occire, vous pouvez les chasser un à un en les récoltant dans un récipient puis en allant les jeter au loin, hors de votre jardin (ou dans celui de votre voisin si vous ne l’aimez pas).

Vous avez, désormais, toutes les armes pour lutter efficacement et obtenir un jardinage optimal.

Et pour vous donner du cœur à l’ouvrage voici une comptine bien connue de nos chères têtes blondes et réadaptée pour la circonstance :

« Petit escargooooot, porte sur son dooooos, sa maisonnetteuh. Aussitôt qu’il pleuuuut, il est tout heureuuuux. Il sort sa tête. Paf ! Scratch ! Sproutch ! »

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