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3 octobre 2017 2 03 /10 /octobre /2017 06:41

Oliviers :

" la bactérie tueuse gagne du terrain "

Le 21 septembre a été entrepris l’arrachage de 234 arbustes et autres végétaux dans le jardin de l’EPHAD « Les figuiers » de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes). En cause : la « maladie de l’olivier » qui, durant l’été 2017, est également arrivée en Espagne malgré des précautions sanitaires drastiques. Une situation qui inquiète, à juste titre, les arboriculteurs du sud de la France dont les plantations sont désormais directement menacées...

Selon un article du 18 mars 2015 intitulé L’olivier est-il menacé de disparition en Italie ?, il fût dévoilé les terribles dégâts causés dans la région des Pouilles (sud de l’Italie) par ce l’on nomme la maladie de l’olivier, une affection mortifère apparue en 2013 dans les environs de Lecce. En quelques années, toutes les plantations d’oléagineux ont été condamnées par l’irréversible dégénérescence des oliviers sur une superficie de... 10 000 hectares ! La menace était telle qu’à la date de cet article une zone de confinement de 23 000 hectares avait été décrétée par les autorités pour protéger les terroirs agricoles périphériques d’un risque de progression de l’épidémie. Pour mémoire, rappelons que l’infection est due à une bactérie dénommée Xylella fastidiosa dont le vecteur de dissémination est un insecte suceur appelé cicadelle. À ce jour, aucun traitement n’a encore été mis au point pour enrayer la maladie de l’olivier malgré les recherches entreprises en Italie, notamment par les scientifiques de l’Université de Bari, et ce sont près d’1 million d’oliviers qui ont été détruits.

Le jeudi 21 septembre, les membres du Comité phytosanitaire européen se sont réunis à Bruxelles. Ils viennent, après deux jours de travaux et en l’absence d’un consensus, de refuser de mettre au vote une requête du président des Pouilles, Michele Emiliano, visant à assouplir la décision d’exécution 2015/789 portant sur les mesures destinées à enrayer l’apparition et la propagation de la bactérie Xylella fastidiosa. En pratique, la demande de M. Emiliano avait pour objectif d’obtenir pour les zones dévastées par l’épidémie dans les Pouilles la délivrance d’un Passeport phytosanitaire européen (PPE) autorisant la réimplantation d’espèces d’oliviers et autres espèces d’agrumes présumées résistantes à la bactérie. Le principe de précaution l’a emporté et ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle pour les producteurs locaux, condamnés à attendre que la communauté scientifique donne un feu vert sans ambiguïté. On peut comprendre la prudence des chercheurs et de l’Union Européenne. Car c’est désormais une certitude : la maladie de l’olivier gagne du terrain et menace l’ensemble du pourtour méditerranéen.

26 foyers infectieux dans la région d’Alicante

En novembre 2016, des cas de contamination ont été détectés en Espagne sur des oliviers, des amandiers et, à un degré moindre, des cerisiers. D’abord dans une pépinière de l’île de Majorque, puis en janvier 2016 sur l’île d’Ibiza. La réaction des autorités sanitaires espagnoles a été radicale : l’ensemble de l’archipel des Baléares a, malgré quelques vaines protestations, été aussitôt soumis à un embargo drastique sur les exportations de végétauxqui valait non seulement pour les professionnels, mais également pour les particuliers, interdits de toute sortie de plante quelle qu’en soit l’espèce. Une mesure dont la pertinence a été confirmée quelques semaines plus tard par les résultats des prélèvements effectués durant le trimestre ayant suivi l’apparition des premiers symptômes de la maladie dans la localité de Porto Cristo : sur les 565 échantillons analysés, 105, soit 18,5 %, étaient infectés par la bactérie Xylella fastidiosa.

Les précautions prises n’ont toutefois pas suffi : deux foyers d’infection ont été découverts à Guadalest (nord-est d’Alicante) au mois de juin 2017. Sous la ferme autorité des élus de la Generalitat de Valence et conformément aux obligations édictées par la décision européenne 2015/789, les plantations touchées ont très rapidement fait l’objet d’un traitement à base d’insecticide pour détruire les cicadelles, suivi de l’arrachage et de la destruction de tous les végétaux dans les parcelles concernées. Malheureusement pour les espagnols, un troisième foyer vient d’être détecté dans une plantation d’amandiers. Elle sera soumise aux mêmes mesures de destruction que les deux autres, avant sans doute que cette prophylaxie radicale ne soit étendue dans le voisinage. Aux dernières nouvelles, ce sont en effet 26 foyers infectieux qui ont été recensés par les autorités sanitaires. Avec pour conséquence la mise en quarantaine de 110 000 hectares répartis sur 80 communes, et des conséquences économiques désastreuses pour les arboriculteurs et les pépiniéristes. 

Si l’on en croit les experts scientifiques de l’Union européenne, Xyllela fastidiosa est capable de tuer plus de 200 espèces, ce qui en fait « l’une des bactéries les plus dangereuses au monde pour les végétaux ». On imagine aisément la fébrilité qui règne en Espagne, tant chez les oléiculteurs, déjà fortement touchés par les épisodes de sécheresse qui se multiplient, que dans les rangs du gouvernement. Et pour cause : la « bactérie tueuse » menace aujourd’hui de nombreuses espèces d’arbres fruitiers et d’ornement, mais surtout les 300 millions d’oliviers que compte le pays, 1er producteur mondial d’huile d’olive, loin devant la Tunisie et l’Italie.

L’Espagne est touchée, la France également

C’est en Corse, dans une zone artisanale de Propriano, qu’a été détecté en juillet 2015 le 1ercas d’infection par Xyllela fastidiosa. Malgré les mesures prises par les DRAAF (directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt) de Corse et de Provence-Alpes-Côte d’Azur, d’autres cas sont apparus la même année dans les Alpes-Maritimes, notamment à Théoule-sur-Mer sur un genêt d'Espagne, à Villeneuve-Loubet sur une lavande, et à Mougins sur un polygala.

Depuis, le nombre des infestations n’a cessé de croître, au point que l’on recensait 342 foyers en Corse au 10 juillet 2017 (chiffres de la DRAAF), répartis sur 3800 km², soit 4,4 % du territoire de l’île, majoritairement situés en Corse du Sud (325 foyers). Nettement moins de cas sur le continent où, au 7 septembre 2017, l’on comptabilisait 27 foyers, 23 dans les Alpes-Maritimes et 4 dans le Var. Aucun olivier parmi les végétaux contaminés tant en Corse que sur le continent, mais très majoritairement des polygalas, suivis de loin par des immortelles, des calicotomes, des cistes, des lavandes, des genêts, ainsi que quelques autres espèces très minoritaires parmi lesquelles trois arbres : un prunier-cerise, un amandier et un chêne vert. Conformément aux obligations sanitaires imposées par l’Union Européenne, tous les végétaux contaminés et au contact de ceux-ci ont été arrachés et détruits tandis qu’une zone de désinsectisation de 100 m était délimitée autour des points d’infection, et une zone de 10 km soumise à de drastiques limitations de transport de végétaux et l’interdiction de sortie de végétaux de cette zone tampon.

L’EPHAD Les Figuiers de Villeneuve-Loubet figure parmi les 4 foyers décelés début septembre. Sommé par la DRAAF de procéder à l’arrachage des 341 végétaux du jardin de l’établissement qu’il dirige, M. Paul Bensadoun fait de la résistance, au risque de devoir payer une amende de 150 000 euros. À ce jour, il n’a en effet consenti à détruire que 234 végétaux, ceux qui figurent sur les listes des plantes directement exposées à l’infection par la bactérie tueuse. La souche qui sévit dans le sud de la France n’est en effet pas la même que celle – la sous-espèce pauca - qui a causé tant de dégâts dans les Pouilles. En conséquence, M. Bensadoun a décidé de conserver une centaine de végétaux, et notamment les figuiers qui ont donné leur nom à l’EPHAD, un olivier et les lauriers-roses du parc. Nul ne sait comment vont réagir les autorités sanitaires. Mais il est à craindre pour ce gestionnaire et plus encore pour les résidents âgés – déjà traumatisés par la première phase d’arrachage – qu’une décision contraignante ne soit rapidement prise par le préfet.

À ce jour, aucun olivier n’a encore été contaminé sur le sol français. Mais les spécialistes sont pessimistes : malgré toutes les précautions prises pour enrayer l’épidémie, celle-ci ne cesse de se propager dans les deux régions les plus exposées, au point que la zone tampon de la Côte d’Azur vient d’être élargie à Monaco et à la région de Vintimille en Italie. Une menace qui prend désormais la forme d’une épée de Damoclès pour les exploitants d’oliviers et d’amandiers, mais également les pépinièristes, parfaitement conscients qu’ils bénéficient d’un sursis.

 

 

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26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 05:58

La chine encore et toujours ! 1 de plus..

 

Notre patrimoine viticole fout le camp

" Le château Bel Air "change d'ère en douceur"

 

La propriété de 55 hectares a été rachetée en janvier par le géant chinois de l’agroalimentaire Golden Fields. La passation officielle vient d’avoir lieu au château.

Le tour du propriétaire était assuré par monsieur Stephen Lu lui-même. Comme un jeune marié, nœud papillon et costume trois pièces bleu marine, l’homme d’affaires chinois à la tête du groupe agroalimentaire Golden Field a présenté fièrement sa dernière acquisition : le château Bel Air, en appellation Castillon Côtes de Bordeaux.

Avant de se porter acquéreur en janvier dernier, Stephen Lu raconte avoir visité beaucoup de châteaux. Il est tombé sous le charme de cette propriété. « Le ciel était si pur, si différent de l’air pollué de la Chine. » Le côté historique du lieu ne l’a pas laissé indifférent. « Le château est un trésor. La maison date du XVIIe siècle, elle a plus de trois cents ans! Elle est exceptionnelle, sur le haut dune colline, avec une vue magnifique sur les vignes et les forêts autour. »

Rustique et chic

Quelques changements ont été apportés, en douceur. L’intégralité du château a été redécorée en respectant l’esprit des lieux, rustique et chic. « Les vieux meubles sont toujours là, avec une touche de modernité en plus. »

Une peinture représentant la bâtisse, réalisée par un artiste chinois venu ici en résidence quelques temps, trône dans un salon de dégustation. Dans la salle de billard (français, le billard), le bureau de monsieur Lu paraît un peu étroit, coincé au pied de l’escalier qui amène à l’étage.

Un souffle nouveau

Le conte de fée est aussi une jolie opération commerciale pour Golden Fields. Fort de ses 55 hectares (soit environ 400 000 bouteilles annuelles), Bel Air est l’une des propriétés les plus importantes de la rive droite. Le géant chinois possède 4 000 restaurants et épiceries principalement dans les régions de Pékin, Shanghai et Taïwan. Autant de points de vente qui seront fournis avec 50 % de la production de Bel Air. Pas plus, selon Stephen Lu. L’autre moitié sera réservée au marché français.

L’ancien propriétaire restera dans les coulisses de la production pendant les deux prochaines années. Patrick David avait quitté le négoce en 1993 pour devenir vigneron et a agrandi le vignoble au fil des années.

« Il faut avoir les reins suffisamment solides pour se tourner vers l’export. » Ses vins Château de Francs La Comtesse, Château La Chapelle Monrepos, Grusy-Bellair et Bel Air sont déjà vendus en Chine, au Japon ou aux États-Unis. « Je ne suis pas inquiet pour l’avenir du château. M. Lu a le souci de la qualité et du prestige de la propriété. Le groupe va apporter un souffle nouveau. »

Une cuve, une parcelle

Le reste de l’équipe, trois salariés permanents, ainsi que l’œnologue Marc Quertinier, continueront à travailler sur le domaine. « Nous allons assurer la continuité. L’esprit des vins restera le même. » Avec cependant la volonté de satisfaire la clientèle chinoise.

« Comme tous les consommateurs aujourd’hui, ils sont sensibles à la préhension des tanins. La cuvaison sera plus courte pour faire du vin plus facilement consommable jeune. Mais il pourra continuer à se garder. »

Dans les projets à très court terme, Golden Field envisage de moderniser les chais. Des cuves plus petites pourraient renforcer l’équipement actuel du château. « Nous avons un terroir très nuancé. Une cuve, une parcelle, nous permettrait de respecter au mieux le parcellaire. »

Avec l’assentiment du nouveau propriétaire, Marc Quertinier souhaite poursuivre son travail d’orfèvre. Il déguste tous les deux jours pour suivre au plus près le rythme d’extraction.

Un tempo à faire coïncider avec celui du nouveau propriétaire. Bel Air est une première étape pour Stephen Lu, qui ne cache pas son ambition de développer son implantation dans le Bordelais. « Nous cherchons un autre château, pourquoi pas un Saint-Émilion grand cru? »

 

 

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22 septembre 2017 5 22 /09 /septembre /2017 06:18

Ça y est nous y sommes la saison débute aujourd’hui pour se terminer le 21 Décembre ! Vous l’avez devinez il s’agit de L’automne ………….

Pour moi la plus belle des 4 saisons c'est l'automne, la nature est à son apogée en cette saison : les feuilles se colorent de toutes les teintes de rouge et d’orange et le soleil doré de l’arrière-saison brille à travers les arbres. Bien sûr, la nature est belle aussi quand elle est en fleur, mais rien ne surpasse la beauté pittoresque de cette saison. l’automne est la saison la plus conviviale de l’année. Car qu’est-ce qui combat mieux l’obscurité qu’un bon feu de bois et une pièce remplie de bougies parfumées ? C’est l’occasion de rester bien au chaud à l’intérieur, sans aucun remords. Mais la question que l’on peut se poser  cette année pourquoi l'automne 2017 tombe-t-il un "22" et pas un "21" ? Si nous sommes encore une fois nombreux à identifier la date du "21" du mois de septembre comme étant celle de l'équinoxe d'automne, cela n'est pas si simple. La date du passage à l'automne correspond en fait à un moment très précis : celui où le Soleil coupe en passant au zénith le plan de l'équateur. Des calculs savants l'ont déterminé, effectué par l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE) hébergé par l'Observatoire de Paris depuis 1998. Et comme la Terre ne tourne pas autour du soleil en exactement 365 jours, le jour J peut changer d'une année sur l'autre.

Avec ses feuilles qui tombent en même temps que la température et ses journées qui rétrécissent à vitesse grand V, l'arrivée de l'automne n'est généralement pas aussi attendue que celle du printemps. L'équinoxe d'automne fait pourtant partie des deux seuls moments de l'année où journée et nuit sont précisément de même longueur

La date de l'automne précède d'un mois environ le passage à l'heure d'hiver. Le premier jour de l'automne intervient également à mi-chemin du solstice d'été (20-21 juin) et du solstice d'hiver (20-21 décembre). Mais chaque année, l’équinoxe d’automne a lieu à une date différente. Ceci tient au fait que la Terre tourne autour du soleil en 365 jours, 5 heures et 46 minutes, et non exactement 365 jours. Le plus gros de ce décalage est corrigé par l’adjonction du 29 février lors des années bissextiles. Mathématiquement, les équinoxes d’automne ne peuvent avoir lieu qu’entre le 21 septembre (la prochaine fois en 2092) et le 24 septembre (la prochaine fois en 2303).

 

Allez, vive les promenades en forêt à la recherche de morilles, chanterelle ou cèpes.

Vive la position larve devant un bon film et le petit café bien chaud devant un beau feu de bois. Vive les couleurs extraordinaires que mère nature nous propose tous les ans et vive vous et moi qui avons appris à vivre en toute quiétude l'instant présent. 

 

Bonjour l'automne ! Adieu l'été....................
Bonjour l'automne ! Adieu l'été....................
Bonjour l'automne ! Adieu l'été....................
Bonjour l'automne ! Adieu l'été....................
Bonjour l'automne ! Adieu l'été....................
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Bonjour l'automne ! Adieu l'été....................
Bonjour l'automne ! Adieu l'été....................
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12 septembre 2017 2 12 /09 /septembre /2017 07:23

Quatre questions sur la pyrale du buis, cet insecte asiatique qui ravage la végétation française

Les chenilles particulièrement voraces de ce papillon nocturne, qui pourrit la vie des riverains, ne se nourrissent que de feuilles de buis.

C'est la nouvelle plaie des jardiniers français. La pyrale du buis, un papillon venu d'Asie et dont la chenille dévore uniquement les buis, a envahi toute la France, causant des dégâts parfois spectaculaires. Elle ravage les paysages du Tarn ou d'Ardèche, oblige le jardin des plantes de Rouen à fermer ses portes, et son papillon infeste des maisons, comme celle d'une malheureuse habitante du Lot. En 2016, l'espèce nuisible avait déjà été détectée dans quasiment tous les départements de l'Hexagone.

Franceinfo a interrogé Maxime Guérin, chargée d'études à l'association Plante & Cité, qui coordonne un programme de recherche sur la pyrale. Et vous explique tout sur ce fléau et comment le combattre.

Comment la pyrale du buis a-t-elle envahi la France ?

Avant de terroriser les jardiniers français, on trouvait la pyrale du buis en Asie orientale – Japon, Chine et Corée. Elle a été observée pour la première fois en France en 2008, en Alsace, un an après son apparition en Allemagne. Depuis, le nombre d'individus a explosé. Plante & Cité, une association qui travaille avec des gestionnaires d'espaces verts, est pour la première fois alertée du problème en 2012, explique Maxime Guérin. L'année suivante, elle est signalée dans 52 départements, puis 71 en 2014 et 86 en 2015, selon les données de l'association. "Le boom s'est vraiment produit en 2015 dans les jardins", explique la chargée d'études, "et en 2016 dans les espaces naturels." L'Alsace, riche en buissons naturels, est très touchée, tout comme les régions Paca, Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes, sans oublier l'Ile-de-France, où sont concernés surtout les jardins des monuments historiques.

Une chenille de la pyrale du buis. (MAXPPP)

"En France, on ne sait pas si elle est arrivée de proche en proche" en se propageant en Alsace depuis l'Allemagne, "ou par l'introduction de buis importés", explique Maxime Guérin. Quoi qu'il en soit, ce sont des buis asiatiques qui lui ont permis d'arriver en Europe. Car l'expansion de la pyrale ne se fait "pas tant par une dispersion naturelle" que par l'achat de buis contaminés. "Le buis est une plante fréquemment achetée, souvent par des particuliers dans des enseignes pas forcément spécialisées, parfois dans des pays d'Europe peu fiables en terme de protection sanitaire, détaille la chargée d'études. L'ampleur du marché fait qu'il y a eu des introductions multiples."

Rien à voir, donc, avec un insecte comme le frelon asiatique, dont une seule femelle peut suffire à coloniser un pays. C'est en se dissimulant dans des arbustes que la pyrale du buis, capable de voler jusqu'à dix kilomètres, continue de se propager en France.

Quel est son impact sur les buis ?

La pyrale du buis n'est pas tant nuisible pour les plantes sous sa forme de papillon que lorsqu'elle est à l'état de chenille. Particulièrement vorace, elle laisse derrière elle des jardins ravagés et des sous-bois complètement déforestés. L'effet peut être très soudain : "Il peut n'y avoir plus aucune feuille en quinze jours", signale Maxime Guérin, surtout si la colonisation de la plante a commencé l'année précédente et que la pyrale a déjà pu se multiplier. Les dégâts peuvent aller jusqu'à la mort du buis infesté : "Quand il n'y a plus de feuilles, les chenilles finissent par ronger l'écorce. Dans ce cas, la plante a du mal à s'en remettre."

Outre l'impact sur les jardins, la pyrale du buis devient facteur de risque lorsqu'elle s'attaque à des buis sauvages. En les dévorant, elle fragilise les sols, ce qui peut provoquer des éboulements, et crée des zones sèches dans les sous-bois, favorables aux départs de feu.

Une pyrale du buis à l'état de papillon dans le jardin du château de Grignan, dans la Drôme, le 7 septembre 2016. (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Sous sa forme de papillon, la pyrale ne mange plus de buis mais n'en reste pas moins une calamité. "Dans le Sud, on observe des nuages entiers de papillons", détaille Maxime Guérin. "Ils sont attirés pas la lumière et risquent de rentrer chez vous. Ils ne sont pas urticants, ne présentent aucun problème pour la santé, mais c'est pénible." Ces nuées d'insectes sont, en revanche, dangereuses pour les conducteurs : "C'est comme sous la neige, il faut mettre les essuie-glaces."

Pourquoi la pyrale est-elle si difficile à combattre ?

La première difficulté est de savoir si le buis a été infecté. Car la pyrale commence à dévorer les arbustes de l'intérieur vers l'extérieur. "En général, quand les effets sont visibles à l'extérieur, c'est un peu tard", indique Maxime Guérin. "La seule solution est de mettre la tête dans le buis."

Leur progression s'explique aussi par leur capacité reproductrice. La pyrale, dont les œufs n'éclosent pas l'hiver, peut se reproduire entre deux et quatre fois par an en France, selon le climat de la région où elle se trouve. Une femelle pond en moyenne 800 œufs à chaque fois, la population peut donc exploser en peu de temps.

Pourtant, dans les pays d'Asie dont elle est originaire, la pyrale du buis ne pose pas de problème. Contrairement à la France, elle y a en effet des prédateurs qui contribuent à réguler sa population.

Comment peut-on s'en débarrasser ?

Les deux principales solutions pour combattre la pyrale du buis se trouvent dans le commerce, indique Maxime Guérin. Un insecticide biologique comme le bacille de thuringe permet de lutter contre les chenilles, mais il est plus efficace quand ces dernières sont jeunes. "Il faut agir dès que les chenilles se réveillent", précise la chargée d'études, c'est-à-dire au début du printemps, vers mars-avril, quand la première génération éclôt. "Si ce traitement est bien fait et que les voisins le font aussi, on peut tenir jusqu’à la fin de la saison. En revanche, si on a loupé ce premier cycle, la population explose et on risque de ne plus arriver à tout tuer."
 

Une autre arme efficace contre la pyrale du buis, ce sont les pièges, qui attirent les papillons à l'aide de phéromones. "L'action est limitée sur la population", prévient Maxime Guérin, mais permet de constater la présence de l'insecte et, en observant la période où ils sont les plus nombreux, de déterminer quand appliquer l'insecticide : "On sait qu'au moment du pic de vol, il faudrait traiter quinze jours plus tard." Vous pouvez également acheter des trichogrammes, des parasites qui s'en prennent aux œufs de pyrales.

Un massif de buis ravagé par les chenilles de la pyrale du buis, dans le parc du château de Grignan (Drôme), le 7 septembre 2016. (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Si toutes ces solutions peuvent sauver des jardins, une partie du problème subsiste avec les buis sauvages. Intervenir sur ces plantes "ne demande pas du tout les mêmes moyens financiers et humains, déplore Maxime Guérin. A des échelles comme ça, ce n'est pas tout gérable." Ces zones finissent donc par devenir "des réserves" pour l'insecte, qui peut coloniser à nouveau les jardins voisins – et le cycle infernal recommence.

Pour en finir avec ce nuisible, la solution la plus efficace est d'attendre que la nature s'en charge, comme en Asie. Cela prendra du temps, mais "la nature apprend". "Les oiseaux voient cette nouvelle chenille apparaître, ils s'en méfient, puis commencent à la goûter, et si elle est digeste, finissent par la manger", explique la spécialiste. "Cela fait deux-trois ans que l'on constate des cas de consommation par des mésanges ou des geais." A terme, on peut donc espérer que la pyrale du buis devienne une proie habituelle de nos oiseaux. En attendant, Maxime Guérin mise encore sur "quatre ou cinq années catastrophiques".

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5 septembre 2017 2 05 /09 /septembre /2017 06:44

Pourquoi la taille de la lune semble évoluer en fonction de sa position dans le ciel ?

C’est bien avant Jésus Christ que les scientifiques ont commencé à se poser ces questions, mais pour beaucoup d’entre nous le mystère reste entier. Si vous aussi, vous vous êtes toujours demandé pourquoi la lune paraissait plus grosse à certains moments que d’autre

L’ILLUSION LUNAIRE

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La Lune en Août

Il est remarquable parfois, comme la Lune peut paraître énorme et très proche à l’horizon, alors que lorsqu’elle est au-dessus de nos têtes, elle paraît lointaine et rétrécie. Mais ce n’est qu’une illusion, connue sous le nom d’illusion lunaire. Et cela fait plus de deux millénaires que les hommes étudient le phénomène.

LES THÉORIES

C’est Aristote, philosophe de la Grèce Antique, qui, au IVe siècle, a émis l’hypothèse que l’atmosphère terrestre produisait un effet loupe sur notre vision de la Lune, comme l’eau pouvait produire le même effet par rapport aux objets immergés. Six siècles plus tard, c’est l’astronome alexandrin Ptolémée qui émit une hypothèse similaire dans son traité, l’Almageste. Cela dit, ces deux esprits attribuaient tout de même le phénomène à la distance apparente de la Lune.

Plus récemment, les psychologues ont suggéré que la taille de la Lune était due à notre imagination. Il est vrai que lorsqu’on la prend en photo, il n’y a aucune différence entre les photos de la Lune prises haute dans le ciel et les photos prises à l’horizon. De la même façon, lorsque l’on fait l’expérience en regardant la Lune à travers un papier roulé en un cylindre, et que l’on fixe le cylindre à la taille que l’on voit, on s’aperçoit que la taille de la Lune n’a pas bougé d’un iota.

 

TAILLE OU DISTANCE ?

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La Lune rousse

Les théories antiques sont fausses pour le simple fait que l’atmosphère terrestre, de par sa composition, est incapable de changer la taille apparente des objets. Selon l’angle auquel les rayons lumineux viennent se réfracter à travers les différentes particules atmosphériques, la couleur de la lune peut changer, mais pas sa taille.

La taille apparente de la lune peut changer selon le cycle lunaire, jusqu’à 14% de croissance lorsqu’elle est le plus proche de la Terre. Les théories grecs n’étaient donc pas entièrement fausses. Cela dit, cette taille n’est pas changeante en une nuit ou un cycle lunaire.

La théorie psychologique a été premièrement émise par le mathématicien arabe Ibn Al-Haytham, pour qui la taille apparente des objets est conditionnée par la façon dont l’esprit humain perçoit les distances. D’après lui, notre perception de l’espace céleste lui donne une forme de dôme plutôt qu’une sphère, les objets disposés à la verticale nous paraissant donc plus proches que les objets placés à l’horizontale.

Cela dit, les objets paraissant plus proches devraient apparaître plus gros, or, malgré la théorie d’Ibn Al-Haytham, c’est le contraire qui est observé avec la Lune. Le psychologue Don McCready qualifie la théorie de perception des distances de « populaire mais inadaptée ». Une autre théorie psychologique suppose que la taille apparente de la Lune serait conditionnée par les objets que l’on voit autour (montagnes, arbres etc..). Cette idée rejoint la théorie d’Ebbinghaus qui dit que la taille apparente des objets est conditionnée par les objets présents aux alentours, dans le champ de vision.

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La Lune et la ville

La vérité, c’est que les théories pullulent mais qu’aucune n’est communément admise. En effet, d’après le psychologue Claus-Christian Carbon de l’Université de Bamberg en Allemagne, la question n’est pas résolue et ce malgré nombre d’études et d’articles à ce sujet. Il étudie l’illusion lunaire à l’aide d’un planétarium, mais d’après lui, la seule vraie idée que l’on peut se faire sur ce phénomène, c’est que la taille de la Lune amplifiée dans nos cerveaux est bien plus importante que la taille apparente de la Lune amplifiée de 14% selon le cycle lunaire.

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