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3 avril 2019 3 03 /04 /avril /2019 22:02

Santé : " les effets de la marche à pied "

 

Rester en forme peut être compliqué, mais vous êtes un peu obligé de vous en préoccuper si vous souhaitez garder la santé.

Heureusement, vous n’avez pas besoin de vous inscrire dans une salle de sport ni de courir 10 kilomètres tous les jours.

Marcher régulièrement, et à votre rythme, peut déjà faire une énorme différence pour vous maintenir en bonne santé.

 

Vous améliorez l’oxygénation et l’irrigation de votre cerveau par le sang, ce qui augmente vos capacités cognitives. Votre cœur gagne en capacité, vos artères s’assouplissent, vos poumons se dilatent et vous chassez l’air vicié qui stagne dans les alvéoles de vos poumons.


Exposé à la lumière directe du soleil, vous fabriquez de la vitamine D et vos os en bénéficient, d’autant plus que chaque pas que vous faites provoque une onde de choc dans votre squelette qui augmente votre densité osseuse.

 

Voici, dans le détail, huit bienfaits que vous retirerez immédiatement de 30 minutes de marche par jour :

Une meilleure santé mentale : marcher est bon pour le moral et peut apaiser les symptômes de la dépression, au moins aussi bien que les médicaments chez certaines personnes

Efficace pour perdre du poids : même si courir est plus efficace, marcher est un bon moyen de perdre du poids, selon une étude de l’université McGill au Canada

Réduit le risque de certains cancers : deux études de l’American Society for Clinical Oncology ont montré que le fait de marcher 3 heures par semaine divisait par deux le risque de mourir d’un cancer du sein ou du côlon

Aide le système immunitaire : marcher au moins 30 minutes par jour renforce votre système immunitaire, et réduit donc le risque d’infection

Peut prévenir le diabète : les exercices en aérobie aident le corps à mieux utiliser l’insuline. Une marche rapide après les repas est très efficace contre le diabète

Réduit l’envie de sucre et le grignotage antistress : des études de l’université d’Exeter ont montré que marcher quinze minutes faisait baisser l’envie de sucre. Marcher quotidiennement réduit aussi le besoin de manger en cas de stress

Très bon pour le système cardiovasculaire : une étude de l’école de médecine de Harvard a montré que marcher 20 minutes par jour réduisait le risque de maladie cardiaque de 31 %

Améliore la mobilité à un âge avancé : pratiquer la marche à pied quand on est jeune diminue fortement le risque de handicap physique dans la vieillesse

Tout cela simplement en mettant de bonnes chaussures et en sortant de chez soi avec des vêtements adaptés à la saison !!

Notez : Les informations de ce billet sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.

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23 septembre 2018 7 23 /09 /septembre /2018 18:00

Marcher N'est que du bonheur..............

Nous passons une grande partie de notre temps assis, le monde moderne est organisé pour que nous restions assis, assis devant un ordinateur, assis devant une télévision, assis dans une voiture...Ainsi, nous pouvons être mieux contrôlés et mieux surveillés par ceux qui nous gouvernent...Et nous perdons l'habitude de cette fonction essentielle : marcher...C'est pourtant grâce à la marche que nous avons pu découvrir le monde, développer notre curiosité..."Tout ce que nous faisons aujourd'hui, ce qui nous distingue des autres espèces tire son origine du fait que nous nous tenons debout et marchons", écrit Erling Kagge, dans son ouvrage intitulé Pas à pas. Marcher, c'est se recentrer sur l'essentiel. Voilà une activité accessible à tous qui permet une attention au monde : le rythme lent de la marche nous invite à observer les arbres, les fleurs, la couleur du ciel, un nuage, un chien, un oiseau...Alors que nous voyons nombre de nos contemporains marcher les yeux rivés sur leur portable, au lieu de contempler le monde, il est temps de réhabiliter la marche, la promenade, la vraie, celle qui porte attention au monde.

L'homme est fait pour se mettre en quête de connaissances et de savoirs : c'est cette curiosité qui le guide et le motive. C’est aussi l'occasion d'utiliser nos cinq sens, notamment si l'on marche à la campagne ou dans une forêt : les odeurs des arbres, des fleurs, les chants des oiseaux, les couleurs variées de la végétation, les claquements d'ailes d'un oiseau....Marcher permet de se reconnecter au cosmos, de comprendre que nous sommes une partie de ce tout, la nature qui nous environne. Marcher, c'est aussi se maintenir en forme, faire fonctionner tout son corps, ses muscles. Dans un monde où tout nous incite à rester assis, immobile, il est temps de retrouver le bonheur de marcher... "Marcher, c'est résister fortement à la part maudite de la modernité (obsession pathologique de la performance, culte de la vitesse, existences parallèles dans des univers numériques)... c'est aussi se proposer soi-même comme aventure, rompre avec les inerties du présent".

Alors Marchez ! Et bon dimanche

 

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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 06:31

Les petits pois sont rouges

"Le maillot à pois, une passion française"

En ralliant la capitale avec la tunique de meilleur grimpeur sur les épaules,

Julian Alaphilippe est devenu le 12e cycliste français à ramener les pois sur les Champs-Élysées.

De Bernard Hinault à Thomas Voeckler, en passant évidemment par Virenque et Jalabert, retour sur les nombreux tricolores qui ont contribué à rendre ce maillot si populaire.

 

 

Débarqué sur les routes du Tour en 1975 en hommage au pistard Henri Lemoine, le maillot à pois s’était à l’origine inspiré d’un maillot de jockey. Symbole de courage, de panache et de bravoure, d’échappées au long cours, voire d’envolées flamboyantes dans les Alpes ou dans les Pyrénées, la tunique poinçonnée s’est ainsi imposée au fil des années comme la préférée des Français ! Vainqueur au Grand-Bornand puis à Bagnères-de-Luchon lors de cette édition 2018, Julian Alaphilippe a mis un point d’honneur à franchir en tête le Tourmalet pour s’offrir la légendaire vareuse pointillée. Devenu le douzième coureur tricolore à porter les pois sur le podium des Champs-Élysées, le Saint-Amandois a rejoint par là même le club des meilleurs grimpeurs gaulois. Flash-back en onze étapes

Le premier de cordée, c’est lui. Natif de Burgos, ce fils d’immigrés espagnols débarque dans la Nièvre à seulement six ans. Bien que naturalisé français dès ses quinze ans, Mariano n’échappe pas à ses origines et aux clichés qui vont avec, ses éducateurs lui lançant ainsi régulièrement des « Martinez, t’es Espagnol, donc tu grimpes ! ». Alors, bon an mal an, l’apprenti tourneur-fraiseur ibérique, qui n’était toutefois pas un escaladeur né, va s’atteler à leurs donner raison. Champion de France juniors en 1965, médaillé de bronze au championnat du monde en 1974, le petit (1,67m) binoclard (pourvu d’une vision catastrophique d’à peine 2/10) signera au total trois « Top 10 » (6e en 1972, 8e en 1974 et 10e en 1978) sur la Grande Boucle, dont le dernier sera agrémenté d’une victoire au Pla d’Adet, mais surtout d’un maillot à pois obtenu après une lutte de haut-vol avec le maillot jaune 1978, alias Bernard Hinault, qui rêvait pourtant de faire le doublé « jaune-pois » cette année-là.

Révélé par le biais de ses succès lors du championnat de France amateurs 1972 ainsi qu’au GP de Plouay 1974, ce Normand pur-sang prend part à une dizaine de Grandes Boucles entre 1973 et 1983. Abonné aux places d’honneur, c’est en 1980 que Raymond y réalise la meilleure performance de sa carrière en s’adjugeant une place sur le podium (3e du général) et le titre de meilleur grimpeur. Un trophée que le Caennais ira chercher via une escapade pyrénéenne, entre Pau et Luchon, au cours de laquelle il franchira le Tourmalet, l’Aspin et Peyresourde seul en tête pour s’offrir in fine le bouquet de fleurs du vainqueur. Néanmoins, au sein du team Miko-Mercier, le leadership de Martin est loin de faire l’unanimité. Dans les Alpes, à Pra-Loup, son filou d’équipier suédois Sven-Ake Nilsson viendra en effet lui contester la tunique poinçonnée… Un brin échaudé par ce manque de respect, le Français se fera justice le lendemain, à Morzine, afin de récupérer son dû. Dès lors, il ne le lâchera plus 

« Attaquer à la moindre montée » telle pourrait être sa devise ! Avouez qu’avec un nom pareil, Bernard Vallet n’était a priori pas destiné à devenir le roi des sommets. Et en effet, pour parvenir à ses fins, « Bernardou gagne partout » (un surnom qu’il doit à ses 300 courses amateurs remportées) aura dû forcer son destin. En action dès les premières petites côtes du Tour 1982, il endosse la tenue dévolue aux grimpeurs dès la deuxième journée. Passé en tête au Ballon d’Alsace et partout ailleurs où il y avait des points à grappiller, Vallet, qu’on aurait pu rebaptiser « Bernardou grimpe partout », réussira la prouesse de garder la tunique sponsorisé par les chocolats Poulain quasiment du début à la fin. Avec la complicité de son copain Bernard Hinault, qui s’évertuera à empêcher l’alpiniste suisse Beat Breu (pourtant vainqueur au Pla d’Adet et à l’Alpe d’Huez) de faire le plein en haut des derniers lacets, le rouleur-baroudeur drômois finira par rallier Paris avec les petits pois dans son carquois.

C’est dans un climat de guerre froide que s’est déroulé le Tour 1986. Officiellement, un an après avoir rejoint Anquetil et Merckx dans le club des quintuples maillots jaunes, Bernard Hinault a prêté serment d’allégeance à son équipier américain Greg Lemond pour l’aider à gagner (à) son Tour. En réalité, « Le Blaireau » rêve secrètement de devenir le premier sextuple lauréat de la Grande Boucle. Alors devant les projecteurs, les deux hommes font bonne figure. Echappés ensemble dans l’Alpe d’Huez, Hinault et Lemond iront jusqu’à franchir la ligne d’arrivée bras dessus bras dessous pour afficher à la face du monde une entente apparemment des plus cordiales… Mais en coulisse, la colère gronde ! Persuadé que le dévouement du Breton n’est qu’une posture de façade, le Californien doutera jusqu’au bout de la sincérité du Français. In fine néanmoins, c’est bien le jeune blondin qui triomphera. Et pour son dernier Tour, à 32 ans, Hinault (2e) devra se contenter des pois.

Qu’il ait été volontaire ou pas, le paletot obtenu par Bernard Hinault quatre ans plus tôt a contribué à renforcer la notoriété du Grand Prix des montagnards. Cette distinction, Thierry Claveyrolat en a même fait une obsession. Coureur modeste, longtemps amateur, le Grenoblois veut inscrire son nom au sommet de la montagne. Cinq fois meilleur grimpeur du Dauphiné Libéré, « L’Aigle de Vizille » connaîtra son heure de gloire lors du Tour de France 1990. Ne représentant aucun danger au général, il applique une tactique que bien d’autres adopteront par la suite en partant dans de longues chevauchées en solo. Victorieux à Saint-Gervais, 4e à l’Alpe d’Huez après avoir notamment lâché un certain Miguel Indurain dans la montée, « Clavette » n’a pas volé son maillot. Au classement des pois, il devance Claudio Chiappucci (futur double lauréat) de plus d’une centaine de points et même si l’Italien prendra sa revanche l’année suivante, qu’importe, il aura été le roi au moins une fois.

Ne cherchez pas à qui il appartient, ce maillot à pois c’est tout simplement le sien ! Coureur au tempérament de feu, Virenque voltige avec panache dans les montées de la Grande Boucle pendant une douzaine d’années. Auteur de deux podiums ainsi que de six « Top 10 » au classement général du Tour, vainqueur de sept étapes, il n’hésite pas à partir de loin pour dompter les plus grosses difficultés du tracé. Ses victoires de prestige (toutes obtenues avec la manière) à Luz-Ardiden, Avoriaz, Courchevel, Morzine ou encore au Mont Ventoux, font en outre de lui l’un des membres du peloton les plus appréciés du public. De tous, « Richard Cœur de Lion » est, de fait, celui qui a rendu la tunique à pois rouges si populaire. Considéré comme l’un des cinq meilleurs grimpeurs de tous les temps aux côtés de Federico Bahamontes, Charly Gaul, Lucien Van Impe et Marco Pantani, le Varois mettra, en 2004, un point d’honneur à devenir le seul et unique septuple vainqueur du maillot à pois.

Certainement le grimpeur le plus controversé. Lors de ce Tour 1998 à jamais marqué au fer rouge par l’affaire Festina, c’est le peloton tout entier qui est pointé du doigt. Dans ce climat de suspicion permanente, Christophe Rinero va aller décrocher la plus belle récompense de sa carrière. Suite aux disqualifications de Virenque et du sulfureux transalpin Rodolfo Massi (rattrapé par la patrouille pour détention de corticoïdes), le natif de Moissac récupère la tunique à pois du côté d’Aix-les-Bains. Mais indépendamment des circonstances, Rinero n’aura pas volé son maillot. Recordman de vitesse dans le Tourmalet, Top 10 au plateau de Beille, Top 5 aux Deux-Alpes, il signera également une montée du Galibier durant laquelle il fera jeu égal avec Marco Pantani (vainqueur du Tour cette année-là) avant que son équipe ne l’oblige à attendre un Bobby Julich en perdition. Incapable de briller à nouveau par la suite, l’Occitan se coltinera une étiquette d’ancien dopé dont il ne se défera jamais…

N°1 mondial de 1995 à 1999, vainqueur du Tour d’Espagne 1995, champion du monde du contre-la-montre en 1997 et meilleurs sprinteurs des trois grands tours dans les années 1990, « Jaja » ne présente a priori pas le profil d’un lauréat du classement de la montagne. Pourtant, une fois arrivé au crépuscule de sa carrière, le Mazamétain fera du maillot à pois son dernier grand objectif sportif. En déficit de popularité par rapport à Virenque, « Le Panda » a compris que les points rouges donneraient à sa carrière un supplément d’éclat. Pour se faire, Jalabert choisit ses étapes, le plus souvent sur son terrain de jeu préféré : les Pyrénées. A domicile, en baroudeur, il passe la journée aux avant-postes, marque un maximum de points sur les premières difficultés de la journée avant de finir en roue libre dans la dernière montée. Résultat : deux titres de meilleur grimpeur du Tour glanés en 2001 et 2002, et une cote d’amour aussi perchée que les sommets affrontés. Pari gagné.

Estampillé « coéquipier loyal », Anthony Charteau n’a pas non plus le pédigrée d’un véritable grimpeur. Pourtant lors du Tour 2010, il va aller décrocher la timbale en stratège. Plutôt que de s’épuiser à vouloir lutter avec les meilleurs, « Chartix » rentabilise en allant grappiller des points à la moindre montée. Le 13 juillet, entre Morzine et Saint-Jean-de-Maurienne, il passe en tête du col de la Madeleine et s’empare des pois. A la lutte avec Jérôme Pineau et Christophe Moreau, le Nantais s’économise, perd le maillot, avant de refaire le plein de points le surlendemain. Une tactique décrié par certains qui aboutira à une nouvelle règle : à partir de 2011, les points attribués lors de l’ultime ascension ne sont doublés que si l’arrivée est située au sommet. Mais pour Charteau, peu importe ! Après avoir glané la mythique tunique rouge et blanche, il concèdera avoir « vécu son rêve » et ne parviendra plus jamais à retrouver l’extrême motivation nécessaire aux grands succès.

Archétype du puncheur-baroudeur, Thomas Voeckler crée la surprise sur la route du Tour 2012. Vainqueur de la dixième étape, il revêt le maillot de la montagne un peu par hasard. Mais lors de la seizième étape, il récidive en s’imposant à nouveau en solitaire après avoir réalisé un véritable coup de poker en franchissant les quatre monstres (Aubisque, Tourmalet, Aspin et Peyresourde) de la journée en tête. Du jamais vu depuis Robic en 1947 ! Chatouillé par le Suédois Kessiakoff qui lui contestera les pois jusqu’au bout, le coureur alsacien s’évertue ensuite entre Bagnères-de-Luchon et Peyragudes. Intelligemment, le Vendéen d’adoption saute dans l’échappée du jour lors de la dernière étape de montagne. En passant la journée à l’avant, il grappille tout ce qu’il peut et s’assure mathématiquement le gain de la précieuse vareuse. Top 5 en 2011 et porteur du maillot jaune pendant vingt jours durant sa carrière, ce maillot à pois est la cerise sur le gâteau pour Thomas.

Révélé sur la Vuelta via deux étapes gagnées en 2013 et un Top 10 en 2014, Warren avait subi un sérieux coup d’arrêt en janvier 2016. Ironie du sort, c’est justement sur le bitume de la péninsule ibérique où il avait pris l’habitude de briller que Barguil fut victime d’un grave accident au cours d’un simple entrainement. Blessé au genou et au poignet, le Breton s’était retapé lentement… mais sûrement ! Arrivé frais, le grimpeur-puncheur morbihannais a pris sa revanche sur un destin jusqu’ici contrarié. Battu d’un rien à Chambéry, c’est plus revanchard que jamais qu’il s’est ensuite imposé par deux fois pour finir dans le Top 10 (10e du général) tout en s’emparant du maillot à pois. D’abord le 14 juillet 2017 en devançant au sprint son idole Contador, s’il vous plaît, puis dans l’Izoard où il placera une accélération pleine de panache pour s’extirper, revenir sur les échappés et s’imposer en solitaire, le doigt levé, exactement comme Richard Virenque l’avait fait par le passé ! Respect.

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23 août 2018 4 23 /08 /août /2018 05:31

Santé :

" Un neurologue appelle à limiter les têtes au football "

La coupe du Monde de football s'est achevée : elle a passionné les foules, mobilisé des supporteurs en délire... et pourtant le football est un sport à risques. C'est un neurologue qui le dit... il faut interdire les têtes pour les joueurs de foot de moins de 18 ans, en raison de leur dangerosité pour le cerveau. "La collision entre le ballon arrivant à pleine vitesse et le crâne du joueur provoquerait des sous-commotions cérébrales. Un phénomène dangereux s'il est répété et qui est à proscrire pour des cerveaux en pleine croissance. "Plusieurs joueurs de football ont présenté de lourdes séquelles neurologiques des années après l'arrêt de leur carrière. C'est indéniable : le sport de haut niveau comporte des dangers pour la santé.

Bon, on savait que le football pouvait être néfaste pour les esprits échauffés de supporteurs hystériques et fanatisés...Mais on ignorait ce risque très grave qui menace les joueurs : ce sport n'est pourtant pas considéré comme un sport à risques...Perte de mémoire, lésion du cerveau, démence, dégénérescence des cellules cérébrales, ce sont là des troubles très lourds qui pourraient être provoqués par le choc du ballon sur une tête. Et il est certain que les jeux de tête sont nombreux dans ce sport, où il est interdit de toucher le ballon avec les mains. Un autre sport de ballon est encore plus dangereux...Un jeune joueur de rugby d'Aurillac est mort, il y a quelques jours, à la suite d'un choc subi lors d'un match. Louis Fajfrowski, 21 ans, est décédé le 10 août après un malaise, dans les vestiaires. Il était sorti du terrain, après avoir été l’objet d’un plaquage. Le rugby devient de plus en plus violent dans les placages, les affrontements, il s'apparente à un sport de combat et les accidents graves se multiplient. Un sport qui met en danger la vie des joueurs, c'est inquiétant. Que deviennent alors les valeurs du sport ? Il faut, sans doute, en changer les règles, interdire certains placages, certains gestes violents. Quant au foot, il sera difficile de limiter les jeux de tête, il convient néanmoins de protéger les jeunes et de les mettre en garde.

Dans tous les cas, le sport de compétition conduit à des excès de toutes sortes : la performance à tout prix peut gravement abîmer les corps.

Et si le football était un sport plus dangereux qu'il n'y paraît ? C'est ce que soutient un célèbre neurologue, Bennet Omalu, dans un entretien livré à la BBC et repéré par Europe 1. Un geste en particulier l'alarme : la tête. La collision entre le ballon arrivant à pleine vitesse et le crâne du joueur provoquerait des «  sous-commotions cérébrales ». Un phénomène dangereux s'il est répété et qui est à proscrire pour des cerveaux en pleine croissance. « Aucun enfant en dessous de 18 ans ne devrait frapper le ballon de la tête », alerte le neurologue nigérian.

Séquelles neurologiques

Ce médecin est particulièrement reconnu sur ce sujet. Il est à l'origine de la découverte de l'encéphalopathie traumatique chronique. Cette maladie neurodégénérative touche les sportifs victimes de nombreux chocs et collisions. Plusieurs joueurs de football ont présenté de lourdes séquelles neurologiques des années après l'arrêt de leur carrière. Comme le précise la radio, des études ont été menées après le décès de l'ancien joueur international anglais Jeff Astle. Célèbre pour son jeu de tête, cet ancien attaquant est décédé en 2002 après avoir contracté la maladie d'Alzheimer. Son cas, célèbre, avait choqué outre-Manche, puisque cette légende de West Bromwich Albion ne se souvenait pas d'avoir été footballeur.

La mémoire, justement, avait été au centre d'une enquête alarmante réalisée en octobre 2016. Les chercheurs écossais de l'université de Stirling avaient prouvé que les capacités de la mémoire étaient affectées à hauteur de 41 à 67 % dans les vingt-quatre heures qui suivent l'impact.

Source Le Point.fr

 

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10 juillet 2018 2 10 /07 /juillet /2018 06:19
A propos de nature...............

Tout savoir sur les dessous de la victoire de Christopher Froome contre l’antidopage

"Grâce à un bataillon d’avocats et d’experts, le Britannique a été blanchi après son contrôle anormal lors de la Vuelta 2017. La lutte antidopage en paye le prix fort."

Bientôt dix mois que la course durait : il ne fallait pas manquer de souffle. Et le verdict a fini par tomber. Le Tour de France n’a pas encore commencé que l’on connaît déjà l’un de ses vainqueurs : Christopher Froome, quadruple vainqueur de l’épreuve, a pu s’élancer de Noirmoutier, en Vendée, le samedi 7 juillet..........................................

Ce fut sans doute le plus compliqué de ses succès. Le leader de la formation Sky, toujours bien épaulé par ses coéquipiers, le doit cette fois-ci à un bataillon d’avocats et d’experts scientifiques. Lundi 2 juillet, au terme d’une longue procédure commencée en septembre 2017, à la suite d’un contrôle lors du Tour d’Espagne révélant un taux excessif de salbutamol, l’Union cycliste internationale (UCI) a décidé de ne pas sanctionner le coureur, sur recommandation de l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Pour obtenir cette décision favorable, l’équipe de défense de Christopher Froome, emmenée par l’avocat Mike Morgan, un éminent spécialiste des questions de dopage, a fait appel aux meilleurs experts. A l’UCI, il a été demandé un maximum d’informations, afin de plaider au mieux le cas du coureur. La procédure s’est étirée, à l’abri du regard des journalistes, au gré de multiples allers-retours entre les conseils juridiques du coureur et de la fédération internationale. Pendant ce temps, Christopher Froome courait – et gagnait – le Tour d’Italie. Le Tour de France s’affolait de le voir prendre le départ avec une épée de Damoclès au-dessus de sa tête.

« Ils n’avaient jamais vu ça à l’UCI »

Le 1er juin, dans Le Parisien, le président de l’UCI, David Lappartient, s’inquiétait : « Je crois que ce ne sera pas réglé avant le Tour. » Mais, trois jours plus tard, un dossier monumental parvenait au siège de la fédération, à Aigle (Suisse), contenant les arguments du camp Froome. De l’aveu d’un expert de la communauté antidopage : « C’était de la folie, ils n’avaient jamais vu ça à l’UCI, un dossier aussi épais, avec autant d’avis d’experts. » Une dizaine de scientifiques sont cités dans ces pages, sans compter ceux ayant collaboré de manière anonyme. Au printemps, une source proche de la procédure confiait que tous les spécialistes du métabolisme du salbutamol étaient contactés par Mike Morgan, pour aider Christopher Froome mais surtout pour ne pas aider l’UCI. A la réception du dossier, l’UCI s’est tournée vers l’AMA : comme attendu, le Britannique remettait en question le test de détection du salbutamol.

« Le 28 juin, l’AMA a informé l’UCI qu’elle acceptait, sur la base de son analyse des faits spécifiques de l’affaire, que les résultats de l’échantillon de M. Froome ne constituent pas un RAA [résultat d’analyse anormal] », écrit l’UCI dans son communiqué du 2 juillet. Le doute, sans s’être dissipé totalement, a bénéficié au coureur.

Les experts de l’UCI avaient pourtant écarté une à une les explications avancées par les conseils de Froome : la chaleur le jour du contrôle, une déshydratation, son alimentation particulière, l’interaction avec d’autres médicaments…

Car, depuis l’automne, la question se posait. Comment Froome pouvait-il présenter, le 7 septembre 2017, lors de la 18e étape de la Vuelta, un taux de 2 000 nanogrammes (ng) de salbutamol par millilitre de sang, soit le double de la limite autorisée – le seuil pour l’ouverture d’une procédure étant de 1 200 ng/ml ? Avait-il consommé ce broncho-dilatateur à des doses supérieures à celles tolérées par le code mondial antidopage pour soigner son asthme ? « Le niveau de salbutamol relevé dans un échantillon urinaire unique n’est pas un indicateur fiable de la quantité inhalée », a assuré la Sky, lundi.

Quelques heures après le communiqué de l’UCI, l’Agence mondiale antidopage a « reconnu que, dans de rares cas, les athlètes peuvent dépasser le seuil limite de concentration sans avoir inhalé plus que la dose maximale autorisée ». Faut-il donc revoir les règles encadrant l’usage de ce broncho-dilatateur, qui figure sur la liste des produits interdits de l’AMA mais dont l’usage, sous certaines conditions, n’est pas prohibé ?

« Pour le moment, il n’y a aucune remise en cause de la réglementation », assure au Monde Olivier Rabin, directeur scientifique de l’Agence. Il y a trois mois, il se disait absolument certain que la limite de concentration du salbutamol était d’une solidité scientifique absolue, attestée par de nombreuses études, et rappelait qu’elle avait déjà été défendue avec succès devant le Tribunal arbitral du sport.

L’Agence mondiale antidopage réfute tout rétropédalage concernant cette substance et son autorisation encadrée. Le cas de Froome risque tout de même d’affaiblir encore plus des règles déjà très critiquées. « La limite autorisée par l’AMA a été fixée au doigt mouillé », persifle un expert antidopage, sous couvert d’anonymat. Comment expliquer que certains cyclistes aient écopé de suspensions de plusieurs mois, alors qu’ils affichaient des taux de salbutamol plus faibles ? La probabilité d’être blanchi va-t-elle être indexée sur la qualité des défenseurs du sportif ? « Je ne pense pas qu’on puisse nous taxer d’un antidopage à deux vitesses ou d’avoir reculé parce que M. Froome avait de très bons avocats, avance Olivier Rabin. Les discussions ont eu lieu autour de son cas spécifique. »

La Crainte d’un procès onéreux

D’autres experts de la communauté antidopage sont formels : l’AMA a eu peur d’un procès coûteux et la décision de classer l’affaire n’est pas venue du directeur scientifique, mais de la direction de l’Agence, dont le budget est inférieur à celui de la seule équipe Sky.

Depuis dix-huit mois, l’AMA a subi deux autres revers de taille, avec deux substances complexes : le meldonium, pour lequel des centaines de cas positifs ont été détectés avant que l’agence ne rétropédale – elle avait mal évalué le temps d’excrétion de la substance – et l’higénamine, un brûleur de graisse pour lequel le footballeur international Mamadou Sakho avait été contrôlé positif avant d’être blanchi.

Cette décision favorable à Froome annule évidemment l’interdiction de départ formulée mi-juin par les organisateurs du Tour de France, dans le plus grand secret. Amaury Sport Organisation souhaitait ainsi protéger l’image de son épreuve, mais le Britannique avait immédiatement fait appel. Il devait être étudié ce mardi 3 juillet devant la chambre arbitrale du Comité national olympique et sportif français. Ce ne sera pas nécessaire.

Ces derniers mois, dans l’attente de la sentence, le coureur de la Sky a su montrer que l’incertitude qui planait au-dessus de son casque ne nuisait pas vraiment à ses résultats. Il n’a pas été mal reçu sur les routes italiennes, malgré le doute, à l’époque, sur l’homologation future de ses résultats. Mais qu’en sera-t-il sur le Tour ?

Christian Prudhomme, le directeur de l’épreuve, espère un public « bienveillant ». Cela n’a pas toujours été le cas. Déjà hué par le passé sur les routes de France en raison des soupçons de dopage, le cycliste s’était plaint, lors de l’édition 2015, d’avoir reçu de l’urine jetée par un spectateur. Des chaînes de télévision avaient capté des insultes visant le sportif. Et le peloton ne sera pas unanimement convaincu de la bonne foi du Britannique. Lundi, quelques minutes après l’annonce de la décision de l’UCI, un directeur sportif d’une équipe du Tour avait ce commentaire lapidaire : « C’est à gerber. »

Source : lemonde.fr (sport) 

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