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24 août 2020 1 24 /08 /août /2020 20:47
Les mots..( étymologie & origine)

Aujourd'hui  voyons  celle du mot : " ZUT "

(D’après « Parémiologie musicale de la langue française » (par Georges Kastner)
paru en 1866, « Pourquoi pas ? » du 9 novembre 1934 et « Glossaire
du centre de la France » (par Hippolyte-François Jaubert) Tome 2 paru en 1856)

 

Descendant, pour les uns, en droite ligne du cri anglais ut ! abondamment prononcé en France par l’occupant dans le Berry durant la guerre de Cent Ans, issue selon les autres d’une anecdote se rapportant au nom désignant la première note de la gamme musicale, l’interjection zut ! conserve aujourd’hui tout son mystère

Paru en 1808, le Dictionnaire du bas langage de Charles-Louis d’Hautel donne de zut ! la définition suivante : « Quolibet qui, d’une farce comique, est passé parmi le peuple. Se dit à quelqu’un que l’on est ennuyé d’entendre, et équivaut à va te promener, retire-toi. »

Selon Georges Kastner dans son ouvrage paru en 1866 et intitulé Parémiologie musicale de la langue française, il semble que cette façon de parler proverbiale renferme une espèce de défi porté à la personne dont la présence ou les discours importunent. Ut étant la première note de la gamme naturelle, type des gammes majeures, c’est par cette note que l’on commence en solfiant selon la méthode française, car, dans la méthode italienne, l’ut se nomme do.

Zut, j’me suis trompé de porte !... Carte humoristique publiée
vers 1945 de l’illustratrice Germaine Bouret (1907-1953)

Or nous serions redevables du mot zut à une élève du Conservatoire de Paris, originaire de Rome, qui au début du XIXe siècle avait pris l’habitude de nommer do (comme on le fit depuis) la première note de la gamme. Le professeur voulait que l’élève dît ut et non do. Un jour, il la réprimanda fortement et ajouta en faisant sonner l’s de la liaison : « Je vous prie de ne plus dire do, dites ut ». La jeune élève exaspérée, frémissante, jeta ses cahiers en criant : « Eh bien, puisque vous le voulez, zut ! »

Les gamins de Paris semblent s’être approprié cette locution, et l’expression populaire zut ! pourrait bien n’en être qu’un énergique diminutif. À moins qu’elle ne soit une transformation du mot chut, opérée sous l’influence de l’accent provençal.

Mais dans le second tome de son Glossaire du centre de la France paru en 1856, le comte Hippolyte-François Jaubert écrit, au mot Ut ! : « interj. Hors d’ici, va-t’en. Se dit à un chien et même à une personne qu’on traite avec grand mépris. C’est à tort que Roquefort rattache ce mot à l’italien : ce n’est autre chose que l’anglais out. Les deux vers suivants de Wace (Roman du Rou) ne laissent aucun doute sur l’origine de cette interjection :

La gent englesche : Ut ! s’écrie ;
Normanz escrient : Dex aïe !

« Ce mot, poursuit Jaubert, a dû se naturaliser dans notre bas Berry lors des ravages qu’y exercèrent, à tant de reprises, les vieux ennemis de la France. C’était une espèce de hourra de bataille. Les malheureux habitants des campagnes eurent bientôt saisi le sens de ce cri sauvage : la terreur le grava dans leur mémoire ; ils l’apprirent à leurs enfants, et il s’est ainsi transmis de génération en génération jusqu’à leurs derniers descendants. »

Plus loin, le comte Jaubert avance que « le z euphonique s’est joint à notre monosyllabe, et l’on dit aussi zut ! dans un sens d’ironie, de dédain, de refus : — Tu m’ennuies ; je te dis zut ! / — Veux-tu faire telle chose ? — Zut ! Au surplus, cette interjection, qui a quelque analogie avec le zeste du Dictionnaire de l’Académie et le zot du Dictionnaire de Trévoux, n’est point du tout spéciale à notre circonscription. »

D’après ces renseignements curieux, le zut !, ce mot que Lorédan Larchey compte parmi les excentricités du langage contemporain, descendrait en droite ligne du cri anglais ut ! cité par Wace dans le Roman du Rou et conservé intégralement dans le patois berrichon. Quoiqu’il répugne au sentiment national de retrouver jusque dans une intime question de linguistique le souvenir des malheurs de la patrie et des outrages de l’étranger, il faudra bien tenir compte de ce fait, s’il appartient à l’histoire.

Zut ! Voilà la nuisance de la foule polluante... Carte humoristique
des années 1950-1960 de l’illustrateur Louis Carrière

Si le seul passage de Wace et les conséquences qu’on en tire ne suffisent pas pour trancher la question, il ne serait toutefois pas impossible que l’exclamation dont Jaubert rattache l’origine à la malheureuse circonstance de la présence des Anglais sur notre territoire et à leur séjour dans le Berry, n’eût contribué à la formation de ce vulgaire quolibet ; et voici comment : ayant perdu de vue l’origine de cette exclamation et ne sachant plus à quoi la rattacher, le peuple aura cherché à lui donner un sens.

On se sera figuré alors que cet ut ! devait être l’ut des musiciens, et, pour mieux marquer le sens qu’on lui prêtait, on aura imaginé de joindre au monosyllabe équivoque les paroles interrogatives : Sais-tu la musique ? et leur réponse Eh bien, ut ! De telle sorte que cette locution aura pris un caractère tout à fait musical.

On ne peut donc rien inférer de là contre la savante et curieuse étymologie rapportée par le comte Jaubert, de même qu’on ne saurait rien inférer non plus de cette étymologie contre le caractère musical de notre zut !

 

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20 mai 2020 3 20 /05 /mai /2020 05:41

J'ai trouvé la solution 

Vous en avez marre de déguster des céréales rassies à cause d’une boîte en carton déchirée ? Ce tuto malin et surprenant vous explique comment bien fermer votre emballage.

Après 40 ans à tenter de déceler toutes les techniques de pliage d’un emballage, Becky Holden McGhee a finalement trouvé la solution. Cette femme originaire de Blackpool, au Royaume-Uni, a partagé sur Facebook une vidéo ludique pour en finir avec la misère des céréales séchées.

Depuis, son tuto fait un carton sur internet. La vidéo a été vue plus de 3 millions de fois par les internautes. Preuve que le calvaire des boîtes en carton est bel et bien un problème universel. Découvrez étape par étape cette technique ingénieuse :

Désormais, vous n’avez plus d’excuse pour ne pas refermer correctement l’emballage de vos céréales. Alors, bonne dégustation.

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13 octobre 2018 6 13 /10 /octobre /2018 05:22

Pourquoi dit-on « À tire-larigot » ?

Cette expression, relevée dès le XVIe siècle chez Rabelais, s’appliquait autrefois uniquement à la consommation de vin. Mais son explication est complexe et son origine controversée.

En grande quantité

On sait que « à tire » signifiait à l’époque « rapidement » ou « sans s’arrêter », comme dans l’expression « à tire-d’aile ». Quant au « larigot », il s’agissait d’une flûte. Certains ont alors affirmé que les flûtistes, qui usent beaucoup de salive, étaient réputés pour leur amour immodéré de la boisson.

D’autres pensent plus simplement qu’il s’agit d’une simple comparaison entre la bouteille d’où l’on tire le vin et la flûte d’où l’on tire des sons.

D’où vient l’expression « la fin des haricots » ?

Le haricot blanc arrive en France en 1553, introduit à la cour par Catherine de Médicis. Mais on lui préfère encore les fèves, consommées depuis des siècles. En revanche, il est prisé par les marins qui embarquent de grandes quantités de cette légumineuse qui se conserve très bien. Tellement bien que c’est le dernier aliment que l’on consomme lorsqu’il ne reste rien d’autre à bord.

Quand la famine guette

Du coup, quand arrive la fin des haricots, c’est que la famine guette. Au XXe siècle, l’expression change de sens et fait référence aux jeux de cartes au cours desquels on mise des haricots en guise de pièces de monnaie, faute de mieux. L’idée reste la même : quand il ne reste plus que les haricots, ça sent le roussi !

 

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23 juin 2018 6 23 /06 /juin /2018 07:58

SOLSTICE D'ÉTÉ

Il est de coutume d’entendre dire que  le 21 juin (jour de la Saint-Jean), est « le jour le plus long de l’année ».Eh bien, je vais peut-être vous étonner, mais il n’y a pas UN jour le plus long dans l’année mais HUIT.

Il suffit de consulter le calendrier des postes (comme on dit) ou le site Promenade dans le système solaire, par exemple, et d’y chercher les heures de lever et de coucher du soleil. La consultation d’autres sites, astronomiques, officiels ou non, pourra vous donner des horaires légèrement différents, mais le principe est là : on constate, en soustrayant l’heure du lever de l’heure du coucher, que « la » plus longue journée de l’année dure 16 heures et 7 minutes et qu’il y en a, au total, huit.

Démonstration.

L’heure où le soleil se lève le plus tôt dans l’année est 5 h 48, et cela se produit pendant quatre jours, du 14 juin au 18 juin. À partir du 19 juin, le soleil recommence à se lever plus tard.

L’heure où le soleil se couche le plus tard dans l’année est 21 h 56, et cela se produit pendant treize jours, du 19 juin au 1er juillet. À partir du 2 juillet, le soleil recommence à se coucher plus tôt.

Il y a une période, du 16 au 23 juin, où l’amplitude entre l’heure où le soleil se lève et l’heure où il se couche est de 16 heures et 7 minutes.

Donc, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, quand vous entendrez à la radio, quand vous regarderez à la télé, quand vous lirez ou entendrez autour de vous que le 21 juin, jour de la Saint-Jean, jour du solstice, est le jour le plus long de l’année, dites « Stop ! » Ne vous laissez plus abuser, car maintenant, vous savez.

 

 

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20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 08:02

Histoire de plantes:

"les deux origines du magnolia"

C'est en 1703, que le père Jacques Plumier, botaniste de renom, décrit lors d'une expédition en Louisiane, un très bel arbre au feuillage vernissé, persistant, et aux grandes fleurs blanches délicatement parfumées. Il lui donne le beau nom de magnolia, en hommage à Pierre Magnol 1638-1715) qui dirigeait le jardin des plantes de Montpellier.

Mais il faudra attendre quelques années pour que le premier spécimen de Magnolia grandiflora vivant arrive en France. René Darquistade, armateur et maire de Nantes, le repère en 1711 dans une cargaison en provenance du Nouveau Monde. Il le plante, comme cela se fait à l'époque, dans de la tourbe à l'intérieur de l'orangerie de son château de la Maillardière. Où il dépérit, car le magnolia n'est pas une plante de serre...

Voué à la décharge

Voué à la décharge, il sera sauvé par l'épouse de Darquistade qui l'installa dehors, au pied d'un mur, où il s'épanouit merveilleusement. Qui sait si, sans cette intervention providentielle, la culture du magnolia se serait autant développée en France et en Europe?

Sans doute, car à la même époque, l'amiral Roland-Michel Barrin de la Galissionnière, gouverneur général du Canada introduisit un second spécimen, d'une autre variété, reconnaissable au feutrage brun rouille qui orne le dessous de ses feuilles. Ce magnolia grandiflora ‘galionnenis', très résistant au froid, que l'on retrouve un peu partout aujourd'hui, connut lui aussi un très grand succès.

Daniel Lejeune, responsable de la bibliothèque de la Société nationale d'horticulture de France nous raconte comment ce bel arbre aux grandes fleurs blanches est arrivé d'Amérique du Nord au XVIIIe siècle.

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