Enfin une très belle histoire qui finie bien et confirme cette citation " Les animaux ont un mérite: Ils ne déçoivent jamais "
Explosion de joie. Sept mois plus tard.
Monsieur Jak,un gros matou coupé chartreux, s’était enfui dans la tourmente des évacuations cet été. Après des mois de recherches, ses maîtres l’ont retrouvé dans une grange dont il avait fait sa chasse gardée
C’est une petite histoire heureuse dans la grande histoire de l’incendie de Landiras qui ravira les amis des chats. Ce lundi 20 février, sept mois et quatre jours après avoir perdu leur chat en pleine évacuation, avec le feu aux trousses, Brigitte et son mari Patrice ont retrouvé leur gros matou prénommé « Monsieur Jak ». « Notre grande détresse, c’était de ne pas savoir s’il était vivant ou mort. Ça a été des retrouvailles exceptionnelles, un bonheur intense », témoigne sa maîtresse qui a reçu des centaines de témoignages après l’annonce de la nouvelle sur les réseaux sociaux.
Retour en arrière. Nous sommes le 14 juillet 2022, les habitants du village d’Origne, où vit le couple Messmer, sont sommés d’évacuer devant l’avancée du feu qui s’est déclaré deux jours plus tôt à Landiras. Il est 22 heures. Brigitte et Patrice, grands amis des bêtes, embarquent en urgence leurs animaux, deux chats et trois chiens. Ils prennent la direction de Saint-Symphorien, à moins de dix kilomètres, chez des amis qui leur offrent le gîte et le couvert.
« Je l’ai sifflé comme on en avait l’habitude, il a fait ‘‘miaou’’ »
Mais deux jours après, Monsieur Jak se fait la malle par la chatière de la maison qui accueille la famille. « C’est un chat pucé et stérilisé qui aime sa liberté et fait ses besoins dehors. Il n’est jamais revenu. »
Explosion de joie
Affichettes dans les rues, posts sur les réseaux et alertes sur les sites spécialisés… « Où es-tu mon Monsieur Jak ? » Les semaines et les mois passent, le couple reçoit plusieurs signalements. « On s’est déplacé à cinq reprises, mais à chaque fois nos espoirs étaient déçus. C’est un chat tout gris coupé chartreux, comme il y en a beaucoup d’autres, sans distinction particulière. Une fois, on a ramené un chat à la maison, on pensait que c’était Monsieur Jak, il a même dormi sur mon lit, mais en fait ce n’était pas lui… »
L’histoire a rebondi ce lundi lorsque Brigitte reçoit un appel d’une amie qui lui dit qu’un chat un peu farouche qui ressemble au sien a élu domicile depuis des mois dans la grange de sa fille, à Saint-Symphorien. Des gens qui ne l’ont pas nourri car ils ne voulaient pas l’adopter, mais qui, depuis le mois d’octobre, l’observent chasser les souris, les lapins, les oiseaux, et faire de la grange son domaine.
« C’est vrai qu’il ne se laisse pas approcher quand il ne connaît pas et que c’est un sacré chasseur. Je savais qu’il parviendrait à se nourrir seul », poursuit Brigitte. Lorsqu’elle arrive sur place, le gros chat gris est tapi dans l’herbe. Elle n’est pas sûre de le reconnaître. « Je l’ai sifflé comme on en avait l’habitude, il a fait ‘‘miaou’’. Je tremblais, j’ai senti dans mon cœur une explosion de joie. » Le gros matou de presque 7 kilogrammes s’est approché de sa maîtresse et, après quelques allers-retours, a fini par se rouler sur le dos pour recevoir sa dose de caresses.