Du côté de chez ma tante
"Les Grandes Vacances arrivent.
C'est aussi le moment de vérifier si les capacités financières pour les assumer sont présentes.
Sinon, il y a le Mont-de-piété. Cet organisme de prêt sur gage a pour mission de faciliter les prêts d'argent, notamment en faveur des plus démunis, mais aussi pour de petites failles de pouvoir d'achat en échange de biens mis en garantie.
Aujourd'hui, on emprunte à la banque à des taux très variables, mais c'est long à mettre en route. Les prêteurs, plus rapides à la détente, demandent des taux d'intérêts impossibles à supporter.
Le terme français de Mont-de-piété vient de la mauvaise traduction en français de l'italien monte di pietà, « crédit de charité », de monte, « valeur, montant », et pietà, « pitié, charité ».
Pour une raison historique, le Mont-de-piété est appelé "ma tante".
Pour la petite histoire. L'idée d'un mont-de-piété est née en 1462, quand un moine récollet italien, Barnabé de Terni, cherche un moyen de combattre l’usure et les taux d'intérêt abusifs jusqu'à 130 % pratiqués à l'époque. Il convainc les riches de la cité de Pérouse de constituer un fonds permettant de créer le Monte di Pietà, un établissement de prêts sur gages à faible intérêt ou gratuit. Dix ans plus tard, le Monte dei Paschi di Siena est établi à Sienne avec le même objectif. En 1515, au Ve concile de Latran, le pape Léon X reconnaît officiellement les monts-de-piété avec l'emblème le "grype", créature légendaire qui gardait les mines d'or d'Apollon dans le désert scythe. Après avoir pris en 1617 l'avis des autorités religieuses, ils en confient, par lettres patentes du 9 janvier 1618, la surintendance générale à Wenceslas Cobergher. |
"Comme toujours, le malheur des uns peut alors représenter le bonheur des autres."