Petites culottes 100% bio et saines ..............

De petites culottes 100% bio et saines lancées par une jeune périgourdine en Dordogne
Mathilde a réussi à concrétiser un projet de fin d'étude, mené avec d'autres élèves de son école de commerce. Elle a choisi de proposer une gamme de sous-vêtements 100% naturels tout en étant "stylés". Convaincue de la nécessité de développer une mode durable et responsable.Nous avons rencontré Mathilde de Sacy lors d'une séance photo. Le site est bucolique, en pleine campagne périgourdine, au milieu des fleurs de printemps.Il s'agit de "transmettre une atmosphère de beauté naturelle" nous explique la jeune chef d'entreprise originaire du village de Douzillac, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Périgueux.
Le naturel, c'est le concept qu'elle a choisi de développer. "La plupart de nos vêtements, deux tiers d'après Greenpeace, contiennent des perturbateurs endocriniens (...) qui chamboulent notre système hormonal, peuvent se transmettre de la mère à l'enfant, et s'infiltrent d'autant plus dans notre corps que la peau est humide et le tissu en contact direct avec la peau" précise-t-elle sur la page web de sa campagne de crowfunding.
"Passionnée de mode et très sensible à l'environnement", elle ne propose que des produits certifiés sans produits toxiques et fabriqués en Europe.Le coton est "100% bio, cultivé sans pesticide, sans perturbateur endocrinien, sans OGM et les teintures sont certifiées sans produit nocifs, donc c'est meilleur pour la santé et pour l'environnement" assure-t-elle.L'idée, lancée au printemps 2017, a plu. La campagne de financement participatif a dépassé ses espérances. Elle demandait 6500 euros, elle en a obtenu 14 800. Assez pour lancer ses quatre premiers modèles fabriqués dans une usine hongroise.Un an après, trois modèles supplémentaires sont proposés sur la page web de sa marque, Olly bio. Elle vend également dans plusieurs boutiques, à Paris, Toulouse, Nantes et bientôt Périgueux.
Dans le reportage qui suit, on la voit en pleine séance photo. Elle nous explique comment elle a trouvé styliste, fournisseurs et fabricants avec ses petits moyens.