Aujourd’hui...
La grande boucle....
Son Origine.....
Dans la France du début du XXe siècle, il fallait être au mieux un grand fantaisiste, au pire une sorte d’aliéné, pour imaginer une course cycliste de près de 2 500 km à travers le pays. Géo Lefèvre, alors journaliste à L’Auto, eut cette inspiration. Son directeur, Henri Desgrange, eut l’audace d’y croire, de le suivre et de parier gros sur le Tour de France. Le 1er juillet 1903, soixante pionniers s’élancèrent de Montgeron sur leur bicyclette.
Une petite Rétro .....
La toute 1ière fois
1919
le 10 juillet
La victoire a sa couleur !
Première apparition du "maillot jaune" à l'occasion du premier Tour de France de l'après-guerre. Sa couleur évoque la teinte du papier du journal L’auto, organisateur de l'épreuve et rival du journal Le Vélo, imprimé sur papier vert. C'est au coureur Eugène Christophe que revient l'insigne honneur de porter le premier "maillot jaune" de l'Histoire.
1924 / BAYONNE - LUCHON / 2 juillet / Ottavio Bottecchia, entouré par les spectateurs, est en tête de l’ascension du col du Tourmalet. Il remportera l’étape, et le Tour de France. Première victoire italienne Mention obligatoire : 100 ans du tour de France, photo L’Equipe
1903
le 1 juillet
Un tour pour la "petite reine" !
Henri Desgrange, propriétaire du plus grand journal sportif de l’époque, L’Auto, crée le Tour de France cycliste. Le 1er juillet 1903, 60 coureurs sont au départ. A l’arrivée, après 2.428 kilomètres de course, effectués en 6 étapes, seuls 20 d’entre eux répondent à l’appel. Un ancien ramoneur, Maurice Garin, est proclamé vainqueur. C’est le début de la fabuleuse histoire de la "Grande Boucle".
1927 / BORDEAUX - BAYONNE / 28 juin / Pause-cigarette sur le vélo : Gustave Van Slembrouck offre du feu à Maurice Gedholf. À gauche, Julien Vervaecke, troisième du classement final, a aussi la cigarette à la bouche
Mention obligatoire : 100 ans du tour de France, photo L’Equipe
1948
le 25 juillet
En direct du stade
La télévision retransmet pour la première fois l'arrivée du Tour de France en direct. Il a fallu, pour réaliser l'exploit de transmettre les images du Parc des princes à la rue Cognacq Jay, 5 kilomètres plus loin, disposer une antenne suspendue à un ballon perché à 75 mètres dans les airs
1967
le 13 juillet
Tragédie du dopage
La chaleur écrase les coureurs du Tour de France cycliste sur les pentes du "Mont chauve", le mont Ventoux. A deux kilomètres du sommet, le Britannique Tom Simpson se désunit. Il tombe une première fois. On le relève, il repart en zigzags, tangue, chavire et s'écroule sur le talus rocheux. Quarante minutes de réanimation n'y changent rien. Il décède à l'hôpital d'Avignon. La rumeur se répand, on aurait trouvé des amphétamines dans les poches du champion. Le dopage a endeuillé le Tour. Le drame semble cependant insuffisant pour stopper cette tricherie dangereuse.
Et aussi…
1905 : Première du Ballon d’Alsace.
1910 : le Tour franchit les Pyrénées (Tourmalet, Aubisque).
1911 : le Tour à l’assaut des Alpes (Galibier)
1930 : Création des équipes nationales et de la caravane publicitaire.
1933 : Création du Grand Prix de la Montagne.
1934 : Premier contre-la-montre individuel.
1947 : Première étape dans une capitale étrangère (Bruxelles).
1952 : Premières arrivées en altitude (Alpe d’Huez, Sestrières, Puy-de-Dôme).
1953 : Création du maillot Vert (meilleur sprinteur).
1954 : Premier départ de l’étranger (Amsterdam).
1967 : Création du prologue.
1969 : Retour à la formule des équipes de marques.
1975 : Création du maillot à Pois (meilleur grimpeur).Première arrivée sur les Champs-Elysées.
Une légende….
Si, aujourd’hui, la magie des images en direct et en couleur opère magistralement, par petit écran Interposé, et magnifie notre feuilleton sportif de juillet, le Tour de France n’a pas toujours vécu dans ce Réalisme de l’instantané.
Rien n’échappe plus aux caméras, si ce n’est parfois le regard des champions, camouflé derrière leurs Lunettes de soleil. Et même les moyens techniques dont dispose la télévision offrent à la magnifique Aventure humaine qui nous occupe ce dont ne bénéficie aucun autre sport : un décor sans cesse changeant, Qui va de la plaine à la montagne, du soleil à la brume, des rivières et des ponts aux châteaux et cathédrales.
Et c’est ainsi qu’une compétition dépasse son cadre sportif pour se faire événement social. Comme les cameramen, les photographes peuvent côtoyer d’au plus près les coureurs, à bord de leur moto, et parviennent à fixer, au gré de leur inspiration, ou de la chance, ou de l’événement, tantôt le portrait que les gamins épingleront dans leur chambre, tantôt la « carte postale » que la grand-mère glissera dans son agenda. La beauté des images est consubstantielle au sport cycliste et au Tour de France.
Autrefois, les photographies avaient une autre vocation : celle de faire rêver en noir et blanc. Quand le matériel audiovisuel ne faisait que balbutier, c’est par la narration des reporters, forcément romancée puisque l’imagination devait compenser l’insuffisance des informations, et c’est par l’image qu’on pouvait
s’inventer la course, ses héros et son environnement : ah ! les moustaches des premiers pionniers, les chapeaux melons, les bretelles et les charrettes à foin du début du siècle ; ah ! les boyaux enroulés autour des épaules, les voitures suiveuses décapotables, les motards à grosses lunettes….
Dans ce kaléidoscope centenaire, le Nord de la France occupe une place privilégiée si l’on songe aux villes qui ont si souvent reçu la Grande Boucle : Dunkerque, Lille, Roubaix, les routes pavées, les rails de tramway, le vent, la poussière ou la pluie, bref, tout ce qui rappelle ce que les gens du Nord connaissent bien, à savoir que le vélo, ce n’est pas facile…
Jean-Marie Leblanc
Directeur du Tour de France
Aujourd’hui...
Version 2012
Version 2012 dont aujourd’hui c’est l’arrivée ……………Il s’appelle Bradley WIGGINS et il est britannique ( le 1ier à inscrire son nom au palmarès de la grande boucle….
C'était aujourd'hui....
La grande boucle....
à la semaine prochaine pour un autre regard vers le passé...