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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 07:06

La folle histoire de la statue de la Liberté

La statue de la Liberté est le fruit d’un étonnant pari politique, technologique et commercial. De sa naissance en Moselle, en 1865, à son inauguration à New York, en 1886, retour sur cette folle aventure franco-américaine.© Library of Congress

Le soir du 21 avril 1865, l’heure est à la fête chez Edouard de Laboulaye. Dans sa demeure provinciale de Gatigny, commune de la Lorraine située à 12 kilomètres de Metz, ce professeur de droit au Collège de France et ardent promoteur du système politique américain a convié ses amis libéraux à célébrer la victoire de l’Union sur les sécessionnistes du sud des Etats-Unis. Toutefois, un malaise gâche l’ambiance. Napoléon III a pris le parti des sudistes afin de conforter sa position au Mexique qui fait l’objet d’une intervention française depuis 1862. Comment dire aux unionistes que les Français partagent malgré tous leurs valeurs ? Edouard de Laboulaye a une idée : ériger, aux Etats-Unis, un monument avec « un travail commun de nos deux nations ». Parmi les convives, un certain Frédéric Auguste Bartholdi, 31 ans, écoute les paroles du professeur. Ce sculpteur prometteur, issu d’une famille alsacienne aisée, est séduit par un tel projet. Reste à savoir comment mettre en place une telle opération et à quoi pourrait bien ressembler ce monument singulier. Il faudra attendre une dizaine d’années avant que l’idée ne prenne réellement forme. Les relations entre la France et les Etats-Unis deviennent tendues lorsque, en juillet 1870, l’Amérique choisit de soutenir la Prusse dans le conflit déclenché par Napoléon III. Pour autant, Bartholdi ne renonce pas à son dessein. Fasciné par les colosses antiques, comme celui de Rhodes – gigantesque effigie du dieu grec Elios qui servait de porte d’entrée de l’île –, le sculpteur avait proposé à Ismaïl Pacha (1830-1895), souverain d’Egypte, d’édifier une statue à la gloire de son pays pour ouvrir l’entrée du canal de Suez. Une déesse romaine, Libertas, sous les traits d’une paysanne égyptienne. Nom de l’œuvre : L’Egypte apportant la lumière à l’Asie. Et si le projet n’a pas abouti, l’Alsacien souhaite alors utiliser ses croquis pour concevoir un équivalent new-yorkais. En 1871, il s’exile aux Etats-Unis, fuyant Colmar, sa ville natale occupée par les armées prussiennes de Bismarck, et la Commune, dont il réprouve la violence. Dans ses bagages, il emporte deux modèles de statues et des lettres d’introduction d’Edouard de Laboulaye.

A Washington, Bartholdi se heurte à l’indifférence du président Ulysses S. Grant

 

Outre-Atlantique, Frédéric Auguste Bartholdi s’efforce de rallier les Américains à sa cause. Pour lui, ce symbole offert par la France à l’Amérique doit être élevé à Bedloe’s Island, îlot à l’embouchure du chenal menant au port de New York. Donc visible de tous les navires arrivant du Vieux Monde… Mais l’accueil est mitigé. Si à Philadelphie, l’Union League Club, un réseau de libéraux fortunés, s’enthousiasme et promet une importante aide financière, à Washington, le sculpteur se heurte à l’indifférence du président Ulysses S. Grant. Quant aux conservateurs, qui assimilent la liberté française au radicalisme de la Commune, ils se méfient de cette statue venue de l’Hexagone. En outre, le climat politique de la France, que Bartholdi regagne à l’hiver 1871, n’est pas non plus propice aux idéaux de liberté. Le gouvernement Thiers doit faire face à une vague royaliste demandant la restauration d’une monarchie.

 

Le financement, côté français, va durer… cinq ans !

Quatre ans plus tard, l’heure de la phase de construction du monument semble pourtant arrivée. Certes, Edouard de Laboulaye sait qu’il ne doit attendre aucun soutien du nouveau président de la République Mac Mahon, ancien Versaillais pendant la Commune. Mais le regain de popularité des républicains se fait sentir jusque dans le Parlement. C’est donc dans cette atmosphère politiquement favorable que le professeur décide de donner, en 1875, le feu vert à une statue de Bartholdi dont le nom exact sera La Liberté éclairant le monde. Edouard de Laboulaye, qui rêve d’une inauguration en 1876, pour le centenaire de l’indépendance américaine, est pourtant loin d’imaginer que le financement, côté français, va durer… cinq ans ! Pour collecter les 400 000 francs de l’époque (2 millions de dollars actuels, soit 1,6 million d’euros) jugés nécessaires pour débuter le chantier, un comité, « l’union franco-américaine », est mis sur pied, composé de modérés et de personnalités républicaines comme Hippolyte de Tocqueville, frère d’Alexis, l’auteur de De la démocratie en Amérique (1835 et 1840).

Au mois de novembre, un somptueux gala est organisé dans la grande galerie du Louvre. Bilan : 40 000 francs collectés. Et l’adhésion d’Elihu Washburne, ambassadeur américain en France, qui parvient à convaincre le Congrès de faire de Bedloe’s Island la terre d’accueil de la statue. Le comité mise sur un soutien populaire grâce aux échos de la presse. De fait, la plupart des journaux modérés relayent la campagne de souscription, à l’image du quotidien Le Petit Journal qui incite ses 350 000 lecteurs à la générosité.

La torche qu’elle brandit est conçue par le célèbre architecte Eugène Viollet-le-Duc

La statue s’installe petit à petit dans l’imaginaire collectif : des revues comme L’Illustration multiplient les publications de dessins de ce monument néoclassique d’une hauteur prévue de 45 mètres. La torche qu’elle brandit, conçue par le célèbre architecte Eugène Viollet-le-Duc, et sa couronne de rayons font beaucoup parler d’elles dans les rues de Paris. En guise de préambule de ce travail titanesque, une statue d’argile d’une hauteur de 2,11 mètres sert de maquette dans les ateliers de « plomberie et cuivrerie d’art » Monduit, Gaget, Gauthier et Cie, lesquels ont gagné l’appel d’offres pour les travaux de confection et d’érection de cette « statue de la Liberté ».

Lors de l’Exposition universelle en 1878, les visiteurs payent pour se hisser sur la tête de la statue

Dans leurs ateliers du nord-ouest de Paris, les artisans commencent par fabriquer la main et la torche. Las, l’année suivante, les travaux sont interrompus. La cause ? Frédéric Auguste Bartholdi a sous-estimé les montants nécessaires. Meilleur communicant que comptable, le sculpteur profite alors de l’invitation de l’Union League Club pour exposer la main et le flambeau à Philadelphie pour la célébration du centenaire de l’indépendance américaine. Aux visiteurs qui s’enthousiasment, il entreprend de vendre photographies, lithographies, statuettes et même des fragments de métal extraits de la statue. Le succès est tel que le sculpteur recommence cette opération commerciale en France. En 1878, lors de l’Exposition universelle de Paris, sur le Champ-de-Mars, les visiteurs payent pour se hisser sur la tête de la statue, réalisée entre-temps grâce aux fonds recueillis aux Etats-Unis. Et c’est ainsi qu’en 1880, la somme pour terminer le monument est réunie. L’aventure technologique peut donc commencer avec la fabrication de la pièce essentielle : le corps de la statue.

Très vite, les ingénieurs soulèvent une problématique : comment Lady Liberté pourra-t-elle tenir face aux vents parfois très violents qui balaient la rade de New York ? Gustave Eiffel, grand industriel nommé ingénieur principal du projet, après la mort de Viollet-le-Duc en 1879, apporte la solution en transposant la technologie révolutionnaire qu’il applique dans le monde entier à ses ponts ferroviaires. La statue devient une sorte de tour Eiffel moderne revêtue d’une toge antique. Plus techniquement, sous son drapé composé de centaines de minces plaques de cuivre, elle dissimule un squelette souple constitué d’un pilier central soutenu par de fines poutrelles qui offrent une résistance au vent.

En 1882, au terme de sept ans de travail acharné, les centaines de pièces entrent en phase d’assemblage

Chez Monduit, Gaget, Gauthier et Cie, quelque 600 plâtriers, ferronniers et ingénieurs œuvrent jour et nuit à ce gigantesque chantier. Il s’agit, dans un premier temps, d’agrandir à l’identique le modèle d’origine, ce qui demande de minutieux calculs. Rien ne doit être laissé au hasard. L’eau de mer, par exemple, susceptible d’asperger la statue durant les jours de tempête, menace de provoquer des décharges électriques aux endroits où le fer entre en contact avec le cuivre. Pour pallier ce problème, les ouvriers glissent des tissus recouverts d’amiante en guise d’isolant, une technique utilisée pour les navires. Enfin, en 1882, au terme de sept ans de travail acharné, les centaines de pièces entrent en phase d’assemblage. Progressivement, la silhouette de la statue surgit au-dessus des toits des immeubles haussmanniens. Deux ans durant, elle devient une présence familière et aimée, louée par la presse. Du président de la République, Jules Grévy, à Victor Hugo, qui la qualifie de « gage de paix permanent », les personnalités défilent pour voir la statue avant qu’elle ne soit officiellement présentée à l’ambassadeur américain Levi Morton, le 4 juillet 1884, pour ensuite être démontée. Toutes les pièces sont alors rangées et numérotées dans 212 caisses. Direction la baie de New York.

​​​​​​​De Paris à Rouen, la statue déboulonnée est transportée par chemin de fer. Elle entreprend ensuite la traversée de l’Atlantique à bord de la frégate Isère où embarquent la famille Bartholdi, les époux Gaget et une équipe de douze ouvriers affectée au démontage et à la reconstruction du colosse. Après avoir affronté plusieurs tempêtes en plein océan, le bateau est accueilli en fanfare dans le port de New York le 17 juin 1885. Mais les caisses resteront scellées sur le sol américain pendant un an ! Sur Bedloe’s Island, les fondations et le piédestal ne sont hélas pas achevés lors de l’arrivée de la statue démontée. Depuis 1877, les soutiens américains – avec l’Union League Club – s’efforcent tant bien que mal de réunir de quoi financer le socle, mais il reste bien difficile de convaincre les élites d’ouvrir leurs portefeuilles pour ce sculpteur français, Bartholdi, trop peu connu aux Etats-Unis.

Le montage de la statue dura deux ans et huit mois. Les Parisiens qui habitaient à proximité ont pu observer les différentes étapes de la construction, de la mise en place des échafaudages à la pause du dernier rivet à plus de 46 mètres de hauteur. -Gaget fait fabriquer des petites répliques qu’il offre aux passants… qui serait à l’origine du mot « gadget »Comme en France, c’est grâce au soutien populaire que la dame de fer est sauvée. En mars 1885, Joseph Pulitzer, grand patron de presse, en appelle à la générosité des 153 000 lecteurs de son quotidien, le New York World. Cinq mois plus tard, 121 000 New-Yorkais ont donné les 100 000 dollars manquants. Dès la fin de l’année, la construction du piédestal est enfin sur le point de s’achever. Sur Bedloe’s Island, les ouvriers s’attellent à l’assemblage de la statue, se suspendant à sa carcasse tels des alpinistes, le vent interdisant la mise en place d’un échafaudage.

L’architecte américain Morris Hunt dessina les plans du socle de la statue, qui s’inspire du phare d’Alexandrie. La construction débuta en octobre 1883, et la dernière pierre fut posée le 22 avril 1886.

Plus de vingt ans après, le rêve fou du sculpteur est devenu réalité de l’autre côté de l’Atlantique…

Le 28 octobre 1886, Frédéric Auguste Bartholdi assiste, ému, à l’inauguration de la statue, entouré d’un million d’Américains en liesse. Gaget, lui, a eu l’idée de fabriquer des petites répliques qu’il offre aux passants. Un immense succès… qui serait à l’origine du mot « gadget ». Pompiers, enfants et soldats défilent dans les rues pavées où des milliers de drapeaux français et américains sont agités avant que le président des Etats-Unis, Grever Cleveland – qui s’était un temps opposé au financement du projet – ne prononce un discours solennel. En ce jour décrété férié, un vent de liberté souffle au-dessus de New York et de la tête de Bartholdi qui a une pensée pour Edouard de Laboulaye, décédé trois ans trop tôt. Plus de vingt ans après le dîner de Glatigny, son rêve fou est devenu réalité de l’autre côté de l’Atlantique…

La torche est la première pièce achevée par les ouvriers, en 1876, dix ans avant l'inauguration de la Statue de la Liberté.

 

Lady Liberté en chiffres

 225 TONNES. Le poids total de l'édifice se compose de 125 tonnes d'acier et 30 tonnes de cuivre. Le socle, constitué de béton et de pierres granitiques, pèse à lui seul 70 tonnes. 
 7,19 MÈTRES. C’est la longueur exacte de la tablette placée dans la main gauche de la statue. Ce livret porte l’inscription « July IV MDCCLXXVI » (4 juillet 1776), date de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique.
 18 300 MARTEAUX ont été utilisés par les ouvriers des ateliers Monduit, Gaget, Gauthier et Cie pour travailler les feuilles de cuivre de la structure métallique. 
 500 000 DOLLARS DE L’ÉPOQUE ont été dépensés pour construire la statue et son socle, ce qui représente 10 millions de dollars actuels, soit 8 millions d’euros. 
 39 KILOMÈTRES. C’était la portée du phare qui, de 1886 à 1902, était en lieu et place de la torche de Bartholdi. 

 7 RAYONS, représentant les continents, ornent la couronne dressée sur la tête de la statue de Bartholdi.

Le Bonus.............

Qui a inspiré le visage de la statue de la Liberté ?

Avec ses traits austères et son regard décidé, le visage de la statue de la Liberté a suscité de nombreuses hypothèses concernant l’identité de son modèle.

Bartholdi a toujours laissé planer le mystère. Pour beaucoup d’historiens, le modèle serait la mère du sculpteur, Charlotte, connue pour ses traits austères. D’autres évoquent la femme de l’artiste, Jeanne-Emilie. Dans son livre Lady Liberty, I Love You(éd. De Rameau, 2013), Nathalie Salmon raconte, elle, l’histoire d’une dénommée Sarah, jeune New-Yorkaise qui épousa, en secondes noces, un ami intime de Bartholdi. Lorsque ce dernier la rencontra, il aurait « vu sa statue ». Enfin, Elizabeth Mitchell, auteure américaine de Liberty’s Torch : The Great Adventure To Build the Statue of Liberty (éd. Atlantic Monthly Press, 2014) est persuadée que la muse du sculpteur n’était autre… que son frère aîné, Jean-Charles.

Source: Géo/Library of Congress

Images:Wikimedia Commons

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