Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Lespassionsdepapybougnat
  • : Vous trouverez dans ce blog un peu de vérité, beaucoup de passions et quelques coups de gueule........ Bonne route, bonne lecture merci de votre visite...
  • Contact

Le Blog De Papy-Bougnat

  • Papy-bougnat
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule 
Bonne route & merci pour votre visite
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour ! Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule Bonne route & merci pour votre visite
">

Traducteur

A L'affiche..

La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

 

[André Malraux]

********** 

 

Actu du jour...


       

19 juin 2016 7 19 /06 /juin /2016 07:54

IL Y A 30 ans  ....L'enfoiré nous quittait

 

 

« T’as roulé dans l’herbe,
Et nous, tu nous plantes là.

(…) Tu nous laisses avec les chiens,
Avec les méchants, les crétins.
(…) Nous, on a plus notre meilleur copain.
T’étais un clown mais t’étais pas un pantin.
Enfoiré, on t’aimait bien.
Maintenant, on est tous orphelins. »
(Renaud, "P*tain de camion", 1986).

Il y a trente ans, le 19 juin 1986, juste après un 18 juin, a eu lieu l’accident qui a coûté la vie au célèbre humoriste Coluche, à l’âge de 41 ans. Un camion semi-remorque a barré la route au motard sur une route des Alpes-Maritimes, entre Cannes et Grasse. Le motard roulait pourtant à faible allure (55 kilomètres par heure) mais il ne portait pas de casque. Ce fut l’Abbé Pierre qui célébra son enterrement le 24 juin 1986 en rappelant : « Si vous entendez quelqu’un dire qu’il ne respectait rien, dites-leur que ce n’est pas vrai ! Je suis témoin. ».

En fait, tout le monde est témoin. Avec les Restos du cœur dont il a émis l’idée le 26 septembre 1985 sur Europe 1, Coluche a laissé derrière lui une œuvre de charité indispensable on ne peut pas plus respectueuse des personnes humaines : « Quand il y a des excédents de nourriture et qu’on les détruit pour maintenir les prix sur le marché, on pourrait les récupérer et on essaiera de faire une grand cantine pour donner à manger à ceux qui ont faim. ».

Le 14 octobre 1985, Coluche a créé alors l’association et les premiers repas gratuits furent distribués le 21 décembre 1985 dans le 19e arrondissement de Paris. Solution que Coluche envisageait seulement comme provisoire, c’est devenu une véritable institution, qui a distribué en France lors de la saison hivernale 2015-2016 plus de 2 milliards de repas. Parallèlement, il a contribué aussi à la rédaction des articles 230 et 238 bis du code général des impôts qui octroient une déduction fiscale aux contribuables (particuliers et entreprises) qui ont fait un don à des associations caritatives et humanitaires d’aide aux personnes en difficulté. On a appelé ce dispositif "loi Coluche" car Coluche l’avait proposé le 26 janvier 1986 sur TF1 et il fut voté à l’unanimité le 20 octobre 1988 dans la loi de finances pour 1989. Né le 28 octobre 1944 à Paris, tôt orphelin de père, Coluche a dû démarrer sa vie avec des petits boulots puis a travaillé dans des cafés-théâtres et des cabarets. À partir du début des années 1970, il est devenu un comique symptomatique d’une France industrielle qui était secouée par les premiers chocs pétroliers et le début d’une longue crise de l’emploi qui sévit encore aujourd’hui, quarante ans plus tard.

Si l’artiste employait très souvent des "gros mots" (que j’éviterais de reproduire in extenso ici), il insistait avec raison sur le fait qu’il le faisait toujours sans vulgarité et qu’à l’inverse, on pouvait aussi s’exprimer avec un langage châtié pour dire des vulgarités. Avec tous ses sketchs, il a laissé un grand nombre d’aphorismes, de réflexions et de proverbes dont le néomoralisme pourrait concurrencer aujourd’hui jusqu’au moralisme des maximes de François de La Rochefoucauld (1665). Pour rendre hommage à Coluche, et montrer que ses persiflages restent encore en pleine actualité, je propose deux types de citations : les unes retranscrites par écrit selon des thèmes que j’ai sélectionnés (avec les sketchs mis en référence), et les autres visibles sur Internet grâce aux nombreuses vidéos qui s’y trouvent et dont j’ai choisi quelques-unes.

. L’emploi, le problème numéro un

« Moi, j'ai été remplacé par une machine avec toute l'équipe de mecs qu'on était. Ah, une machine super ! Elle fait tout le travail à notre place ! Elle le fait aussi bien que nous... sinon mieux. Et puis, alors, la machine, ça a pas besoin de salaire, ça a pas besoin de repos, ça a pas besoin de vacances, c'est jamais malade ! Et le pire, ça a même pas besoin de travail ! » ("Le chômeur", 1986).

« Tout le monde gueule : "Ouais, y a 3 millions de personnes qui réclament du travail..." C’est pas vrai !... De l’argent leur suffirait. » ("Le chômeur", 1986).

 

Consommer

« Quand on pense... qu'il suffirait que les gens ne les achètent plus pour que ça se vende pas ! » ("Misère", 1978).

« Les artichauts, c’est un vrai plat de pauvres. C’est le seul plat que quand t’as fini de manger, t’en as plus dans ton assiette que quand t’as commencé. » ("L’étudiant, 1980).

 

La bureaucratie dans toute sa splendeur

« Vous savez, en France, l'administration, c'est très fertile : on y plante des fonctionnaires, il y pousse des impôts. » ("L’administration", 1986).

Bon dimanche...........

Voir les commentaires

Partager cet article

Repost0

commentaires