Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Blog De Papy-Bougnat

  • Papy-bougnat
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule 
Bonne route & merci pour votre visite
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour ! Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule Bonne route & merci pour votre visite

Traducteur/Translate/übersetzen/Traducir.

Traducteur Google “translate”

 

 

 

Il est très ... Exactement

 

 

 

             

 

 

 

 

A L'affiche..

La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

[André Malraux]

********** 

 

Actu du jour...

 

 Passion Palombe

palombe-.08.07.JPG

A chacun sa toile

P7316215

Urgent!

 Cherche Bénévoles

Pour

  Restaurer Cabane ..

P4065929     

 

Attention ! Passion Palombe...

1ier.nov.2010--12-.JPG 

 

 

C'est ici que ça se passe ............

Au mois d'octobre de chaque Année

 

IMGP0227.jpg

Tient ! 

IL y a une Palombière par ici .........?

m.1.pylone.jpg

privilège

​​CONTACT:

 

 

 
 

 .         

20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 07:00
La " rétro du lundi "

Aujourd'hui l'origine du mot

 

Cuiller, cuillère

(D’après « Le Courrier de Vaugelas », paru en 1872)

 

En latin, une coquille de limaçon se dit cochlea, et c’est probablement par suite de la comparaison d’une cuillère à une coquille que l’on a fait dans la même langue le mot cochlear ou cochleare pour désigner l’ustensile de table en question.

Or, cochlear étant neutre, il a naturellement donné un nom masculin en français ; aussi trouve-t-on cuiller du genre masculin à l’origine de notre idiome, comme le montre l’exemple suivant, du XIIe siècle, pris dans le dictionnaire de Littré : « Il s’abaissa [se baissa] si a pris un cuillier ».

La " rétro du lundi "

Plus tard, pour une raison que nous ignorons, ce nom, tout en gardant la même écriture, devint du féminin, genre qui lui resta pendant le XIVe et le XVe siècles, comme le prouve ce qui suit :

« Autre plus petit estuy pour mettre une petite cuillier d’or de la royne » (De Laborde, Emaux, p. 238)

« On ne perdroit pas céans une cuillier d’or ou d’argent,
ni rien qui soit, que il ne le sçust tantost » (Froissart, II, III, 22)

Au XVIe siècle, il prit la forme féminine, au sens où il s’écrivit avec un e final, fait attesté par ces exemples :

« Trudon, prenez toutes ces cuilleres d’argent, et ce drageouer. Vous, laquays, prenez ceste grande salliere. » (Rabelais, Pantagruel, IV, 13)

« Une cuillere d’argent » (Ambroise Paré, XX bis, 26)

Mais en même temps, il conservait sa première orthographe, ce qui lui en fit deux ; et comme l’une et l’autre sont venues jusqu’à nous, on peut se demander laquelle il convient de tenir pour meilleure. La préférence du philologue Eman Martin va à cuillère, pour les raisons suivantes :

1° D’abord, comme à l’exception de mer (où l’on conçoit que l’on n’ait pas mis d’e final pour ne pas faire de confusion avec mère), tous les autres mots à la finale er, prononcée ère, sont du masculin, il apparaît que cuillère s’adapte mieux au genre féminin qu’a pris ce substantif.

2° Ensuite, dans le Berry, ce mot, qui est aussi féminin, s’écrit par e final : quillère (prononcé ki), et il en est de même dans le patois de la Saintonge : chillère, chulière.

3° Enfin, en espagnol, cuchera, aussi du féminin, a une finale qui correspond à notre finale ère.

 

Partager cet article

Repost0

commentaires