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Le Blog De Papy-Bougnat

  • Papy-bougnat
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule 
Bonne route & merci pour votre visite
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La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

 

[André Malraux]

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 07:38
La rétro du lundi...................

Au travers de l’histoire ……..

 

Le 24 janvier 1916 : le service militaire devint obligatoire… en Angleterre

 

La Chambre des Lords a adopté le bill en première lecture.

 

C’est un entrefilet en page 3 du Journal daté du 26 janvier 1916 qui l’annonce : « La conscription adoptée par l’Angleterre. Londres 24 janvier. La Chambre des communes a adopté en troisième lecture le bill (loi, NDLR) sur le service militaire par 383 voix contre 36. La Chambre des Lords a adopté le bill en première lecture. » Le vote de la loi a donné d’ardents débats entre les Whigs et les Tories et au sein même de leur parti. Y compris après le vote. C’est ainsi que le Labour Party (Tories) lors de sa conférence de Bristol du 26 janvier, deux jours après le vote de la conscription, a poursuivi la discussion, allant jusqu’à voter une motion en faveur de la poursuite de la guerre par 1,5 million de voix contre 600.000. Un beau revirement quand on sait que, quelques jours auparavant, ils s’étaient prononcés contre cette conscription.

Cette nouvelle loi permet de stopper l’hémorragie dans les rangs de Sa Gracieuse Majesté. En effet, depuis le début de la guerre en août 1914, les Anglais ne recrutent que sur la base du volontariat, conformément à leur vocation d’armée de métier. Grâce à cet élan patriotique, un corps expéditionnaire britannique, composé de six divisions d’infanterie et une division de cavalerie, soit environ 70.000 hommes, a pu rejoindre la ligne de front française dès le début du conflit. Ce volontariat fait monter les effectifs militaires à 1,3 million d’hommes en 1915. Mais les lourdes pertes que l’armée britannique subit refroidissent l’ardeur des jeunes Anglais à s’engager dans l’army. Pour regonfler les effectifs et soutenir l’effort de guerre sur le Vieux Continent et outre-mer, il faut mobiliser dans tous les sens du terme. D’où cette loi.

À titre de comparaison, en France, la loi sur le service militaire de 1913, qui est l’un des enjeux des élections législatives d’avril-mai 1914, porte le service national de deux ans à trois ans, justement parce que les autorités sentent la guerre venir et qu’il faut l’anticiper. En Allemagne, la conscription est également en vigueur et la durée du service militaire varie en fonction de l’unité de rattachement : les appelés des troupes à pied restaient deux ans sous les drapeaux, ceux des troupes montées (cavalerie, artillerie à cheval) trois ans. Une durée réduite à un an s’ils se déclarent volontaires et fournissent leur équipement.

Grâce à ce « bill » qui prend effet le 4 mai suivant, les effectifs britanniques retrouvent et dépassent en octobre 1916 leur niveau antérieur : 1,5 million d’hommes. L’armée anglaise est ainsi en mesure d’aligner 48 divisions en France, ainsi qu’une armée de 150.000 en Égypte pour combattre l’Empire ottoman. L’apport des Britanniques ainsi que celui des troupes en provenance du Commonwealth seront décisifs pour contenir l’ennemi allemand sur le front de l’Est. À la fin du conflit, les soldats anglais (au sens global du terme) auront payé, eux aussi, un lourd tribut : près de 900.000 morts et plus de 1,6 million de blessés.

 

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