À propos du changement d’heure ?
Ce dimanche 27 octobre comme tout à chacun sait nous passons à l’heure d’hiver, Oui d’accord mais au fait « Pourquoi changeons –nous d’heure ? »
Justifiée au départ par les économies d'énergie, la mesure est aujourd'hui contestée
C'est comme cela partout en Europe. Depuis 1998, les dates de changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l’heure d’hiver s’effectue le dernier dimanche d'octobre et le passage à l’heure d’été, le dernier dimanche de mars.
Quel est l'objectif de la mesure?
Instauré en France au lendemain du choc pétrolier de 1973-1974, le changement d’heure sert à faire coïncider les heures d’activités avec les heures d’ensoleillement pour limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel. En hiver, rester au lit une heure de plus évite d’allumer la lumière au bureau, tandis qu’en été, un réveil plus précoce permet de profiter davantage de la clarté en soirée.
Le changement horaire est-il vraiment écologique?
Le bilan écologique de la mesure n'est pas vraiment lumineux. Le ministère de l'Écologie a certes estimé que le changement d’heure a permis d’économiser 440 GWh en éclairage en 2009, soit la consommation d’environ 800.000 ménages.
Mais une autre étude réalisée un an plus tôt aux États Unis, citée par Terra Eco, a montré que le changement d’heure conduit à une augmentation des besoins en chauffage le matin au début du printemps et en climatisation les soirs d’été.
Enfin, d'après un rapport du Sénat, paru en 1995, le passage à l'heure d'été entraînerait une augmentation de la pollution atmosphérique, principalement parce que l'heure de clarté supplémentaire du soir inciterait davantage les automobilistes à sortir leur voiture du garage. Le bénéfice écologique du changement d'heure est donc plus que contestable.
Les changements d'heure sont-ils bons pour l'homme?
Si l'on en croit certains chronobiologistes, les changements d'heure sont plutôt mauvais pour la santé, en particulier celle des jeunes enfants. Irritabilité, troubles du sommeil ou de l’appétit, petites infections virales... Le corps humain s'habitue mal à ce yo-yo saisonnier, même si il aura du mal à refuser une heure de sommeil en plus ce dimanche.