5, 4, 3, 2, 1,0 (Sauf à Molène.....
Magie du temps hé oui ! en 60 minutes nous sommes passé de 2 à 3 car il est maintenant 3 heure du matin …………je vous l’ai annoncé, répété dans la nuit du 29 au 30 Mars 2014 nous changeons d’heure ! et bien maintenant s’est fait …et cela jusqu’au 26 octobre ou nous ferons le chemin inverse ….
Historique de cette intelligente découverte
L'objectif du changement d'heure avancé par les autorités : faire mieux correspondre les horaires d'activité avec les horaires d'ensoleillement afin de limiter les dépenses d'éclairage artificiel en profitant de 60 minutes supplémentaires de jour le soir. Ainsi, en 1975, face au choc pétrolier, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) a encouragé l'adoption de l'horaire d'été en France par décret publié au Journal officiel. Cette agence gouvernementale a en effet vocation à intervenir dans des domaines tels que l'économie d'énergie, le développement d'énergies et de matières renouvelables ou encore la réhabilitation de sites pollués à travers une compétence d'expertise et de conseil scientifique et technique. L'ADEME finance et organise notamment des programmes de recherche et des actions de formation et d'information auprès des entreprises, des collectivités territoriales, des administrations et des particuliers. Pour elle, le lien entre changement d'heure et économie d'énergie est évident car "la plupart des gens se lèvent entre 6h et 7h du matin, or en hiver il fait jour le matin vers 8h et en été vers 6h". Mais ce mécanisme est aujourd'hui contesté par certains experts. …
En effet, la définition de l'heure légale et le choix du fuseau horaire incombent, en principe, aux Etats. Mais depuis plusieurs années, la situation juridique s'est complexifiée. En 1998, les Etats membres de l'Union européenne ont choisi d'harmoniser les dates de changement d'heure dans un souci de bonne coordination du marché unique. Fixer ces dates est donc devenu une compétence communautaire. En 2000, le changement d'horaire a même été reconduit sans limitation dans le temps par directive du Parlement européen traduite dans la législation française.
C'est la directive 2000/84/CE du 19 janvier 2001 qui fixe désormais le moment exact du changement d'heure. Celle-ci stipule que le passage à l'heure d'été doit être effectué le dernier dimanche de mars et le retour à l'heure d'hiver le dernier dimanche d'octobre, à 1h du matin, selon l'heure universelle (GMT). La France vivant avec une heure ou deux de décalage par rapport à l'heure GMT selon les périodes, le changement d'heure doit ainsi intervenir le dernier dimanche de mars à 2 heures (pour passer à 3 heures) l'été et le dernier dimanche d'octobre à 3 heures (pour passer à 2 heures) l'hiver. Dans un souci de précision, l'UE rappelle les dates et heures exactes du changement d'heure tous les 5 ans. La dernière publication a eu lieu en 2011.
Peut-on vraiment abandonner le système du changement d'heure ?
Dans ce contexte, les États européens peuvent-ils toujours décider seuls de revenir sur l'alternance entre heure d'été et heure d'hiver ? L'ambiguïté domine. L'ACHED a formé un recours contre cette directive européenne auprès du tribunal de Luxembourg. Résultat : le tribunal a estimé que le choix de l'heure légale restait une option des pays membres. Mais des responsables politiques français estiment que c'est juridiquement et politiquement difficile pour l'instant.
Néanmoins, la France peut décider seule d'instaurer une heure d'été "simple" : c'est-à-dire un décalage d'une heure seulement avec son fuseau horaire géographique, en période d'été. Pour cela, il suffit d'adopter le même fuseau horaire que la Grande-Bretagne et le Portugal tout le reste de l'année.
D'autres pays dans le monde ont déjà fait marche arrière. La Russie a ainsi décidé d'abroger en février 2011 le changement d'heure, qui avait été introduit en 1981. La même année, l'Égypte, l'Ukraine et la Biélorussie choisissaient aussi d'abandonner le changement d'heure. L'Arménie a fait de même en 2012, la Tunisie en 2009.
Alors a quand l’abolition de ce pitoyable système messieurs les élus ? Pourquoi ne pas demander au peuple ce qu’il en pense par un référendum par exemple !
Ou Faisons comme à Molène (île de ) chez les Masson