Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Lespassionsdepapybougnat
  • : Vous trouverez dans ce blog un peu de vérité, beaucoup de passions et quelques coups de gueule........ Bonne route, bonne lecture merci de votre visite...
  • Contact

Le Blog De Papy-Bougnat

  • Papy-bougnat
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule 
Bonne route & merci pour votre visite
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour ! Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule Bonne route & merci pour votre visite
">

Traducteur

A L'affiche..

La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

 

[André Malraux]

********** 

 

Actu du jour...


       

10 juin 2025 2 10 /06 /juin /2025 10:03

Mal au genou? : Il s’agit peut-être dun syndrome rotulien, qui touche près de trois personnes sur dix

" Cette douleur chronique au genou, souvent minimisée, cache une vraie pathologie, qui peut être traitée sans chirurgie, par une rééducation musculaire ou un changement d’habitudes au quotidien. "

Explications

 

Vous n’avez subi aucun choc, aucune torsion, mais votre genou vous fait régulièrement souffrir ? Il s’agit peut-être d’un syndrome rotulien, ou syndrome fémoro-patellaire, l’une des causes les plus fréquentes de douleurs chroniques à ce jour. Environ 23 % de la population serait concernée, un chiffre qui grimpe même à près de 30 % chez les femmes et les adolescents. Et même si elle n’est que rarement grave, cette affection peut durablement impacter la mobilité, la pratique sportive et la qualité de vie.

Mais à quoi est dû ce syndrome rotulien, souvent négligé ou confondu avec d’autres pathologies articulaires ? Comment le prévenir et le traiter efficacement ? Explications.

Un frottement inflammatoire aux causes multiples

Le syndrome rotulien désigne un dysfonctionnement du genou entre la rotule (patella) et le fémur. L’articulation, sollicitée à chaque flexion, repose sur un équilibre fragile entre l’anatomie du genou, sa biomécanique et les muscles qui l’entourent. Si, pour une raison quelconque, la rotule vient à ne plus suivre un axe de mouvement harmonieux, elle se met alors à frotter anormalement contre le fémur, ce qui provoque à terme des douleurs, voire une usure prématurée du cartilage.

https://youtu.be/05ZOLJ1ep4M?si=uEHT7K8cVvO5-fl4

Or, au cours d’une vie, de nombreux facteurs peuvent venir entraver l’axe de la rotule. Il peut s’agir d’anomalies anatomiques (une rotule trop plate, un fémur un peu creusé, un mauvais alignement des membres inférieurs), de facteurs biomécaniques comme une hyper-pronation du pied (c’est-à-dire un affaissement du pied vers l’intérieur) ou un mauvais appui plantaire. Mais l’un des facteurs les plus fréquents est le déséquilibre musculaire : pas assez sollicités, le quadriceps et les fessiers restent trop faibles et ne jouent plus leur rôle de stabilisateurs du genou. Ce phénomène est particulièrement fréquent chez les sportifs, les adolescents en pleine croissance ou encore chez les personnes qui reprennent le sport après une longue période d’inactivité. Car même si l’activité physique est essentielle pour se maintenir en bonne santé, des exercices mal encadrés peuvent accentuer le désalignement de la rotule et enclencher un cercle vicieux de douleur.

Des douleurs chroniques souvent banalisées

Le principal symptôme du syndrome rotulien est une douleur diffuse à l’avant du genou, souvent décrite comme une gêne ou une pression désagréable derrière la rotule. Elle apparaît généralement lorsque vous descendez des escaliers, que vous vous accroupissez ou que vous restez assis longtemps (le syndrome rotulien est d’ailleurs parfois appelé « signe du cinéma »). Certains patients disent également ressentir des craquements ou une sensation d’instabilité, comme si leur genou « lâchait » soudainement.

Ces symptômes typiques sont souvent minimisés ou mal interprétés, car beaucoup considèrent ces douleurs comme une simple « fatigue articulaire » ou un surmenage passager. Pourtant, lorsqu’elles deviennent régulières, elles doivent alerter et vous pousser à consulter car une atteinte chronique peut, à terme, mener à une dégénérescence articulaire (c’est-à-dire une usure anormale du cartilage et/ou de l’os de l’articulation), qui sera plus difficile à prendre en charge.

Le diagnostic de syndrome rotulien peut être posé par un médecin généraliste, un rhumatologue ou un médecin du sport après un examen clinique précis. Dans certains cas, des examens complémentaires comme une radio ou une IRM peuvent être prescrits pour écarter d’autres pathologies (lésions du ménisque, arthrose précoce…) ou pour visualiser une éventuelle atteinte du cartilage.

Prévenir, soigner, rééduquer

Dans l’immense majorité des cas, le syndrome rotulien se traite sans chirurgie. L’essentiel de la prise en charge repose sur une rééducation fonctionnelle, avec un kinésithérapeute notamment. Ce dernier vous aidera à renforcer vos muscles du quadriceps, notamment le vaste interne, ainsi que vos fessiers, pour rétablir un bon équilibre autour de votre articulation, tout en relâchant à l’inverse certaines chaînes musculaires trop tendues, comme vos ischio-jambiers ou les muscles de vos hanches, qui peuvent tirer sur la rotule et accentuer les contraintes. Attention cependant, armez-vous de patience, car ce travail est progressif et nécessite généralement plusieurs semaines de prise en charge régulière.

 

https://youtu.be/y2XlQp_XW_A?si=nL1R15gP7e4Ks6Q7

En parallèle, plusieurs habitudes peuvent être modifiées, en évitant notamment dans un premier temps les sports très sollicitants pour le genou. Mais pas question de rester inactif pour autant : comme pour beaucoup de pathologies, le meilleur remède est le mouvement. Le maintien d’une activité physique douce, comme la natation ou le vélo à faible résistance, pourra être bénéfique. Veillez aussi à bien adapter vos chaussures et à corriger un éventuel mauvais appui plantaire, avec des semelles orthopédiques si besoin.

Dans les cas les plus douloureux ou avancés, un traitement médicamenteux temporaire peut être proposé (avec des antalgiques ou des anti-inflammatoires), toujours sur avis médical. Une orthèse rotulienne, qui permet de maintenir la rotule en place tout en gardant un certain degré de flexion (30°) peut également être prescrite. Et si les douleurs persistent malgré une rééducation bien conduite, une exploration chirurgicale peut être envisagée, mais elle reste très rare. La chirurgie consiste alors à recentrer la rotule ou à traiter les lésions cartilagineuses.

Quelle que soit votre situation, en cas de doute, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé. Le syndrome rotulien n’est pas une fatalité : bien pris en charge, il se soigne durablement et surtout, il se prévient.

Notez : Les informations de ce billet sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils de santé obligatoire, il peut être fortement recommandé au lecteur de ce billet si le désire de consulter des professionnels de santé dûment homologués pour toute question relative à leur santé, avant toute décision de pratique sportive …

Partager cet article

Repost0

commentaires