La douceur d’un rythme humain pour soi-même
/image%2F1485363%2F20250518%2Fob_206f7d_responsabilite.jpg)
Si nous arrivons à être bienveillants envers les autres, il peut être plus difficile de l’être envers soi-même, sincèrement et totalement. Or c’est primordial. Si le respect est l’une de vos valeurs (et je suis sûr que c’est le cas si vous lisez ce billet ) et que vous voulez aligner celle-ci avec vos actes, n’oubliez pas de vous respecter vous-même. Si vous êtes stressé et moralement affaibli, l’une des raisons, et quel que soit votre contexte, est sans doute la forte pression que vous vous mettez à vous-même. Vous avez probablement trop de choses à faire, à penser, à réussir, en trop peu de temps. Là aussi, la bienveillance peut vous aider. Faites tout cela sans culpabiliser. Vous y gagnerez de l’énergie et de la motivation pour le reste. Mais surtout, vous en avez besoin. Vous vous montrez à vous-même du respect. (Au passage, vous montrez l’exemple à vos enfants qui apprennent aussi à se respecter.)
Ne comparez pas votre rythme actuel à celui des autres, ni au votre dans d’autres circonstances. La comparaison est un vrai poison. En étant plus doux avec vous-même, vous serez plus détendu et du coup, plus doux avec votre entourage.
Accepter notre vulnérabilité d’être humain avec douceur
Même si nous avons tendance à l’oublier, l’être humain est vulnérable : physiquement (même si la science a diminué nombre de risques) et psychologiquement. Notre monde complexe, rapide, aux innombrables sollicitations, n’arrange rien. Certains se considèrent comme endurcis ou protégés par exemple par leur histoire, leur position ou leur argent. Mais eux aussi peuvent être touchés par le burn-out, la maladie, le mal être d’une vie un peu creuse. Essayer de se blinder encore plus ne rendra que la chute plus dure ou nous fera passer à côté de notre essentiel.
Au lieu de ça, nous pouvons choisir d’accueillir notre vulnérabilité et de vivre en en tenant compte. Pas en devenant craintif et en ne faisant plus rien, mais en étant doux avec nous-même.
Arrêtons de nous secouer comme une brute. Soyons indulgent.
Apprenons que c’est normal de se sentir amoindri et perdu face à certains évènements.
Sentons dans notre corps les manifestations de nos émotions sans les fuir.
Laissons-nous le temps de digérer nos déceptions, nos chagrins, nos pertes.
Lançons-nous tout tremblant, mais enthousiaste dans un nouveau projet. Même si la réussite est incertaine, car nous ne nous ferons pas de reproche. Au contraire, nous serons fiers d’avoir tenté.
Notre condition d’humain vulnérable devient bien plus supportable avec un peu de douceur.
J’espère que ces quelques idées vous aideront à vous autoriser à manifester de la douceur envers vous-même et bien au - delà...............
PB