Même l'Afrique
" "Le taux de fécondité s'effondre dans tous les pays développés. À des niveaux spectaculaires. L'Afrique sera le seul continent qui verra sa population augmenter. De 1,5 milliard à 2,5 en 2050. Mais cette progression est largement inférieure à ce qui était anticipé. Car le taux de fécondité chute aussi en Afrique, même s'il reste élevé. Il est en moyenne de 4,1 mais va chuter à 2,7 en 2050. Et certains pays comme le Kenya ont déjà des taux qui sont à peine supérieurs à 3". "
Spectaculaire : l'âge médian en Afrique est de 19 ans contre 40 ans en Chine et 45 en Europe".
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Plus c’est grave, moins on s’inquiète
Selon vous, l’alcool au volant, est-ce un problème ? Oui, bien sûr. Si on ajoute qu’il concerne des millions de personnes, allez-vous en conclure que c’est un gros problème ? Eh bien, non. Quand on apprend qu’un problème touche plus de monde, on a tendance à le trouver moins grave. C’est ce qu’une étude récente appelle le "big problem paradox".
D’où vient ce paradoxe ? En partie d’une émotion moindre (Staline le disait déjà : un mort, c’est une tragédie, un million de morts, une statistique). Mais aussi, démontre l’étude, d’une sorte d’optimisme : on s’imagine qu’on vit dans un monde où les problèmes sont traités ! "Donc", si des problèmes comme la pollution de l’eau potable, le manque de sommeil des internes en médecine, les idées suicidaires chez les adolescents, ou un gène prédisposant au cancer sont très répandus, nous les estimons moins sévères. Schématiquement : "répandu = normal ; normal = pas grave" !
Conséquence : qu’on soit ONG, entreprise, ou politique, souligner sans cesse que le problème qu’on traite est colossal peut être contre-productif. Pour susciter l’engagement, ne rappelez pas que le problème est énorme. Dites plutôt que la solution est à portée de main !
La bonne nouvelle !
"L’élevage a toute sa place dans un système d’agriculture durable"
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Le site Agriculture Circulaire publie un remarquable entretien avec René Baumont, directeur de recherche à l’INRAE. Le scientifique y aborde les 4 défis majeurs de l'agriculture durable et décrit le rôle fondamental que l'élevage herbager est appelé à y jouer. En permettant une alimentation à faible impact écologique, en favorisant la biodiversité et en maintenant les paysages pastoraux, l’élevage herbager protège nos traditions agricoles…
… tout en lui offrant un avenir responsable. Un magnifique projet pour la France.
En lire plus sur le site Agriculture-Circulaire.fr →
Je respire............