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Le Blog De Papy-Bougnat

  • Papy-bougnat
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule 
Bonne route & merci pour votre visite
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La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

 

[André Malraux]

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2 août 2021 1 02 /08 /août /2021 10:37

Expressions d'autrefois; " Boire le vin de l’étrier "

(Boire un verre de vin quand on est sur le point de partir)

Quand nos bons aïeux allaient en voyage, ils avaient coutume d’avaler quelques rouges-bords au moment de monter à cheval, et c’est ce qu’ils appelaient boire le vin de l’étrier. Ils tenaient même à se faire remarquer, en cette circonstance, par une bachique intrépidité.

En désire-t-on des exemples ? Les exemples fameux ne nous manqueront pas.

 

Affiche publicitaire de la fin du XIXe siècle pour Le Coup de l’Étrier, vin tonique de la Durante

Le maréchal de Bassompierre, l’un des hommes les plus brillants et les plus aimables qui aient joué un rôle sous les règnes de Henri IV et de Louis XIII, obtint dans ce genre une célébrité proverbiale. On rapporte qu’en 1625, le jour où il quitta son ambassade en Suisse, afin de revenir à Paris, il se fit tirer une des grandes bottes à entonnoir qu’il avait mises pour le voyage, la présenta en guise de coupe à son échanson, et, lorsqu’elle fut pleine de vin, la vida bravement à la santé des treize cantons. Ce qui donna lieu à la locution boire à la Bassompierre.

Madame Dunoyer raconte un autre trait du même genre. « Le marquis de Léri, dit-elle, ayant été envoyé à Cologne pour quelque négociation, triompha des Allemands le verre à la main. On le déclara vainqueur des vainqueurs, et comme on lui proposa, lorsqu’il montait à cheval pour revenir en France, de boire le vin de l’étrier, il ne refusa point de prêter le collet, et dit que le vin de l’étrier devait se boire dans une botte. On lui en apporta une toute pleine qu’il vida de la meilleure grâce du monde. On garde encore cette botte à l’hôtel de ville de Cologne, où elle a été érigée en trophée en l’honneur du marquis de Léri. » (Lettres galantes, tome I, lettre 50.)

 

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