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14 octobre 2019 1 14 /10 /octobre /2019 16:21
La rétro du lundi.............

Rappelez-vous ce jour là….14 octobre 1888 : 

"Tournage du premier film de l’histoire par Louis Le Prince"

 

(D’après « La direction de spectateurs : création
et réception au cinéma » paru en 2015
et « Ciné-Comœdia » du 30 décembre 1930

Si la date mémorable du 28 décembre 1895 est celle de la première séance publique et payante du cinématographe organisée par les frères Lumière, on peut considérer que le premier « film » fut obtenu, grâce au procédé de chronophotographie, sept ans plus tôt par l’inventeur Louis Aimé Augustin Le Prince

Que célèbre-t-on quand on inscrit symboliquement, sur le registre d’état civil du cinéma, la date de naissance du 28 décembre 1895, désormais ancrée dans la mémoire collective ?

Le « premier » essai d’images animées ? Non. Du théâtre d’ombres oriental aux lanternes magiques, l’histoire du mouvement des images remonte à plusieurs siècles et s’est accélérée, invention après invention, au cours du XIXe siècle, à partir du Phénakistiscope de Joseph Plateau (1832), du Zootrope de Homer (1834), du Praxinoscope d’Émile Reynaud (1877) jusqu’au Fusil chronophotographique d’Étienne-Jules Marey (1882) et au Kinétoscope d’Edison et Dickson en 1891.

La « première » projection publique d’images animées ? Non. Dès 1892, Émile Reynaud améliore son Praxinoscope et, grâce à son « Théâtre optique », propose au public du musée Grévin les premières projections de dessins animés. Et dès le 1er novembre 1895, les frères Skladanowsky organisent au Wintergarten de Berlin, grâce à un appareil de leur invention, le Bioscope, la première projection publique et payante en Europe de films chronophotographiques.

L’invention d’une machine : le cinématographe ? Non. Dès le 13 février 1895, Auguste et Louis Lumière déposent le brevet pour un appareil « servant à l’obtention et à la vision des épreuves chronophotographiques » qui sera baptisé « cinématographe » dans un certificat d’addition du 30 mars. Tout se joue en moins d’un an, le cinématographe devance sur le fil d’autres inventions analogues, mais souvent moins performantes, réalisées, en cette même année 1895, par des scientifiques et inventeurs français et étrangers (l’Anglais William Paul qui améliore le Kinétographe ; les Américains Lauste et Latham qui effectuent des projections grâce à leur Pantoptikon ; les Américains Jenkins et Armat qui projettent les films du « Kinétoscope » avec leur « Phantascope » à la foire d’Atlanta ; l’Allemand Max Skladanowsky qui invente le « Bioscope » ; le français Raoul Grimoin-Sanson qui met au point le « Phototachygraphe »).

Le tournage du premier film ? Non. Car le 14 octobre 1888, Louis Aimé Augustin Le Prince (presque en même temps que Marey) tourne deux très courts films (de quelques secondes !) sur papier sensible : une scène de jardin avec sa belle-mère (Une scène au jardin de Roundhay) et une vue de la circulation des tramways, des calèches et des piétons sur le pont de Leeds (Leeds Bridge).

Dans le Nouvel Art cinématographique, nous trouvons des renseignements sur Louis Le Prince, né à Metz le 28 août 1841, chimiste, ingénieur et inventeur, qui étudia la peinture à Paris puis la chimie à l’université de Leipzig, avant de partir en 1868 vivre à Leeds, dans le Yorkshire de l’Ouest, Angleterre, où il fonda une école d’art appliqué et où il acquit une renommée dans l’art de fixer des photographies en couleur sur le métal et les poteries.

Durant son séjour aux États-Unis (de 1881 à 1886), Louis Le Prince poursuivit ses expériences sur la production de « photographies mobiles » et fabriqua, en reprenant une technique d’Étienne-Jules Marey et de l’Anglais Eadweard Muybridge, un appareil muni de seize objectifs qui permettait de décomposer les mouvements des êtres vivants trop rapides pour être analysés par le regard. De retour en Angleterre, il mit au point un nouvel appareil destiné à la prise de ces mêmes vues animées, mais muni cette fois d’un seul objectif et qu’il fit breveté le 11 janvier 1888.

C’est à l’aide d’un appareil de ce type, à une lentille, qu’il photographia des tableaux animés à la vitesse de 12 par seconde dans le jardin de Joseph Whitley, son beau-frère, à Roundhay, et réussit une série de 20 images (à la seconde) d’une fenêtre de Hick Brothers, au coin sudest du Pont de Leeds. Le court métrage muet d’une durée de 2 secondes connu sous le nom d’Une scène au jardin de Roundhay est en réalité une reproduction, effectuée en 1930 sur film 35 mm, des photographies qu’avait obtenues le 14 octobre 1888 Le Prince par son procédé de chronophotographie, et constitue, du point de vue technique, le premier film de l’histoire.

Dans le même temps, Louis Le Prince réalisa un nouveau projecteur pour exhiber ses tableaux sur un écran, et pour cela eut recours à la lumière électrique. C’est à ce moment que l’écrivain Ernest Kilburn Scott rencontra l’inventeur et vit son appareil. L’électricité était produite par une machine à vapeur Robey et une « dynamo Crompton », fournie par Wilson Hartnell. L’appareil était dans la cour de William Mason et fils, au 150 Woodhouse Lane, et les câbles passaient au-dessus des constructions intermédiaires, au n° 160.

Tôt, en 1889, Louis Le Prince commença à faire usage du film celluloïde transparent, qui était devenu utilisable. Ces films sensibles, coupés à la largeur exacte de sa machine par Frédéric Mason, résolurent leur problème le plus difficile.

En août 1890, Louis Le Prince se rendit en France pour prendre des brevets et pour d’autres affaires. Il voyagea avec M. et Mme Richard Wilson, de Leeds, et les quitta à Bourges pour y visiter son frère, un architecte de Dijon. Il fut vu la dernière fois entrant dans un train pour Paris, le 16 septembre 1890. Depuis ce moment il disparut complètement, et bien que de minutieuses enquêtes aient été faites par des détectives français, anglais, et par des membres ou des amis de la famille, on ne retrouva jamais aucune trace de lui. La disparition complète des bagages et des papiers d’affaires aida à suggérer la trahison, et sa veuve pensa toujours qu’il avait été enlevé par des personnes qui désiraient contrôler la situation des tableaux animés.

Cet événement eut pour résultat que, quoiqu’il eût les « brevets fondamentaux du maître », on ne put s’en servir pendant la période statutaire de sept ans, lorsque de par la loi sa mort fut présumée et ses affaires administrées. Pendant ce temps beaucoup d’autres étaient entrés dans le champ de la cinématographie.

Pendant que Le Prince était en France, il écrivit des lettres joyeuses et optimistes, et il avait arrangé d’aller à New-York à son retour afin d’exhiber des tableaux et l’appareil dans le « Jumel Mansion », que son épouse avait à nouveau décoré.

Frédéric Mason décrit ainsi Le Prince : « En beaucoup de choses un homme très extraordinaire, en dehors de son génie inventif qui était grand incontestablement. Sa taille était de 6 pieds 3 ou 4 pouces, sur ses chaussettes, et il était bâti en proportion, se mouvant lentement, très doux, réfléchi et quoique inventeur, d’une extrême placidité que rien ne pouvait émouvoir, la véritable antithèse du petit Jacques Bonhomme ; aussi très juste et insistant à payer ses comptes chaque semaine. »

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23 septembre 2019 1 23 /09 /septembre /2019 05:45
La rétro du lundi.............

Souvent remaniée, la langue française regorge de trésors insoupçonnés. Employées par nos aïeux, quelques citations méritent respect et intérêt. Grâce à un vocabulaire imagé, les portes du savoir s’ouvrent. Je vous propose de découvrir l’origine et la signification de ces expressions.

Tel qui rit vendredi  dimanche pleurera......

Il ne faut pas compter sur un bonheur constant. Ainsi se passe la vie : le bon et le mauvais se succèdent continuellement, la tristesse succède à la joie, le dégoût au plaisir, le malheur au bonheur.

Certaines gens croient au préjugé qui fait regarder le vendredi comme un jour néfaste. Celte opinion ridicule est encore de mode en France et la raison n’a pas pu, jusqu’à présent, en faire justice. Les Anciens donnaient une durée moins longue au plaisir qu’à la peine.

Personne n’ignore que les Romains avaient leurs jours fastes et néfastes, mais ils ne pouvaient regarder comme de mauvais augure le vendredi, jour consacré à Vénus. C’est une idée religieuse des peuples-modernes encore existante qui croient ne devoir rien entreprendre ce jour-là de crainte de malheur.

On peut citer à ce sujet un vers du poète grec Hésiode qu’Erasme a traduit de cette façon : Ipsa dies quandoque parens, quandoque noverca est, ce qui signifie : Un jour est pour nous une bonne mère et dans un autre jour nous trouvons une marâtre. Cette expression s’entend mieux en grec et en latin, parce que, dans ces deux langues, le mot jour est du féminin.

On trouve dans un très vieux fabliau d’Estula ces quatre vers :

En petit d’eure Diex labeure
Tel rit au main qui le soir pleure ;
Et tels est au soir courouciez,
Qui au main et joians et liez.

En peu d’heures Dieu travaille :
Tel rit au matin qui le soir pleure ;
Et tel est courroucé le soir,
Qui au matin est joyeux et gai.

Ce proverbe se trouve encore répété dans l’ouvrage de Guillaume de Michault, intitulé le Temps pasteur, ainsi que dans la traduction des distiques par Adam Duseuil (XIIIe siècle). Au XVIIe siècle, on disait : Tel qui rit le vendredy pleure le dimanche. Dans la comédie des Plaideurs de Racine, Petit-Jean débute son monologue par ces deux vers :

Ma foi, sur l’avenir, bien fou qui se fiera :
Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera.

 

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2 septembre 2019 1 02 /09 /septembre /2019 06:28

Quelques souvenirs d’expressions Française (disparues de nos jours)

 

Souvent remaniée, la langue française regorge de trésors insoupçonnés. Employées par nos aïeux, quelques citations méritent respect et intérêt. Grâce à un vocabulaire imagé, les portes du savoir s’ouvrent. Je vous propose de découvrir l’origine et la signification de ces expressions.

 

Aujourd'hui voyons ce que signifie............

Rompre l’anguille au genou

(Entreprendre quelque chose d’infaisable)

Littéralement, cette expression qui, dans l’origine, portait andouille au lieu d’anguille, signifie rompre une anguille avec le genou ; la préposition à y est employée pour les mots à l’aide de.

Maintenant, quel sens figuré peut-elle bien avoir ? D’après Ménage, le proverbe se dirige contre ceux qui n’emploient pas les moyens propres à faire réussir une entreprise ; selon Quitard, rompre l’anguille au genou, c’est tenter l’impossible, attendu qu’une anguille, qui glisse toujours des mains, ne peut se rompre sur le genou comme le fait un bâton.

En faveur du premier sens, on trouve le dictionnaire de Furetière, celui de Trévoux (1771), et enfin celui de Littré ; mais aucun autre exemple ne vient l’appuyer. En faveur du second, on trouve plusieurs citations :

« Rompre l’anguille au genou : tenter chose impossible » (Louis-Nicolas Bescherelle, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française, 1845).

« Rompre l’anguille au genouil : entreprendre un affaire fascheux et qui ne peut réussir » (Antoine Oudin, Curiositez françoises, pour servir de complément aux dictionnaires, 1640).

« Il ne faut pas cuider du beau premier coup vouloir changer cette nature, et rompre les andouilles avec les genoux, pour la raison que c’est une chose de trop grand’peine » (Noël du Fail, Propos rustiques, 1547).

« Laissez poursuivre le sieur Alphonse, sans le battre des Arrêts et Conciles ; vous rompriez autrement du premier coup l’anguille au genouil » (Nicolas de Cholières, Les Après-disnées, 1587).

De plus, en cherchant comment les langues sœurs de la nôtre exprimaient le proverbe en question, nous pouvons observer que l’espagnol le fait par soldar el azogue (souder le vif-argent) et l’italien par pigliar il vento con le reti (prendre le vent au filet). Ce qui confirme la signification de l’expression française.

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5 août 2019 1 05 /08 /août /2019 06:33

Expressions d'autrefois

"Avoir la venette" (Avoir peur)

(D’après « Le Courrier de Vaugelas », paru en 1875)

 

Ci-contre devise comment le bon veneur doit chasser et prendre le lièvre à force.
Enluminure extraite du Livre de chasse composé entre 1387 et 1389 par Gaston Fébus

Une étymologie faisait autrefois venir le mot venette des Vénètes, peuple d’Italie qui, obligé de fuir devant le conquérant Attila, fonda Venise ; l’autre, qui est de Littré, le dérive de vene, vesne, vieux substantif français tombé en désuétude, et qui, pour cette raison, brave mieux l’honnêteté que son synonyme dans la langue moderne.

Quoi qu’on ait pu dire en faveur de la première, elle n’a aucun fondement ; car le mot venette ne se trouvant ni dans Furetière (1727), ni dans Trévoux (1770), ni dans le Dictionnaire de l’Académie de 1835, il n’est pas à croire qu’un événement arrivé sur l’Adriatique au Ve siècle ait pu donner lieu, chez nous, à une expression qui ne date guère que du nôtre.

La seconde est sans doute plus sérieuse ; mais ce n’est pas encore la vraie. En effet, si venette est le diminutif de vene, il doit se construire avec les mêmes verbes que le synonyme de ce dernier. Or, on n’emploie pas et l’on n’a jamais employé donner et avoiravec le synonyme en question : ce synonyme n’a jamais été que le complément du verbe faire ou d’un verbe de sens analogue. Par conséquent, venette ne peut non plus venir de vene.

Voici comment, semble-t-il, a été formé le mot dont il s’agit : au commencement du XVIIIesiècle, nous avions le verbe vener (latin venari) dans le sens de chasser ; ce verbe s’appliquait aux animaux de boucherie, veaux, bœufs, etc., que l’on faisait courir, paraît-il, pour qu’ils eussent la chair plus tendre : « À Rome et en Angleterre, on a coutume de vener les bœufs » (Dictionnaire de Furetière)

Ce même verbe s’employait en parlant des personnes. On disait de quelqu’un qu’il avait été bien vené, pour signifier qu’on l’avait bien fait courir, qu’on lui avait bien donné de l’exercice. Or, c’est de vener qu’on a fait venette, comme de amuser, seriner, deviner, etc., on a fait amusette, serinette, devinette. De même qu’aujourd’hui, on disait alors donner la chasse à quelqu’un, ainsi que le montrent ces exemples : « L’aigle donnait la chasse à maître Jean Lapin » (Fables de La Fontaine, livre II, fable 8) ; « M. de Grignan donnera la chasse à ces démons » (Lettres de Madame de Sévigné) ; « Il donne la chasse aux vices » (Discours sur l’union de Jésus-Christ avec son épouse. Comment Jésus-Christ est-il l’époux des âmes dans l’oraison de Bossuet).

Une fois qu’on eut créé venette, on dit, par analogie, donner la venette à quelqu’un, pour signifier lui donner la chasse. Mais l’animal qu’on vène a évidemment peur, puisqu’il fuit, et la personne que l’on poursuit de la même manière a peur également : on a appliqué le nom de la cause à l’effet (ce qui se pratique souvent pour étendre le sens des mots), et venettes’est employé pour frayeur, peur, alarme.

 

 

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29 juillet 2019 1 29 /07 /juillet /2019 06:49
La rétro du lundi.............

Rappelez-vous : " le 22 juillet 1894.............

 

"Première compétition automobile de l'histoire (épreuve finale)

(D’après « Le Petit Journal : supplément du dimanche », paru en 1894)

Première compétition automobile de l’histoire, l’épreuve Paris-Rouen des « voitures sans chevaux », organisée par Pierre Giffard, journaliste pour le quotidien Le Petit Journal, se déroula du 18 au 22 juillet 1894. Après la présentation, le premier jour, des véhicules engagés (au nombre de 26, cependant qu’il y avait eu 102 inscriptions), eut lieu sur les trois jours suivants des épreuves éliminatoires s’effectuant sur 5 parcours de 50 km, l’épreuve finale ayant lieu le 22 juillet.

Depuis longtemps, explique Le Petit Journal, on s’occupait de remplacer, pour la traction, les chevaux qui coûtent cher à acheter et à nourrir, qui s’enrhument, glissent et s’emballent, dont les forces ont une limite ; déjà l’on avait trouvé les locomotives, les machines routières et aussi les tramways à traction mécanique. Mais même sur ce point, c’est à peine alors si dans Paris circulent de rares tramways électriques, tandis qu’on voit depuis plusieurs années déjà, dans la jolie ville de Berne, de charmants omnibus à air comprimé, qui conduisent sans secousse, sans bruit, sans accident de la gare à la fosse où s’ébattent des ours.

Chez nous, on prétendit longtemps les voitures à traction électrique absolument impossibles sous prétexte que les chevaux s’emballaient en voyant des voitures cheminer sans être traînées par des individus de leur espèce. Un humoriste proposa d’atteler alors aux nouveaux véhicules des chevaux empaillés pour ménager la susceptibilité des autres. Le remède n’était point plus ridicule que le prétendu mal.

En dépit de la crainte de froisser les chevaux, on continua les études ; mais les efforts étaient isolés, par conséquent infructueux, jusqu’au jour où Le Petit Journal eut l’idée de réunir tous les inventeurs, de leur fournir le moyen de se comparer entre eux afin que tous profitassent des résultats acquis par chacun.

Le succès fut immense. La condition imposée à la voiture était : être sans danger, facilement maniable pour les voyageurs, et ne pas coûter trop cher sur la route. Le prix de 5000 francs donné par le quotidien fut partagé entre MM. Panhard et Levassor d’une part, les fils de Peugeot frères de l’autre. D’autres récompenses de 2000, 1500, 1000, 500 francs, furent donné par M. Marinoni qui, en sa qualité de grand inventeur, s’intéressait généreusement aux nouvelles inventions.

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