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30 décembre 2019 1 30 /12 /décembre /2019 10:11

Pour être franc...............

 

Le 5 décembre 1360 : création du
franc à cheval ou franc d’or

(D’après « Etudes et recherches historiques sur
les monnaies de France » (Tome 2), paru en 1853)

Premier franc de l’histoire monétaire française, le franc à cheval, pièce d’or valant une livre tournois, est frappée pendant la guerre de Cent Ans, au moment de la libération du roi Jean le Bon, qui avait été capturé par les Anglais en 1356 à la bataille de Poitiers.

 

Le franc d’or appelé aussi franc à cheval, fut la seule monnaie d’or de la création du roi Jean dont l’existence se prolongea sous les règnes postérieurs. Quant aux autres monnaies d’or elles ne furent que la reproduction de monnaies déjà connues.

On se rappelle que sous Philippe de Valois, Jean, son fils, n’étant alors que duc de Normandie, décréta, au camp devant Aiguillon, le 27 avril 1346, la fabrication sous le nom de florin saint Georges, d’une monnaie d’or qui n’eut qu’une existence éphémère. C’était cette même monnaie au type du cavalier armé, type qui rentrait dans les habitudes chevaleresques du roi, que ce prince reproduisit, en 1360, sous le nom de franc à cheval. Celte monnaie étant de bon aloi , établie dans de justes proportions, et n’ayant pas éprouvé pendant le reste du règne, les altérations de titre et de taille qui discréditèrent les autres monnaies, prit faveur non seulement en France, mais encore dans les Etats voisins.

Presque tous les princes contemporains et les seigneurs de France qui avaient droit de frapper de la monnaie d’or, imitèrent ce type avec empressement, et le copièrent aussi exactement qu’il leur fut possible sans s’exposer aux peines de la contrefaçon du coin du roi. Dans toutes les contrées du nord de la France celle monnaie circulait sous le nom de ridder ou cavalier armé, que lui donnèrent les peuples de Flandres.

L’ordonnance de création du franc à cheval fut rendue à Compiègne, le 5 décembre 1360, à la suite d’une aide que le roi avait été autorisé à lever. « Et avons ordonné que le susdit aide soit levé à sols et à livres, et non pas à taxations de florins ; parquoi nous voulons qu’il appère clèrement au peuple que nous avons entencion et propos ferme de tenir et garder la forte monnoye par la manière que s’en suit : c’est assavoir que nous avons ordonné et ordonnons que le le denier d’or fin que nous faisons faire à présent et entendons faire continuer, sera appelé franc d’or, et aura cours pour seize sols parisis la pièce. »

Ce franc d’or se fabriquait à 24 carats, à la taille de 63 au marc et devait avoir cours pour vingt sols tournois suivant autre ordonnance du même jour. Outre le franc d’or à la taille de 63 au marc, il en existait un autre au même type et au même titre, qu’on appelait le grand franc d’or, ayant cours pour trente sols tournois ou vingt-quatre sols parisis. Il se taillait de 42 au marc. Il ne peut y avoir confusion entre les deux monnaies, malgré la conformité de nom et de type, car les ordonnances sont précises. En effet, on lit dans l’ordonnance du 10 avril 1361 :

« Pour ce est-il que nous qui voulons que chascun saiche que nous qui avons très parfaite entention et bonne volonté de tout nostre povoir faire tout au plaisir du Dieu et au bien et prouffit commun de tout le peuple de nostre dit royaume, que iceulx puissent estre en bonne union et tranquillité , et que par le fait et mutacion de nostre dite monnoye, d’ores en avant, ne puisse estre grevé ni affaibli, mais puisse et doye le fait et gouvernement d’icelles demeurer et arrester en ung estat ; par très grant et bonne délibération eüe par plusieurs fois avec plusieurs prélats, barons, bourgeois et aultres à ce cognoissants, en considérant tout ce qui est à considérer, avons volu et ordonné et par ces présentes volons et ordonnons, et à tous quels que ils soient, tant de nostre lignage comme d’autres, qu’ils ne soient tant osés ni si hardys, surtout ce en quoy ils se peuvent mesfaire envers nous, de prendre ou mettre en appert ou en couvert pour aucun prix, sinon au marc pour billon, depuis la publication de ces présentes, et pour le prix que nous leur avons donné et qui s’en suit ci-après : c’est assavoir les francs d’or que nous avons fait faire, faisons et ferons faire d’ores en avant, n’ayent cours et soient pris ou mis que pour seize sols parisis la pièce tant seulement, ainsi comme ordonné avons paravant ; et aussi les autres grands francs d’or que nous avons ordonné estre faits des quels les deux sont et seront d’autelle valeur comme les trois francs de seize sols dessus dits, ne soient pris et mis que pour vingt-quatre sols parisis et non pour plus, etc. »

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23 décembre 2019 1 23 /12 /décembre /2019 12:08

Aujourd'hui 23 décembre la rétro de ce billet sera plutôt un hommage ....

Ce n’était pas ma génération mais j’aimais bien la qualité de ces textes et leurs interprétations avec surtout la pureté & la sincérité de sa voix

L'interprète de « Ma vie » est mort. Le chanteur breton Alain Barrière est décédé des suites d'un arrêt cardiaque ce 18 décembre 2019  , à l'âge de 84 ans, à Carnac (Morbihan), où il était revenu vivre depuis une dizaine d'années, à quelques kilomètres du port de La Trinité-sur-Mer où il était né. Victime d'un nouvel AVC, il était hospitalisé depuis une dizaine de jours. Il venait au début du mois de perdre l'amour de sa vie, sa femme Anièce, emportée à 69 ans par une pneumonie.

Alain Bellec, de son vrai nom, restera attaché aux années 60 et 70 dont il fut l'un des auteurs-compositeurs et interprètes les plus aimés. Il a connu ses plus gros succès en 1961 avec «Cathy » puis « Elle était si jolie » en 1963, « Rien qu'un homme » en 1970 et « Tu t'en vas » en 1974, mais c'est surtout le slow « Ma vie » en 1964 qui fera de lui une vedette en France et à l'étranger, où il fit plusieurs tournées. Après avoir connu en 1977 des démêlés avec le fisc, puis deux exils aux Etats-Unis et au Canada, il ne retrouva plus jamais le même succès. Il ne sortit que trois albums après 1980 et une autobiographie en 2006, « Ma vie», sous l'impulsion de sa fille Guenaëlle.

Fils de mareyeurs, élevé par sa mère, il était très attaché à la Bretagne et avait écrit un hymne au Stade Rennais, « Allez Rennes », en 1971 - année de leur victoire en coupe de France - puis en 1978 l'hymne écologique « Amoco » en réaction à la marée noire provoquée sur les côtes bretonnes par le naufrage de l'Amoco Cadiz et enfin, en 2006, un « hymne à la Bretagne » dont le CD était vendu avec son autobiographie.. Lire sa biblio

Lui et sa femme sont partis à 12 jours d'intervalle

Alors qu'il était en haut de l'affiche, il était retourné en 1973 à Carnac pour y construire le Stirwen, « l’étoile blanche » en breton, un complexe aux allures de château médiéval qui comprenait une discothèque, un bar-restaurant et un théâtre, où se produisaient ses amis et stars de l'époque, Johnny, Bardot, Lama... Fermée en 2007, la discothèque a été relancée en 2013 par Guenaëlle Barrière.

Le chanteur Alain Barrière le 29 novembre 2019. Fabien Lecoeuvre

En 2007, lors de ses derniers Olympia à guichets fermés, il nous avait accordé un entretien très émouvant. «Je suis un survivant », nous avait-il avoué, regrettant la «férocité » du métier. « On a vite fait de vous cataloguer has-been, s'indignait-il. J'étais quand même de ceux qui écrivaient de vrais poèmes, de vraies musiques, et qui mariait bien les deux. J'ai rarement bâclé. »

Il citait d'ailleurs comme principales influences les poètes. «Ceux qui m'ont le plus appris, c'est Federico Garcia Llorca, Francis Carco par sa légèreté, mais surtout Verlaine et Rimbaud. » Mais ne crachait pas sur les télé-crochets d'alors. « J'aurai foncé m'inscrire à la Star Ac' ou à Nouvelle Star. » Un an après la sortie de son autobiographie, cet ami intime de Bernard Hinault racontait combien elle lui avait valu de courriers de remerciements. « Les gens me disent à quel point mon histoire s'est rapprochée de la leur. A quel point ils ont eu besoin de moi. »

En proie à des soucis de santé, Alain Barrière s'était retiré de la scène en 2011, mais il venait de revenir dans l'actualité début décembre avec une compilation de 56 chansons. « C'est sa fille Guenaëlle qui m'a prévenu ce soir (mercredi soir), explique Fabien Lecoeuvre, qui était son agent depuis onze ans. Je suis comme elle sous le choc. Nous étions ensemble chez lui fin novembre pour préparer la promotion. Et il allait bien, jouait du piano tous les jours et s'occupait de ses chiens. Mais sa chère femme est décédée… Ils sont partis à douze jours d'intervalle. »

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2 décembre 2019 1 02 /12 /décembre /2019 07:44

Vous avez toutes & tous entendu parler des " Guinguettes "

Mais connaissez-vous leur probable origine  ?

L'origine du mot guinguette est controversé. Parmi les étymologies, certains prétendent qu'un certain Pierre Guinguet cabaretier, aurait établi un établissement portant son nom, d'autres sources disent que les premières guinguettes auraient vu le jour dans le quartier de la Guinguette aux Invalides. Certains ouvrages de  "Droit coûtumier" donnent aux meuniers, autorisation de vendre les produits de leur travail, sur leur lieu de fabrication. Autorisation leur était faite d'exploiter une vigne aux alentours du moulin. C'est ainsi que certains, vendirent des galettes et le vin de leurs vignes, qu'il était obligatoire de consommer sur place. Le vin aidant, l'habitude vint de danser pour exprimer sa joie.

Le guinguet trouve certainement son origine dans le méchant vin vert aigrelet, (on disait "qu'il était tellement aigre, qu'il ferait danser des chèvres") on l'appelait aussi le ginglard ou le reginglard, qui serait dérivé de la gigue, danse échevelée. Toujours est-il qu'au XIX° siècle, le mot guinguette désignait "les Moulins de la Galette" qui tout autour de Paris étaient établis, on désignait aussi sous ce nom "les bals de barrière",les cabarets, les bastringues, marchands de vins, les bals publics, ayant autour d'eux des espaces de verdure.

La plus célèbre des guinguettes est celle de Ramponneau et Desnoyer, dont nous avons raconté mille fois les histoires, de Belleville aux Porcherons.

En 1784, les fermiers généraux firent ériger par Ledoux de nouvelles barrières d'octroi, englobant les ginguettes, avec des murs de trois mètres de hauteur. Un pamplétaire anonyme fit circuler ces vers :

"Pour augmenter son numéraire

Et raccourcir notre horizon,

La Ferme a jugé nécéssaire

De mettre Paris en prison"

Le mur à peine commencé, les cabarets guingeuettes et autres bastringues déménagèrent pour s'établir de l'autre côté du mur pour boire le vin hors taxes !

.......

Les membres du "Caveau" ont chanté à leur façon les guinguettes qu'ils fréquentaient assez souvent si l'on en croit la chanson d'un des membres fondateurs au début du XVIII° : Charles Collé

"Je vais vous croquer le tableau

D'une guinguette folle :

C'est là qu'on a du vin nouveau,

Qu'on rit qu'on batifole;

C'est là que Michau

Caresse Isabeau,

Sur le cul d'un tonneau.

La nuit,est-on las de Catin,

L'on embrasse Nicole,

Qu'on abandonne le matin

Pour Suzon qu'on bricole;

Ou pour Janneton,

Ou pour Margoton,

Ou pour Mamzell' Tonton".

Les guinguettes, le dimanche, était surtout fréquentées par des ouvriers et surveillées comme il se doit par la police.

Un rapport à la préfecture du 5 serptembre 1800, indique :

"On a remarqué que des ouvriers se réunissaient dans les guingettes des Porcherons ou de la Courtille, et que quelques perturbateurs d'entre eux proposaient de s'attrouper pour demander une augmentation du prix de leurs journées."

On ne peut pas en terminer sans parler à la fin du XIX° des guinguettes au bord de l'eau, de la valse-musette des flons-flons et de l'accordéon (chauffe Marcel)

 

L'estaminet Lyrique, devenu ensuite : Le Petit Casino, aujourd'hui, c'est la salle Rossini  de la mairie du neuvième arrondissement ....L'estaminet Lyrique, devenu ensuite : Le Petit Casino, aujourd'hui, c'est la salle Rossini  de la mairie du neuvième arrondissement ....

L'estaminet Lyrique, devenu ensuite : Le Petit Casino, aujourd'hui, c'est la salle Rossini de la mairie du neuvième arrondissement ....

Pour les cafés-concerts, il était établis depuis le début du siècle, que la règle, était que l'on ne devait entendre que des airs sérieux ou comiques qui ne pouvaient être empruntés aux répertoires des principales scènes lyriques. Le prix d'entrée se payait en consommations et ne pouvant nulle part être inférieur à 50 centimes.

Voici une liste des principaux établissements :

CAFÉS-CONCERTS

Café -Concert des Champs-Elysées;-Eldorado (boulevard de Strasbourg)-Casino Français (galerie Montpensier 18 Palais Royal);- Café des Aveugles ou du Sauvage, (péristyle de Valois)-Café Aublin (rue Contrescarpe Dauphine 5 c'est également

à l'adresse du Cheval Blanc);- Café-Concert des Folies (16 boulevard de Strasbourg) une autre Auberge du Cheval-Blanc (16 faubourg Saint-Denis) - Café-Concert du Cadran (86 rue Montmartre) ;-Le Café des Arts (47 boulevard du Temple)

LES BALS PUBLICS OU SALONS DANSANT :

Cellarius Henri, rue Vivienne

Cellarius fils et neveu, successeur, passage de l'Opéra

Markowski, de son véritable nom Joseph Mayer, bal 12 rue Buffault

Bal Perrin, chez ce professeur de danse, ces bals étaient fréquentés par des femmes légères.

Bal Saint-Georges 18 rue Neuve-Bréda (rue Clauzel, archives B.V)

Le bal Mabille (allée des Veuves) prix d'entrée 3 francs, dame 50 centimes

Le Château des Fleurs,(rue dess Vignes, près des Champs Elysées) cavamler 2 francs, dame 50 centimes avec abonnement, sans abonnement 1 franc.

La Grande Chaumière, (201 à209 boulevard Raspail et 112 à 136 boulevard du Montparnasse)

La Closerie des Lilas ou jardin Bullier qui prend en hiver le nom de Prado entrée 1 franc pour les cavaliers  seulement, gratuit pour les dames.

Le Château Rouge (Chaussée de Clignancourt ptès de la barrière Rochechouart) 2 francs par cavalier

Le jardin du Pré-aux-Clercs (chaussée du Maine)

Le Casino Cadet (18 rue Cadet)

 

Les bals d'Asnières,(succursalles du Casino Cadet) prix d'entrée 3 francs pour les cavaliers, de 3 à 5 francs les jours de fête.

Le bal Valentino : 251-255 rue Faubourg Saint-Honoré

Le Vauxhall (24 rue de la Douane , derrière la place du Château d'Eau)

La salle Barthélémy (20 rue du Château d'Eau du nom de l'architecte qui l'avait construite)

Bal de la rue Aumaire (dans une boutiqu de cette rue)

Bourg-Tibourg, dans la salle à manger d'un restaurant.

Rue du Vert-Bois idem

Bal des Savoyards, rue Montorgueil

Le Casino Paganini rue de la Chaussée d'Antin, (1838)dont l'illustre virtuose se retira dès son ouverture, ce qui provoqua la faillite deux mois plus tard.

Bal Desnoyer avant 1830 à Belleville

Les Armes de France, à Belleville

Le Bal Favié à Belleville

Le Bal des Chiens au Château d'Eau

Le Bal des Nègres, boulevard Saint -Denis

Le Bal Dourlans au Ternes

Le Bal de la Reine Blanche près du cimetière Montmartre à la barrière Blanche (qui sera remplacé par le Moulin Rouge en 1890)

Les Folies-Robert,( par Gilles Robert) ouvert en 1856  rue des Acacias (Abbesses à Montmartre) , puis, 58 boulevard de Rochechouart et impasse du Cadran.

Le Bal Chapal, 15 rue Bréda (Henry Monnier)

Le Bal des Barreaux Verts, à Ménilmontant

Bal Ragache, Bal Constant, Elysées-Menimontant.

Le Bal de la Reine Blanche dans Paris au Marais qui changea son nom en Bal des Acacias,  mais les clients continuaient de l'appeler le Bal de l'Astic, fréquenté par des femmes israélites, qui étaient recherchées à l'époque pour leur beauté, les peintres Daubigny, Mesonnier, Daumier, Delaroche,venaient y chercher des modèles.

Le Grand Bal du Pavillon du Mail dans le quartier de l'Arsenal

Le Bal Cadet à Montrouge

L'Ermitage-Montmartre, barrière des Martyrs

La Boule Blanche devenue Boule Noire,

Salle Lévis, aux Batignolles.

 

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11 novembre 2019 1 11 /11 /novembre /2019 12:10

En ce 11 Novembre N’oublions jamais….

Hommage et respect aux Hommes qui se sont battus pour défendre notre liberté 

Nos poilus

Mais au fait que veux dire le mot « poilu » désigne les 8,5 millions de soldats français de la Première Guerre mondiale. Pourtant ils n’étaient pas plus velus que leurs ancêtres. Certes ils pouvaient se laisser pousser barbe et moustache et paraitre à leur retour comme extrêmement poilus mais l’utilisation du terme est en réalité antérieure.  Il désignait déjà les soldats napoléoniens.

Comme l’indique Albert Dauzat dans son ouvrage « L’Argot de la guerre » : « Avant d’être le soldat de la Marne, le « poilu » est le grognard d’Austerlitz, ce n’est pas l’homme à la barbe inculte, qui n’a pas le temps de se raser, ce serait trop pittoresque, c’est beaucoup mieux : c’est l’homme qui a du poil au bon endroit, pas dans la main ! »

Ce terme militaire désignait ainsi dans les casernes, où il prédominait et dans le langage familier, quelqu’un de courageux. L’expression est donc un rappel du courage de ces soldats ayant vécu l’enfer des tranchées, dans des conditions de vie et d’hygiène terribles.

Mais les soldats entre eux ne l’utilisaient pas et même le rejetaient, préférant dire «bonhomme» ou «biffin». On trouve ainsi “bonhomme” dans une lettre de combattant datant de décembre 1914 : «Un autre jour il est parti entre les lignes allemande et française chercher des souvenirs, avec, pour se protéger, un parapluie qu’il a ouvert. Le parapluie que j’ai vu est criblé de trous; le bonhomme n’a rien eu, ou presque.»
Certains officiers utilisaient en revanche « poilu »  pour signifier la différence qui existait entre eux et leurs hommes.

Et même déjà chez Molière existait l’expression “un brave à trois poils” dans “Les Précieuses Ridicules” en 1659.

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21 octobre 2019 1 21 /10 /octobre /2019 18:25

 

Quelques souvenirs d’expressions Française (disparues de nos jours)

Souvent remaniée, la langue française regorge de trésors insoupçonnés. Employées par nos aïeux, quelques citations méritent respect et intérêt. Grâce à un vocabulaire imagé, les portes du savoir s’ouvrent. Je vous propose de découvrir l’origine et la signification de ces expressions.

 

Aujourd'hui voyons ce que signifie............

 

" Goujat "

(D’après « Le Courrier de Vaugelas », paru en 1879)

Qualifiant à l’origine un valet chargé de servir les soldats, et notamment de porter leurs armes, le mot goujat serait issu du vocable gascon goujon utilisé pour désigner un garçon

 

Dans les armées d’autrefois, le mot goujat désignait un valet qui servait les soldats. Chez les Gascons, qui imitèrent l’infanterie espagnole, il aurait désigné le jeune homme chargé de la conduite et de l’entretien du bidet qui portait l’arquebuse à croc. Plus lard, quand les armes s’allégèrent et que le cheval de peloton qui les avait portées jusque-là fut supprimé, le goujat les porta lui-même sur son dos.

Depuis Louis XII, il se chargeait, moyennant une petite rétribution, du bagage des soldats d’extraction noble qui se faisaient appeler « capitaines » quoiqu’ils fussent sans aucun grade réel. Un goujat portait la caisse du tambour-major. Vers le milieu du XVIIIe siècle, le goujat était considéré comme palefrenier des chevaux de bât, et Bombelles (1746) n’emploie goujat que dans ce sens.

Ainsi, d’après ce qui précède, le goujat ne devait pas être tenu en bien haute estime, fait confirmé du reste par la citation suivante, empruntée à un édit du roi Henri III : « Que les goujats, en cas qu’il s’en trouve plus d’un par trois soldats, seront chastiés du fouet ; sera tenu le fourrier avoir par escript le nom desdits goujats pour les faire chasser, sous peine du fouet pour la première fois, et, s’ils s’y retournent, d’estre pendus et estranglés sans aucune forme ne figure de procès. »

Aussi, n’est-il pas étonnant que goujat, resté dans la langue après que l’homme qu’il désigne a cessé d’exister dans l’armée, y soit toujours un terme de mépris, et s’applique à un personnage sale et grossier, plus encore au moral qu’au physique.

Maintenant, d’où goujat a-t-il été tiré ? Le mot goujat, qui répond au mot grec signifiant porte-bagage, au ferentarius des Romains, au pack-knecht, domestique du paquet, des Allemands, se rendait en italien par bagaglione, galuppo, et, en espagnol, par galopin, criado, ce qui signifie, en d’autres termes, qu’il n’est originairement ni grec, ni latin, ni allemand, ni italien, ni espagnol. Ce mot vient, selon Borel, du gascon ou du languedocien goujon, signifiant garçon, de même que, dans le midi de la France, gouge signifie encore fille ou servante.

Voici d’ailleurs une autre preuve que le terme goujat vient bien d’un nom masculin ayant pour féminin gouge ; c’est que, parmi les maçons du Limousin, on désigne encore par ce terme un apprenti dont la fonction est de porter des matériaux où les ouvriers peuvent en avoir besoin.

Indépendamment de goujon, le mot goujat a encore les formes gouget, goyart, goujart (analogue à soudard). Ces formes sont devenues des noms propres, et voilà pourquoi on les rencontre en cette qualité dans l’Almanach Bottin (1ère partie), qui indique, pour Paris, l’adresse de 3 Gougeard, de 26 Goujon, de 13 Goyard et de 10 Goujet. C’est l’équivalent de Garçon, répété 3 fois dans le même ouvrage.

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