Bebel
BEBEL et ses répliques toute ma jeunesse : Pour les plus jeunes, Jean-Paul Belmondo, c’était un vieux monsieur qu’on apercevait parfois à Roland Garros. Pour les plus vieux, c’est un acteur qui était connu pour faire lui-même ses cascades dans les gros films français des années 1980. Mais quand on se penche un peu sur son cas, on réalise que Bebel a tourné avec les meilleurs, de Godard à Klapisch en passant par Lautner et Verneuil. Et du coup, les plus belles plumes du cinéma français ont écrit pour lui, Audiard notamment. Ça donne un camion de répliques qui claquent comme seul Belmondo savait les lâcher.
Pour les Français, Bebel c'était avant tout des répliques culte. Comme ce grand monsieur vient de nous quitter aujourd’hui j’ai décidé de vous les refiler, comme ça, à chaud, pour sourire en y pensant.
- "Quand des types de 130 kg disent certaines choses, ceux de 60 kg les écoutent" ( l'homme de rio 1964 De Broca)
Ou encore
- "Vous savez quelle différence il y a entre un con et un voleur ? Un voleur, de temps en temps, ça se repose", (cent milles dollars au soleil (1964)
- "Une paella sans coquillage, c'est comme un gigot sans ail, un escroc sans rosette : quelque chose qui déplaît à Dieu !" (Un singe en hiver) avec Monsieur Jean Gabin ...
- Juif vous êtes ? Juif vous avez l’air ! Faut mettre l'adjectif à la fin ne pas dire, pas Juif vous avez l'air, mais vous avez l'air juif !!
- "Si je vous dis con vous avez l'air, ce n’est pas français, c'est juste, mais pas français" (l’as des as).
J’espère qu’il va continuer à faire la Java là-haut avec ses « potes » et nous envoyer de bonnes vibrations ! Sa bonne humeur et son talent va nous manquer heureusement qu’il y a tous ses films, ces Cascades inoubliables gravés dans nos têtes, Sans oublier son magnifique sourire qui ne la jamais quitté, malgré son AVC, malgré sa vieillesse.
Maintenant repose en paix tu la bien mérité.
Chapeau à l'homme en plus de l'artiste.
"S’il a eu une jeunesse agitée, je lui promets une vieillesse paisible... Pendant vingt ans... En Centrale." Le Marginal (1983) c'était çà Bebel