Le poisson, c’est deux fois par semaine!
Pour ceux qui ne veulent plus manger de viande ou pour les amoureux de saveurs iodées, le poisson a tout bon. Sachez le choisir pour bénéficier de sa fraîcheur tout en respectant les ressources naturelles. |
Dorade, cabillaud, saumon… nous consommons 34 kg de poissons par an. Très peu si nous nous comparons aux Coréens qui en consomment plus de 70 kg! L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) nous invitent à le mettre au menu deux fois par semaine en alternant poisson gras à forte teneur en oméga 3 (saumon, sardine…) et poisson maigre (cabillaud, colin, dorade…). À cette fréquence, nous profitons de leurs apports nutritionnels sans pâtir des métaux lourds et autres contaminants qu’ils peuvent contenir. Et nous préservons les réserves halieutiques de plus en plus attaquées par l’industrialisation grandissante de la pêche.
• C’est bon pour la santé
Tous les spécialistes le reconnaissent: le poisson est un formidable pourvoyeur de protéines. Il est également plus digeste que la viande, moins acidifiant pour l’organisme et donc moins inflammatoire. Très riche en sélénium, zinc, vitamine B12, E et D, il contribue aussi à notre bonne santé cardiovasculaire, protège notre cerveau, notre vue et notre système nerveux, aide au bon fonctionnement de la thyroïde et à la solidité de nos os. Si vous l’achetez frais, vérifiez sur l’étal du poissonnier que la peau est bien brillante avec de jolis reflets métallisés. Si l’oeil est vif et les ouïes rouges ou rosées, c’est qu’il vient tout juste d’être pêché. Sa rigidité est un autre signe qui ne trompe pas: plus il est raide, plus il est frais. Enfin, il ne doit pas dégager une odeur trop prononcée.
Poissons et autres produits de la mer, de Marie Chioca, 100 recettes écoresponsables, 22 €, éd. Terre vivante.
Toutes les recettes publiées ici sont extraites de cet ouvrage. Comment manger du poisson sans mettre en danger les espèces, en privilégiant les moins polluées, sans se ruiner et tout en se régalant? Dans son livre, Marie Chioca donne des conseils pour choisir et cuisiner les poissons, fruits de mer et algues, frais, surgelés, fumés ou en conserve. Cuisinière engagée dans le bio, elle partage sa passion à travers son blog: https://www.saines-gourmandises.fr
• 3 labels pour ne pas se tromper
Ces labels garantissent les conditions de pêche ou d’élevage pour les poissons frais ou surgelés. Le plus connu, MSC, atteste que la pêche a été réalisée dans le respect des espèces et de l’environnement. Plus récent, Pêche durable prévoit en plus un affichage en poissonneries dès cet été. Quant aux labels biologiques, ils certifient que le poisson est élevé dans une eau contrôlée, qu’il reçoit une alimentation saine, sans antibiotiques.