Une affaire plutôt rocambolesque............
Un cercueil trop grand, un caveau trop petit : l’invraisemblable mésaventure d’une famille près de Nancy

Une femme, décédée à 98 ans, ne peut pas être enterrée en raison de problèmes liés aux tailles respectives du cercueil et du caveau. Depuis un mois, la famille tente sans succès de trouver une solution.
La situation que vit, depuis un mois, la famille Cecchin est pour le moins rocambolesque : "Même dans les films, on ne voit pas des choses comme ça", confie Florence, membre de cette famille, au quotidien l’Est républicain.
Lors de l’enterrement de sa grand-mère Renée, morte à 98 ans, le 18 février dernier à Champigneulles, dans la banlieue de Nancy, les employés des pompes funèbres "n’ont pas réussi à faire rentrer le cercueil" dans le caveau : "Ils ont tout essayé. Ils l’ont penché dans tous les sens. Vers l’avant. Vers l’arrière. Mais cela n’est jamais passé", déplore-t-elle.
Un Caveau "pas aux normes"
L’explication est simple : le cercueil est trop grand d’une dizaine de centimètres. Le cercueil fait 1,87 mètre alors que la défunte ne mesurait qu’1,55 mètre… Ce "cercueil est le plus petit de notre gamme", a répondu un responsable de la marbrerie chargée de l’inhumation, Est Monuments, face aux interrogations des proches.
Selon lui, c’est le caveau qui "n’est malheureusement pas aux normes". Ceux-ci font habituellement un minimum "de 2,05 mètres", alors que celui de la famille Cecchin fait "autour d’1,80 mètre".
Impossible de rouvrir le cercueil
Face à cette situation inextricable, un responsable a proposé une crémation au père de Florence Cecchin, mais "ce n’était pas ce que voulait ma grand-mère", assure-t-elle à l’Est Républicain. La solution évidente serait donc de transférer le corps dans le cercueil plus petit d’une autre entreprise. Problème : c’est légalement impossible, la loi interdisant la réouverture d’un cercueil fermé avant un délai de 5 ans.
Des dérogations ont été demandées à toutes les autorités compétentes mais en l’absence d’une "raison exceptionnelle", toutes ont refusé… La mairie a seulement proposé d’agrandir le caveau, une hypothèse inenvisageable car elle ferait courir le risque que "tout s’écroule". Résultat : le cercueil a été installé dans une tombe provisoire et c’est désormais à l’assurance de trouver une solution.
Peut-on en rire


C'est l'histoire d'un poil. Avant, il était bien.
Maintenant, il est pubien.

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